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à jour à Aléncity, le
Bulletin
d'informations sur la
Guinée Equatoriale
INTRODUCTION
Tout au long de l’histoire, Il a toujours existé une
corrélation entre démocratie
et développement
qui a provoqué la
source
de débats et de discussions
entre les chercheurs et les
décideurs politiques. Ces
dernières années, à travers une
prise de conscience du caractère
essentiel de la démocratie et du
développement pour des sociétés
prospères et équitables, l’intérêt pour
ce lien s’est accru et renforcé
sauf, peut-être dans la sous
région CEMAC constituée sur une
superficie de 4 120 142 km2 et de 39 298 534 habitants en 2008, que nous
appellerons de Cemaciennes par
la suite.
Le concept de démocratie
est connu depuis des
millénaires. Partout où elle a
été mise en œuvre, elle s’est
révélée être un système
adaptable, doté d’un attrait
intrinsèque, lié à des valeurs
et à une éthique chères aux
citoyens.
être accepté d’être privé de la
Démocratie sauf s’il est aliéné. La création de
sociétés démocratiques en des temps
prospères, ainsi que le combat pour les
rétablir après, par exemple, une période de
guerre ou un régime autocratique,
sanguinaire, dictatorial, etc. sont des
indications suffisantes de la valeur innée
de la démocratie, ainsi que de ses liens
avec le progrès et le développement humain.
Aucun être humain digne de ce nom ne
peut accepter d’être privé de la
Démocratie sauf s’il est aliéné.
Historiquement,
les peuples du monde se sont unis,
rassemblés par leur commun intérêt à
pratiquer leurs valeurs démocratiques. La
Communauté des démocraties est une
incarnation moderne de ce désir.
Dans le monde de plus en plus
interconnecté qui est le nôtre,
une démocrature ou démocratie de
façade ne devrait être ni
possible, ni souhaitable, ni
acceptable par aucun être
humain, sauf, peut-être dans la
sous région d’Afrique Centrale
où les élites au pouvoir
considèrent maladroitement à la
démocratie comme «étant des
schémas importés» inadaptable
dans leurs schémas de
démocrature et que les
Cemaciennes doivent éviter à
tout pris comme si celles-ci
n’étant pas des êtres humains
comme les autres peuples de
l'humanité. Chers Cemaciennes,
ton temps est arrivée, lèves
toi, l’Afrique centrale n’est
pas réservée à une petit poigné
d’élites à col blanc. Les
principes et pratiques démocratiques
doivent être partagés et rendus accessibles
à toutes les couses de la société Cemacienne
qui doit lutter jours et nuit pour s’engager
sur la voie de la démocratie, du
développement social et de la
prospérité pour tous.
Il convient de se rappeler que la Communauté
a également formé des Caucus Démocratiques
aux Nations Unies, à New York comme à
Genève, dans le but est d’engager les pays
membres sur des questions liées à la
démocratie et à la promotion des droits
humains. Il est recommandé que les États de
la Communauté des démocraties puissent
travailler également avec des organisations
sous régionales, pour encourager les
échanges d’informations et d’expériences
entre pays, ainsi que pour contribuer à
mettre en place des accords et développer
des mécanismes en vue d’une meilleure
coopération visant à promouvoir le
développement social en mettant ainsi en
marche des mécanismes permettant d’éradiquer
la misère et la pauvreté.
Le
renforcement de la gouvernance démocratique
est essentiel à la lutte contre la misère,
la pauvreté et au soutien à la croissance
économique, ainsi qu’à un développement
humain durable, comme l’a affirmé en 2002 la
Communauté des démocraties, dans
l’Engagement de Santiago.
Dans la complexité existant dans
la corrélation qu’il y existe
entre la démocratie et le
développement, on peut observer
que les réponses résident dans
différentes institutions
sociales, politiques et
économiques susceptibles
d’apporter un soutien à la
démocratie et au développement
tout en minimisant les risques
et les menaces pour les
populations. Des institutions
fonctionnant bien, à même de
faire des lois et de les
appliquer. La Justice et la
représentation équitables sont
des valeurs
essentielles pour la démocratie.
Les institutions telles que la
justice et le parlement, qui
existent depuis le XIIIème
siècle, demeurent à ce jour des
piliers des principes et des
valeurs démocratiques assurant
la responsabilité et améliorant
la capacité de la bureaucratie à
fournir des services, peuvent
contribuer au développement et
soutenir une démocratie saine
mais à condition que les acteurs
politiques et surtout la
classe dirigeante accepte
l’alternance et de ne pas
imposer des obstacles pour
l’empêcher.
Les
effets de la démocratie sur le développement
sont sources de défis pour les décideurs
politiques, qui doivent tenter d’identifier
le lien exact entre les deux concepts. Tout
au cours de notre étude et analyse, nous
avons relevé qu’il existe des
interdépendances entre plusieurs éléments
fondamentaux indispensables à la démocratie
et au développement durable
Pour y
arriver à un bon résultat, il faudrait
préparer le terrain, en mobilisant les
organisations de la société civile et en
créant la participation citoyenne pour que
les différents types d’institutions
soutenant la démocratie et le développement
social, soient particulièrement importantes
pour équilibrer le pouvoir entre l’exécutif
et le législatif. Nous sommes très
convaincus que l’intégration de la société
civile pourrait renforcer les capacités
institutionnelles en matière de la
démocratie, en soutenant l’idée selon
laquelle la société civile peut promouvoir
l’agrégation des intérêts collectifs,
assurer la représentation des groupes
exclus, comme les communautés rurales, les
minorités ethniques et les femmes, et
constituer un contrepoids à l’exécutif. La
participation des citoyens doit fréquemment
être associée à la valeur sociale
d’incarnation de la voix de la société dans
son ensemble, en particulier lorsqu’une
représentation directe n’est pas possible.
Les organisations de la société civile
peuvent également faciliter l’accès à la
justice et garantir l’équité des processus
légaux, mais tout cela n’est possible qu’en
absence de la Démocrature. Dans les
démocraties de façade ou démocrature
(dictature camouflée dans une démocratie
truquée), au sein desquelles les
institutions peuvent être encore fragiles,
il existe un risque de fragmentation de la
société civile et un besoin urgent de
consolidation.
