PROJET DE RÉHABILITATION ET D'APPROVISIONNEMENT DE
MATÉRIEL POUR L'ÉCOLE ET LE CENTRE DE
SANTÉ
D'ALEN ANGOK
I.-
PRÉSENTATION D'ALEN ANGOK
a).- Situation
géographique du pays.
La
Guinée Équatoriale est située dans le golfe de Guinée.
D’une superficie de 28051,46 Km2. La Guinée Équatoriale
a une superficie égale à l’ensemble de Suisse
Allemande.
La Guinée Équatoriale a deux langues
officielles : l’Espagnol et le français.
Elle est rentrée dans la francophonie en 1
988 suite à la demande de l’adhésion
formulée par le Président de la République
lors d’un voyage à Paris.
La Guinée
Équatoriale est rentrée dans la zone franc
le 2 janvier 1 985, abandonnant ainsi sa
monnaie locale : Bipwele au profit du Franc
CFA.
Le 19 décembre 1983, elle est devenue membre
de l’UDEAC, aujourd’hui CEMAC (Communauté
Économique et Monétaire des États d’Afrique
Centrale).
La Guinée
Équatoriale est constituée de deux Régions:
la Région Insulaire et la Région
Continentale.
la Région
Insulaire est constituée d’Île de Bioko qui
a la forme d’un parallélogramme, est située
dans le golfe de Guinée. Elle fait face au
Cap Debunga et divise la baie de Biafra en
deux. La distance maximale de l’Est à
l’Ouest est comprise entre l’embouchure de
Rio Bama et Punta Salvador, soit
quelques 40 km. Et la distance minimale Nord-Sud mesure
environ 80 km. (Bahia de Venus-Ureca).
Enfin, il existe aussi l’île d’Annobon et d’autres
îlots adjacents. La Région Insulaire est
administrativement divisée en trois provinces. La
Province de Bioko Nord, chef lieu Malabo, constituée de
deux districts: District de Malabo et celui de Baney.
La Province de Bioko Sud, chef lieu Luba, constituée de
deux districts:Luba et Riaba.
La
province d’Annobon chef lieu «San Antonio de Palea".
La
Région Continentale (Nommée Rio Muni), a la forme d’un
trapèze rectangle aux frontalières artificielles. Elle
est enclavée entre le Gabon au Sud-Est et le Cameroun au
Nord. La distance maximale Ouest-Est, est de quelques
223 km. (Cap San Juan- Nsor) et la distance minimale
Nord-Sud d’environ 130 km.( Micomiseng- Acurenam).
Elle est de loin la Région la plus grande et la plus
peuplée, avec quatre provinces: La Province de Littoral,
chef lieu Bata, avec trois districts: Bata, Cogo et
Mbini.
La
Province de Kie Ntem, chef lieu Ebebiyin, avec trois
distincts: Ebebiyin, Micomiseng et Nsok Nsomo.
La
Province de Wele Nzas, chef lieu Mongomo, avec quatre
districts: Mongomo, Akonibé, Añisok et Nsork.
La
Province du Centre Sud, chef lieu Evinayong, avec trois
districts: Evinayong, Niefang et Acurenam.
La
Guinée Équatoriale a au total, 18 districts ou
départements et 12 Communes. Le pays a eu son
indépendance de l’Espagne le 12 Octobre 1968.
b).-
Situation géographique de la juridiction d’Alen Angok.
Autrement appelé “Alén Nta’an”,
c'est un village de Guinée Equatoriale, situé
à 44 km. d'Ebebiyin et à 36 km. de Mongomo, mais appartenant au départemental d'Ebebiyin. Il
s'agit d'un grand village et son alentour, d'environ
3 000 habitants repartis en plusieurs
tribus: Angok, Essandon, Essabeiň,
Essasom, Mimboman, Essatuk,
Odjib, qui cohabitent pacifiquement depuis
sa
création.
