Biens mal
acquis: la justice française saisit un immeuble de la
Guinée-Equatoriale
(Le Nouvel
Observateur 04/08/2012)
PARIS (Sipa) — La justice française a saisi un immeuble
parisien appartenant à la famille du président de
Guinée-Equatoriale Teodoro Obiang, dans le cadre de
l'affaire dite des "biens mal acquis", a-t-on appris
vendredi de source judiciaire.
Les juges ont rendu une ordonnance de saisie pénale
immobilière de l'immeuble du 40-42 avenue Foch dans le
XVIe arrondissement de Paris le 19 juillet dernier, a
précisé la même source.
Une perquisition avait été menée pendant plusieurs jours
mi-février dans cet immeuble de 3.600m2 appartenant,
selon la justice, à Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit "Teodorin",
le fils du président la Guinée-Equatoriale, Etat riche
en pétrole, gaz et bois.
"La justice n'a pas le droit de le saisir. Il s'agit
d'un immeuble d'Etat affecté à un usage diplomatique,
tout cela a été enregistré", a affirmé à Sipa Me
Emmanuel Marsigny, avocat du fils du président. "Cet
immeuble n'est plus sa propriété depuis octobre 2011 et
appartient à l'Etat de Guinée-Equatoriale" via cinq
sociétés suisses, a-t-il ajouté, précisant que son
client "a payé 1,2 million d'euros de plus-value au fisc
français en novembre 2011".
Un mandat d'arrêt international a été émis début juillet
à l'encontre de Teodorin qui ne s'était pas rendu à une
convocation des deux juges en charge du dossier.
"Après une première tentative diplomatique refusée comme
représentant de la Guinée-Equatoriale à l'Unesco, M.
Obiang n'a pas hésité à se faire nommer vice-président"
en mai, a dénoncé Me Joseph Breham, avocat et
administrateur de Sherpa, une association anticorruption
à l'origine de la plainte.
La justice enquête depuis décembre 2010 sur les
conditions d'acquisition en France de biens figurant au
patrimoine de trois chefs d'Etat africains, feu Omar
Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville)
et Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale).
En septembre 2011, les policiers avaient saisi seize
véhicules de luxe, dont une Bugatti estimée à plus d'un
million d'euros, appartenant au fils Obiang.
"Les voitures saisies, le mandat d'arrêt, la saisie de
l'appartement, tout cela est illégal. Un jour, une
juridiction va se prononcer sur la légalité de tout
cela", a estimé Me Marsigny.
Le gouvernement américain s'intéresse également à M.
Obiang. En octobre 2011, il avait dit vouloir récupérer
une somme de 70 millions de dollars de biens présumés
mal acquis aux Etats-Unis par le fils du président
guinéo-équatorien dont un manoir à Malibu, un avion "jet
Gulfstream" et des souvenirs de Michaël Jackson.
Selon un rapport du ministère de la Justice datant de
juin dernier, "Teodorin" Nguema Obiang Mangue aurait
dépensé plus de 300 millions de dollars (environ 242
millions d'euros) entre 2000 et 2011 pour acquérir des
avoirs sur quatre continents, pour un montant supérieur
aux bénéfices que sont censées dégager les deux
compagnies forestières qu'il dit posséder. La plainte
fournit en outre des éléments tendant à démontrer que
ces deux sociétés n'existeraient que sur le papier et
agiraient uniquement comme vecteurs de revenus pour
Teodorin.
Teodorin Obiang refuse de se présenter devant la justice
Diffusion
d’un mandat d’arrêt international
Paris, le
13 juillet 2012.
Monsieur Teodoro Nguema Obiang (TNO), fils du président
de la Guinée Equatoriale et promu depuis peu deuxième
vice-président[1],
a pour la seconde fois refusé de se présenter chez les
juges d’instruction Le Loire et Grouman en charge de
l’affaire des Biens Mal Acquis. Ceux-ci l’avaient
convoqué mercredi 11 juillet, afin de procéder à son
interrogatoire de première comparution – préalable
indispensable à sa mise en examen[2].
Le mandat d’arrêt, en suspens depuis la première
convocation en mars[3],
a été diffusé dans la foulée.
SHERPA et Transparence International
France (TI France) saluent cette mesure, qui conforte
une fois de plus les allégations portées par ces
associations depuis 5 ans. La volonté des juges
d’instruction de mettre en examen TNO n’est nullement
une surprise tant les éléments à charge se sont
accumulés ces derniers mois.
En septembre 2011,
les magistrats avaient saisi plus d’une quinzaine de
voitures de luxe lui
appartenant : Maserati, Aston Martin, Rolls Royce,
Porsche, Bugatti, Bentley, Ferrari…En février dernier,
ce sont 3 pleins camions de biens de luxe, dont mobilier
d’époque, œuvres d’art, bouteilles de vin que les juges
avaient fait saisir durant une perquisition sans
précédent de 10 jours.
Un patrimoine sans
commune mesure avec ses revenus officiels : selon le
Département de Justice américain, qui a engagé une
procédure de confiscation de ses avoirs[4],
TNO aurait dépensé plus de 300 millions de dollars entre
2000 et 2011, alors son salaire de ministre est estimé à
5 000 dollars par mois.[5]
« La
diffusion d’un mandat d’arrêt à l’encontre d’un
responsable politique en fonction est une étape
judiciaire importante ; il est cependant trop tôt pour
préjuger de l’issue de la procédure tant les obstacles
sont nombreux… » nuance William Bourdon, président de
SHERPA et avocat de TI France.
Au premier rang de
ces obstacles, l’immunité diplomatique, et tout
spécialement l’immunité de complaisance dont TNO
pourrait bénéficier par l’intermédiaire de l’UNESCO. En
effet, le 13 octobre 2011, le gouvernement
Equato-guinéen a en effet décidé de nommer TNO au poste
de délégué permanent adjoint de la Guinée Équatoriale
auprès de l’UNESCO, deux semaines à peine après la
saisie de ses voitures de luxe par la justice française.
Rappelons que Pierre Falcone avait eu recours à ce même
procédé afin de se soustraire à la justice dans
l’affaire de l’Angolagate[6].Il
ne fait guère de doute que les motivations du
gouvernement Equato-guinéen ne sont pas très éloignées
de celles qui avaient présidées à la nomination de
Monsieur Falcone – à savoir la volonté de contrarier le
cours de la justice en France. Non seulement le timing
est opportun, mais en outre le décret de nomination
indique très clairement que le Président de la
République de Guinée Equatoriale a décidé de nommer
Monsieur Teodoro Nguema Obiang Mangue « en réponse
aux circonstances »[7].
La
France, en tant qu’État hôte de l’UNESCO, a le pouvoir
et le devoir de s’opposer à la nomination de « Teodorin »
Obiang, en lui refusant le titre de séjour spécial
auquel sont attachés les privilèges et immunités,
permettant ainsi à la justice française de suivre son
cours.
Il
est inacceptable qu’une organisation internationale
telle que l’UNESCO puisse être instrumentalisée aux fins
de contrarier le cours d’une procédure judiciaire
légalement ouverte en France.
SHERPA et
TI france demandent solennellement au gouvernement
français de déclarer TNO persona non grata ainsi que
l’article 9 de la Convention de Vienne sur les relations
diplomatiques l’y autorise. Nous appelons par ailleurs
le plus grand nombre à signer notre
pétition en ligne en soutien à
cette démarche.
En tant
qu’avocat de TI France et président de SHERPA, Maître
William Bourdon vous convie à un point presse lundi 16
juillet à 18.00 H à son cabinet, au 156 rue de Rivoli –
75001 Paris. Ce RDV permettra d’évoquer ce nouveau
rebondissement dans l’affaire des Biens Mal Acquis,
ainsi que le très controversé Prix UNESCO-Obiang pour la
recherche en Sciences de la Vie[8],
dont la remise est prévue le lendemain, mardi 17
juillet.
LE VICE-PRÉSIDENT ÉQUATO-GUINÉEN DANS L'EAU CHAUDE
PARIS - Les autorités
françaises ont délivré
un mandat d'arrêt à
l'encontre du
vice-président de la
Guinée-Équatoriale,
Teodoro Nguema Obiang
Mangué, dans le cadre du
dossier des «biens mal
acquis», ont révélé des
sources judiciaires
vendredi.
Teodoro Nguema Obiang
Mangué, dit «Teodorin»,
est le fils de Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo,
président de la
Guinée-Équatoriale, un
pays d'Afrique centrale
riche en pétrole, en gaz
et en bois.
Teodorin Nguema Obiang
Mangué ne s'est pas
rendu à la convocation
des juges mercredi, son
avocat estimant «qu'il
ne peut être entendu
sans l'accord de la
Guinée-Équatoriale». Me
Emmanuel Marsigny
considère que par ses
fonctions de deuxième
vice-président en charge
de la Défense, son
client a une «immunité
de juridiction» et que
le mandat d'arrêt «est
mort-né».
«On peut penser ce qu'on
veut de la famille
Obiang, mais la
Guinée-Équatoriale est
un État souverain et (Teodorin
Nguema Obiang Mangué) en
est le vice-président et
il est reconnu comme
tel», a-t-il déclaré à
l'Associated Press.
La justice française
enquête depuis décembre
2010 sur les conditions
d'acquisition en France
de biens figurant au
patrimoine de trois
chefs d'État africains,
feu Omar Bongo (Gabon),
Denis Sassou Nguesso
(Congo-Brazzaville) et
Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo
(Guinée-Équatoriale).
«Les juges voulaient le
mettre en examen pour
blanchiment mais, pour
cela, il faut qu'il y
ait une infraction
d'origine. L'abus de
biens sociaux n'existe
pas en
Guinée-Équatoriale», a
rappelé Me Marsigny, qui
juge la situation
«totalement
invraisemblable».
Teodorin Nguema Obiang,
qui avait déjà refusé de
se rendre à une
convocation des juges
français en mars, est
devenu deuxième
vice-président de
Guinée-Équatoriale en
charge de la Défense en
mai dernier.
«Après une première
tentative diplomatique
refusée comme
représentant de la
Guinée-Équatoriale à
l'UNESCO, M. Obiang n'a
pas hésité à se faire
nommer vice-président»,
a dénoncé Me Joseph
Breham, avocat et
administrateur de
Sherpa, une association
anticorruption à
l'origine de la plainte.
Ce mandat d'arrêt est
«une excellente nouvelle
qui sanctionne la
mauvaise foi flagrante
de M. Obiang», a ajouté
Me Breham.
En septembre 2011, la
police française a saisi
seize véhicules de luxe,
dont une Bugatti estimée
à plus d'un million
d'euros, appartenant à
Teodorin Nguema Obiang.
Selon «Le Monde», ces
voitures ont été payées
«par la société Somagui
Forestal (...), société
de droit privé qui a
pour unique dirigeant et
actionnaire Teodorin
Obiang et pour objet
l'exploitation du bois».
À la mi-mai, une
perquisition a été menée
pendant plusieurs jours
dans un immeuble de
Paris appartenant au
fils du président
équato-guinéen. La
perquisition avait été
jugée «illégale» par les
autorités de
Guinée-Équatoriale.
