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WELCOME
TO EQUATORIAL GUINEA |
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Ge-Infonet web
Site, mise
à jour à Aléncity, le
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L'INTEGRATION SOUS REGIONALE OU LA LIBERTE DE
CIRCULATION SANS FRONTIERE DES MALFAITEURS. |
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Kye Ossi |
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Le
camerounais: un caillou dans les
bottes des équatoguinéens |
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CEMAC
: Le passeport biométrique en août |
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Réunis il y a quelques jours à Douala, au
Cameroun, les opérateurs des pays membres de
la Communauté économique et monétaire de
l’Afrique centrale (CEMAC) ont décidé de la
mise en circulation dans un délai d’un mois,
du passeport biométrique CEMAC adopté par
les chefs d’Etat de la sous-région en juin
2008. |
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Attendu
depuis plus de 2 ans, le passeport
biométrique de la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC)
devrait enfin être disponible le mois
prochain. En effet, les opérateurs des pays
membres de la CEMAC qui se sont réunis à
Douala la semaine dernière, ont décidé de la
mise en circulation de ce document dans un
délai d’un mois.
«C’est un dossier névralgique pour la
communauté, s’agissant d’ abord de la
création d’un marché commun, s’agissant d’un
point très palpable que les populations
attendent de tous leurs vœux et leurs cœurs,
pour voir à quand l’extension de cette
mesure à toutes les couches de la CEMAC», a
souligné le président de la Commission de la
CEMAC, Antoine Ntsimi, lors de la
concertation de la métropole économique du
Cameroun.
Selon lui, la réunion de Douala est la
«dernière ligne droite». Elle a permis de
peaufiner les détails liés à la fabrication
de ce document devant servir à la libre
circulation des personnes entre les six
Etats membres de la CEMAC : Congo
Brazzaville, Centrafrique, Gabon, Guinée
équatoriale, Tchad et Cameroun.
Ces détails concernent pour ce qui est du
passeport ordinaire, les couleurs,
l’armoirie, l’ordonnancement à l’intérieur.
Il est de même pour les passeports de
service et diplomatiques. Lors du dépôt de
la demande de ce document, il est procédé au
recueil de l’image numérisée du visage et
des empreintes digitales de huit doigts du
demandeur.
Concernant la photo, l’image du demandeur
est recueillie par un dispositif technique
approprié. Avec le biométrique, selon les
experts, la police des frontières pourra
lutter efficacement contre les passeports
volés, falsifiés ou encore contre les
usurpations d’identité. La délivrance de ce
document pourra durer de 12 heures à un jour
voire trois, en fonction de la zone des
populations.
La mise en circulation du passeport
biométrique était censée débuter le 1er
janvier 2010, selon un calendrier arrêté par
les chefs d’Etats eux-mêmes lors du sommet
de Yaoundé. Mais à cause des réticences de
la Guinée équatoriale et du Gabon notamment,
celle-ci a dû être repoussée à plusieurs
reprises. Le passeport biométrique de la
CEMAC a été adopté par les chefs d’Etat de
la sous-région en juin 2008.
Publié le 05-07-2010 Source : xinhua Auteur
: Gaboneco
VOS RÉACTIONS
Publié le 06-07-2010 à 11:05 par oyiba
salomon
« Vive la libre circulation des
assassins,des voyous etc.....
Franchement, comment expliquer cette
précipitation?
L'union de deux,trois ou six faibles donne
un gigantesque faible et un grand corps
malade! C'est ça qui va se passer dans les
prochains jours! L'hésitation du Gabon et de
la Guinée équatoriale me semblait tout à
fait justifiée! Car face à nous, nous avons
des Etats aux statistiques inquiétantes!
D'abord la Centrafrique et le Tchad,voici
deux Etats qui connaissent depuis leurs
indépendances respectives une instabilité
politique et sociale chronique: coups d'Etat
à répétition, prolifération des mouvements
rebelles, inexistence des institutions
étatiques viables et fiables, déliquescence
du tissu économique,bref autant de maux qui
laissent sans mots dire! S'agissant du
Cameroun,voisin du géant Nigéria,je cite
pêle-mêle la corruption endémique, le grand
banditisme, incertitude sur l'avenir
politique....Le Congo Brazzaville,là
aussi,les mouvements rebelles de la région
du pool font régner une réelle menace sur
l'avenir, l'accaparement tout comme le Gabon
et la Guinée équatoriale de la richesse
nationale par quelques familles corrompues.
Si le Gabon semble calme pour le moment sur
le plan politique,l'avenir des autres cinq
membres me laissent dubitatif! Ce qui laisse
penser à un envahissement futur de mon Pays
par des réfugiés, des criminels de tout
acabit! Attention! Nous sommes un petit Pays
dont l'économie est toujours à l'état
embryonnaire du fait d'absence de vision et
d'intelligence de nos corrompus et illégaux
dirigeants depuis notre soi-disant
Indépendance politique, il y a 50 ans!
Je pense qu'il faut en toute honnêteté et
avec courage dire non à cette mascarade de
passeport commun! Il faut d'abord harmoniser
nos différentes économies et établir des
réels critères de convergence respectés de
tous avant d'intégrer l'espace Cemac et
avoir des moyens comme le passeport commun!
Pour tout cela,vous l'aurez bien compris, la
démocratie dans chaque Etat est plus que
nécessaire! Or, en l'état actuel des
chose,nous avons un conglomérat d'imposteurs
et des dictateurs à la tête de nos Etats
respectifs. On ne peut prétendre aujourd'hui
au progrès sans réelle démocratie avec des
successions dynastiques,des détournements
des deniers publics et une faiblesse
institutionnelle avérée! Obama lors de sa
visite au Ghana en tant Président des
Etats-unis n'a t-il pas dit:" l'Afrique n'a
pas besoin d'hommes forts mais
d'institutions fortes". Quelle est notre
situation actuelle? A vous de juger!
Donc je pense en définitive que sans réel
progrès économique et démocratique dans
chaque Etat membre, ce passeport ne doit
voir le jour! C'est pourquoi j'appelle les
Gabonaises et Gabonais épris de sens
patriotique à demeurer vigilants face à la
destruction future de notre Pays par des
accords signés à la va-vite et dont le
simple intérêt est de plaire et de conserver
les relations de bon voisinage avec des
Chefs d'Etat qui ont brillé par le mépris de
leurs peuples respectifs.
Merci »
Publié le 06-07-2010 à 15:10 par Emmanuelle
« Pauvre Gabon!
Pauvre Gabon! Mon pauvre pays! On ne se
lance pas dans "projets" ou dans des
"réalisations" qu'on ne maîtrise pas.