Le Carrefour de trois
pays membres de la CEMAC
L’existence d’un secteur privé
dynamique non corrompu pourrait
également engendrer une influence
positive sur la démocratie et le
développement social et des
institutions démocratiques
fonctionnant de manière
satisfaisante peuvent aider le
secteur privé à mieux tirer parti
des opportunités économiques. Dans
notre étude et analyse, on relève
que les pays qui disposent d’un
environnement législatif qui
fonctionne bien et d’un accès public
satisfaisant à l’information
constituent des milieux plus sains
pour les entreprises. Les autorités
de la CEMAC devraient commencer à
apprendre et à s’ouvrir au monde
entier sans avoir peur de la
démocratie qui est l’un des rares
systèmes dans lesquels
l’apprentissage est intégré, en tant
que dogme fondamental, et les
institutions démocratiques disposent
de processus internes de réflexion
et de perfectionnement permanents.
Les régimes politiques des pays
membres de la CEMAC devraient en
outre comprendre qu’Il est crucial
d’investir plus dans la collecte de
données de qualité, et notamment
concernant l’évolution des
démocraties, y compris par le
développement de systèmes de suivi
des transitions et l’élaboration d’outils
d’analyse supplémentaires, afin d’évaluer
les liens entre démocratie et développement
social. Il est important d’évaluer des liens
conditionnels, directs ou indirects, entre
des résultats spécifiques et des
institutions particulières, et de rechercher
des points de discussion convergents. De
telle sorte que les décideurs politiques
soient en mesure de distinguer les approches
et les résultats dont le caractère est
extrêmement local, ou le contexte
particulier, de ceux dont l’applicabilité
est plus large.
Pour
atteindre ces approches, les états membres
de la CEMAC devraient créer un ensemble
d’instruments contribuant à encourager les
réformes et à maintenir la démocratie sur
cette voie au lieu de la combattre. Un
certain nombre de mécanismes de financement
peuvent favoriser efficacement les réformes,
à savoir :
o
L’élaboration d’une politique visant à
mettre en œuvre une Stratégie de réduction
de la misère et de la pauvreté
oLa
création des organes ou commission chargées
de résoudre les multiples problèmes de la
sous région. Comment la population peut se
sentir concernée par des longs discours si
aucune politique visant à améliorer son
niveau de vie n’est perceptible?
o
L’élaboration et la mise en application des
mécanismes permettant de mettre sur les
rails les linéaments stratégies définies par
les recommandations de Millenium
D’après nos
études et analyses, nous sommes convaincus
que les éléments de preuve collectés
laissent penser que les systèmes
d’incitation positive sont plus efficaces
que les sanctions pour soutenir le
développement démocratique.
D’après notre étude, recherche et analyse
politique, nous sommes en mesure de
souligner qu’il existe un lien positif
entre démocratie et développement. Une
stabilité politique durable, condition
critique d’un développement durable, ne peut
résulter que d’un système politique
jouissant d’une véritable légitimité
populaire et bénéficiant du soutien de la
population. On peut se demander aux élites
qui prétendent être éternellement réélus par
les Cemaciennes si être élu pour moins de 10
% de la population alors que 90 % sont
contre peut permettre d' avoir une certaine légitimité ?
Comment peut-on diriger quelqu’un qui vous a
déjà vomi ? Partez, votre corruption
constitue l’origine du chômage, de la misère
et de la pauvreté que l’Afrique centrale se
trouve plongé malgré ses potentialités
naturelles.
Nous
sommes en mesure de remarquer qu’à moyen et
long terme, développement économique et
développement politique sont
inextricablement liés. Cette imbrication se
reflète, entre autres, dans la fonction de
surveillance du législateur, mais également
dans la nécessité de la libre circulation de
l’information, d’un pouvoir judiciaire
indépendant et de groupes de plaidoyer de la
société civile, capables d’avoir un impact
sur les politiques publiques. Hors, le faite
de lutter contre la démocratie, sous
prétexte d’êtres des schémas importés, n’est
outre qu’une stratégie d’imposer la
démocrature, unique politique permettant
d’imposer un manque d’un état de droits dans
un pays où les droits des individus sont
bafoués sous prétextes de garantir la sûreté
de l’état.
Pourquoi on
ne trouve pas ce type d’accablement
lorsqu’il s’agit de lutter contre la
corruption et le détournement des dénies
publics? C’est l’instauration de la
Démocrature qui interdit aux Cemaciennes de
revendiquer leurs droits et ceci fait que se
sont les tiers qui sont obligés de parler
des « BIENS MAL ACQUIS» à notre place et
jusque quant les Cemaciennes resteront ainsi
endormis et incapables de se réveiller comme
les autres peuples de la planète. Même si,
d’évidence, les facteurs internes jouent un
rôle central dans le niveau de
démocratisation d’un État, les variables
internationales sont tout aussi essentielles
puisqu’ils peuvent considérablement être sur
le déçu des variables internes ceci
permettrait de sauver les Cemaciennes de ce
bourbier.
Le soutien transnational croissant à la
gouvernance démocratique a pris la forme
d’un ensemble émergeant de normes et de
standards dont le respect est, de plus en
plus, considéré comme une condition
préalable à l’appartenance à la communauté
mondiale des démocraties. Ces dernières
années, la notion de « droit à la démocratie
», selon laquelle les citoyens ont un
droit universel à être gouvernés selon les
normes démocratiques, devrait
commencer à prendre forme en droit
international. Cette doctrine émergeante
présuppose que le concept de souveraineté
englobe la capacité du peuple à exercer les
droits fondamentaux et universels consacrés
par des instruments internationalement
reconnus, tels que la Déclaration
Universelle des droits de l’Homme de 1948 (UNDHR),
le Pacte international de 1966 relatif aux
droits civils et politiques, ainsi que la
Déclaration et le Programme d’action des
Nations Unies, adoptés à Vienne en 1993
Il
est regrettable de constater que malgré
l’existence de ces fameuses déclarations,
pactes, programmes, etc. les Cemaciennes
continuent d’être victimes de la Démocrature
où un groupe d’élite est déterminé à
transgresser d’une façon impunie leurs
droits au vu et au su des Nations Unies.