La Guinée-Équatoriale a
fait valoir que cet
immeuble, situé dans le
XVIe arrondissement,
était affecté à sa
mission diplomatique, et
donc protégé. Cette
affectation a été
déclarée en octobre dans
une note envoyée au
ministère français des
Affaires étrangères.
Les États-Unis
s'intéressent également
à M. Obiang. En octobre
2011, le gouvernement
américain a annoncé son
intention de récupérer
une somme de 70 millions
de dollars de «biens mal
acquis» aux États-Unis
par le fils du président
équato-guinéen, dont un
manoir à Malibu, un
avion Gulfstream et des
souvenirs de Michael
Jackson.
Deux plaintes pour la
confiscation de ces
biens ont été déposés
devant des tribunaux de
Los Angeles et de
Washington en juin 2011.
Selon un rapport du
ministère français de la
Justice datant de juin
2012, Teodorin Nguema
Obiang Mangue aurait
dépensé plus de 300
millions $ US de 2000 à
2011 pour acquérir des
avoirs sur quatre
continents, pour un
montant supérieur aux
bénéfices que sont
censées dégager les deux
entreprises forestières
qu'il dit posséder. La
plainte fournit en outre
des éléments tendant à
démontrer que ces deux
sociétés n'existent que
sur le papier et
agissent uniquement
comme vecteurs de
revenus pour le fils du
président
équato-guinéen.
Par Nicolas
Vaux-Montagny, The Associated Press |
La Presse Canadienne – ven.
13 juil. 2012
MANDAT D’ARRET CONTRE TEODORO OBIANG APRES 5 ANS DE PROCEDURE
Le fils du
président de Guinée équatoriale est soupconné de
détournement de fonds publics et de blanchiment
Après cinq ans de procédure, l’enquête sur les "biens
mal acquis" semble accélérer avec la délivrance d’un
mandat d’arrêt contre Teodoro Obiang, fils du président
de Guinée équatoriale. Si le dossier concernant les
familles Bongo et Nguesso ne progresse guère, la famille
Obiang est dans le collimateur des justices française et
américaines.
Entamée en 2007, l’enquête sur les biens mal acquis qui
concerne les propriétés, mobiliers et comptes bancaires
détenus par la famille d’Omar Bongo, ancien président du
Gabon, la famille Sassou Nguesso, président du Congo et
la famille Obiang, président de Guinée équatoriale
semble progresser. Relancée en 2008 par une plainte des
ONG Transparency International et Sherpa, dont l’avocat
William Bourdon, conseiller droits de l’homme de
François Hollande et l’un des fondateurs, l’enquête
aujourd’hui entre les mains des juges Roger Le Loire et
René Grouman a abouti jeudi au lancement d’un mandat
d’arrêt contre Teodoro Nguema Obiang, fils du président
de Guinée-équatoriale. Convoqué mercredi pour un
interrogatoire de première audition, Teodor Obiang ne
s’est pas présenté et peut donc désormais être arrêté
dans tous l’espace judiciaire européen pour y être
extradé vers la France.
La justice se pose des question sur les moyens qui ont
servi à l’acquisition de plusieurs véhicules de luxe
(voir la vidéo de la saisie ci-dessous en septembre
2011), ainsi que l’achat d’une impressionnante
collection de mobiliers et d’œuvres d’art récupérée en
février 2012 par la police française dans l’hôtel
particulier de Teodo (ou Teodorin) Obiang au 42 avenue
Foch dans le XVIe arrondissement, un immeuble de 6
étages et 101 pièces !
Avec à peine plus de 500 000 habitants, la Guinée est un
des premiers producteur de pétrole d’Afrique mais la
population reste très pauvre, et la famille du président
immensément riche. La Guinée-équatoriale vient
d’accueillir, avec le Gabon, la dernière Coupe d’Afrique
des Nations de football. D’après le Rapport sur le
développement humain 2011 des Nations Unies, la Guinée
équatoriale est classée 136ème sur 187 pays dans l’Index
de développement humain, malgré un PIB par habitant très
élevé, de 31 779 dollars. Du coup la Guinée équatoriale
a de loin l’écart le plus important entre le classement
de ses richesses et sa note de développement humain. Les
indicateurs sociaux de pauvreté du pays comprennent des
taux élevés de mortalité infantile. Près d’un enfant sur
huit meurt avant l’âge de 5 ans.
Deux plaintes ont aussi été déposées par les États-Unis
contre Teodoro Nguema Obiang Mangue. Le jeune homme
aurait acquis une luxueuse villa en Californie d’une
valeur d’à peu près 30 millions de dollars, un jet
Gulfstream de 38,5 millions de dollars mais aussi des
souvenirs de Michael Jackson valant plus de 2 millions
de dollars. « Nous envoyons un message fort et clair :
les États-Unis ne seront pas un endroit où les
dirigeants corrompus pourront cacher leurs richesses
amassées illégalement » avait déclaré le procureur
général adjoint américain, Lanny Breuer.
Le président Obiang a défendu son fils lors d’une
interview télévisée diffusée le 10 avril 2012 sur France
24, déclarant que sa fortune provenait d’entreprises et
non de fonds publics. Il a alors menacé la France de
représailles économique considérant qu’il s’agissait
d’une tentative de déstabilisation de la
Guinée-équatoriale.
François
Hollande dans une interview à afrik.com le
27 mars 2012 : Je prends donc l’engagement de ne
jamais faire obstruction à des affaires judiciaires
en cours (...) Je crois en effet, comme beaucoup
d’Africains, que la "Françafrique" doit disparaître.
Je m’engage par exemple à ce que disparaissent les
fameuses « officines », et à n’avoir qu’une seule
politique, confiée à notre diplomatie et seulement à
celle-ci.
MANDAT D'ARRET CONTRE LE FILS DU PRESIDENT DE LA GUINEE EQUATORIALE
Teodoro
Nguema Obiang Mangue n'estime pas devoir répondre aux
convocations des juges français, invoquant son immunité
diplomatique en tant que 2e vice-président de la Guinée
équatoriale...
Hier, jeudi 12 juillet, à Paris, un mandat d'arrêt a été
délivré contre le fils du président de la Guinée
équatoriale, par les juges d'instruction, Roger Le
Loire et René Grouman, chargés depuis un an et demi de
l'enquête sur l'affaire dite « des biens mal acquis » et
qui le soupçonnent de détournement et de blanchiment de
fonds publics étrangers, d'abus de biens sociaux et
d'abus de confiance.
Convoqué, mercredi, dans le bureau des doyens du pôle
financier à Paris, pour un interrogatoire de première
comparution, à l'issue duquel il aurait pu être mis en
examen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit « TNO », ne
s'est pas présenté, invoquant, selon son avocat, son
immunité en tant que vice-président de la Guinée
équatoriale.
« Monsieur Obiang bénéficie d'une immunité de
juridiction en tant que vice-président de Guinée
équatoriale et ne pouvait donc se rendre à une telle
convocation », a répliqué son avocat Me Emmanuel
Marsigny. « Un tel mandat d'arrêt serait nul en raison
du statut de Monsieur Obiang et est un non-événement »,
a-t-il ajouté, avant d'assurer ne pas avoir été informé
du lancement de ce mandat d'arrêt.
Toujours selon "Le Monde", les juges ont par ailleurs
refusé de lever la saisie des quatorze véhicules de
luxe, effectuée en octobre 2011, quelques mois avant la
spectaculaire perquisition qui a visé pendant dix jours,
en février 2012, un hôtel particulier parisien dans
lequel ont été saisis 200 m3 de biens de valeur.
Auparavant propriété de la famille Obiang, l'immeuble
appartient depuis octobre 2011 à l'Etat équato-guinéen
et est couvert par une immunité diplomatique, selon les
avocats de Teodoro Nguema Obiang Mangue.
Si le fils du président Obiang Nguema a bien acquis cet
hôtel en 2004, il l'a revendu - très opportunément - à
l’Etat équato-guinéen en octobre 2011, juste après la
saisie de ses berlines de luxe. Malabo a aussitôt
déclaré ce bien auprès de la France comme mission
diplomatique, un usage que conteste le Quai d'Orsay.
Dans une lettre du 12 mars 2012, le ministère français
des affaires étrangères explique que l'hôtel "relève du
domaine privé".
Les juges Roger Le Loire et René Grouman avaient entamé,
début mars 2012, le lancement d’une procédure de mandat
d'arrêt contre le vice-président de la Guinée
équatoriale, qui ne s'était pas présenté à un premier
interrogatoire. Craignant probablement une inculpation
et une arrestation de l’intéressé, malgré son statut de
diplomate à l’Unesco, le gouvernement équato-guinéen
avait en effet refusé que Teodorin Nguema Obiang Mangue
dépose devant les juges, en signe de protestation contre
les saisies judiciaires et avait organisé une
manifestation pacifique devant l’ambassade de France, à
Malabo.
Parallèlement, selon le quotidien français "Le Monde",
le département de la justice des Etats-Unis a produit le
11 juin dernier de nouveaux éléments à l'appui de sa
plainte contre Teodoro Nguema Obiang Mangue. En effet,
précise cet article, MM. Le Loire et Grouman
disposeraient déjà d'indices suffisants pour considérer
que l'ensemble de ces véhicules, qui valent plus de 5
millions d'euros, ont été acquis au moyen de
détournement de fonds. Selon ce document, le fils du
président Obiang aurait détourné des dizaines de
millions de dollars d'argent public en gonflant le
montant de contrats de construction. En dix ans, il
aurait ainsi dépensé 300 millions de dollars (près de
246 millions d'euros) sur quatre continents, un montant
hors de proportion avec les bénéfices que sont supposés
dégager les deux compagnies forestières qu'il possède.
Mandat
d'arrêt contre le fils du président de Guinée
Equatoriale
Le Monde.fr
|
• Mis à jour le Par
Béatrice Gurrey
Après un an et demi d'enquête, le juge Roger Le Loire,
chargé avec son collègue René Grouman de l'affaire dite
des biens mal acquis, a lancé, jeudi 12 juillet, un
mandat d'arrêt contre Teodoro Nguema Obiang, dit
Teodorin, 43 ans, fils du président de Guinée
équatoriale. Convoqué mercredi pour un interrogatoire de
première comparution à l'issue duquel il aurait été mis
en examen, M. Obiang junior ne s'est pas présenté au
bureau des doyens du pôle financier à Paris. Il n'avait
pas davantage honoré une première convocation en mars.
Aux termes du mandat d'arrêt lancé contre lui, "TNO"
peut être arrêté dans tout l'espace judiciaire européen
et extradé vers la France.
Les juges d'instruction, qui enquêtent parallèlement sur
les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat
africains (Congo, Gabon et Guinée équatoriale) ont
acquis un important patrimoine en France, soupçonnent
Teodorin Obiang de détournement de fonds publics, de
blanchiment, d'abus de biens sociaux et d'abus de
confiance. Attachés à trouver l'origine des fonds qui
ont servi à acheter les 14 voitures de luxe saisies à
leur demande en septembre 2011, comme les centaines de
m3 de meubles et d'objets d'art emportés, en février,
lors de la spectaculaire perquisition de l'hôtel
particulier de l'avenue Foch à Paris, les deux
magistrats ont suffisamment avancé dans leur enquête
pour refuser de lever les scellés sur ces biens.