Pauvre Gabon! Mon pays me rend tellement
triste. »
Publié le 07-07-2010 à 08:17 par Labobo
« on est pas prêt, c'est sûr !!!
comme certains l'ont souligné, nous n'avons
pas les structures et l'environnment adéquat
pour soutenir ce type de projet !
Et puis, compte tenu de l'ampleur des
conséquences liées à la mise en service de
ce passeport, je pense qu'il faut un
référendum pour savoir si oui ou non, nous
l'adoptons...la décision ne devrait pas
revenir à une poignée de dirigeants. Que les
états qui se sentent prêt commencent par
l'adopter,ensuite avec le temps, il se peut
que les gabonais y adhèrent de façon plus
éclairée. »
Publié le 07-07-2010 à 14:28 par eddgy
« Aucune vision d'AVENIR...
Je pense que mes compatriotes ont montré à
suffisance les dangers que courent notre
Gabon!!!!
Je m'interroge si la vérification des
données techniques inscrits sur ces
passeports....
en clair les douaniers et autres agents de
la polices aux frontières de notre pays qui
MANQUENT DE TOUT seront-ils équipés des
appareils ELECTRONIQUES de lecture des
cartes inserer dans ces
Passeports??????!!!!!
Certains points de passages de nos
frontières qui ne sont même pas équipés
d'électricité pourront-ils LES FAIRE
fonctionner?..... Ah !!!!! d'aucun me diront
qu'il fonctionneront sur batterie....
Foutaise.
Sur le plan democraphique, l'Emergence et
ces Hauts-fonctionnaires (soit disant) n'ont
t-il pas fait le calcul?.......
Je passe les details, d'ici 50 ans, notre
pays n'existera tout simplement plus car
nous aspireront et c'est le cas de le dire
TOUTE LA MISERE DE LA CEMAC(en tout cas en
grande partie avec la Guinee-Equatoriale).
A nos apprentis dirigeants je dis ATTENTION,
vous surfer sur des cordes raides SI VOUS N'AIMEZ
PAS LE PAYS....NE LE FAITE PAS DISPARAITRE...
PARDON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je souhaite qu'une enquête soit faite sur la
question suivante:
Etes vous prêt à aller vivre au Tchad, Au
Cameroun, en Guinee Equatoriale, en
Centrafique ou au Gabon?
Cette question nous permettra concretement
de voir sans aucune demagogie quels sont les
pays qui ont la cote en clair quelS sont les
pays qui attireront le plus.
Cette question devra etre posé à chaque pays
de la CEMAC...
Je suis sûr que vous voyez le resultat
d'ici...
GABONECO PEUT REALISER CETTE ENQUETE.( C'EST
UNE PISTE!!!!!!!)
Pour terminer une phrase m'a paru curieuse
dans cet article on parle de "la libre
circulation des personnes"
Je pose la question ET LA LIBRE CIRCULATION
DES BIENS?
Ah !!!! ...
A vous de juger.
Patriotiquement »
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Passeport
CEMAC: on n'y est pas toujours |
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(Camer.be
10/06/2010)
L’acquérir relève de l’exploit et il a du
mal à consacrer la libre circulation des
personnes et des biens dans la sous région
Afrique centrale. Selon des sources
policières, c’est par centaines que les
camerounais essaient au quotidien, de se
procurer ce document précieux.
Cet engouement de nos ressortissants
contraste cependant avec les difficultés
liées à son obtention du passeport Cémac
continuent d’alimenter la polémique et sont
de nature à décourager les demandeurs les
plus impatients. « Le montant officiel des
dépenses pour l’acquérir tourne autour de
60.000FCFA, pour une durée de livraison qui
peut atteindre les trois mois. C’est très
long », affirme Gaël P. jeune informaticien
désireux de poursuivre ses études
d’ingénieur au Maroc. Fabien, journaliste
sportif, tente en ce moment de se faire
établir le nouveau passeport dans l’optique
de son départ pour le mondial de football en
Afrique du sud.
La livraison va prendre du temps et il ne
peut rester inactif. A quelques jours du
match d’ouverture, ce confrère tente de
faire accélérer la procédure sans succès.
Mais le directeur de la police des
frontières est en mission et son adjoint, le
commissaire divisionnaire Ngah Didier, nommé
à ce poste il y a environ deux mois, dit ne
pouvoir y faire grand chose. « Je vais
tenter de rencontrer madame le Sous
directeur comme me l’a demandé le directeur
adjoint. On dit qu’elle est capable de me
faire obtenir cela même en deux jours si
elle veut. C’est la seule solution, car je
ne peux me procurer le passeport express que
les gens me proposent à 200.000 FCFA »,
déclare l’air un peu déçu mais déterminé,
l’homme de radio qui rejoint aussitôt une
file d’attente dans un couloir du bâtiment
abritant les services de la police des
frontières.
Georges Ngaging, marchand de vivres, a de
son côté des problèmes d’un autre genre. Il
est détenteur du passeport Cemac mais
connaît les mêmes difficultés de déplacement
que par le passé. « Avec l’ancien passeport,
c’était compliqué d’entrer en Guinée
équatoriale et au Gabon notamment.
Réticences
Aujourd’hui, avec ce document
Cemac-là, j’ai l’impression que
les contrôles sont devenus plus
durs et les tracasseries pour
nous autres commerçants encore
plus nombreuses. Rien n’a
changé, au contraire»,
affirme-t-il. Une opinion qu’une
source au ministère des
relations extérieures explique :
« si la Guinée Equatoriale et le
Gabon sont réticents à
l’extension du passeport Cémac
c’est d’abord, disent-ils, pour
des raisons sécuritaires liées
aux nombreux abus commis par les
étrangers dans ces pays.
Notamment par les camerounais
qui se comportent très mal et
dont beaucoup préfèrent
l’illégalité. Il s’agit d’un
repli sécuritaire qui, il est
vrai, freine la libre
circulation des personnes et des
biens ». |
Nous
apprendrons plus tard que ces deux pays, les
plus petits en taille de la sous région,
exigent la mise en circulation d’une version
biométrique du passeport. Version qui tarde
à venir depuis le 1er janvier 2010, date
annoncée comme celle de sa vulgarisation.
Depuis le 21 juillet 2000, date d’adoption
par le conseil des ministres de la Cémac du
règlement instituant le passeport Cemac, la
production et la détention de ce document
sont difficiles et semblent n’avoir rien
changé aux modalités de voyages dans la sous
région. La libre circulation en Afrique
centrale reste pour ainsi dire, un voeu
pieux que seule une véritable volonté
politique, peut faire mentir.