La juridiction d'Alén couvre 40 villages,
d'une superficie de plus de 860 km2 et 30
000 habitants, soit une densité de 34 habitants.Pendant l'époque coloniale, Alén Angok était un grand centre commercial,
un lieu attractif et de divertissement, avec
plusieurs entrepreneurs européens qui
habitaient. C'est pour répondre aux besoins
de la
population de ce coin,
qu'un certain nombre d'infrastructures ont été mise en
place: École, dispensaire, le camp militaire, le centre
de traitement du Café, etc.
1).- L'École d'Alen Angok
En 1936, l'école d'Alén Angok fut construite avec une capacité
d'accueil de 1 000 élèves repartis en cinq salles de
cours,
Ecole d'Alén Angok
Il
existait une bibliothèque qui avait plus de 5 000 Ouvrages, avec une
capacité de plus de 6 000 ouvrages.
Deux résidences pour les enseignants. Un
grand terrain pour jouer au football.
Un autre terrain réserves aux cultives
L'école était gérée par :
Un Directeur de l'école,
Un Directeur Adjoint,
Huit enseignants.
Trois moniteurs
L'École d'Alén Angok
fut une de six premières écoles construites pendant
l'époque coloniale dans le département d'Ebebiyin. Cette
école était destinée aux enfants de la juridiction d'Alén
en général, constituée de 40 villages
2).-
Le Dispensaire d'Alen Angok
Le Dispensaire
d'Alén Angok (Aujourd'hui, centre de santé), fut
construit un an après l'école pour lutter contre les
maladies dans cette zone. Pendant l'époque coloniale, il
fonctionnait très bien et il fut construit au profit des
habitants de cette zone (équatoguinéens et Gabonais).
Il était équipé
de:
Une
pharmacie,
Deux salles pour les patients,
Une salle d'attente
Une installation d'eau potable au service
des patients,
Un bloc opératoire,
Une résidence pour le personnel sanitaire.
3).- Un Camp militaire
Après le Dispensaire,
l'école militaire d'Alén Angok d'une
capacité de 500 internes fut construite. Le camp était
constituait de:
Un
centre pour donner la formation théorique.
Une maison d'arrêt;
Un centre de communication.
30 appartements pour les instructeurs
blancs.
Une salle de réunion et de fêtes.
Une installation d'eau potable.
Deux immeubles d'une capacité de 500 lits.
Une résidence pour le Commandant du camp.
Un terrain bien aménagé pour le Foot.
4).- La
structure
urbaine d'Alen Angok
Le centre du village était divisé en trois zones:
Zone A, située entre le carrefours et la route
qui va Odjib Monvo'o. Ce sont les Angok qui vivaient
dans cette zone.
Zone B, située au centre du village, réservé aux
blancs espagnols, avec plusieurs magasines, boutiques,
Restaurants, boites de nuits, centre de traitement du
café, la paroisse Saint Paul, l'Église protestante, une
école primaire, un dispensaire, l'académie militaire, un
centre du marché saisonnier (une fois par mois, le
premier mercredi du mois),
eau potable , groupe électrogène,
etc.
Zone C, située aux alentours de la zone A et B où
il y avait un mosaïque de peuples venant de plusieurs
villages et villes pour s'installer à Alen Angok pour
trouver de l'emploi.
II.- SITUATION ACTUELLE
Après l'indépendance en 1968,
Alén Angok a été détruit progressivement par la politique mise en place
par le régime qui avait mis sur
pied un ensemble de mécanismes permettant
d'arrêter tous les cadres du pays. Tous les
européens qui avaient des activités commerciales
génératrices de revenus, furent
chassés du pays par un régime communiste,dictatorial, autoritaire
et anti-démocratique. C'est ainsi
que du jour au lendemain le pays est devenu
exsangue, il est tombé dans les mains de
personnes sans aucune formation adéquate
pour conduire à bon port, le
destin du pays. Le régime avait mis en place un
système de répression généralisée où chaque
personne était contrainte de surveiller
l'autre, pour l'accuser auprès de la police
politique. Le fils accusait son père, et ce
dernier accusait sa femme, et vis versa. Le
régime était arriver à installer sur place des
mécanismes de lutte contre la présence des
cadres à l'intérieur du pays, qu'il
qualifiait de "subversives", ce qui avait
entraîné l'exode des équatoguinéens
envers les pays voisins. Devant cette
situation chaotique , le pays est
tombé au troisième sous sol avec moins
de 1/3 de sa population.