Ainsi ont-ils rejeté, le 23 avril, la demande en
restitution présentée par l'avocat de M. Obiang, Me
Emmanuel Marsigny, concernant les véhicules. L'enquête a
établi que les Maserati, Rolls Royce, Bentley (dont une
à 1,96 million d'euros) et autres Bugatti, avaient été
réglées par la société Somagui Forestal ou par virement
d'un compte du fils Obiang intitulé "Présidence Malabo".
Au total, 5,4 millions d'euros, payés pour l'essentiel
par la Somagui.
300 BOUTEILLES DE PETRUS
Cette SAS (société par actions simplifiées), de droit
privé, a pour unique dirigeant et actionnaire Teodorin
Obiang et pour objet l'exploitation du bois. Autrement
dit la forêt équato-guinéenne, qui constitue avec le
pétrole et le gaz la richesse de ce petit pays d'à peine
un million d'habitants, vivant pour la plupart sous le
seuil de pauvreté. La Guinée équatoriale produit "520000
barils de pétrole et un milliard de pieds cubiques de
gaz par jour", a indiqué, le 20 juin, le premier
ministre de cette "démocrature", dirigée d'une main de
fer par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 70 ans, père de
Teodorin.
Les deux magistrats ont en tout cas estimé leurs indices
suffisants pour considérer que l'impressionnant parc
automobile provenait de détournements de fonds commis au
préjudice de la Somagui Forestal et/ou de l'Etat
guinéen. Ils ont aussi jugé que les dividendes de la
société, M.Obiang en fût-il le seul actionnaire, ne
sauraient couvrir l'ensemble des dépenses révélées au
cours de leur enquête.
Lesquelles ? L'acquisition, par exemple, le 24 juin
2010, par l'EURL (entreprise unipersonnelle à
responsabilité limitée) Foch service, de 300 bouteilles
de Petrus pour 2,1 millions d'euros – facture à nouveau
réglée par la Somagui. Selon l'enquête de l'Office
central de répression de la grande délinquance
financière (OCRGDF), diligenté par les magistrats, "ces
vins d'exception sont conservés dans un endroit
approprié au 42, avenue Foch".
UN CONFORTABLE CHÈQUE DE COMMISSION
Il le serait à moins. Car le 9 janvier, l'OCRGDF a
procédé à la très intéressante audition du décorateur
employé par M.Obiang pour aménager son domicile
parisien. Selon le témoignage de Dominique Le Marquier,
qui évalue les travaux à 11 millions d'euros, le
propriétaire avait "des idées très précises" pour ce
chantier. Il a duré deux ans. Et le décorateur a couru
les ventes aux enchères, et acheté, de-ci de-là, meubles
et tableaux.
Le budget était fixé par M.Nguema, dont une partie en
argent liquide, précise-t-il au commandant de police qui
l'interroge. "Je me déplaçais à ces occasions au 42,
avenue Foch. Je recevais la visite d'une personne de
l'ambassade de Guinée équatoriale qui me remettait des
espèces", dit-il. Parfois, il y avait un confortable
chèque de commission. Comme ce jour où M. Le Marquier
sert d'intermédiaire pour l'acquisition d'un pastel de
Degas, Les Trois Danseuses au repos, vendu 5,6 millions
d'euros par la société Quéré-Blaise, experts en art, qui
supervise son accrochage avenue Foch.
Tous les documents concernant les sociétés suisses
propriétaires de l'immeuble dont Teodorin Obiang est
actionnaire (Ganesha holding, Gestion entreprise
participation, Nordi shipping and trading, Raya holding,
etc.) ont été saisis par les juges dans un cabinet
d'avocats de l'avenue Marceau, mardi 12 juin.
Selon les notes de Tracfin (l'organisme du ministère des
finances chargé de lutter contre le blanchiment
d'argent), Teodorin Obiang dépensera encore 1,5million
d'euros pour cinq œuvres de Rodin, un peu moins pour un
Bonnard, 2,1millions d'euros chez un antiquaire de la
rue du Faubourg- Saint-Honoré... Il consacre des sommes
astronomiques à l'achat de montres de luxe, dont l'OCRGDF
établit la minutieuse recension. En 2005, quatre Piaget
dont la Polo pour homme sertie de 498diamants
(598000euros), trois Rolex, une Cartier, deux Chopard.
Il en va de même les années suivantes.
Le rapport du département de la justice américain, rendu
le 11juin à l'appui de sa plainte contre "TNO", reprend
ces éléments et établit que le fils Obiang aurait
dépensé 300 millions de dollars (près de 246 millions
d'euros) entre 2000 et 2011. Un montant incompatible,
est-il souligné, avec les bénéfices que sont supposées
dégager les deux compagnies forestières qu'il possède.
Ce document assure qu'il aurait détourné des dizaines de
millions de dollars d'argent public.
"Je connais cette plainte. Elle ne m'inquiète absolument
pas. Les accusations et les chiffres sont totalement
faux", soutient Me Marsigny. L'avocat de M.Obiang
affirme que le dossier est très simple. L'abus de bien
social (ABS) n'existant pas en Guinée équatoriale, il
n'est pas anormal qu'un ministre de l'agriculture, fils
du président en exercice et propriétaire de la société
forestière monopolistique du pays, passe des contrats
avec l'Etat. Et utilise son argent comme bon lui semble.
Il semble pourtant très déterminé, comme son homologue
Olivier Pardo, défenseur de l'Etat équato-guinéen, à
jouer la carte de l'immunité diplomatique : le 21 mai,
M. Obiang junior a été nommé dans son pays "deuxième
vice-président chargé de la défense et de la sécurité",
ce qui est supposé lui conférer le rang de chef d'Etat.
Maud Perdriel-Vaissière voit au contraire dans ce mandat
d'arrêt "la preuve du sérieux des allégations émises par
Sherpa dès l'origine". La déléguée générale de
l'association de lutte contre les crimes économiques se
dit persuadée que cette nouvelle étape "montre que
personne ne devrait se croire au-dessus des lois:
dorénavant, immunité n'est plus forcément synonyme
d'impunité".
Biens mal acquis: le
fils Obiang visé par un mandat d'arrêt
PARIS (AFP) - (20:32 - 13/07/12) - Le fils du président
équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema est visé par un
mandat d'arrêt international à la suite de son refus de
se présenter devant les juges chargés de l'enquête dite
des "biens mal acquis" en France par des dirigeants
africains.
Les juges d'instruction Roger Le Loire et René Grouman,
qui soupçonnent Teodorin Nguema Obiang Mangue de
détournement de fonds publics de son pays, ont décerné
ce mandat jeudi, quatre mois après avoir lancé la
procédure, et au lendemain d'une deuxième convocation en
vue d'une mise en examen (inculpation), à laquelle il ne
s'est pas présenté.
Après une spectaculaire perquisition en février dans un
somptueux hôtel particulier parisien dans lequel ont été
saisis 200 m3 de biens de valeur, les juges avaient
convoqué une première fois en mars M. Obiang mais le
gouvernement équato-guinéen s'y était opposé en signe de
protestation.
Teodorin Obiang a été nommé fin mai deuxième
vice-président après avoir exercé la fonction de
ministre de l'Agriculture depuis 2008.
"Il bénéficie d'une immunité de juridiction en tant que
vice-président de Guinée Equatoriale et ne pouvait donc
se rendre à une telle convocation", a déclaré à l'AFP
son avocat Me Emmanuel Marsigny.
Dans un communiqué, les avocats de la Guinée
Equatoriale, Mes Isabelle Thomas-Werner et Olivier Pardo
ont vu dans le mandat d'arrêt "une atteinte intolérable
à l'ordre public international et aux relations entre
Etats souverains".
Ils en ont appelé à la Garde des Sceaux, Christiane
Taubira, et au ministre des Affaires étrangères, Laurent
Fabius, "afin qu'ils rappellent sans délai ces principes
à toutes les autorités et notamment à l'autorité
judiciaire, et par voie de conséquence fassent cesser le
trouble à l'ordre public international qui en résulte".
Les ONG Sherpa et Transparence International France, à
l'origine de la plainte ayant déclenché l'enquête, ont
salué la décision des juges mais restent prudents.
Perquisition dans un hôtel particulier appartenant à
Teodorin Nguema Obiang Mangue, avenue Foch à Paris, le
14 février 2012
"La diffusion d'un mandat d'arrêt à l'encontre d'un
responsable politique en fonction est une étape
judiciaire importante. Il est cependant trop tôt pour
préjuger de l'issue de la procédure tant les obstacles
sont nombreux", a estimé William Bourdon, président de
Sherpa et avocat de TI France dans un communiqué.
Privilèges et immunités
En particulier, les ONG demandent à la France de
s'opposer à la reconnaissance de M. Obiang comme délégué
permanent de l'Unesco, l'agence onusienne pour
l'éducation, la science et la culture.
La France "a le pouvoir et le devoir de s'opposer à la
nomination de Teodorin Obiang, en lui refusant le titre
de séjour spécial auquel sont attachés les privilèges et
immunités, permettant ainsi à la justice française de
suivre son cours", estime Me Bourdon.
L'enquête française a mis à jour un important patrimoine
de la famille Obiang en France, soupçonné d'avoir été
acquis avec des fonds public équato-guinéens.
Lors de la perquisition en février, les enquêteurs
avaient saisi une horloge de grande valeur, du mobilier
de prestige et d'autres biens précieux, tels des vins de
grand cru (Petrus, Romanée-conti...) d'une valeur de
plusieurs milliers d'euros la bouteille.
En septembre 2011, la justice avait déjà saisi onze
voitures de luxe (Ferrari, Bugatti, etc.) de Teodorin
Obiang.
L'avocat de M. Obiang conteste que l'on puisse reprocher
à son client un éventuel abus de biens sociaux - une des
qualifications intégrées dans le mandat d'arrêt - car
"un tel délit n'existe pas en Guinée Equatoriale".
Parallèlement, la Guinée équatoriale, critiquée pour des
violations de droits de l'Homme, a gagné un bras de fer
de plusieurs années avec les ONG et les pays
occidentaux, en obtenant de pouvoir financer un prix de
l'Unesco pour la recherche en sciences de la vie, qui
sera remis mardi prochain.
Ce prix d'une valeur de trois millions de dollars, voulu
par le président de Guinée équatoriale, avait été créé
en 2008.
Mais face aux polémiques et faute de consensus, sa
remise était suspendue depuis 2010. Et M. Obiang Nguema,
qui dirige son pays d'une main de fer depuis 1979, a
accepté que le prix ne porte plus son nom, comme prévu à
l'origine, mais seulement celui de son pays.
Teodorin Obiang : un cas emblématique des biens mal acquis
Un nouveau
rebondissement
judiciaire
relance
l’affaire dite
des biens mal
acquis. Un
mandat d'arrêt a
été lancé, ce
vendredi, contre
Teodorin Nguema
Obiang, le fils
du président
équato-guinéen,
après son refus
de se présenter,
mercredi, à la
convocation des
juges
d'instruction
chargés de
l'enquête.
Les juges
français
Roger Le
Loire et
René Grouman
qui, après
un an et
demi
d’enquête,
soupçonnent
Teodorin
Obiang, 43
ans, de
blanchiment
et de
détournement
de fonds
publics
étrangers,
l'ont
convoqué pour
la deuxième
fois en vue
d'une mise
en examen,
après une
première
convocation,
en mars
dernier,
qu’il
n’avait pas
davantage
honoré.