REPÈRES CHRONOLOGIQUES
21 juillet 2000 à Bangui (RCA) : adoption
par le conseil des ministres du règlement
N°1/00-CEMAC-042-CM-04 instituant le
passeport Cemac.
03 août 2002 : la décision N°16/02-UEAC-
042-CM-08 donne mandat au secrétariat
exécutif de produire les premiers passeports
Cemac. 2400 passeports dont 1200 ordinaires,
600 de service et 600 diplomatiques sont par
la suite confectionnés par l’imprimerie FCO
Fiduciaire en France.
Janvier 2003 à Libreville (Gabon) : les
premiers carnets de passeport sont remis aux
chefs d’Etat de la communauté d’Afrique
centrale. S’en suit le dépôt de
400 passeports par pays (200 passeports
ordinaires, 100 passeports de service et 100
passeports diplomatiques) dans les six Etats
de la sous région.
25 avril 2005 à Ndjamena (Tchad) : les
dirigeants de la sous région décident de
l’entrée en vigueur du passeport Cemac et de
la libre circulation des biens et personnes.
1er juillet 2007 : entrée en vigueur «
officielle » du passeport Cemac.
24 juin 2008 à Yaoundé (Cameroun) : le
sommet des chefs d’Etats préconise
l’accélération du processus de libre
circulation.
05 février 2010 : le décret présidentiel
N°2010/039 du 05 février 2010 proroge la
validité du passeport ordinaire à titre
provisoire institué par décret N° 2006/230
du 17 juillet 2006, pour une durée de six
mois éventuellement renouvelable, à compter
du 17 janvier 2010, en République du
Cameroun.
Source : Secrétariat Exécutif de la Cémac
© Emergence n°002 du 08 juin 2010 : PAUL DE
LOUMOU
© Copyright Camer.be |
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Perspectives
pour 2010 : l’Afrique centrale appelée à
accélérer son intégration |
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Deux fois reporté fin 2009, le
prochain sommet des chefs d’Etat
et de gouvernement de la
Communauté économique et
monétaire d’Afrique centrale (CEMAC),
annoncé pour la mi-janvier à
Bangui en République
centrafricaine (RCA), est
présenté comme un rendez-vous
crucial pour l’ accélération du
processus d’intégration
régionale miné par d’ éternelles
contradictions, de l’avis des
observateurs.
Instituée par le Traité de
N’Djamena du 16 mars 1994, cette
organisation a officiellement
démarré ses activités en 1999,
en remplacement de l’Union
douanière
et économique de l’Afrique
centrale (UDEAC), créée en 1964
à la suite de l’Union douanière
équatoriale (UDE). Elle regroupe
six Etats membres : le Cameroun,
le Congo, le Gabon, la Guinée
équatoriale, la RCA et le Tchad,
pour une population globale
estimée à plus de 30 millions d’habitants.Ces
pays s’étaient engagés à
développer ensemble toutes leurs
ressources humaines et
naturelles pour le bien-être de
leurs peuples dans tous les
domaines, à donner une impulsion
nouvelle et décisive pour
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le
processus d’intégration régionale par une
harmonisation accrue des politiques et des
législations nationales et à assurer la
convergence des performances de leurs
politiques économiques au moyen d’un
dispositif de surveillance multilatérale.
Ces
engagements peinent à se concrétiser. La
région est toujours réputée la plus à la
traîne de l’intégration de l’Afrique voulue
par l’Union africaine (UA), comparativement
aux quatre autres que sont l’Afrique de
l’Ouest, l’Afrique australe, l’Afrique de
l’Est et l’Afrique du Nord (Maghreb). Son
marché régional demeure le moins performant,
selon le bureau sous- régional de la
Commission économique des Nations Unies pour
l’Afrique à Yaoundé au Cameroun.
Dans son
rapport intitulé "Les économies de l’Afrique
centrale", édition 2009, cette institution a
relevé pour 2006 des échanges
intra-communautaires oscillant entre 0,5 et
1% du commerce total des Etats membres,
contre 5% pour la COMESA (Marché commun de
l’ Afrique orientale et australe), 10% pour
la SADC (Communauté économique de l’Afrique
australe) et la CEDEAO (Communauté
économique et douanière des Etats de
l’Afrique de l’Ouest) et 15% pour l’UEMOA
(Union économique et monétaire
ouest-africaine).
QUERELLES
DE LEADERSHIP
Ce sont
surtout les querelles de leadership entre
les dirigeants qui ont souvent été pointées
du doigt comme obstacle à l’intégration
régionale. "La première action à mener
consiste à éviter que les leaders de la
sous-région retombent dans la suspicion", a
souligné à Xinhua un spécialiste des
relations internationales, le Pr Joseph
Vincent Ntuda Ebodé, géostratège, chef du
Centre de recherches et d’études politiques
et stratégiques de l’Université de Yaoundé
II.
"Traditionnellement, poursuit-il, l’on a
pensé que ces suspicions tournaient autour
du Cameroun, du Gabon et secondairement de
la Guinée équatoriale. Je crois que
globalement avec le Gabon, ça va. De ce
point de vue d’ailleurs, je peux dire qu’Ali
Bongo était probablement le meilleur
candidat pour le Cameroun, parce qu’il avait
suivi beaucoup de dossiers et était dans la
dynamique de son père."
Ces
querelles de leadership ont ainsi conduit
par exemple à la création distinctement par
le Cameroun d’une bourse des valeurs
mobilières à Douala, la Douala Stock
Exchange, en décembre 2001 et le Gabon d’une
autre à Libreville, la Bourse des valeurs
mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), en
juin 2003.
Au secrétariat de la CEMAC à Bangui, il est
annoncé un processus de fusion de deux
institutions. "Les décisions sont prises
pour mettre un terme à cette situation",
avait déclaré à Xinhua le directeur du
Marché commun de la CEMAC, André Guy-
Sinclair
Tekpa, lors des premières Journées de
l’intégration de l’ Afrique centrale en
novembre à Douala, la métropole économique
du Cameroun.
Mais, dans
la réalité, rien de concret n’est signalé.
Le nouveau printemps diplomatique insufflé
par l’arrivée au pouvoir d’ Ali Bongo au
Gabon entre Yaoundé et Libreville encore de
se traduire par des actions perceptibles.
RESERVE A
LA CIRCULATION DES PERSONNES
Avec la
Guinée équatoriale, le Gabon est connu pour
sa grande réserve à la libre circulation des
biens et des personnes dans l’ espace
communautaire. En 2001 à Bangui, les six
pays de la région avaient décidé d’instituer
un passeport communautaire, à l’instar de
ceux de l’Afrique de l’Ouest. Les
gouvernements gabonais et équato-guinéen
sont restés jusqu’ici les seuls à ne pas
l’adopter.