Nous pensons que pour sauver les
Cemaciennes, la Communauté des Démocraties
devrait constituer une avancée importante et
vite, avant que cela soit trop tard.
En
effet, dans ce cadre, la communauté
internationale devrait coopérer d’avantage
pour la promotion et la protection de la
démocratie. Ce groupe, qui regroupe plus de
100 nations, se réunit périodiquement pour
identifier des politiques et des initiatives
communes, conçues pour renforcer et
approfondir le développement démocratique au
niveau mondial. La participation active à
des organisations intergouvernementales
régionales telles que l’Union européenne
(UE), l’Organisation des États américains
(OEA) et l’Union africaine (UA), CEMAC,
constitue l’un des points clés sur lesquels
la Communauté des démocraties devrait mettre
un accent particulier. Ces dernières années,
le nombre de ces organisations régionales a
augmenté, de même que leur taille et leur
influence.
Mais au niveau de la CEMAC, on voit qu’il
existe une grande résistance pour accepter
la démocratie. Dans cette sous région, il
existe encore des régimes inacceptables où
les Cemaciennes n’ont aucun mot à dire pour
pouvoir choisir librement leurs élites
dirigeants qui s’autoproclament d’être
toujours réélus après une élection de
façade. Cette lutte contre l’alternance a
comme corolaire les multiples coups et
tentatives de coups d’états qui prolifèrent dans
notre sous région.
On observe même la croissance
d’un grand banditisme qui
atteint déjà les sommets où le
mercenariat est entrain de s’installer
bel et bien dans notre sous
région. Qui est
arrivée au pouvoir dans la sous
région après une élection libre,
transparente et démocratique ? La
réponse est réservée aux élites
dirigeantes eux-mêmes. Qui est
l’élite dirigeant de la CEMAC
qui a déjà demandé de se retirer
du pouvoir et qui a convoqué des
élections libres et
transparentes dans son pays
sans qu'il soit
encore candidat?.
Dans la zone CEMAC, on observe encore un
grand retissant de la part des certaines
élites pour accepter l’idée selon laquelle,
il existe une corrélation entre la
démocratie et le développement. De notre
étude et analyse, on relève que dans la zone
CEMAC la pauvreté et la misère atteignent
les sommets et la situation économique de
cette zone ne
s’améliore que sur les papiers.
C’est
une des zones la plus riche de la
planète en matière de matières
primaires, il y a tout en
Afrique Centrale: pétrole, or,
diamant, cuivre, vanadium, bois,
produits halieutiques, bovins,
café, cacao, etc., malgré toute
cette richesse, certains pays
sont placés comme étant des Pays
les plus Pauvres Très Endettés
(PPTE) où la misère et la
pauvreté ne font qu’accroître.
En même temps, certaines élites
dirigeantes de la CEMAC et leurs
familles, sont les plus richesses
de la planète. Pendant le temps
que les élites pillent, les
pauvres Cemaciennes crient sans
succès pour tenter de mettre fin
à ce pillage généralisé. Pour
tenter de trouver une solution à
cette abominable situation qu’un
groupe d’africain épaulé par des
ONG tente de lutter contre les
biens mal acquis par certaines
élites de la CEMAC qui sont
entrain de s’organiser en se
moquant encore des Cemaciennes.
Que fait donc la fameuse
Court de justice de la CEMAC
et
OHADA pour les juger ?
Rien.
La capacité des organisations
régionales à promouvoir un
programme basé sur la justice
sociale et la démocratie est,
dans une large mesure, fonction
de l’intensité avec laquelle des
États membres individuels au
sein de chaque organisation
régionale soutiennent ces
politiques. Au sein de l’UE et
de l’OEA, par exemple, la
plupart des États membres, sinon
tous, appuient vigoureusement
les politiques de promotion et
de protection de la démocratie
au sein des États membres, et y
apportent leur soutien. Ils ont
élaboré des mécanismes et des
dispositifs d’exploitation du
potentiel, pour un renforcement
permanent de la démocratie, y
compris en répondant aux cas de
« recul » démocratique, comme
par exemple, lorsqu’un
gouvernement entend limiter les pouvoirs
législatifs ou judiciaires
Les
organisations sous régionales, comme le cas
de la CEMAC, devraient constituer la base à
la traduction des normes et textes
universels dans la réalité des États membres
et surtout devrait imposer comme préalable
l’instauration de la démocratie et d’une
politique économique cohérente et soutenable
dans tous les pays membres. Pour y arriver,
Elle (la CEMAC) devrait être ce que nous
appellerons le «berceau de la démocratie et
développement social», c’est-à-dire, le
point culminant entre nations où traditions
et pratiques locales sont intégrées et
tempérées par les valeurs universelles. Les
organisations sous régionales devraient
refléter des valeurs universelles
fondamentales et sous-jacentes, de liberté
d’assemblée, de religion et d’expression,
ainsi que le droit des citoyens à
choisir librement leurs élites dirigeants,
tout en demeurant sensibles à des contextes
géographiques, sociaux et historiques
spécifiques. Elle devrait avoir donc le
potentiel requis pour jouer un rôle moteur
et essentiel dans la perspective de
l’adoption et du renforcement des valeurs
démocratiques et du développement social de
la sous région
On peut
constater à ce jour que les résultats
effectifs dans ce domaine sont mitigés.
L’une des principales difficultés
rencontrées est qu’au fait ces organisations
sous régionales ont adopté des principes
démocratiques universels à des degrés
variables pour ne pas dire inexistants, et
qu’elles n’exigent aucune contrainte au
niveau de la démocratie imposée à tous les
États membres ou candidats à l’adhésion du
respect de ces mêmes principes. Chaque état
membre cherche des arguments pour tenter de
contourner ces principes démocratiques à son
profit d’où l’apparition de l’adage selon
lequel « l’Afrique centrale refuse les
schémas importés » ou la démocratie est une
luxe pour les africains, une façon déguisée
d’instaurer une vraie Démocrature épaulée d’un pillage généralisé
et d'un fort tripatouillage électoral
Nous sommes
en mesure de rappeler encore une fois que la
capacité des organisations sous régionales
à promouvoir un programme démocratique est
en quelque sorte la somme de l’intensité
avec laquelle des États membres individuels
au sein de chaque organisation sous
régionale soutiennent ces politiques.