"On peut
saluer
l’audace des
juges d’oser
lancer un
mandat
d’arrêt
contre un
homme
politique en
exercice",
salue Rachel
Leenhardt,
chargée de
communication
de Sherpa,
l'une des
ONG de lutte
contre les
crimes
économiques
à l’origine
de la
plainte,
lors d’un
entretien
avec FRANCE
24. Teodorin
Obiang (dit
TNO) est la
première
personne
poursuivie
dans cette
affaire de
"recel de
détournement
de fonds
publics"
validée par
la Cour de
cassation en
2010 contre
l’avis du
parquet.
Sollicité
par les
juges, le
procureur de
Paris,
François
Molins,
avait déjà
donné le 4
avril un
avis
favorable à
ce mandat
d'arrêt qui
interdit
tout séjour
en France à
Teodorin
Obiang. TNO,
dont on
ignore où il
se trouve,
peut
désormais
être arrêté
dans toute
l'Europe en
vue d'une
extradition
vers la
France.
Les juges
soupçonnent
un pillage
des fonds
publics de
son pays et
leur
blanchiment
en France.
Lors d’une
spectaculaire
perquisition,
en février
dernier,
dans le
somptueux
hôtel
particulier
de 5 000 m2
de l’avenue
Foch, à
Paris,
estimé à 38
millions
d’euros, qui
appartient à
TNO, les
magistrats
avaient
saisi trois
camions de
mobilier,
d’œuvres
d’art, de
bouteilles
de vins fins
pour une
valeur
totale
avoisinant
les 40
millions
d’euros,
selon
Sherpa.
Un
patrimoine
sans commune
mesure avec
ses revenus
officiels.
Selon le
ministère
américain de
la Justice,
qui a
également
entamé une
procédure de
confiscation
de ses
avoirs en
octobre
dernier, TNO
aurait
dépensé plus
de 300
millions de
dollars
entre 2000
et 2011,
alors que
son salaire
de ministre
de
l’Agriculture,
poste qu’il
occupait
alors,
plafonnait à
5 000 euros
par mois.
Les
obstacles à
la procédure
Si elle est
une étape
judiciaire
importante
dans cette
procédure en
cours depuis
plus de cinq
ans, la
diffusion
d’un mandat
d’arrêt se
heurte
néanmoins à
de nombreux
obstacles.
Rachel
Leenhardt
évoque,
notamment,
les freins
opposés par
la justice
française,
qui a classé
l’affaire
sans suite à
plusieurs
reprises
avant
d’ouvrir
finalement
une
information
judiciaire
en décembre
2010.
Aujourd'hui,
c'est
surtout à
l'immunité
diplomatique,
et tout
spécialement
l'immunité
de
complaisance
dont TNO pourrait
bénéficier
par le biais
de l'Unesco,
que se
heurtent ses
détracteurs.
Le 13
octobre
dernier, le
gouvernement
équato-guinéen
a, en effet,
nommé Obiang
junior au
poste de
délégué
permanent
adjoint de
la Guinée
équatoriale
à l’Unesco,
deux
semaines
après la
saisie par
la justice
française
d’une
quinzaine de
ses voitures
de
luxe (Maserati,
Aston
Martins,
Rolls Royce,
Porsche,
etc.) pour
une valeur
de 5,4
millions
d’euros. En
mai dernier,
au cas où la
France, où
se trouve le
siège de
l’Unesco,
rejetterait
cette
nomination,
le président
Obiang a
nommé, par
décret, son
fils
vice-président
de la
République
en charge de
la défense
et de la
sécurité. Et
ce, à peine
deux mois
après les
perquisitions
de l’avenue
Foch.
"M. Obiang
bénéficie
d'une
immunité de
juridiction
en tant que
vice-président
de Guinée
équatoriale
et ne
pouvait donc
se rendre à
une telle
convocation",
a d’ailleurs
dit à l'AFP
son avocat,
Me Emmanuel
Marsigny,
qui a
précisé ne
pas avoir
été informé
du lancement
de ce mandat
d'arrêt.
Une
procédure
illégale
selon
l’avocat des
ONG Transparency
international
et Sherpa
qui dénonce
une fraude
au regard du
droit
français.
"C’est une
tentative
d’intoxication
de la part
des avocats
de Teodorin
Obiang. Dès
lors que ce
dernier a
été convoqué
devant les
juges, son
père l’a
nommé
deuxième
vice-président
de la Guinée
équatoriale.
Un titre qui
n’existait
même pas
dans la
Constitution
équato-guinéenne
et qui lui a
été attribué
exclusivement
pour qu'il
n'ait pas à
répondre de
ses actes
devant la
justice",
déclare à
FRANCE 24
Joseph
Breham,
avocat
associé de
Transparency
international
France en
charge du
dossier.
"Mais en
France cela
s’appelle
une fraude à
la loi.
Cette
manipulation
pure et
simple ne
trompera
personne",
ajoute
l’avocat qui
estime que
cette
nouvelle
étape
judiciaire
conforte le
soupçon
selon lequel
les
dirigeants
équato-guinéens
pillent les
caisses de
l’État pour
leur profit
personnel :
"Le PIB de
la Guinée
équatoriale
est
équivalent à
celui de la
Belgique et,
pourtant,
ses
habitants
sont parmi
les plus
pauvres au
monde. Cela
veut dire
que la
différence
passe dans
les poches
du clan
dirigeant",
ajoute Me
Breham.
Teodorin
Obiang : un
cas
emblématique
des biens
mal acquis
L'enquête
est
susceptible
de se
développer
bien au-delà
du cas
équato-guinéen.
Les juges
enquêtent
également
sur les
biens mal
acquis des
familles
d'Ali Bongo,
président du
Gabon, et de
Denis Sassou
N'Guesso,
président du
Congo-Brazzaville. Une
enquête de
police
datant de
2007 avait
recensé 39
propriétés
et 70
comptes
bancaires
détenus par
la famille
Bongo et ses
proches, 24
propriétés
et 112
comptes
bancaires
pour la
famille
Sassou N'Guesso.
Ali Bongo,
reçu
officiellement
la semaine
dernière à
Paris par
François
Hollande, a
assuré à
cette
occasion que
"cette
prétendue
affaire de
Françafrique",
supposé
système
d'influence
et
d'accaparement
des
richesses
fustigé par
des
associations,
"ne
devait plus
exister dans
les formes
qu'elle a
connues par
le passé".
Dans un
communiqué,
l'Élysée
avait fait
savoir que
l'entretien
entre Ali
Bongo
Ondimba et
François
Hollande
devait permettre
au président
français de
"souligner
les
principes
qu'il
souhaite
désormais
voir guider
les
relations
entre la
France et le
Gabon"
évoquant,
entre
autres, la
lutte contre
la
corruption
et le
pluralisme
démocratique.
"C’est l’un
des grands
enjeux du
mandat de
François
Hollande. Le
parquet a
toujours
freiné ces
affaires
autant que
possible.
Irons-nous
vers une
justice plus
indépendante ?
Nous le
souhaitons
mais il est
encore trop
tôt pour y
répondre",
souligne,
prudente,
Rachel
Leenhardt.
LA KLEPTOCRATIE :UNE STRATEGIE
POUR GARDER LEURS ETATS
DANS LA PAUVRETE ET LA MISERE
LA
CLEPTOCRACIA :UNA ESTRATEGIA PARA IMPONER LA POBREZA Y MISERIA
A SUS ESTADOS
Survie Paris et le CCFD Paris (http://ccfd.cd75.free.fr/)
vous invitent à assister à un débat sur les
biens mal acquis le lundi 12 décembre
2011 à l'occasion de la sortie en
librairie du livre de Xavier Harel et Thomas Hofnung intitulé
:
Encuesta sobre los billones
robados de Françafrique
Survie Paris y CCFD Paris (http://ccfd.cd75.free.fr/)
les invitan a asistir en un debate sobre los Bienes mal
adquiridos que tendra lugar el dia 12 de Diciembre
de 2011. Se trata de la presentacion en las librerias
del Libro de Xavier Harel y Thomas Hofnung
que lleva el Titulo de:
L'étude du
profil de la pauvreté en Guinée Equatoriale,
enquête réalisée pendant l'année 2006 sur tout le
territoire national, pour diagnostiquer la situation
sur les conditions de vie des populations par
rapport au Plan National de Développement Economique
et Social. Ce rapport révèle l'existence d'environ
76,8% de la population qui vit dans les conditions
de pauvreté dues fondamentalement à la précarité des
emplois et en grand nombre des chômeurs qui vivent
en zone rurale.(Sources: ONU, gouvernement
équato-guinéen)
Guinea Ecuatorial
es un país que ha experimentado un fuerte incremento
económico en el transcurso de los últimos años. Hasta
2007, periodo cubierto por el estudio sobre el perfil de
la pobreza del país, este incremento no había conseguido
reducir la pobreza en las dimensiones monetarias y no
monetarias (acceso a los servicios sociales de base). De
hecho, el perfil de pobreza publicado en 2007 muestra
que la población viviendo bajo el umbral de pobreza es
de un 76,8%, un índice de pobreza superior a la media en
África que es de un 50%. Este nivel elevadísimo ha sido
determinado a partir de un techo de pobreza de 1.020 F
CFA (aprox. 2 $ USA) por día y por habitante retenido
por la encuesta de hogares obtenidos en 2006 por el
Ministerio de Planificación, Desarrollo Económico e
Inversiones Públicas.(Fuentes:ONU, gobierno de Guinea
Ecuatorial)
Thomas
Hofnung signe : "Le scandale des biens mal acquis"
Le
journaliste français revient sur la saisie des voitures de
luxe de Teodoro Nguema Obiang Mangue...
20.11.2011 - Ce matin, sur les
ondes d’ « Europe 1 », dans l’émission de Dominique
Souchier : « C’est arrivé demain », Thomas Hofnung,
journaliste français à « Libération », a présenté son
dernier livre : « Le scandale des biens mal acquis :
Enquête sur les milliards volés de la Françafrique ».
Dominique Souchier :
Alors, le scandale des Biens mal acquis, qu’est-ce que
c’est ? Qui est visé ?
Thomas Hofman : Ce sont des dirigeants africains très
proches de la France et qui depuis des années sont
soupçonnés de détourner des fonds publics pour acheter
des biens immobiliers à Paris, sur la Côte d’Azur,
également des voitures de luxe, et qui ont des comptes
bancaires en France, en pagaille…
DS : Quels chefs
d’Etats principalement ?
TH : Alors, c’était d’abord Omar Bongo, président du
Gabon, décédé en 2009, et qui a été remplacé par son
fils, Ali Bongo ; le président du Congo-Brazzaville,
Denis Sassou-Nguesso ; puis un dirigeant moins connu,
mais pas moins intéressant, Teodoro Obiang Nguema qui
est le président de la Guinée équatoriale.