Le Gabon y
a finalement souscrit, après avoir obtenu l’
intégration des données biométriques dans ce
passeport. La Guinée équatoriale a dû
suivre, avec beaucoup d’hésitations. Ces
deux pays, les moins peuplés de la région,
ne font mystère de leurs craintes d’être
envahis par les ressortissants des quatre
autres.
Une
situation devenue banale, Malabo a fermé
pendant de longs mois en 2009, pour des
motifs non officiellement expliqués, ses
frontières avec le Cameroun et procédé à des
refoulements de ressortissants de ce pays
voisin installés sur son sol.
La mise en
circulation du passeport biométrique CEMAC,
en remplacement de l’ordinaire émis par le
Cameroun, le Congo, la RCA et le Tchad,
était normalement prévue le 1er janvier
dernier. La dernière décision sur sa
validation revient aux chefs d’Etat et de
gouvernement, annoncés en sommet au milieu
de ce mois à Bangui, après les rendez-vous
manqués de fin novembre et décembre.
Ces reports
cachent mal une réalité profonde qui, de
l’avis du Pr. Ntuda Ebodé, conditionne
l’évolution de l’Afrique centrale vers une
véritable intégration : la place et le rôle
de la Guinée équatoriale dans les nouvelles
réformes de la CEMAC.
REVENDICATIONS DE LA GUINEE EQUATORIALE
"La Guinée
équatoriale est entrée dans l’UDEAC, ancêtre
de la CEMAC, à la suite d’un certain nombre
d’accords, dont essentiellement l’accord du
Cameroun et du Gabon. A ce moment-là, elle
ne présentait pas la posture qu’elle a
aujourd’hui. Elle trouve donc qu’un certain
nombre de choses ont déjà été décidées",
explique le politologue.
"L’ensemble
de ces choses-là, précise-t-il, constitue
l’acquis communautaire. La Guinée
équatoriale a respecté cet acquis jusqu’ au
moment où sa posture de production du
pétrole a changé les rapports de force entre
les Etats de la sous-région. Donc, elle
demande à être prise en compte et sur la
base de ses récriminations, l’on a engagé
des réformes".
Autrefois
relégué au second rang, ce pays, aujourd’hui
troisième producteur de pétrole en Afrique
après le Nigeria et l’ Angola, réclame par
exemple un droit de regard dans la gestion
et la désignation des responsables de Banque
des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) où
elle détient à présent près de la moitié des
avoirs (environ 48%), selon des sources
officielles. |
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Ces
revendications ont souvent engendré des
désaccords entre le président Obiang Nguema
et ses homologues. En témoigne, son départ
avant la fin de la clôture du sommet de la
CEMAC en juin 2008 dans la capitale
camerounaise, interprété par les
observateurs comme une illustration de cette
mésentente.
De l’avis
du Pr Ntuda Ebodé, une autre préoccupation
réside dans "la renaissance d’un conflit de
leadership ou de dispute entre le Cameroun
et le Congo", traduite en octobre 2009 par
une crise diplomatique entre les deux pays à
la suite de la publication par un journal
congolais, d’informations accusant le
président camerounais Paul Biya de financer
l’opposition congolaise.
FACTEURS
EXTERNES
Au-delà de
ces considérations, le sort de l’Afrique
centrale est jugé lié par ailleurs à des
facteurs externes. "L’union des Etats de
l’Afrique centrale, est-ce une union qui
existe parce que les Etats de cette
sous-région ont voulu en faire ou parce que,
disons les choses clairement, les puissances
européennes l’ont suscitée ? L’ensemble des
éléments qui fonctionnent actuellement ont
toujours une corrélation européenne : les
assurances, les plaques d’immatriculation,
le droit des affaires et la monnaie",
commente le Pr Ntuda Ebodé.
"On a
l’impression que les choses marchent lorsque
les puissances européennes veulent que ça
marche. Je viens de faire aller-retour
Yaoundé-Libreville-Yaoundé par route. Les
routes de l’ intégration, qui les finances ?
C’est l’Union européenne. Cela fait bien
longtemps qu’on discute des jeux de la
sous-région. Il faut bien qu’on nous montre
une initiative qui a été entreprise et dont
nous pouvons clamer la paternité",
ajoute-t-il.
Et il enchaîne : "Il me semble qu’il y a
deux positions. Lorsqu’ il y a une action,
si l’Union européenne n’est impliquée, les
Européens bloquent. Les initiatives qui vont
véritablement aller jusqu’au bout, c’est
lorsqu’ils donnent leur accord. Cette
confrontation d’intérêts va donc permettre
de comprendre pourquoi en vérité il n’y a
pas grand-chose qui marche". |
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(Xinhua) (Afriscoop
05/01/2010) |
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Les malfaiteurs de Kye Ossi ( Cameroun) vont-ils
envahir la Guinée
Equatoriale sous prétexte du
passeport biométrique? |
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Le grand banditisme, la prostitution et le vol
généralisé, le braquage, etc;
ne sont des paramètres susceptibles Ni
de favoriser la mise en place d'une
politique de relance économique souhaitable
pour la sous région, Ni une intégration sous
régionale. Le développement de ce fléau ne
peu
favoriser aucune intégration
économique viable et soutenable.
L'intégration sous région épaulée
du grand banditisme, prostitution et vol
généralisé, braquage, etc; n'est pas
souhaitable dans notre sous région où les
foyers de feu engendrés par les conflits
sont encore perceptibles. Pour mettre la
Guinée Equatoriale à l'abri de cette espace
sans frontière où tous les grands bandits de
longs chemins auront le
passeport CEMAC leur permettant de circuler librement
en allant comme ils veulent dans les autres
pays pour déranger leurs vies paisibles, il
faudrait que les autorités équatoguinéennes
pensent encore deux fois et écoutent leur population qui demande que la
mise en place du passeport CEMAC soit
renvoyé à Sine die afin de lutter d'abord
contre le grand banditisme qui s'est
installée bel et bien au Cameroun depuis des années.