Mais au
niveau de la sous région CEMAC, les élites
dirigeantes ont entrepris des chemins très
différents afin de renforcer leurs pouvoirs
où la durée de vie au pouvoir des nos élites
dirigeants atteint les sommets et on observe
également une corruption galopante dénoncée
par les ONG internationales qui ne font que
de distraction puisque leurs dénonciations
ne donnent aucun véritable résultat
susceptible de faire rapatrier les dérivés
de l’argent mal acquis, une véritable cause
de la misère et de la pauvreté dans la sous
région.
Pour mettre
fin à la Démocrature et aux tripatouillages
que l’on observe dans les processus
électorales au niveau de la sous région
d’Afrique Centrale, nous avons trouvé un bon
remède, celui de proposer d'écarter les acteurs
politiques dans tout le processus
électoral, de telle sorte que, chaque
candidat puise présenter sa candidature
auprès d’une Commission Electorale
communautaire capable de conduire au bon
port, tout le processus électorale dans
chaque pays membre de la CEMAC ce qui
permettrait de mettre fin aux
tripatouillages généralisés que notre sous
région souffre depuis des décennies et qui
n’est outre que la cause des multiples
conflits que nous sommes entrain de vivre au
niveau de la sous région. Nos études
montrent que s’il y avait de la démocratie
dans notre sous région, les conflits
allaient s’éteindre et le développement
social surgirait.
Pour y
arriver à ce fin, nous invitons tous les
cadres de la sous région à prendre notre destin en main afin
d’assurer l’avenir de tous les Cemaciennes
qui souffrent de misère et de la pauvreté
depuis des années alors qu’un petit groupe d’élites
malhonnêtes et corrompus
de la sous région, des véritables cols
blancs, pillent sans vergogne nos richesses
et en plus, ils nous imposent de la
Démocrature comme si on était
des animaux que l’on peut
tromper éternellement. Après avoir
analysé pendant plus de 30 ans l’évolution
démocratique et économique de notre sous
région CEMAC, nous lançons le débat sur le
bien fondé de la création d’une
COMMISSION ELECTORALE
COMMUNAUTAIRE en anagramme CEC
chargée de préparer, contrôler, superviser,
auditer et publier les résultats de
toutes
les
élections qui peuvent se dérouler dans
tous les pays membres de la CEMAC d’une part et capable d’avoir une main
mise sur la façon dont les richesses de la
sous région sont exploitées d’autre part,
pour qu'aucun pays membre de la CEMAC puise
encore être pillé comme s’il était
inhabitable.
LA
COMMISSION ELECTORALE COMMUNAUTAIRE (CEC)
Dans la
sous région CEMAC, on ne sait pas s’il
existe quelques exemples suffisent
illustrant les progrès enregistrés en
matière de la promotion et de la protection
des valeurs démocratiques par les
organisations sous régionales au cours de
ces dernières années. Pour que la démocratie
arrive chez les Cemaciennes, il faudrait
peut-être créer une Commission Electorale
Communautaire en anagramme (CEC) chargée de
faire respecter la volonté populaire sortie
des urnes afin d’éviter toute sorte de
tripatouillage susceptible de confisquer
illégalement la volonté populaire
déclencheuse des guerres civiles dans la sous
région.
La CEC devrait être constituée
par des personnalités intègres
et indépendantes, sans aucune
affinité politique et qui
doivent travailler pour assurer
la stabilité politique et
économique dans la sous région
afin d’éviter cette
prolifération de conflits qui
provoque des refugies politiques
qui s’entasse dans des milliers
de camps au niveau de la sous
région. Il faudrait peut-être
associer dans la constitution de
la CEC : au sommet, les
chercheurs de la sous région, Evêques
(trois par pays membre de la (CEMAC)),
Membres de la société civile,
Bailleurs de fonds, Nations
Unies, ONG internationales en
matière d’élections et de la
transparence, UA, UE, Cour de
Justice de la CEMAC, Ohada,
membres du parlement
communautaire, Cadres
supérieurs indépendants de
chaque pays membre de la CEMAC,
Organisations d’étudiants
indépendants, organisations de
femmes, comité de sages, des
patriarches, etc. La mise en
place de cette structure,
permettrait de défendre
légalement le droit
de votes des Cemaciens qui est
parfois bafoué et séquestré par
des élites malhonnêtes et
corrompues qui luttent jour et
nuit contre la démocratie et
donc du développement social
dans la sous région, en imposant
aux Cemaciennes une Démocrature .
Nous demandons depuis des années
s‘il existe un pacte diabolique
et de malveillance entre
certains «élites » de la sous
région pour lutter contre
l’avenir que la nature a
réservé aux Cemaciennes:«La
nature nous donne tout ce que
les autres admirent et nous
disposons des
potentialités naturelles
qui
devraient nous placer au rang des pays les
plus riches de la planète car nous avons
toutes les potentialités naturelles que nos
élites pillent à leurs profits en nous
étranglant dans la misère provoquée par ce
qu’ils appellent PPTE ; Qui peut se
contenter d’être appelé PPTE ?. Seuls nos
élites corrompus sont contentent d’écouter
les tiers nous appeler ainsi. Ils font tout
pour usurper tous nos droits et ils luttent
pour que la démocratie ne puise pas avancer
d’un puce au niveau de la sous région au
détriment des intérêts de la population. Il
semble que certaines « élites » de la CEMAC
refusent d’accepter les éventuelles
alternances politiques dans la sous région
parce qu’ils ont déjà fait trop du mal à la
population. Je les invite d’avoir le courage
afin de franchir cet obstacle pourtant
nécessaires car cela pourrait aboutir à une
réconciliation nationale permettant aux
Cemaciennes de profiter des retombés de la
mise en valeur de nos potentialités
naturelles qui entendront une véritable
croissance économique, de la démocratie et
de développement social que tous les
Cemaciennes attendent sans cesse depuis des
années.