DS : Alors, ce qui
est intéressant, c’est que la justice française s’est
saisi de cette affaire-là et qu’elle instruit vraiment,
et dans votre livre vous racontez comment, à la suite de
quel combat judiciaire, mené notamment par des
associations : Sherpa, Transparency International, avec
un avocat, William Bourdon, et avec une décision finale
de la Cour de cassation qui a déclaré compétents les
tribunaux à juger cette affaire. Et là, vous dites que
c’est un véritable « big bang » judiciaire…
TH : Oui, c’est une première que la Cour de cassation
autorise une association du type de Transparency
International à se porter partie civile... C’est une
première et cela ouvre de grandes perspectives pour
d’autres associations de ce type dans d’autres affaires
de corruption. Cette procédure, si vous voulez, c’est
comme un accident de l’histoire : L’affaire s’est
ouverte presque en catimini sous la forme d’une enquête
préliminaire, au moment même où Nicolas Sarkozy arrivait
à l’Elysée…
DS : Là, les
policiers ont vraiment travaillé, hein, ils ont fait du
très bon travail, ils ont découvert des choses…
TH : Oui, ils ont fait leur travail, puis le Parquet et
la Chancellerie, sans doute en se rendant compte des
dégâts diplomatiques que pouvait faire une telle
affaire, a voulu la classer sans suite, mais cela a
rebondi, et de péripétie en péripétie, le dossier est
parvenu devant la Cour de cassation qui, en novembre
2010, a jugé recevable la plainte des ONG et qui a
autorisé la poursuite de cette enquête. Nous n’en sommes
qu’au début et nous allons certainement vers d’autres
révélations… et, au final, peut-être un scandale du
type « Elf ».
DS : Le 28 septembre
dernier, c’est donc tout récent, pouvez-vous raconter ce
que les policiers ont découvert quand ils sont entrés au
42 avenue Foch…
TH : Mercredi 28 septembre, à 8 heures 30, cinq
policiers en civil, rejoints rapidement par une
quinzaine de leurs collègues en tenue, ont débarqué au
numéro 42 de la prestigieuse avenue Foch dans le
seizième arrondissement de Paris. Ce bien immobilier
était passé un peu inaperçu aux yeux des policiers lors
de leur enquête préliminaire. Avec ses 6 000 mètres
carrés dans le quartier le plus cher de Paris, c'est une
propriété qui défie l’imagination…
DS : Et qui
appartient à qui ?
TH : Qui appartient à la famille Obiang…
DS : Et dans la cour
de l’immeuble particulier, qu’y avait-il ?
TH : Une collection de voitures de luxe. Toute la
journée, les policiers ont photographié, noté les
numéros de châssis, fouillé les véhicules de fond en
comble. Cela a pris du temps : ils ont saisi onze
véhicules avenue Foch et cinq autres avenue Victor Hugo,
à deux pas de là. Et quels véhicules ! Des Bentley,
Aston Martin, Maserati, Porsche Carrera, Mercedes
Maybach, Ferrari, une Bugatti Veyron, une des voitures
les plus chères au monde, peut-être la plus chère…
DS : Un million d’euros, elle fait du 400 km/h…
TH : Les policiers ont donc saisi toutes ces voitures,
les ont fait monter sur un camion à plateaux en prenant
de grandes précautions vue la valeur
de ces voitures…
Septembre 2011-
Avenue Foch - La police française embarque une Maserati de
Teodoro Nguema Obiang Mangue
Eté 2006 -
Saint-Tropez (Côte d'Azur, France) :
Teodoro Nguema Obiang Mangue au volant de sa
Maserati
DS : Et à
qui appartenaient-elles ?
TH : Au fils Obiang, qui vient de temps en temps à Paris en
jet privé. Qui n’y reste que quelques jours, ce qui veut
dire que ce luxueux immeuble particulier, cette immense
propriété de l’avenue Foch, est la plupart du
temps inhabitée.
DS : Merci Thomas
Hofnung. Votre ouvrage « Le scandale des
biens mal acquis », que vous cosignez avec Xavier Harel, sera
publié cette semaine aux Editions « La
Découverte »… (Source : Europe 1)
Guinée équatoriale: Nommé
diplomate, il est suspecé d'avoir des «biens mal acquis»
(20
minutes 28/10/2011)
La Guinée équatoriale va nommer le fils de son président
Teodoro Obiang diplomate à l'Unesco, un homme visé par
une plainte dans l'enquête pour «détournement de fonds
publics» visant des richesses détenues en France par
plusieurs dignitaires africains.
Cette nomination est annoncée sur le site officiel du
gouvernement, qui précise que Teodoro Nguema Obiang
Mangue conservera ses fonctions actuelles de ministre de
l'Agriculture et des Forêts quand il deviendra délégué
permanent adjoint à l'Unesco, agence de l'Onu chargée de
l'éducation, de la science et de la culture.
L'Unesco n'a pas encore eu de notification officielle,
dit une porte-parole à Paris. Cette décision,
matérialisée dans un décret équato-guinéen du 13
octobre, est intervenue une semaine après le dépôt par
l'ONG anti-corruption Transparency d'une nouvelle
plainte dans l'affaire dite des «biens mal acquis»
Transparency vise des faits apparus dans une note des
Douanes de mars 2011 selon laquelle le fils du président
équato-guinéen a affrété en 2009 un avion ayant fait
escale en France avec à son bord 26 voitures de luxe
(dont sept Ferrari et cinq Bentley).
Voitures de luxe
Certaines de ces voitures ont été saisies par la justice
à Paris fin septembre. Tracfin, la cellule
anti-blanchiment du ministère de l'Economie, a par
ailleurs informé la justice que Teodoro Obiang fils a
dépensé 18 millions d'euros lors de la vente aux
enchères de la collection d'Yves Saint-Laurent et de
Pierre Bergé en mars 2009.
Transparency contourne par cette plainte l'opposition du
parquet de Paris, lié statutairement à l'exécutif, à des
poursuites sur ces faits. Après quelques semaines de
procédure, le juge d'instruction Roger Le Loire aura la
possibilité de se déclarer compétent et d'enquêter
contre l'avis du procureur.
La question juridique d'un possible interrogatoire de
Teodoro Obiang fils se posera même s'il dispose d'un
passeport de l'Unesco. En effet, si ce passeport lui
confère une immunité diplomatique, elle ne vaut que pour
les faits postérieurs à la délivrance du document, selon
la jurisprudence française.
Dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, le
passeport diplomatique de l'Unesco fourni au vendeur
d'armes Pierre Falcone en 2003 n'a ainsi pas empêché la
justice française de le condamner et de l'envoyer en
prison plus de deux ans.
Plainte de Transparency recevable
Sans précédent en Europe, la procédure conduite par le
juge Le Loire vise les biens détenus en France par les
familles des chefs d'Etats Ali Bongo (Gabon), Denis
Sassou N'Guesso (Congo-Brazzavile) et Teodoro Obiang
(Guinée équatoriale), suspectés d'avoir dérobé l'argent
public.
Contre l'avis du parquet, la Cour de cassation, plus
haute juridiction française a jugé en 2009 la plainte de
Transparency recevable, ce qui suscite des incidents
diplomatiques avec les régimes de pays producteurs de
pétrole, stratégiques pour Total et la diplomatie
française en Afrique.
Une première enquête en 2007 avait recensé 39 propriétés
immobilières de luxe et 70 comptes bancaires détenus par
la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112
comptes bancaires pour la famille Sassou N'Guesso, ainsi
que des limousines de luxe achetées par la famille
Obiang. Le juge Le Loire a fait depuis d'autres
découvertes.
El
Gobierno de EEUU abre un proceso contra 'Teodorín' por lavado de
fondos procedentes de la corrupción
27 de octubre de 2011
El fiscal adjunto denuncia
que, "mientras su pueblo
luchaba para sobrevivir, él
vivía a lo grande" gracias a
riquezas de origen ilegal
MADRID, 27 (EUROPA PRESS)-
El Departamento de Justicia
norteamericano ha abierto un
proceso civil en relación
con el patrimonio que posee
el ministro de Agricultura y
Bosques de Guinea Ecuatorial,
Teodoro Nguema Obiang Mangué
(popularmente conocido como
'Teodorín'), en el estado de
California y en el distrito
de Columbia, por considerar
que estos bienes proceden de
fondos de origen corrupto,
obtenidos mediante "el robo,
la extorsión y la
malversación de recursos
naturales" y que han sido "lavados
en Estados Unidos".
En un comunicado del
Departamento de Justicia, el
fiscal general adjunto y
jefe de la división criminal,
Lanny A. Breuer, informó
este pasado martes de que el
Gobierno norteamericano ha
presentado una demanda civil
con el objetivo de requisar
70,8 millones de dólares
(50,5 millones de euros) en
bienes muebles e inmuebles
que "proceden de delitos de
corrupción en el extranjero
y fueron lavados en Estados
Unidos".
Los bienes valorados en 70,8
millones se encuentran todos
en el centro de California.
Aparte, se ha presentado "otra
demanda civil" por bienes en
el distrito de Columbia, en
el que se encuentra la
capital de Estados Unidos,
Washington DC.
Según estas denuncias,
Teodoro Nguema Obiang Mangué
--primogénito y previsible
sucesor del presidente
Teodoro Obiang Nguema-- "hizo
uso de su posición y de sus
influencias como ministro
del Gobierno de Guinea
Ecuatorial para proceder de
forma criminal a través de
la corrupción y del lavado
de dinero, violando con ello
tanto las leyes de Guinea
Ecuatorial como las de
Estados Unidos", prosigue el
comunicado, publicado en la
página de Internet del
Departamento de Justicia.
"Con un modesto salario del
Gobierno (que se cifra en
menos de 100.000 dólares
anuales, 70.000 euros), el
ministro Nguema amasó
riquezas por valor de
alrededor de cien millones
de dólares (unos 70 millones
de euros)", declaró el
propio Breuer, citado en el
comunicado. "Mientras su
pueblo luchaba para
sobrevivir, él vivía a lo
grande, comprándose un 'jet'
Gulfstream, una mansión en
Malibú y bienes personales
de Michael Jackson valorados
en cerca de dos millones de
dólares", prosiguió.
"Considerando que estas
extravagancias proceden de
la corrupción en el
extranjero con bienes del
Estado, el Departamento de
Justicia intentará confiscar
estos fondos mediante una
serie de demandas
coordinadas", explicó el
fiscal adjunto. El objetivo,
según el comunicado, es "recuperar
los fondos robados en
beneficio del pueblo del
país del que fueron
extraídos".
"Con nuestra iniciativa
contra la cleptocracia,
enviamos un mensaje fuerte y
claro: Estados Unidos no va
a ser un refugio para las
riquezas mal adquiridas de
los dirigentes corruptos del
mundo", aseveró Breuer.
ROBO,
EXTORSIÓN Y MALVERSACIÓN
La investigación fue
iniciada por la división de
inmigración y aduanas (ICE)
del Departamento de
Seguridad Interior con el
objetivo de identificar los
bienes que posee 'Teodorín'
en Estados Unidos, "después
de sospechar que ha obtenido
sus riquezas mediante
actividades ilícitas, como
la apropiación de fondos
públicos, robo, extorsión y
malversación de recursos
naturales del país", declaró
el director de ICE, John
Morton, citado en el
comunicado del Departamento
de Justicia.