Tant que le Cameroun n'atteint pas le point
d'achèvement susceptible d'éradiquer ce fléau, le processus de la mise
en place du passeport CEMAC devrait être
ajourné au profit de la population de
la sous région qui ne veut pas vivre le
calvaire des malfrats perpétrés par les
camerounais comme le souffre notre
peuple frère du Cameroun qui est plongé
actuellement d'un traumatisme physique
provoqué par les malfrats. Mais cela
ne veut pas dire que les autres grands
dossiers doivent s'arrêter, au contraire, ils
doivent continuer, surtout ce qui ont une
incidence directe sur le développement
social, par
exemple: la construction de routes
communautaires, l'électrification de la sous
région, la lutte contre la prostitution, une
politique sous régionale contre le VIH Sida,
Paludisme, etc. Ces mesures citées
précédemment, pourront avoir un effet
positif auprès de la population que la libre
circulation de tous les malfrats ce qui
entrainerait une prolifération et
généralisation des bandits dans toute la
sous région et par conséquent, une
déstabilisation pure et dure qui aboutira
aux guerres fratricides dans notre sous
région qui est déjà instable. Si ces mesures
citées précédemment, ne sont pas mis en
place, la libre circulation des malfaiteurs est une grande
pièce tendue aux autres pays de la sous
région afin de
mettre l'avenir de leur pays en
danger.
Voici à Kye Ossi la plus grande
concentration des malfaiteurs (selon
Mutations) qui a convertie la vie des
équatoguinéens d'Ebebiyin (qui se trouve à
quelque mettre de Kye Ossi) en un grand
calvaire sous prétexte d'une intégration
sous régionale sans aucun profit pour les
équatoguinéens ou ce qui veut
autrement dit,
liberté de circulation de tous les grands
malfaiteurs qui devraient, en principe,
passer leurs vies en prison au lieu de
circuler librement à Douala ou à Yaoundé.
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Immeuble d'Abayak,
Bata (Guinée
Equatoriale) |
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Qu'est ce que les équatoguinéens
vont gagner avec l'arrivée des
millions des malfaiteurs chez
eux?. Pourront-ils aller dans un
pays de la sous région où il n'y
a pas d'emploi, où le grand
banditisme atteint les sommets
tel que récite Mutations dans
son article ci-après?. La Guinée
Equatoriale n'a pas besoin des
malfaiteurs dans son territoire
ils doivent rester chez eux et
s'ils veulent, ils peuvent
mettre leurs pays en feu et en
sang mais nous voulons garder
notre pays en paix, sécurité et
stabilité afin de continuer la
construction nationale au lieu
que cela soit stopper par de
gens malsains qui voient avec un
mauvais œil et jalousie que la
Guinée Equatoriale se développe
grâce à la politique des Grandes
Ambitions mise en place par le
Président Obiang Nguema avec 600
Projets de constructions en
cours ce qui fait que le
pays est devenu un grand
chantier. Pourquoi les autres
pays de la sous région qui ont
également du pétrole, ne peuvent
pas prendre l'exemple de la
Politique de Grandes Ambitions
du Président Obiang Nguema
afin de construire également
leurs pays respectifs, au lieu de passer
tout leur temps entrain de
s'acharner sur le passeport CEMAC (bouquet émissaire pour
tromper la population ou une
nouvelle distraction pour faire
croire à la population que c'est le
passeport CEMAC qui va créer des
emplois) qui ne va rien apporter
à leurs compatriotes. Combien
d'emploi va créer la mise en
place du passeport CEMAC? Aucun
emploi. Sauf que les malfaiteurs
pourront se déplacer librement
pour aller déranger les pays
voisins qui
sont en paix condition
indispensable pour relancer
l'économie. Il s'agit donc d'une
liberté de circulation de
malfaiteurs sans frontière et
détenteur du "Passeport biométrique". Tous
les équatoguinéens sont d'accord
avec ce que dit leur président à
propos de la fameuse intégration
sans aucun profit, c'est-à-dire,
nous
citons: "Le
Président Obiang Nguema,
soutient à cet effet qu’il ne
peut accueillir que les étrangers
qui apportent leur savoir-faire
et non
des chômeurs
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potentiels, accusés d’entretenir
l’insécurité et des réseaux de prostitution
dans le pays".
Pourquoi le grand banditisme ne fait que
s'accroître au Cameroun? C'est tout
simplement parce que la loi n'est pas
appliquée. Exemple, voici ce que dit un
procureur de la République du Cameroun à
propos d'une question posée par Mutations,
nous citons: |
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"Nous voulons savoir ce qui techniquement
et juridiquement explique que les personnes
impliquées dans le vol des voitures à Kyé
Ossi ne soient pas interpellées" Réponse du
procureur: "Si vous êtes
concerné, allez-vous plaindre;
j'ai beaucoup de dossiers à
traiter; en plus, je ne permets
pas à une vulgaire personne de me poser des
questions; allez écrire vos articles comme
vous avez l'habitude de le faire; ça change
quoi?". Paroles de M. le procureur de la
République! " |
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Dans
l'article publié ci-après par
"Mutations" fait un bon était
de lieu sur ce
qui se passe au Cameroun. Personne ne
peut
envier cela pour son pays, au contraire, c'était
mieux que les malfaiteurs soient traduits
dans les tribunaux pour qu'ils soient jugés
et condamnés conformément à la loi
camerounaise au lieu
de les défendre, les laisser se vaguer
librement comme s'il s'agissait de bons
citoyens et cela ne peut qu'encourager le grand
banditisme au niveau de la sous région. Ces grands voleurs de longs
chemins, devraient tous se retrouver dans
les prisons de haute sécurité de New Bell (Douala) et/ou de Konenki (Yaoundé) entrain de passer leurs
peines au lieu qu'ils soient protégés
selon Mutations par des autorités, telles qu'un Procureur de la République,
un député
, des commissaires, j'en passe.
En lisant cet article de Mutations qui suit
ci-après, on peut mieux comprendre qui
sont
réellement les camerounais. Cet article
confirme ce que disent les équatoguinéens
que le grand banditisme et vol qui ont débuté
dans les grandes villes du pays, sont
matérialisé par les malfrats en provenant du
Cameroun. Les
équatoguinéens ne veulent pas des voleurs
chez eux puisqu'ils sont conscients que le
passeport CEMAC va permettre à tous ces
différents voleurs que l'on parle au
Cameroun de venir se déverser en Guinée
Equatoriale afin de convertir l'Etat
équatoguinéen dans une grande libertinage
généralisée susceptible de provoquer une
Guerre dans notre pays ce qui mettrait fin
au développement économique et social
engendré par une croissance économique à
deux chiffres. L'inquiétude des
tous les équatoguinéens (autorité et la
population en générale: étrangers et
nationaux) est grandissante et fondée,
pour préserver la paix,
la stabilité et la construction
nationale, devant le grand
banditisme généralisé qui s'est installée
chez nous frères
Camerounais ce qui justifie la fermeture
unilatérale par la Guinée |
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Equatoriale de la
frontière entre les deux pays.