J’attire
l’attention de tous les Cemaciennes
que nos élites
dirigeants sont entrain de nous mettre
encore dans une nouvelle distraction, celle
du passeport communautaire. Ils prétendent
nous faire croire que cet instrument qui n'est
indispensable que pour circuler, va
résoudre tous nos problèmes, alors qu’ils
savent très bien que ce passeport ne va rien
nous apporter. Seul un développement social
peut permettre aux Cemaciens de trouver un
emploi lui permettant de nourrir sa famille
et pas les longs discours et permanents
réunions des « élites » qui durent depuis
des années (1960) pour rien alors que la
population Cemacienne a besoin de l’emploi
qui ne peut arriver que s’il y a une
véritable démocratie et développement social dans
la zone CEMAC en adoptant des politiques
économiques et sociales appropriées et
reconnues internationalement et
significatives,
condition
indispensable pour réponde aux
exigences de la société
Cemacienne fatiguée d’attendre
depuis 1960 une hypothétique «liberté
de circulation de la population
Cemacienne sans
frontière, des
véritables vagabondes, affamées,
plongées dans la misère, éternels
chômeurs donc des futures grands
bandits de long chemins qui
risquent de mettre la sous
région en feu et en sang car ils
ont faim et ils vont bientôt se
rendre compte (le 01.01.2010
date d’entrée en vigueur du
passeport communautaire) que ce
passeport CEMAC n’est qu’un
prétexte pour détourner leur
attention pendant une certain
temps».
Comment les Cemaciens
peuvent-ils se sentir fiers
d’appartenir à une espace
communautaire sans la démocratie
ni le développement social ?
Comment nos élites peuvent nous
tromper éternellement en nous
disant que « c’est le passeport
CEMAC qui va nous apporter du
développement alors qu’ils
savent très bien que ce
passeport ne va rien résoudre,
parce
Un
bandit de Longs
chemins
que
ce n’est pas le passeport CEMAC qui va créer des
emplois aux millions de chômeurs
Cemaciennes affamées parce qu’ils sont aux
chômages depuis des années ?. Nos élites en
col blanc doivent expliquer aux Cemaciennes
comment le simple faite d’être détenteur du passeport CEMAC sans
l’emploi, peut-il permettre aux Cemaciens
plongés dans la misère et la pauvreté de
circuler librement avec le ventre vide et
affamé?. Comment des affamées peuvent-ils
circuler sans tomber des vertiges?.
Soyons sérieux, seule la
démocratie, la croissance économique et le
développement social pourront entraîner la
création d’emploi permettant d’assurer la
libre circulation dans la sous région CEMAC
puisque avec une croissance économique à
deux chiffres, les Cemaciens auront des moyens
économiques engendrés par leurs emplois et
ils pourront se permettre le lux de voyager d’un
pays à un autre dans une grande liberté
soutenue par les contreparties de leurs
forces du travail. Il faudrait que les
Cemaciennes sachent que le «passeport
communautaire biométrique ne remplacerait jamais la
carte de séjour du pays d’accueil, document
indispensable pour pouvoir travailler
légalement. Autrement dit, même si vous êtes
Cemaciennes, vous ne pourriez travailler
dans un autre pays de la CEMAC que si vous
êtes
détenteur d’une Carte de séjour donnée par
les autorités de ce pays d’accueil«. En outre, il convient de
souligner qu’avoir une carte de
séjour ne signifie pas avoir un
emploi. Pour avoir cette fameuse
carte, il faut débourser des
centaines de milliers de Franc
Cfa que vous pouvez utiliser
pour commencer un petit commerce
chez soi pour votre famille, au
lieu d’entreprendre une aventure
qui risque de finir dans le
grand banditisme par faute de
moyens pour vivre. Je me permets
d’expliquer à nos frères
Cemaciennes que la seule
solution serait que nos élites
se comportent dignement et comme
des gens responsables en mettant
d'abord à terme leur pillage et
en implémentant en plus une politique
économique viable et soutenable
avec la participation de tous,
un processus démocratique sans
tripatouillage
où le
meilleur candidat gagnerait, une
implémentation d’une politique visant à
mettre sur pied des grands investissements
capables de générer des milliers d’emplois et
enfin, de lutter contre la corruption afin
d’assainir la situation économique de leurs
pays respectifs. Au lieu de chercher à
tromper éternellement les Cemaciennes qui ne
me semblent plus d’être des dupes, les
élites dirigeantes de la sous région devraient comprendre que
« les patrimoines de chaque état appartient
à tous les citoyens qui y habite et pas à un
petit groupe d’élite à col blanc».
Il convient en plus de souligner aux Cemaciennes,
un fait réel est celui que nous
constatons, tant à Malabo qu’à
Guinée
Equatoriale, c'est déjà
demain et un modèle pour
la sous région
Libreville
où il existe des milliers de
ressortissants de l’Afrique de
l’ouest à la recherche d’emploi qui en principe devrait
revenir aux Cemaciennes. Ils
peuvent se déplacer librement à
l’intérieur de leur espace
communautaire mais pourquoi
cette liberté de circulation à
l’intérieur de l’Union
Economique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA), ne leur
donne pas d’emploi qu’ils ont
besoin au lieu de venir
accroître le nombre des chômeurs
de la CEMAC? Nos frères
Cemaciennes doivent tirer leurs
profits à chaque fois que les
richesses de la sous région sont
mises en valeurs ou exploitées,
c’est Dieu tout-puissant qui
nous a réservée cette chance.
Cette réalité vécue dans ces
deux pays de la CEMAC, montre
encore une fois que ce n’est pas
le Passeport CEMAC qui viendrait
résoudre le problème de
Cemaciennes. Je ne dis pas que
les autres africaines ne doivent
pas forcement venir chez les
Cemaciennes, je pense que nous
devrions être d’abord capables de
nourrir tous les Cemaciennes
avant de se permettre le lux de
nourrir aux tiers. En résume, Il
faudrait que les Cemaciens
sachent que la
CEMAC ne
peut pas créer un emploi qu’ils ont besoin.