Esta nueva investigación
sobre las cuentas de 'Teodorín'
sucede a la iniciada en 2007
por el propio Departamento
de Justicia norteamericano
por "conducta supuestamente
criminal", concretamente por
la presunta transferencia
ilegal de fondos y por
presunto blanqueo de
capitales procedentes de la
extorsión, los sobornos y el
desvío de fondos públicos.
Según la revista 'Foreign
Policy', que difundió el
pasado 13 de octubre las
primeras informaciones sobre
esta investigación, la
actuación del Departamento
de Justicia hará que le sea
extremadamente difícil a 'Teodorín'
vender cualquiera de estos
bienes, salvo los que haya
conseguido trasladar a
Guinea Ecuatorial.
Algunas fuentes han
asegurado a la revista que 'Teodorín'
seguramente ya ha vendido en
el extranjero los
automóviles deportivos y que
el 'jet' privado
probablemente tampoco siga
en Estados Unidos. Las
mismas fuentes judiciales no
han podido determinar cuáles
serían los cargos a que se
enfrentaría el ministro
ecuatoguineano en relación
con esta investigación.
La organización de Derechos
Humanos estadounidense Human
Rights Watch (HRW) precisó
la semana pasada que la
acción legal del
Departamento de Justicia se
centra en la empresa
Sweetwater Malibu LCC,
perteneciente al ministro
ecuatoguineano, y a ciertas
propiedades de esta compañía,
concretamente una mansión en
Malibú valorada en 30
millones de dólares (22
millones de euros), un 'jet'
privado adquirido por 38,5
millones (28 millones),
siete automóviles de lujo
valorados en casi tres
millones de dólares (dos
millones de euros) y varios
bienes personales de Michael
Jackson, entre ellos uno de
sus célebres guantes
recubiertos de piedras
preciosas.
HRW ha recordado también que
'Teodorín' ya se enfrenta a
otras investigaciones en
Francia y España por el
presunto desvío de millones
de dólares procedentes del
erario público para adquirir
propiedades en ambos países
(en el caso español, en las
Islas Canarias).
En los últimos tiempos,
Teodoro Nguema Obiang Mangue
ha acumulado importantes e
importantes cargos que han
reforzado su imagen como
posible sucesor de su padre.
Aparte de ministro, forma
parte de la vicepresidencia
del PDGE y es el presidente
de las juventudes del
partido desde julio del año
pasado, pese a haber
cumplido ya los 40 años de
edad.
Asimismo, fue ascendido al
rango de teniente coronel
del Ejército por su propio
padre en octubre de 2010 y a
lo largo del actual mes de
octubre ha sido nombrado
delegado permanente adjunto
de su país ante la
Organización de Naciones
Unidas para la Educación, la
Ciencia y la Cultura
(UNESCO) y director de la
campaña del Partido
Democrático de Guinea
Ecuatorial (PDGE) para el
referéndum de reforma
constitucional, convocado
para el próximo 13 de
noviembre.
Editado y distribuido por
ASODEGUE
Abren proceso a Teodorin en
Estados Unidos
Los Ángeles (EE.UU.), 25 oct (EFE).- El Departamento
de Justicia de EE.UU. inició hoy un procedimiento para
requisar la fortuna en suelo estadounidense de un hijo
del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang, por
considerar que es fruto del lavado de dinero y
corruptelas.
En un comunicado, el Departamento de Justicia detalló
que el proceso fue abierto en los tribunales de
California y el Distrito de Columbia.
Según las autoridades, Teodoro Obiang Nguema Mangue,
conocido popularmente en su país como "Teodorín",
contaría con un patrimonio superior a 100 millones de
dólares, si bien la operación en su contra se centraría
en recuperar activos por 70,8 millones de dólares en
EE.UU.
Entre esos bienes se encuentran una mansión en Malibú,
en la costa californiana, un avión privado, un Ferrari
2011 y objetos que pertenecieron a Michael Jackson
valorados en 1,8 millones de dólares.
El hijo de Teodoro Obiang estaba siendo investigado
por organismos federales desde hacía años, según
revelaron los informes internos fechados en 2007 y
filtrados en 2009 por el diario The New York Times, en
los que el Gobierno norteamericano se mostraba
convencido del enriquecimiento ilícito de "Teodorín".
En el caso civil abierto hoy en los tribunales de
California y el Distrito de Columbia se asegura que el
hijo del mandatario africano usó su posición como
ministro de Agricultura de Guinea Ecuatorial para
hacerse rico extorsionando a compañías extranjeras,
mediante la malversación y apropiación indebida de
fondos y el robo.
Los millonarios activos de "Teodorín" contradicen un
salario oficial de empleado estatal inferior a 100.000
dólares anuales.
Una de sus vías de lucro consistía en vender recursos
naturales de su país y embolsarse los ingresos generados
por la operación, según el informe.
"Teodorín" echaba mano después de intermediarios y
sociedades interpuestas para convertir el dinero de
procedencia irregular en patrimonio legítimo en forma de
una mansión de 30 millones de dólares en Malibú, una
colección de coches de lujo o un guante que usó el "rey
del pop" en su gira "Bad Tour".
En un momento dado llegó a tener hasta 24 vehículos
de gama alta guardados en el Petersen Automotive Museum
de Los Ángeles que tenían un precio estimado de 9,6
millones de dólares, si bien los automóviles fueron
enviados a Francia en noviembre de 2010.
La portavoz del Departamento de Justicia de EE.UU.,
Laura Sweeney, aseguró que el objetivo último de la
acción iniciada por el Gobierno es retornar el capital
de "Teodorín" a los ciudadanos de su país.
"Mientras su gente lo pasa mal, él vive la buena
vida", dijo el ayudante del fiscal general Lanny A.
Breuer.
"Mediante nuestra Iniciativa contra la Cleptocracia
estamos mandando un mensaje alto y claro: Estados Unidos
no será un escondite para las riquezas conseguidas de
malas maneras por los líderes mundiales corruptos",
comentó Breuer.
En los informes de 2007, la oficina de Inmigración y
Aduanas, dependiente del Departamento de Seguridad
Interior, afirmaba que Teodoro hijo viajaba con
frecuencia con pasaporte diplomático a EE.UU. con un
millón de dólares en efectivo que no declaraba, delito
que se castiga con hasta 5 años de cárcel.
La organización no gubernamental Global Witness ha
criticado en numerosas ocasiones el enriquecimiento de "Teodorín",
quien llegó a ser considerado para suceder a su padre, y
ha declarado que el hijo del mandatario posee también
propiedades en enclaves privilegiados de Ciudad del Cabo
(Sudáfrica).
El pasado mes de marzo esa misma organización
denunció que "Teodorín" había encargado a unos
astilleros alemanes la construcción en secreto de un
yate valorado en 380 millones de dólares, una cantidad
que equivale a tres veces los fondos que su país, rico
en petróleo, destina anualmente a sanidad y educación
juntas. EFE
EFE | Fecha: 10/25/2011
Editado y distribuido por ASODEGUE
Documentos del proceso a
Teodorin
No hemos podido traducirlos del
inglés, pero aún así pueden dar a todos una idea de la
información reunida por el Departamento de Justicia
norteamericano y, a quienes puedan leerlos en el idioma
original, de la entidad del desafío al que tiene que
hacer frente el disoluto y corrupto hijo del dictador
guineoecuatoriano.
La
justicia norteamericana podría haber iniciado
actuaciones contra Teodorin
14 de
octubre de 2011
Lo dice
Ken Silverstein en un artículo que publica hoy en
Foreing Policy [http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/10/13/teodorin_obiang_hold_that_car].
El periodista norteamericano empieza haciendo un repaso
a los problemas habidos por Teodorin con la
justicia francesa y recordando algunas de las
informaciones reveladas por él mismo [Ken Silverstein]
sobre el modo de vida del primogénito del dictador
guineoecuatoriano en (y a partir de) su chalet de Malibú
(California): duerme de día y sale de noche, es cliente
habitual de la Playboy Mansion de Los Ángeles... Pasa
después a referirse a las investigaciones iniciadas
contra él [contra Teodorin] por la justicia
estadounidense que avanzarían, dice, a "ritmo de caracol".
"Algunas críticas mantienen que el gobierno
norteamericano ha sido lento porque empresas energéticas
de su país, con Exxon Mobil a la cabeza, han invertido
miles de millones de dólares en Guinea Ecuatorial y la
mayor parte de su petróleo se exporta hacia los Estados
Unidos" afirma Silverstein más adelante.
El
artículo acaba diciendo: "Sin embargo, la pasada semana
los investigadores norteamericanos han entrado
finalmente en acción. Diversas fuentes con las que he
hablado me han dicho que el ministerio de Justicia
habría depositado una "lis pendens" - una notificación
de apertura de un proceso relativo a un titulo de
propiedad - en la oficina del registro del condado de
Los Angeles. Laura Sweeney, una de las portavoces del
ministerio de Justicia, me confirmó que había presentado
tal documento. (La Oficina del Registro puede necesitar
más de una semana para estudiarlo y hacerlo público). El
documento , me dijo, identifica varias propiedades de
Teodorin como susceptibles de ser sometidas a la acción
de la justicia, entre ellos su chalet, un jet privado,
un surtido de coches deportivos, y diversos recuerdos y
antiguas pertenencias de Michael Jackson, el Rey del
Pop".
["lis
pendens" equivale en castellano a litispendencia]
"Teodorin"
dans le collimateur de la justice américaine
70
millions de dollars de biens "mal acquis" pourraient
être saisis par les Etats-Unis...
27.10.2011 - Les autorités américaines ont déposé deux
plaintes aux Etats-Unis pour corruption et blanchiment
d'argent à l'encontre de Teodoro Obiang Nguema Mangue,
41 ans, fils du président de la Guinée équatoriale,
ministre de l'Agriculture et vice-président du parti au
pouvoir à Malabo.
Les deux plaintes au civil, rendues publiques cette
semaine, visent à saisir plusieurs dizaines de millions
de dollars de biens, achetés sur le sol américain par
Teodoro Obiang Nguema Mangue, surnommé "Teodorin".
Ken Hurwitz, juriste de l'ONG Open Society Justice
Initiative, a déclaré à la presse : « C’est la première
procédure judiciaire contre la famille Obiang Nguema aux
Etats-Unis. Elle vise 70,8 millions de dollars (50,5
millions d'euros) de biens, parmi lesquels une villa de
30 millions à Malibu, un jet privé, et plus d'un million
de dollars de souvenirs ayant appartenu à Michael
Jackson, une trentaine en tout, un chapeau, des livres
avec autographes...
Tous ces biens seront saisis par le gouvernement si il
réussit à prouver qu’ils ont été acquis grâce à la
corruption, et j'espère qu'un mécanisme pourra être mis
en place pour que ces richesses bénéficient au final à
la population de Guinée Equatoriale.
Il y aura une audience où Teodorin pourra venir et dire
que non, ces biens ont été acquis légalement, et non
grâce à la corruption, mais il aura du mal à convaincre
sur ce point quand on sait qu’il a officiellement un
salaire de 7 000 dollars par mois comme ministre des
forêts. »
Ces jours-ci, c'est
toute la presse américaine qui égraine la liste des
biens luxueux qu'a accumulé sur le territoire des
Etats-Unis le fils du président de la Guinée
équatoriale.