Quel gouvernement peut-il
accepter que les grands malfrats
s'installent
confortablement dans son
territoire pour déstabiliser son
pays sous prétexte d'un
passeport CEMAC? Pour que ce
passeport soit mis en
circulation, il faudrait que le
Cameroun met en terme le grand
banditisme et la prostitution
généralisée dans son territoire.
Ceci permettrait aux camerounais
de s'installer dans les autres
pays de la sous région sans
qu'il ait aucune crainte. La
prolifération des prostituées
camerounaises ( des filles sans
emploi, ni moyens pour vivre,
sillonnent jour et nuit les
grandes villes pour se
prostituer) à l'intérieur de la
Guinée Equatoriale, peut
accroître considérablement le
nombre de séropositivité du
pays, car plus de la moitie des
prostitués sont porteuses de
Virus VIH SIDA. |
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Tout homme
averti vaut deux et peut déduire que si les
Camerounais sont ainsi chez eux où ils
peuvent avoir un peu d'argent pour vivre,
quel peut être leurs comportements quant ils
ont faim dans un pays étranger comme la
Guinée Equatoriale? . |
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Malabo donne son aval pour le
passeport sous-régional |
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La Guinée
Equatoriale
vient
de donner son accord pour l'entrée en vigueur du
passeport biométrique sous-régional qui doit
permettre de faciliter l'intégration sous régionale
entre les pays de la Communauté économique et
monétaire d'Afrique centrale (CEMAC). Ce nouveau
document doit enfin entrer en vigueur dès le 1er
janvier 2010, après de multiples reports depuis le
lancement du projet en 2001, en raison notamment de
l'harmonisation des conditions d'immigration propres
à chaque Etats membres.
Le cabinet du Premier ministre équato guinéen,
Ignacio Milam Ntang, aurait annoncé ce 9 juillet que
la Guinée équatoriale venait de donner son accord
pour l'entrée en vigueur du passeport biométrique de
la Communauté économique et monétaire d'Afrique
centrale (CEMAC).
La Guinée Équatoriale avait émis quelques réticences
à la mise en place de cette facilité de circulation,
alors qu'elle était en train de durcir ses
conditions d'immigration.
Depuis la découverte de ses importantes réserves
pétrolières qui l'ont hissé au second rang des
producteurs africains, la Guinée Équatoriale a durci
les conditions d’entrée sur son territoire.
Le chef de l'Etat, Téodoro Obiang Nguema, soutient à
cet effet qu’il ne peut accueillir que les étrangers
qui apportent leur savoir-faire et non des chômeurs
potentiels, accusés d’entretenir l’insécurité et des
réseaux de prostitution dans le pays.
La passeport de la CEMAC doit favoriser
l’intégration et la libre circulation des personnes
et des biens dans l’espace CEMAC qui comprend le
Cameroun, le Congo, la République centrafricaine, le
Gabon, la Guinée-Equatoriale, et le Tchad.
Ce projet est l'une des pièces maitresse du
programme de renforcement de l'intégration sous
régionale qui doit permettre de créer un espace
propice au développement socio-économique pour
soutenir la croissance en Afrique centrale.
Le 23 mai dernier, les ministres en charge de
l’Intégration s'étaient réunis à Douala et avaient
décidé de la mise en circulation du passeport Cemac
dès janvier 2010.
La libre circulation est faite pour les
populations.
Il n’y aura plus de difficultés avec le passeport
CEMAC. Cette question est finalisée. On est à la
phase technique des codes et de la biométrie dans
les pages du passeport, et de la répartition dans
les Etats», avait expliqué Albert Béssé, le ministre
des Finances et du Budget de la République
Centrafricaine.
Son entrée en vigueur a enregistré de nombreux
reports. L’idée date de 2001 mais c’est à l’issue du
sommet de la CEMAC tenu le 25 avril 2007 à Ndjamena
(Tchad) que les chefs d’Etat des pays membres de
cette organisation avaient notamment pris la
décision de rendre effective la libre circulation
des personnes et des biens dans l’espace
communautaire.
L’entrée en vigueur du passeport CEMAC avait alors
été fixée au mois de juillet 2007. Elle a ensuite
été reportée au 1er juillet 2008. Ce, en raison des
préalables posés notamment par le Gabon qui
invoquait le problème de sa sécurité, exigeait que
le passeport soit biométrique, et souhaitait le
renforcement de la coopération policière entre les
états membres. La Guinée-Equatoriale excipait les
mêmes arguments que le Gabon.
A la lecture du communiqué final de la réunion le 25
mai 2009 à Douala, les ministres en charge des
questions d’intégration et d’immigration
recommandaient au Conseil des ministres de la Cemac
«de prendre toutes les mesures appropriées pour
l’impression et la mise en circulation du passeport
Cemac à compter du 1er janvier 2010 et pour
l’acquisition d’équipements permettant la même
lecture du passeport CEMAC».
Des éléments biométriques seront intégrés dans ledit
passeport, «pour améliorer sa sécurisation et
empêcher sa falsification» tandis que son
impression, sa gestion et sa délivrance
incomberaient à chaque État membre.
Publié le 10-07-2009 Source : Gaboneco.com
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(Gabon
Eco 10/07/2009)
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site de: Gabon Ec |
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Kyé-Ossi
: voyage au cœur d'un réseau de vol de véhicules
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(Mutations 10/07/2009)
Des voitures volées des quatre coins du pays, sont
acheminées au Gabon et en Guinée Equatoriale, en
passant par cette ville frontalière du Sud. Sur les
traces des acteurs, relais, protecteurs et adjuvants
d'une filière aux méthodes huilées.
Il a ruisselé sur Douala toute cette nuit du 3 au 4
décembre 2008. Au petit matin, cette fine pluie
interminable avait rendu profond le sommeil des
habitants de la capitale économique. Lorsque Jean
Célestin Sombou sort de sa villa située au quartier
la Brise à Bassa, il constate que son véhicule, une
Carina bleu pantone immatriculée Lt 703 As n'était
plus en place. Dans un premier temps, son
propriétaire pense que son chauffeur, matinal
exceptionnellement, serait en train de faire
nettoyer le véhicule hors de la concession. Les
voisins de Jean Célestin Sombou lui révèlent
cependant qu'ils avaient entendu un bruit insolite
suivi du ronflement de moteur aux environs de quatre
heures du matin. Jc Sombou comprend que son véhicule
avait changé de main à cette heure-là.