La CEMAC n’est pas encore une communauté au
profit des Cemaciennes, mais un instrument
qui sert à protéger les « élites
dirigeants» car nous avons parcourus tous
les objectifs de la CEMAC, et nous n’avons
trouvé aucune clause qui parle de la
démocratie de la sous région ou d’une
suggestion sur la création d’une Commission
Electorale Communautaire (CEC), c’est-à-dire
un véritable outil qui toucherait réellement
la vie quotidienne des Cemaciennes. Pourquoi
la CEC ne peut pas exister pourtant , elle
est indispensable pour imposer aux pays
membres d’instaurer la démocratie dans leurs pays
respectifs et en mettant en œuvre des
politiques économiques et sociales, viables,
cohérentes et soutenables permettant
d’atteindre une croissance économique
à deux chiffres capable d’engendrer un niveau de
développement social souhaitable et
générateur d’emploi. Nous ne voulons pas une
croissance économique sans développement
social comme nous l’avons constatés dans la
sous région depuis 1960 où une institution
financière nous dit chaque année que la sous
région CEMAC a obtenu un taux de croissance
inférieur à deux chiffres, alors qu’on
trouve dans la sous région des PPTE, en quoi
sert donc ces taux de croissances élevés
maintes fois cités par les trompeurs?
Nous
pensons que la mise en pratique d’un
instrument sous régional comme la CEC
permettrait de Consolider la démocratie et
du développement social au sein de nos États
membres et par conséquence, cela pourrait
engendrer une création d’emploi et le taux
de chômage sous régional diminuera, ce qui
permettrait de rendre aux Cemaciennes très
dignes pour lutter contre le fléau du grand
banditisme qui bat des records dans certains
pays de la sous région classés comme étant
des PPTE par les ennemis des Cemaciennes où
nos frères Cemaciennes souffrent de la
misère et de la pauvreté en leurs faisant
croire que «c’est le passeport CEMAC qui va
résoudre leurs misères ». Où vont donc les
recettes induites par la production du
pétrole, du diamant, de la pêche, du bois,
cacao, café, caoutchouc, etc de la sous
région CEMAC ?
Nous
rappelons à nos frères Cemaciennes que
l’année 2009, c’est le point de départ pour
mettre fin à notre souffrance. C’est
également celui des multiples élections au
niveau de la sous région et c’est enfin le
début de la lumière ou du bout de tunnel. Soyons unies et
solidaires, si nous voulons se débarrasser de
la souffrance. Le temps est arrivée de
mettre fin à ce qu’on appelle «l’Afrique
centrale est mal partie grâce à la volonté
de ses élites». Une petite poignée d’élite
corrompue ne peut pas confisquer
éternellement l’avenir de plus de 40
millions d’habitants. Soyons couragés en
mettant fin à la corruption généralisée qui
étrangle notre sous région qui croupisse
de la misère et de la pauvreté alors que
grâce à nos potentialités naturelles, nous
ne sommes pas nées pour souffrir.
Il convient
de souligner à nos frères de la CEMAC qu’il
est temps de lutter contre «toute élite qui
empêche l’instauration de la démocratie et
de la libération de notre sous région en
nous imposant la misère et la pauvreté
puisque ce sont eux qui ont détournés nos
richesses à leurs profits» et pour nous
distraire, ils nous disent d’attendre le
passeport CEMAC comme si c’était lui qui
allait résoudre nos problèmes quotidiens
provoqués par l’accumulation galopante des
biens acquis malhonnêtement par «les ennemis
du peuple Cemacien».
La
structure actuelle de la CEMAC ne semble
pas réunir tous les objectifs d’une
organisation du peuple et pour le peuple
Cemacien. Pour que la CEMAC fonctionne
comme telle, elle devrait peut-être ajouter
d’autres objectifs, tels que:
o
imposer comme condition préalable pour y
accéder de l’instauration d’un régime
démocratique dans tous les États membres.
o
Veiller à l’établissement d’une politique de
relance et de redressement économique dans
chaque pays membres afin d’obtenir un niveau
de développement économique et social
soutenable permettant de créer des emplois
pour éradiquer la misère et la pauvreté dans
lesquelles croupissent les Cemaciennes.
o
Créer une organisation communautaire capable
de faire des audits institutionnels pour
évaluer le niveau de démocratie et de
développement social dans chaque état
membre.
o
Refléter les valeurs et les priorités des
États membres, et lorsqu’il existe un
déficit démocratique à l’échelon étatique.
Pour y arriver, la CEMAC devrait s’appuyer
sur la CEC, le parlement communautaire et la cour de justice
communautaire (CJC).
Mettre
en œuvre des mécanismes permettant
d’adopter une politique effective de
promotion de la démocratie et de
résolution des conflits au niveau de la
sous région puisque ces conflits sont
provoqués par le manquement des
démocraties et de développement social
dans ces états. Par exemple, les
conflits que nos frères Tchadiens et
centrafricains sont entrain de subir,
sont provoqués parce qu’il manque de la
démocratie dans ces pays. Mais les
autres Chefs d’état au lieu de convoquer
à la table de négociation toutes les
parties concernées, société civile
inclue afin de trouver une solution
immédiate en créant des gouvernements
d'Unité Nationale formés par de
démocrates pour bâtir les démocraties,
ils préfèrent éviter de voir la réalité
en face en cherchant des solutions qui
ne pourront pas résoudre le problème qui
est provoqué par les déficits de la
démocratie et du développement social.
Pendant ce temps là, les Cemaciennes
regardent d’une façon impuissante, comment
leurs frères sont entraîne de s’entre tuer
et s’il y avait de la démocratie, la
solidarité des autres pays membres de la CEMAC pouvait obliger les parties en conflit
à la table de négociation. En outre, une
réunion dirigée par la CEC et la CJC pouvait
restreindre aux deux parties à la fin
d’hostilité.
o
Mettre en œuvre des mécanismes permettant de
favoriser un besoin urgent de développement
de capacité pour appuyer l’épanouissement,
dans les pays membres de la CEMAC, d’un
secteur privé générateur de croissance, dans
un contexte de mondialisation irréversible.