Dans le
clan au pouvoir, il n'y avait pas de cadres
qualifiés pour bien gérer le
pays. La plupart de cadres du pays, et
surtout ceux qui étaient resté au pays,
furent exécutés dans de nombreux simulacres de tentatives de
coups d'état inventés par les membres
de ce régime, par exemple celui de
1974
,
où parmi les
personnes fusillées, il y avait un
enseignant de l'école d'Alén Angok,
M. Gaspar Mangué
(N° 79), originaire de Mokomo Efac, à 10 km d'Alén
Angok. Il fut accusé par la police
politique de prosélytisme politique contre
le régime et de
subversive.
Il fut arrêté, sauvagement torturé et jeté
en prison de Bata où il fut exécuté comme un
rat par les adeptes du régime.
La chasse aux personnes formées ne s'arrêtait
pas là,
M. Don Marcelo
Ngomo, remplaçant de M. Gaspar Mangue, fut également arrêté, torturé et
jeté en prison de Bata..
En 2002, un autre enseignant d'Alen Angok,
fut
sauvagement
arrêté et jeté en prison à Bata, il
s'agissait de M.Pedro Ncumu Alogo .
En
2007, M. Lazaro
Ondo, maçon de profession,
fut torturé jusqu'à la mort le
29/09/2007. Ce dernier vivait à Alén Angok, son village natal où il s'occupait de
faire les travaux de réparation de ces deux centres avec
ses faibles moyens et sans aucune
contrepartie. Sa maison familiale se trouve
dans un quartier derrières
l'école.
Devant
cette situation de terreur et
d'incarcération constante et massive des
cadres et des
enseignants après l'indépendance, l'école d'Alén Angok ne pouvait pas rester à l'écart des effets pervers
de cette politique de destruction mise en
place volontairement par le régime.
Cette politique n'a pas permis au pays de se développer normalement,.
Et l'école a subi les conséquences parce que, à
chaque fois, il manquait des enseignants
pour donner les cours aux élèves et se sont
les chèvres de villageois qui passaient
leurs nuits dans les salles de cours de
l'école.
On peut donc confirmer qu'après
l'indépendance, quatre enseignants d'Alen
Angok , furent arrêtés, certains d'entre
eux, furent exécutés en prison.
C'est
à cause de l'incapacité manifeste des gouvernants du
pays que le village d'Alen Angok
fut placé sur le mire du régime, ce qui
avait provoqué les multiples problèmes, sans
aucune perspective de solution que vit
aujourd'hui ce village.
Les
membres du régime, dans leur volonté
acharnée de faire du mal afin de garder le
pouvoir, nommaient leurs adeptes du clan dans
les postes clés de l' administration de l'État en général et de celle de ces deux
centres en particulier, sans à peine se
soucier de la formation de ces nouveaux
nommées, ceci avait entraîné l'arrêt du
fonctionnement normal de ces deux centres.
D'une façon générale, on peut confirmer que
cette politique constitue un très grand
handicap pour le développement humain du
pays.
Selon les habitants d'Alen Angok, ils ont
vécu eux-mêmes et
en direct comment les autorités
administratives affectées à Ebebiyin (non
originaires de cette ville) venaient à Alén Angok démanteler les
tôles, les sanitaires dans le camp militaire pour les
amener chez eux. En 1971, quatre ans, après
l'indépendance, le camp militaire d'Alen Angok fut
totalement démantelé et il ne restait qu'une
résidence, celle du Commandant .
L'École et le dispensaire ont été
également victime de cette politique de vouloir détruire
à tout prix, ce qui avait été construit dans ce village
par les colons pour son développement et qui faisait de la fierté
des Angok en donnant le nom d'Alén Nta'an
(Alen, cité des
blancs) à leur village.