Le vol sera confirmé lorsqu'une relation qui
connaissait bien ledit véhicule signale l'avoir
aperçu à Pouma, roulant en direction de Yaoundé. Les
services de police et de gendarmerie alertés,
tenteront vainement de quadriller les zones
sensibles. Une battue générale sera organisée à
Yaoundé dans les garages obscurs sans succès. Cinq
mois s'écoulent. Jc Sombou avait réorganisé sa vie
sans voiture. Il effectuait ses fréquents
déplacements à Yaoundé dans des transports en commun
quand, le 11 mai dernier, en sortant d'un bus d'une
agence de transport dans la capitale politique, il
reconnaît véhicule identique au sien rangé sur un
trottoir au quartier Nsam. Persuadé qu'il ne
s'agissait pas d'une erreur, il alerte les services
de police du Commissariat d'Effoulan.
Le conducteur du véhicule volé est Mboudou.
Originaire de la région du Centre, Mboudou avait
choisi, en prenant sa retraite de la police au grade
d'inspecteur, de s'établir à Kyé-Ossi. Il y mène des
affaires de toute nature. De temps à autre,
l'inspecteur Mboudou loue un véhicule pour effectuer
des achats tantôt à Yaoundé, tantôt à Douala. Cette
Carina Lt 703 As volée depuis décembre 2008, il
l'avait louée auprès de Mouansié Ismaël. Celui-ci
est originaire du Noun. Il fait partie d'une forte
communauté bamoune qui est établie à Kyé-Ossi,
vivant de petit commerce et de cultures maraîchères.
Depuis sept ans que Mouansié Ismaël vit dans cette
ville aux trois frontières, il s'est essayé en tout:
Il revend surtout la friperie dans les marchés
périodiques de la région. Cette activité semble lui
réussir, raison pour laquelle il lui fallait un
moyen de déplacement. En février dernier, Mouansié
Ismaël est approché par Alain Didier Bikoro Enemé.
Celui-ci lui propose une Carina bleu pantone,
immatriculée Lt 703 As disposant d'une carte grise
et d'une assurance en cours de validité. Au vue de
l'état du véhicule, le prix proposé ne lui semblait
pas discutable: Pour 1,75 million Fcfa., Mouansié
Ismaël ne résiste pas. "Je n'avais pas assez
d'argent; je m'étais endetté auprès d'une tontine
pour ne pas rater cette occasion." Déclare t-il. Le
vendeur, Alain Didier Bikoro Enemé est conseiller
municipal à Kyé Ossi. Solidement implanté dans la
ville, ce jeune homme de 35 ans à l'allure d'un
joueur de rugby convoite le poste de maire laissé
vacant depuis que le maire élu, Antoine Bikoro avait
été nommé directeur général de Chantier naval; le
cumul des postes étant désormais proscrit, les jeux
étaient ouverts pour la succession. Alain Didier
Bikoro Enemé vend des véhicules aux Gabonais et aux
Equato Guinéens; ces véhicules lui sont fournis par
des sources incertaines et douteuses.
Argent
Depuis quelque temps, d'autres revendeurs de
véhicules s'étaient inquiétés que le conseiller
Bikoro écoule les siens à un rythme surprenant. Il
les bradait quasiment. Mama Ngapna, conseiller
municipal Rdpc lui aussi pratique la même activité.
Il est par ailleurs chargé de l'hygiène et salubrité
pour la ville. Son inquiétude se précise face aux
comportements de son collègue Bikoro: "Je lui ai dit
que je ne parvenais pas à comprendre qu'il vende ici
pour moitié prix un véhicule acheté à Douala",
déclare t-il. Il poursuit: "Bikoro m'a révélé que
c'est son petit, policier à Ebolowa qui le
ravitaillait en voitures qu'il écoule vers la Guinée
Equatoriale et le Gabon". De ce petit frère, il
s'agit de l'inspecteur de police Mbéa Enemé Séverin,
en service au Gmi d'Ebolowa. Ce dernier a plusieurs
fois convolé effectivement des voitures destinées à
la vente sur le marché de Kyé Ossi. La voiture de Jc
Sombou faisait partie de celles livrées à Bikoro par
son frère.
C'est ce décor que le commissaire Thierry Medou en
charge de la sécurité publique au Commissariat d'Effoulan
découvre lorsqu'il décide d'une descente à Kiyé Ossi
avec sa première trouvaille, l'inspecteur de police
retraité Mboudou, victime innocente de ce qui va
s'avérer être un vaste réseau de trafic de véhicules
volés. En quatre années de travail dans ce
Commissariat, ce jeune commissaire aux allures de
lycéen débonnaire a vu des cas complexes des uns des
autres. Il s'est imposé une discipline: respecter la
dignité humaine, appliquer le code de procédure
pénale dans chaque cas; ne jamais faire déférer
quelqu'un sans être certain de la pertinence du cas.
Sa descente sur le terrain était devenue nécessaire.
Lorsqu'il arrive à Kyé Ossi, il prend attache avec
Vincent Mbita Obame, administrateur principal, Sous
préfet de la localité.
Celui-ci a été affecté à Kyé Ossi venant de
Balikoumbat au Nord Ouest. Il a géré là bas des
conflits tribaux sanglants qu'il ne retrouve
heureusement pas à Kyé Ossi. En revanche, des
réalités qu'il rencontre à son nouveau poste sont
d'une autre nature: Il lui faut gérer des
ressortissants de trois pays parlant une même langue
maternelle, (le Fang), mais dans des administrations
différentes. Le commerce florissant en ces lieux est
aussi source de problèmes divers. Le commissaire
Thierry Medou reçoit du Sous-préfet Vincent Mbita
Obam une assistance totale dans le cadre de sa
mission. Il convoque à son domicile les principaux
concernés par le vol du véhicule de Jc Soumbou:
Mouansié Ismaël le "receleur de bonne foi" et son
vendeur Alain Didier Bikoro Eneme sont là. Ce
dernier a bâtit sa maison au quartier Akombang, non
loin de celle provisoire du Sous préfet. Ce qui en
tient lieu est une modeste habitation faite de
contre plaqués dont la vétusté est avérée.
Interventions
Outre des véhicules aux origines douteuses qui sont
constamment garées devant sa maison qui jouxte les
bureaux des douanes, la seule véritable modernité
qu'il y a en cette demeure est deux cuvettes
d'antennes paraboliques plantées à hauteur de
l'élévation de ce logis. Alain Didier Bikoro Eneme
n'est pas fier de sa rencontre avec le commissaire
de police qui est parti spécifiquement de Yaoundé
pour lui. L'entrevue sera de courte durée, car il
faut conduire toute la bande impliquée dans le vol à
Yaoundé. Le commissaire constate en passant que, des
deux véhicules garés devant le domicile de Bikoro
Eneme, l'un faisait l'objet des recherches par ses
services; le vol avait été déclaré à Yaoundé. Les
deux véhicules sont naturellement embarqués en
direction de la capitale. Avant de quitter la ville,
Alain Didier Bikoro Eneme révèle à la police que son
fournisseur de véhicules n'était autre que son petit
frère, le nommé Séverin Mbéa Eneme.