Cela implique que les États membres de la
CEMAC devraient être suffisamment forts (en
créant eux-mêmes des entreprises étatiques
ou privées sous régionales) pour soutenir
la participation d’un plus grand nombre de
capacités privées dans les activités les
plus productives. De même, des organisations
centrales nationales doivent-elles
bénéficier d’un soutien susceptible de les
aider à abandonner leurs attitudes de
lobbying actuelles (de recherche de rente et
d’« administration » du secteur privé), au
profit d’une participation plus orientée
vers les résultats dans le cadre du dialogue
public-privé. Un autre problème auquel
semble confrontés les décideurs politiques
consiste à mettre en évidence les
opportunités immédiates d’investissements
privés dans un contexte de risque maîtrisé,
afin d’accroître le niveau de création
d’emplois durables. Ceci pourrait contribuer
à élargir le spectre de la distribution des
revenus et à inverser la tendance au
développement de la pauvreté au niveau de la
sous région. La seconde problématique a
trait à la conception et à la mise en œuvre
de politiques destinées à transformer des
opportunités économiques virtuelles en
entreprises viables
Nous
croyons très sincèrement que la création de
la CEC, pourrait contribuer positivement à
la démocratisation des états membres de la
CEMAC puisque la population l’exige. La CEC
permettrait à la CEMAC de disposer des
outils et de la dynamique nécessaire pour
s’impliquer plus activement dans les
questions démocratiques qui touchent
directement la population, au lieu d’être un
instrument virtuel et fantôme et qui ne
semble pas être à l'écoute des
Cemaciennes envies
de la démocratie et de développement social.
Il est
important que les pays membres de la CEMAC
prennent conscience de la nécessité de
promouvoir la démocratie de manière
privilégiée à l’intérieur de chaque état
membres puisque cela va leurs permettre de
parvenir, plus efficacement que d’autres, au
« point de l’alternance politique ».Elle
devrait inciter les États membres en mesure
d’exercer une influence effective sur le
cours des événements, comme par exemple le
cas du Tchad et de la RCA à adopter une
approche et des mesures dynamiques
communautaire, impartiale, rapide et
appropriée.
La CEC et
la CJC devraient travailler main dans la
main. Elles devraient en plus encourager
les bailleurs de fonds à prendre conscience
plus profondément des synergies entre
développement économique et politique. Elles
pourraient nouer un dialogue avec des
institutions financières internationales,
afin d’intégrer les questions liées au
développement politique plus pleinement dans
leurs approches de développement. Il est
clair que l’efficacité des institutions de
gouvernance, telles que les instances de
législation et municipales, sont parties
intégrantes, à la fois du succès des
réformes économiques et des processus de
démocratisation. En réalité, il n’existe pas
de ligne de démarcation entre le point où la
réforme économique s’arrête et celui où la
réforme politique commence.
Il est
souhaitable que la CEC met l’accent sur les
problèmes de consolidation démocratique de «
deuxième génération », et notamment
le développement économique. Il est
essentiel quelle se concentre sur les
problèmes de démocratie dits de «
deuxième génération », pour que la
qualité des institutions démocratiques puise
se renforcer, et afin d’éviter les reculs
démocratiques. Ainsi, les études d’opinion
réalisées au niveau de la sous région CEMAC
montrent-elles qu’il existe un
désenchantement populaire considérable à
l’égard tant des partis politiques que du
système judiciaire, fréquemment considérés
comme corrompus et ne répondant pas à leurs
problèmes.
Un accent
particulier peut également être mis sur des
thèmes tels que la réglementation du
financement des partis politiques,
l’amélioration de la qualité de la
couverture médiatique, le développement de
méthodologies d’évaluation de l’opinion
publique, une meilleure gestion des
processus électoraux, un fonctionnement
amélioré du législatif, la décentralisation
des institutions, ainsi que diverses autres
mesures de réforme institutionnelle. Les
organisations sous régionales peuvent être
bien placées pour apporter une assistance
technique par rapport à ces types de
questions et pour favoriser las coopération
sous régionale avec la création des foyers
et des marchés sous régionaux
Les
activités dans le cadre des projets
communautaires pourraient être centrées non
seulement sur les aspects privilégiés et
actuels, tels que la responsabilité
financière, ou les réformes
juridiques/judiciaires, mais englober
également le rôle du législatif et la
participation de la société civile, les
services aux circonscriptions électorales,
le soutien aux infrastructures, les rapports
entre le législatif et l’exécutif, ainsi que
le fonctionnement et les procédures
législatives générales.
Les
activités des institutions financières
internationales pourraient dépasser ce stade
et se fonder sur la reconnaissance du fait
que des exercices de nature exclusivement
politique, telles que des élections, sont
susceptibles d’avoir des effets positifs, ou
au contraire délétères, sur le développement
économique des pays, en fonction de leur
légitimité apparente.
Le mandat
de la CEC et de la CJC devrait être plus
élargi et renforcé. Le mandat des diverses
organisations sous régionales en matière de
démocratie pourrait être plus amplement
détaillé et développé par les experts de la
sous région.
Pour
renforcer et approfondir l’adoption de
normes démocratiques, les organisations sous
régionales devraient s’efforcer de faire de
la notion de « droit à la démocratie », un
droit effectif, plutôt qu’une valeur.
Soutenir le droit à la démocratie en tant
que droit effectif pourrait accélérer son
adoption comme norme acceptée au sein des
États membres de la CEMAC, à la fois par le
biais de la définition, implicite et légale,
des normes démocratiques par les
organisations sous régionales, ainsi qu’à
l’échelon de la communauté internationale.
Il faudrait
mettre un accent particulier sur les
problèmes de consolidation, renforcement et
la mise en place des organes (CEC)
permettant de mettre en œuvre les
instruments démocratiques de «la CEMAC», et
notamment le développement économique. Il
est essentiel que les organisations sous
régionales se concentrent sur les problèmes
de démocratie dits de «la CEMAC», pour que
la qualité des institutions démocratiques
puisse se renforcer, et afin d’éviter les
reculs démocratiques.
La CEC,
épaulée par la Cour de Justice de la CEMAC,
pourrait en outre, mettre sur pied des
structures permettant de mettre un accent
particulier sur des thèmes tels que la
réglementation du financement des partis
politiques, l’amélioration de la qualité de
la couverture médiatique, le développement
de méthodologies d’évaluation de l’opinion
publique, une meilleure
gestion
des processus électoraux, un fonctionnement
amélioré du législatif, la décentralisation
des institutions, ainsi que diverses autres
mesures de réforme institutionnelle. Les
organisations sous régionales, telles que la
Cour de Justice de la CEMAC, les membres du
parlement communautaire, etc.; peuvent être
bien placées pour apporter une assistance
technique par rapport à ces types de
questions.