Pendant les années
qui ont suivi l'indépendance, les deux établissements
manquaient de tout. Cette situation perdure encore. Il n'y a même plus de fonds de roulement,
indispensable pour assurer leurs fonctionnements. Le personnel sanitaire n'était plus
payé pendant un certain temps. C'est le délégué du gouvernement en personne qui
venait à Alén Angok tous les Samedis pour venir chercher
les recettes données par le dispensaire. Les médicaments
devenaient très rares. Chaque Délégué nommait un membre
de sa famille pour "gérer" le dispensaire, sans à peine
s'inquiéter de conséquences sanitaires d'une telle
gestion.
Au niveau de l'école, Un Délégué du gouvernement, originaire de Nsor avait amené un camion
pour prendre tous les livres qui étaient dans la
bibliothèque de l'école en les amenant dans son village.
On sentait comment ce régime luttait contre l'avenir de jeunes de
ce village. C'est ainsi que l'école a commencé à se détériorer
petit à petit, jusque être totalement
ruinée parce qu'il n'avait plus d'enseignants pour assurer son
fonctionnement.
Toutes les toilettes sont tombées en panne, les installations
d'eau n'existent plus, les enfants ne
peuvent plus se laver, ni boire de l'eau
pendant le cours.
La bibliothèque qui contenait autant d'ouvrages, n'existe plus.
L'édifice est en état de délabrement très avancé. Les
enfants n'ont pas de fournitures scolaires fautes de
moyens, car leurs parents se sont des pauvres villageois
sans emploi et toutes les activités génératrices du
revenus qui existaient dans le village, sont
devenues inexistantes.
Malgré autant d'élève,l'école est dirigée par un seul enseignant et d'un
moniteur.Il n'y a pas une salle de multimédias,
les élèves de cette école n'ont jamais vu ce que
l'on appelle Internet, manque d'un ordinateur et d'une machine à écrire pour l'administration de l'école.
Au niveau du Dispensaire, il n'y a plus d'eau, les
installations sont mises hors usage. Les habitants de
cette juridiction, sont obligés de consommer
l'eau sal, pollué et non potable, que l'on
prend directement des ruisseaux, sans qu'il
soit traité. Ceci engendre une partie des maladies
endémiques que l'on observe auprès de la
population, de cette zone, par exemple: il y
a trop de diarrhée, etc.
Dans toute la zone de la juridiction d'Alen Angok
(40 Villages), il n' y a ni l'eau potable, ni
électricité, ni téléphone. Il n'y a aucune activité
génératrice de revenus. Tous les jeunes de la zone sont
au chômage.
Auparavant, quant un écolier tombait malade, on l'amenait au dispensaire
directement pour qu'il soit traité gratuitement, Mais aujourd'hui,
malgré
les milliers de barils du pétrole exploités
quotidiennement dans le pays,
les écoliers sont contraintes de payer leurs traitements, sans tenir
compte du niveau de
la pauvreté et
de la misère dans laquelle crupisent leurs parents.
C'est grâce à la coopération
espagnole, qu'un nouveau bâtiment fût construit après trop
de tracasserie liée à l'administration. C'est après ce
deuxième bâtiment que le dispensaire est devenu" CENTRE
DE SANTÉ". Le dispensaire
manque d'un fonds de roulement pour faire face aux
dépenses les plus élémentaires. Le centre
manque de matériels sanitaires, de draps, de
l'eau , de détergents, d'électricité, de moustiquaires... etc.
La malaria
(paludisme) continue à faire des ravages dans cette
zone, faute de moyens pour avoir accès à un Fansidar
(anti-malaria) qui ne coûte que 1 Euro.
Le dispensaire manque d'une
salle de TV pour les patients, d'un ordinateur et d' une machine à écrire pour
l'administration. La population de cette
zone n'ont pas encore d'idée sur les modes de la transmission du VIH-SIDA
qui ravage la population.
Alén Angok
est également une porte d'entrée de la Guinée
Equatoriale en provenant du Gabon. Il se trouve à la frontière avec
le Gabon en passant Kye, vers Obileville (Bitam Gabon).