On évoque bien sûr sa
propriété de Malibu, au 3620 Sweetwater Mesa Road, dans
le quartier des stars d'Holywood, avec sa piscine, son
golf et sa piste d'atterissage, juste au dessus de la
plage très réputée de Surfrider beach. D'une surface de
1 400 mètres carrés, la villa qui possède huit salles de
bains, huit cheminées, une grande piscine et au moins
six dressings, a été achetée avec son domaine de 5
hectares, pour la somme de 31 millions de dollars en
2004 (22 millions d'euros), à Neal Baddin, un agent
immobilier
Parmi les éléments
susceptibles d'être saisis par les autorités
américaines, se trouvent également un jet privé
Gulfstream d'une valeur de 38,5 millions de dollars (28
millions d'euros), une Ferrari 599 GTO achetée 530 000
dollars et 3,2 millions de bijoux ayant appartenu à
Michael Jackson, dont un gant incrusté de pierres
précieuses que le roi de la Pop a porté en 1987 lors de
la tournée Bad et acquis pour la somme de 300 000
dollars.
« Nous envoyons un message fort et clair : les
Etats-Unis ne seront pas un endroit où les dirigeants
corrompus pourront cacher leurs richesses amassées
illégalement », a déclaré le procureur général adjoint
américain Lanny Breuer.
Fin septembre, 11 voitures appartenant à Teodorin
avaient été saisies à Paris, ce qui laisse à penser que
les actions de Washington et de Paris pourraient être
concertées.
En Espagne, une association de défense des droits de
l'homme a demandé à un juge la saisie de biens
appartenant au président équato-guinéen, à ses fils et à
certains de ses ministres. Les biens seraient situés à
Madrid et dans les Canaries. (Sources : RFI ; The
Independent ; Grioo.com)
Guinée
équatoriale : la famille du président Obiang Nguema dans
le collimateur de la justice américaine
Les autorités
américaines ont
déposé deux
plaintes aux
Etats-Unis pour
corruption et
blanchiment
d'argent à
l'encontre de
Teodorin Obiang
Nguema, fils du
président,
ministre de
l'Agriculture et
vice-président
du parti au
pouvoir à
Malabo. Les deux
plaintes au
civil, rendues
publiques cette
semaine, visent
à saisir
plusieurs
dizaines de
millions de
dollars de
biens, achetés
sur le sol
américain par
Teodorin Obiang
Nguema.
Las
autoridades estadounidenses han hallado pruebas claras
de la corrupción del presidente Obiang y varios de sus
familiares en múltiples investigaciones desde 2003.
Aunque tardío, la decisión de procesar a su hijo en
Estados Unidos es un paso positivo.
Arvind Ganesan,
director de Negocios y Derechos Humanos en Human Rights
Watch
(Washington, DC) – Las autoridades estadounidenses deben
actuar rápidamente en una investigación sobre los
supuestos delitos de corrupción y lavado de dinero
cometidos por el primogénito del presidente de Guinea
Ecuatorial Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, señaló hoy
Human Rights Watch. El 6 de octubre de 2011, el
Departamento de Justicia presentó una notificación
oficial en California de una petición pendiente para el
decomiso de más de 70 millones en activos que incluyen
una mansión, un jet privado y objetos de recuerdo de
Michael Jackson pertenecientes al joven Obiang.
Teodoro Nguema Obiang Mangue, conocido como Teodorín, es
ministro de Agricultura y Bosques, vicepresidente del
partido gobernante y el presunto sucesor de su padre en
la presidencia de este minúsculo país rico en petróleo
de África occidental. Es famoso por su estilo de vida
ostentoso y privilegiado y su pasión por los vehículos
de lujo, lo que contrasta marcadamente con el bajo nivel
de vida de la mayoría de los habitantes de Guinea
Ecuatorial.
“Las
autoridades estadounidenses han hallado pruebas claras
de la corrupción del presidente Obiang y varios de sus
familiares en múltiples investigaciones desde 2003”,
dijo Arvind Ganesan, director de Negocios y Derechos
Humanos en Human Rights Watch. “Aunque tardío, la
decisión de procesar a su hijo en Estados Unidos es un
paso positivo”.
El hijo de Obiang también es el
objeto de investigaciones relacionadas en
Francia y
España, junto con el
presidente Obiang y otros familiares y asociados.
El 13 de octubre, el sitio web de
la revista Foreign Policy
informó por primera vez de la
decisión de decomisar los bienes. La decisión se deriva
de un caso ante los tribunales federales de Estados
Unidos, cuyos detalles no se conocen públicamente,
aunque es probablemente el resultado de una
investigación sobre los supuestos delitos de corrupción
y lavado de dinero cometidos por Teodorín Obiang. El
Departamento de Justicia inició el caso en 2007, tras
una
investigación del Senado de
Estados Unidos de 2003 a 2004.
El
proceso legal del Departamento
de Justicia menciona a Sweetwater Malibu LLC, una
empresa perteneciente a Teodorín Obiang, y reclama el
decomiso de una variedad de activos valiosos, entre
ellos una mansión de 30 millones de dólares en Malibú,
un jet de 38.5 millones, siete automóviles de lujo
valorados en casi 3 millones y objetos valiosos de
recuerdo de Michael Jackson, como “un guante blanco
cubierto de cristales de la gira ‘Bad ’”.
El Departamento de Justicia y el
Servicio de Inmigración y Control de Aduanas abrieron
investigaciones acerca del
supuesto lavado de dinero por parte del joven Obiang
después de un informe del Senado de 2004 conocido como
el “informe
Riggs Bank”, ya que se
centraba en las cuentas en un banco del área de
Washington que después fue cerrado. El informe del
Senado reveló que el banco “había hecho la vista gorda
ante las pruebas que indicaban que estaba manejando las
ganancias de la corrupción” en su trato con el
presidente Obiang, sus allegados y otros funcionarios.
Un ejemplo de ello son los millones de dólares de
ingresos nacionales de Guinea Ecuatorial procedentes del
petróleo que se transfirieron a una cuenta privada
extraterritorial que, según las conclusiones de los
investigadores del Senado, era controlada por el
presidente Obiang.
En un
memorando de septiembre de
2007, la División de Delitos Penales del Departamento de
Justicia escribió que se había emprendido una
investigación sobre la “presunta conducta criminal de
Teodoro Nguema Obiang y sus asociados, que consistía en
la transferencia y el lavado ilegal de activos
considerados producto de la extorsión, el soborno y/o la
apropiación indebida, el robo o la malversación de
fondos públicos”.
Un
documento del Servicio de
Inmigración y Control de Aduanas declaró que un objetivo
de la investigación era “la identificación, ubicación,
congelación y recuperación de los activos en Estados
Unidos obtenidos ilícitamente mediante la cleptocracia
de Teodoro Obiang Nguema y/o sus asociados”.
Un
informe de 2010 del Senado de
seguimiento del estudio del Riggs Bank presentó un
examen detallado del caso contra Teodorín Obiang y su
presunto lavado de más de 110 millones de dólares de
fondos sospechosos a través de cuentas bancarias en
Estados Unidos entre 2004 y 2008. Como se documenta en
el informe, los fondos financiaron un estilo de vida
opulento que incluyó una flota de motos y automóviles
deportivos valorados en 9.5 millones de dólares y una
fiesta veraniega de Nguema en la que apareció un tigre
blanco vivo. El informe señaló que la investigación
criminal del Departamento de Justicia sobre Teodorín
Obiang estaba “en curso”. Según un
informe de Le Monde, que
citaba los registros de aduanas, en 2009 Teodorían
Obiang transportó 22 vehículos de Estados Unidos a
Guinea Ecuatorial, a través de Francia.
Ni el Gobierno de Guinea
Ecuatorial ni Teodorín han respondido públicamente a las
noticias sobre la medida pendiente de decomiso de
activos. En 2010, el gobierno de Obiang emitió una
fuerte
declaración afirmando que las
alegaciones del informe del Senado eran infundadas y se
basaban en el prejuicio, y denunció que era “claramente
un documento RACISTA, XENÓFOBO, PREPOTENTE,
SEGREGACIONISTA”. (Énfasis en el original). El Gobierno
también manifestó “su total apoyo, confianza y respaldo”
a Teodorín.
Human Rights Watch expresó su
esperanza de que la reclamación de los bienes a nombre
de Sweetwater pueda indicar la revitalización de la
investigación criminal acerca del Sr. Obiang. En su
informe de 2009, Human Rights
Watch instó a Estados Unidos a que negara visas a los
funcionarios de Guinea Ecuatorial que hubieran estado
implicados en casos de corrupción y que se identificaran
todos los activos que tienen en Estados Unidos, con la
intención de decomisar las ganancias de la corrupción y
devolverlas finalmente a la población del país.
En septiembre, la policía francesa
decomisó 11 vehículos de lujo pertenecientes al joven
Obiang afuera de su residencia de París, en conexión con
su investigación sobre las ganancias obtenidas
ilícitamente por varios funcionarios africanos. Como
señaló
Le Monde, la policía francesa
ha catalogado su reciente
adquisición de antigüedades y
otros bienes por valor de casi 26 millones de dólares en
subastas. El gasto exorbitante levantó sospechas entre
los funcionarios franceses encargados de vigilar el
lavado de dinero de que los artículos habían sido
adquiridos con fondos obtenidos ilícitamente.
A finales de agosto, la policía de
Swazilandia abrió una investigación sobre el
robo de un maletín
perteneciente al joven Obiang que contenía aparentemente
alrededor de 400,000 dólares en efectivo (300,000
dólares y 75,000 euros) y dos lujosos relojes de
pulsera. Denunció el robo del maletín en la villa de
cinco estrellas en la que estaba alojándose durante la
visita.
“La
decisión de congelar los activos de Teodorín en Estados
Unidos se debía haber tomado hace tiempo”, dijo Ganesan.
“Sin embargo, la prueba real será si el Gobierno de
Estados Unidos prosigue enérgicamente con la
investigación hasta el final sin dejar que se
interpongan las relaciones diplomáticas o
empresariales”.
Antecedentes sobre Guinea Ecuatorial
Guinea Ecuatorial tiene grandes ingresos procedentes del
petróleo y una pequeña población, lo que hace que su
producto interior bruto per cápita sea uno de los más
altos del mundo. Sin embargo, el Gobierno no ha mejora
las condiciones socioeconómicas de manera proporcional a
los recursos de que dispone.
El PIB per cápita es equivalente
al de algunas de las economías líderes mundiales, sin
embargo, muchos habitantes de Guinea Ecuatorial carecen
de acceso a servicios sociales básicos. Según las
estadísticasde 2010 de la ONU
y del Banco Mundial, Guinea Ecuatorial es el décimo
noveno peor país del mundo en términos de mortalidad
infantil. El gasto en educación como porcentaje del PIB
es más bajo en Guinea Ecuatorial que en sus países
vecinos. El Gobierno ha invertido enormes cantidades de
dinero en proyectos con gran visibilidad, como
hospitales ultramodernos, centros lujosos de
conferencias y un espléndido complejo vacacional de 830
millones de dólares para albergar la Cumbre de la Unión
Africana de 2011, que tienen muy pocos beneficios para
los pobres.