Une Cour
d’audit institutionnelle de la CEMAC devrait
être mise en œuvre pour effectuer les Audits
démocratiques. L’OCDE dispose, depuis un
certain nombre d’années, d’un processus
d’évaluation par les autres États membres.
Le nouveau mécanisme africain d’évaluation
par les pairs (MAEP) est un processus
d’audit démocratique national à base
régionale mais non opérationnel.
L’adoption
et le développement de ces audits
démocratiques constitueraient des outils
utiles, en termes de collecte et de
diffusion d’informations crédibles
concernant le respect, par les pays de la
sous région, des normes démocratiques
communément admises. Grâce aux résultats de
ces audits de démocraties, la CEMAC pourrait
prévenir les conflits, la prolifération des
mercenariats, les tentatives de
renversements des gouvernements légaux, en
offrant de servir de protections
communautaires sûres aux membres de
gouvernements démocratiques victimes d’un
coup d’État et en luttant contre tous les
pays qui veulent suivre encore avec la
Démocrature dans leurs pays respectifs.
Les
membres de la CEC pourraient également être
chargés d’élaborer les rapports de
violations des droits des citoyens dans
leurs pays respectifs et ces rapports
doivent être acheminés vers le bureau
central du parlement communautaire qui
pourrait d’abord débattre leurs contenues
avant de les soumettre, avec des résolutions
en appui, aux sommets des chefs de l’état.
Enfin, un rapport sur l’état de la liberté
et du respect de droits de l’homme devrait
être publié annuellement par le CEC et ceci
permettra à tous les Cemaciennes de suivre
l’évolution de la démocratie et du respect
des droits de l’homme dans tous les pays de
la sous région.
LA COMMUNAUTE CEMACIENNE DES DEMOCRATIES
La CEMAC devrait fonctionner comme s’il
s’agissait d’une Communauté Cemacienne des
démocraties. C’est à dire, comme une
coalition
intergouvernementale de pays démocratiques
et en voie de démocratisation de la sous
région, qui s’engage fermement à renforcer
et à promouvoir les normes et les pratiques
démocratiques et de développement social dans la
sous région.
Elle comprendrait d’un
processus gouvernemental composé des
représentants des gouvernements
participants, et d'un processus non
gouvernemental composé des organisations de
la société civile, à savoir :
la CEC,
la
Cour de justice de la CEMAC,
le Parlement
communautaire,
la CJC,
Les membres de diverses
associations,
Les ONG, etc. formées des Caucus
Démocratiques au sein de la CEMAC.
La
Communauté Cemaciennes des démocraties
devrait rassembler tous les démocraties de
la sous région CEMAC tout entier pour
échanger de point de vue et d’expériences,
ainsi que pour soutenir et préserver la
culture, les pratiques démocratiques et de
développement social. Pour cela, elle serait
souhaitable qu’elle soit dotée d’un «Comité
de Pilotage Communautaire (CPC)», constitué
par des experts des pays de la sous région
qui veulent y participer dont l’entrée et
sortie seront de la volonté des experts
eux-mêmes sans qu’il y ait le quitus de
leurs gouvernements dont le rôle serait de
financer le fonctionnement du CPC.
C’est le CPC qui devrait être chargée de la
coordination de la conférence biannuelle des
experts de la sous région en matière des
audits communautaires en matière de
l’évolution de la démocratie, de la
situation économique dans chaque état, du respect des
droits de l’homme ainsi que des initiatives
ad hoc et des activités à caractère
permanent de la Communauté au niveau des
pays participants, à l’échelon sous régional
et dans le cadre de groupes de travail.
De part sa
nature de conclave interétatique et
communautés de la sous région, la
Communauté Cemacienne des démocraties
s’efforcerait d’aider des démocraties, à
part entière ou naissantes, d’apprendre les
unes des autres, et de donner forme,
collectivement, à un ensemble de principes
et d’actions permettant de préserver du
recul des acquis démocratiques.
Par cette
proposition, j’invite à tous les dirigeants
des institutions de la CEMAC de bien vouloir
donner suite à cette proposition en la
présentant dans leurs plénières et tous les
Cemaciennes attendent de recevoir votre
réponse que nous allons également publier
dans cette page comme étant votre réponse.
Les Cemaciennes sont fatigués
d’assister à de multiples
sommets
depuis 1960 pour rien. Voici
une idée qui tourne dans la tête
de toutes les Cemaciennes qui
veulent une Commission
susceptible de résoudre leurs
problèmes d’organisation des
élections afin de mettre fin aux
multiples tripatouillages que
nous vivons dans notre zone
après chaque élection. Nous
souhaitons une communauté
capable d’élaborer une politique
économique viable, cohérente et
soutenable susceptible
d’engendrer un
taux de croissance à deux
chiffres capable de diminuer le chômage galopant de la
région, seule solution pour
éradiquer la misère et la
pauvreté dans lesquelles se
trouvent
plongés les
Cemaciennes provoqué par les politiques
d’Ajustements structurels imposés à nos
peuple sans leurs volontés et qui sont des
véritables génératrices du fardeau de PPTE
qui nous tue depuis des siècles.
Je remercie
d’avance à tous les internautes du monde
entier qui ont eu la possibilité de lire
entièrement cette proposition et surtout à tous les
Cemaciennes. J’attends également leurs
commentaires et suggestions afin d’enrichir
mon idée de créer un véritable instrument au
profit de tous les Cemaciennes au lieu
d’accepter d’être éternellement trompés par
nos élites. On peut tromper un petit groupe
de Cemaciennes, on peut également
tromper certains pays membres de la CEMAC
mais nul ne peut tromper tous les
Cemaciennes tout le temps. Le temps est
arrivé à nous tous de dire NON à ceux qui
pensent qu’ils nous trompent et qu’ils ont
le monopole de nous imposer leurs volontés
en bafouent celle des Cemaciennes (*).
(*).-
Extrait de l’ouvrage Intitulé :Guinée
Equatoriale : Cadre Naturel, Économique et
socioculturel,
Chapitre XXX, Page 353,
Auteur : Manene Nsogo Juan
Economiste &
Consultant International
Email:
Ge-infonet@guineequatoriale-info.net