Pendant l'époque coloniale, il fût un grand centre très
attractive d'activités commerciales où tous les
habitants de zone territoriale (équatoguinéens et
Gabonais) venaient s'acheter toute sorte de biens de
consommation, mais aujourd'hui, Alén Angok a l'air d'un
village qui a subi une guerre. Il n'existe aucune
activité commerciale. Si les européens qui avaient des
boutiques dans ce village revenaient, ils allaient être
très étonné du sort qui est réservé à Alen Nta'an
d'aujourd'hui. Alen Angok est devenu un village fantôme,
totalement détruit par jalousie.
C'est un village qui a l'image
d'un grand désert, toute activité génératrice de revenu
s'est arrêtée en
laissant seulement la place à la ruine, la misère, la pauvreté et
la tristesse.
Les habitants de cette zone,
continuent à vivre comme à l'époque de la" triste
mémoire" (les premières années de l'indépendance au
moment de la terreur et sans le pétrole) n'ont pas
encore senti les effets de la croissance à deux chiffres
dont les multinationales parlent tant sur la Guinée
Equatoriale.
Alen Angok est un exemple type de la
pauvreté qui reine encore dans les campagnes de ce pays
qui a commencé à exploiter son pétrole (*) en 1994.
Selon le
journal
Mutations, publié à Yaoundé le
07.12.2007, article de Jean Baptiste Ketchateng
Aujourd’hui, avec 350.000 barils par jour (le baril
avoisine les 100 dollars), ce pays a un revenu par tête
d'habitant supérieur au Portugal : 19.780 dollars en
2003, selon le Pnud. Mais avec le pétrole(*)
n’est pas venue la prospérité partagée. La Guinée
Equatoriale vient en effet selon de récentes
statistiques du Pnud au 120eme rang sur 177 pays de
l’Indice de développement humain (Rapport 2006). " La
faible espérance de vie (58 ans pour les hommes et 59
ans pour les femmes), le fort taux de mortalité
infantile (101 pour 1000 naissances vivantes), l’accès
limité à l’eau potable et aux services de santé (44% et
53% respectivement en milieu rural et urbain), le taux
limité d’accès à l’éducation de base (58 %), à quoi
s’ajoute une prévalence du Vih-Sida touchant 12 % de la
population en 2006 (estimations), décrivent plutôt le
profil d’un pays à très faible revenu ", souligne encore
l’organisme onusien.
_________________________________________________
(*).-Sociétés pétrolières
installées en Guinée
Equatoriale:
Exxon-Mobil (USA), CMS-Nomeco(USA),
Triton.(USA),chevron (USA), Vanco Energy
(USA),Atlas Petroleum International (USA), Devon
Energy (USA), Roc Oil (Australia), Petronas (Malaysia),
Sasol Petroleum (South
Africa),
Glencore (Switzerland).
Pétrole de Roc (Australie), Repsol (Espagnol),
TotalFinaElf
III.- BESOIN
IMMÉDIAT
L'école
et le centre de Santé d'Alén
Angok se trouvent dans un état
de délabrement avancé et ils n'ont
même pas d'un fonds de roulement pour
pouvoir assurer leurs besoins élémentaires.
Les villages de la juridiction d'Alen Angok
manque de tout, pas d'eau potable. Pour mettre fin à cette situation d'abandon
que , nous demandons aux
organisations humanitaires, aux bailleurs de
fonds, aux sociétés pétrolières installées
en Guinée Equatoriale, au gouvernement
équatoguinéen, à l'ambassade des Usa, aux
concessions religieuses, aux écoles des
pays latino-américaines, à la coopération
espagnole, à la coopération française,à la
Francophonie, aux écoles et centres
culturelles espagnols et français de
Malabo et Bata, et aux personnes de
bonnes volontés, de leurs venir à
l'aide en donnant toute sorte
de
donations , aides, subventions, etc.
permettant de redresser la situation de ces
établissements indispensables pour assurer
la santé de la population et la formation des
jeunes de cette juridiction.
Les fonds, aides, subventions et/ou matériels
ainsi obtenus, seront destinés à l'acquisition de
matériels énumérés dans la demande de fonds
ci-après indispensables pour assurer
convenablement le fonctionnement de ces
centres:
DEMANDE DE FONDS ET MATÉRIEL POUR SAUVER L'ÉCOLE
ET LE CENTRE
DE SANTÉ
D'ALEN ANGOK