Celui-ci, inspecteur de police, est en poste au Gmi
d'Ebolowa. C'est effectivement lui qui avait servi à
son frère la Carina Lt 703 As. C'est probablemment
encore lui qui aurait livré les deux véhicules dont
l'un est déjà identifié comme volé. A Ebolowa où
l'inspecteur Séverin Mbéa Eneme est contacté, il
avoue servir des véhicules à son frère pour vente au
Gabon et en Guinée Equatoriale; mais selon lui, ces
véhicules lui seraient livrés par un certain
"grossiste" nommé Oumarou Kaladi, originaire du
grand Nord. Au commissariat d'Efoulan où les
présumés voleurs sont conduits, le commissaire
Thierry Medou veut tout savoir d'eux sur ce trafic
de véhicules. Il avertit à Mbéa et à Bikoro: "Je
voudrais vous considérer comme étant de bonne foi ou
même comme "receleurs" de bonne foi, mais à une
condition: faites moi venir Oumarou Kaladi, qu'il
s'explique; et je n'aurai presque plus à faire à
vous", promet-il.
C'est Mbéa Séverin qui joue la première pièce de
théâtre. Il passe sur le champ un hypothétique appel
à Oumarou Kaladi qui répond qu'il se trouverait pour
l'heure dans le grand Nord pour affaire. Le
commissaire n'a pas envie d'interférer dans ce qu'il
croit pourtant n'être qu'une réelle mise en scène.
Il n'a pas l'intention de brouiller les pistes. Il
laisse Mbéa jouer seul sa partition. Celui-ci
informe le commissaire que son contact ne pourrait
se rendre à Yaoundé avant 3 jours. Nous sommes là le
18 mai dernier. Le commissaire Medou est certain de
tenir une pièce qu'il n'a pas envie de lâcher. Cette
pièce serait un élément d'un important réseau qu'il
veut démanteler. Comment jeter alors quatre
personnes en cellule la veille de la fête nationale
du 20 mai, le temps que le supposé Oumarou Kaladi
lui parvienne? Peut-il se risquer de les laisser
repartir sans aucune garantie?
Alain Didier Bikoro Eneme a une idée: Faire
intervenir ses réseaux afin de dénouer l'étau qui
commence à se resserrer sur lui et sa bande. Il
appelle Me Emmanuel Mbiam, avocat bien connu au
barreau du Cameroun et député dans les rangs du
Rdpc. Ce dernier ne tarde à pas arriver dans les
locaux du commissariat d'Effoulan. En affrontant
Thierry Medou, il doit faire plier le commissaire à
accepter deux solutions qu'il lui propose afin de
tenter de tirer son protégé du bourbier dans lequel
il est empêtré. Jean Célestin Soumbou avait déposé
une plainte qui est pendante contre l'inspecteur de
police retraité Mboudou pour vol de voiture. Me
Mbiam convainc le plaignant à retirer sa plainte
contre le paiement de ses dommages et intérêts et la
restitution de son véhicule. C'est le premier
problème. Jc Soumbou exige 2,75 millions Fcfa pour
s'abstenir de toutes poursuites.
Me Mbiam débourse aussitôt la somme. Le second
problème est complexe: Le député voudrait obtenir la
relaxe de son protégé et sa bande et qu'ils se
présentent libres sous huitaine lorsque Oumarou
Kaladi se serait rendu à la police. Il propose sa
caution à ramener les présumés voleurs à la police à
la date convenue. Le commissaire Thierry Medou
accepte la doléance, mais refuse la caution
personnelle du député en raison de l'immunité dont
il jouit. Me Mbiam ne démord pas. Il fait appel à un
jeune commissaire de police du nom Jean Rachelin
Ondo qui ne refuse pas ses services au célèbre
avocat. La caution signée, Alain Didier Bikoro Eneme,
son frère Mbéa Eneme, Mouansié Ismaël et
l'inspecteur Mboudou pouvaient regagner leurs villes
d'Ebolowa et de Kyé Ossi. La caution arrive à son
terme. Les présumés voleurs de véhicules sont de
nouveau face au commissaire, mais sans Oumarou
Kaladi. Il fallait s'y attendre.
Le commissaire prend sur lui de les laisser repartir
à Kyé Ossi, tout en s'assurant qu'auprès des
services régionaux de la sécurité dans le Sud, ils
pouvaient être repris à tout moment afin de répondre
aux besoins d'enquêtes. Cette précaution est prise
auprès du commissaire divisionnaire Eric Asa à
Ebolowa qui rassure son collègue de Yaoundé de sa
totale collaboration. Thierry Medou pense que, bien
que le vol des véhicules ait été constaté à Yaoundé,
pour interpeller cependant des personnes parmi
lesquelles un policier en fonction dans un ressort
territorial outre que le sien, il lui faut la
couverture du procureur de la République. Celui-ci
doit logiquement délivrer au commissaire un mandat
d'arrêt. Un dossier à cet effet est ficelé et déposé
sur le bureau de Camille Gervais Belinga Ondoua.
Entre temps, Mouansié Ismaël qui avait acheté pour
1,75 millions Fcfa auprès de Alain Didier Bikoro
Eneme le véhicule volé, a porté plainte pour
escroquerie.
Le procureur de la République doit délivrer le
mandat d'arrêt. Il promet au commissaire sa
diligence pour en finir avec le dossier; le
commissaire ne se doute de rien. Il alerte à son
tour le divisionnaire Eric Asa qui se tient prêt à
faire exécuter les ordres. Et puis rien ne se passe.
Le 29 juin dernier, nous sollicitons à rencontrerons
Camille Gervais Belinga Ondoua pour obtenir un
éclairage. Question à lui posée: "Nous voulons
savoir ce qui techniquement et juridiquement
explique que les personnes impliquées dans le vol
des voitures à Kyé Ossi ne soient pas interpellées"
Réponse du procureur: "Si vous êtes concerné,
allez-vous plaindre; j'ai beaucoup de dossiers à
traiter; en plus, je ne permets pas à une vulgaire
personne de me poser des questions; allez écrire vos
articles comme vous avez l'habitude de le faire; ça
change quoi?". Paroles de M. le procureur de la
République!
Une Enquête de Xavier Messè |
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