Después de que Human Rights Watch
publicara un
informe en 2009 sobre el
petróleo, la corrupción y los derechos humanos en Guinea
Ecuatorial, que exponía en detalle los abusos
gubernamentales y la falta de transparencia, el gobierno
de Obiang
respondió acusando a la
organización de “chantaje” y de “sacarse de la manga
información que carece de transparencia y objetividad”.
El
informe sobre derechos humanos de 2010 del Departamento
de Estado de Estados Unidos describe una serie de abusos
graves, entre los que se encuentran ejecuciones
ilegales, tortura sistemática e impunidad oficial, y
denuncia la “corrupción oficial a todos los niveles de
gobierno” en Guinea Ecuatorial, en concreto que “el
presidente y sus allegados continuaron amasando
beneficios personales procedentes de los ingresos
extraordinarios del petróleo”.
Los
procesos legales contra Teodorín Obiang se producen en
un momento en el que crecen las especulaciones sobre su
posicionamiento para suceder a su padre en el poder. El
14 de octubre, el gobierno de Obiang fijó el 13 de
noviembre para la celebración de un referendo sobre
modificaciones propuestas para la Constitución. El
elemento central de la reforma propuesta es la
introducción de límites de mandato que permitirían al
presidente Obiang, que lleva 32 de sus 69 años de vida
en la presidencia, ocupar el poder durante dos mandatos
adicionales de siete años.
El
presidente Obiang fue reelegido en 2009 con el 95.4 por
ciento de los votos en un proceso con una débil
supervisión internacional, lo que, según el Departamento
de Estado de Estados Unidos, “despierta la sospecha de
un fraude electoral sistemático”.
Aunque el Gobierno aún no ha publicado el texto de las
enmiendas constitucionales que se someterán a votación,
se da por entendido que crearán un nuevo cargo de
vicepresidente que, según los observadores, ocupará
Teodorín Obiang.
En 2010, Teodorían Obiang fue
elegido dirigente de la sección juvenil del partido
gobernante, lo que le otorgó automáticamente la
vicepresidencia del partido. La empresa de relaciones
públicas estadounidense que representa al Gobierno de
Guinea Ecuatorial, que tiene también un contrato aparte
con el joven Obiang,
alabó su selección como “parte
de una iniciativa más amplia del Gobierno para mejorar
el proceso de elección democrática de sus ciudadanos”.
Además de fijar la fecha del
referendo nacional, Guinea Ecuatorial
anunció que Teodorín iba a ser
su subdelegado permanente en la Organización de las
Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la
Cultura (UNESCO), con sede en París. El presidente
Obiang no ha logrado reinstaurar un premio polémico de
la UNESCO con su nombre y financiado por él. En
septiembre, el intento más reciente del presidente
Obiang de forzar a la UNESCO a conceder el premio se vio
frustrado en parte por las
noticias sobre el decomiso de los activos de Teodorín en
París, a escasa distancia de la sede de la UNESCO, lo
que subrayó el riesgo que conlleva asociar a la
organización con la reputación de los Obiang.
“El
pueblo de Guinea Ecuatorial debería poder elegir a su
gobierno en unas elecciones libres y justas, exigirle
cuentas y utilizar la riqueza del país para cubrir sus
necesidades básicas”, dijo Ganesan. “Desafortunadamente,
el presidente Obiang no ejerce un liderazgo que respete
dichos derechos básicos y parece que su hijo le está
siguiendo los pasos”.
Bienes mal adquiridos: la justicia embarga varios vehículos
pertenecientes a la familia Obiang
(La noticia en el diario Le Monde)
"Varios vehículos pertenecientes a la
familia del presidente guineoecuatoriano, Teodoro Obiang
Nguema, fueron embargados el miércoles día 28 de
septiembre por los jueces franceses que investigan los
"bienes mal
adquiridos".
"Nos hemos reunido hoy con el
embajador de Guinea Ecuatorial, Federico Edjo, para
protestar ante los jueces por
estos actos,
ha declarado Olivier Pardo, uno de los abogados del
presidente africano.
Según Pardo,
los embargos se han producido tras un registro efectuado
el 21 de septiembre en un inmueble de la avenida Foch,
en el muy chic distrito 16 de Paris, perteneciente
también a personas de los círculos cercanos al dirigente
ecuaoguineano.
Información judicial desde 2008
Los magistrados instructores
Roger Le Loire y René Grouman investigan desde diciembre
de 2010 las condiciones en las que varios jefes de
Estado africanos - Denis Sassou Nguesso, del Congo,
Teodoro Obiang Nguema, de Guinea Ecuatorial, y el
difunto jefe del Estado gabonés Omar Bongo Ondimba – han
adquirido un importante patrimonio inmobiliario en
Francia con el objetivo de
establecer si estas
adquisiciones ponen de manifiesto operaciones de
ocultamiento y blanqueo de dinero desviado de fondos
públicos extranjeros.
Una
información judicial abierta tras una denuncia
formalizada en 2008 por Transparency International
France (TIF).
En un comunicado hecho público por
sus tres abogados parisinos, Guinea Ecuatorial ha
acusado a la investigación francesa en el tema de los
bienes mal
adquiridos"
de
violar las
normas del derecho internacional y ha sugerido la
posibilidad de llevar a cabo diligencias contra Francia
ante la justicia internacional.
"La
República de Guinea Ecuatorial, a través de sus
abogados, eleva la más viva protesta ante unos atentados
evidentes a su soberanía que se llevan a cabo bajo la
cobertura de una instrucción judicial, mediatizada
voluntariamente por unas asociaciones cuya legitimidad
está por demostrar",
dice el texto hecho público por Pardo, Isabelle Thomas-Werner
y Ludovic Landivaux".
11 voitures de luxe
de Teodorin Nguema Obiang saisies à Paris Le fils du président de la Guinée
équatoriale dans le collimateur de la justice française...
29.09.2011 -
C'est hier, 28
septembre, à Paris, sur décision judicaire et dans le cadre de
l'affaire des "biens mal acquis" que la police nationale a saisi
11 voitures de luxe, appartenant au fils du président de la
Guinée équatoriale, également ministre de l'Agriculture et des
Forêts, Teodoro Nguema Obiang Mangue, 43 ans, connu sous le
sobriquet de "Teodorin"...
Deux Bugatti Veyrons, une Maserati MC12, une Porsche Carrera GT,
une Ferrari Enzo et une Ferrari 599 GTO, une Aston Martin V8
V600 LM, une Rolls-Royce Phantom, un Drophead Coupé, une Bentley
Azure et une Bentley Brooklands Coupé sont les onze véhicules
saisis lors de cette perquisition : De 500 à 1 001 chevaux pour
la puissance, de 200 000 à presque 2 millions d'euros l'unité...
L'opération décidée par la
justice française s'est déroulée sous les yeux des riverains et
des passants, au 42 avenue Foch, dans les beaux quartiers de
Paris, à un jet de pierre de l'Arc de Triomphe.
L'immeuble cossu de plus de 2 000 m², comprenant six étages et
des dizaines de pièces, qui appartient officiellement à une
kyrielle de sociétés, mais dont le véritable propriétaire
pourrait bien être Teodorin, le fils prodigue du président
Obiang Nguema. Le 21 septembre dernier, les deux juges en charge
de l’affaire dite des "biens mal acquis" (BMA), Roger Le Loire
et René Grouman, avaient déjà ordonné une perquisition dans cet
hôtel particulier.
Lancée par l’organisation
Transparency International France
(TIF) en 2008, cette affaire des «
biens mal acquis » a suscité un bras
de fer judiciaire, le ministère de
la justice s’opposant à l’ouverture
de cette procédure. Une opposition
qui a été tranchée en novembre 2010
par une décision de la Cour de
Cassation qui juge la plainte
recevable, annulant ainsi l’arrêt de
la cour d’appel de Paris de 2009 qui
déclarait irrecevable la plainte de
TIF.
Cette
organisation internationale de lutte contre la
corruption et d’autres associations poursuivent
les familles Bongo du Gabon, Denis Sassou
Nguesso du Congo-Brazzaville et Teodoro Obiang
Nguema de la Guinée équatoriale. Elles les
accusent de détournement, de mal gouvernance et
d’enrichissement illicite aux dépens de leurs
populations qui croupissent dans une misère
scandaleuse. Dans un
communiqué transmis par ses trois avocats
parisiens — Maîtres Olivier Pardo, Isabelle
Thomas-Werner et Ludovic Landivaux —, la Guinée
équatoriale a accusé les enquêteurs français de
violer les règles du droit international et a
évoqué l'éventualité de poursuites contre la
France devant des juridictions internationales.
(Sources : Afriscoop ; Youtube ; photos postées
par alexsmolik)
Exotismo y crueldad en Guinea Ecuatorial
Hace
unos días, en el mes de marzo, la revista Africa
Confidencial publicó la noticia de que el hijo del
dictador,
Teodoro Nguema Obiang,
había comprado o encargado un coche, el
Bugatti Veyron,
un autoregalo que costó 1.5 millones de Euros. El 5 de
Marzo de este año 2007 se le podía ver delante del hotel
donde Teodorín suele pernoctar, el superlujoso hotel
Crillon de Paris.
El
Bugatti Veyron es el coche más caro del mundo. Es
asimismo el más rápido y el más potente. Alcanza los 407
Km/h, su motor es de 8 litros, 16 cilindros, 4 cilindros
por bancada y 4 bancadas distribuidas en W, que rinde
1001 caballos de vapor. Tiene tracción a las 4 ruedas y
va de 0 a 100 Km/h en 2,5 segundos, 200 Km/h a los 7,3
segundos y 300 Km/h a los 16,7 segundos.
Bugatti-Veyron, otro juguete
para el hijo tonto del papá
criminal
El
Bugatti-Veyron se fabrica de forma artesanal
a razón de 50 ejemplares al año. Hay cola
para adquirir uno.
El hijo del dictador
Obiang se dedica desde hace mucho tiempo a
dilapidar los dineros de Guinea de forma
escandalosa. El 18 de julio de 2005 el
diario sudafricano Cape Time publicó
que Teodorin se gastó en un fin de semana en
Ciudad del Cabo 10 millones de Rands, 1,5
millones de dólares. En ese gasto estaban
incluidos tres vehículos comprados con
dinero efectivo, un
Bentley
Arnage T negro (500 CV, 6,75 V8
turbo) del año 2004, un
Betley
Mulliner de color crema del año 2005
y un
Lamborghini de 6 litros del 2005 (V12
de 575 CV). Los dos Bentley costaron 1,05
millones de dólares y el Lamborghini costó
480 mil dólares.
Lamborghini Diablo GT
Bentley
No era esa la primera vez que Teodorín se encaprichaba
con unos coches. Años atrás compró un ejemplar único de
Rolls-Royce que
llevó a Malabo, se trataba del Rolls-Royce Barclays de
colorblanco (foto inferior). También compró en París un
Lamborghini
amarillo que llevó a Guinea.Transporta sus coches de
lujo entre Bata, Malabo, Paris, Ciudad del Cabo y Los
Angeles en el avión Ilyushin IL-76D de la compañía
privada, con recursos públicos, que dispone su padre el
dictador sanguinario. La compañía de aviación es
Ecuatorial Cargo
y en ella también figura Fausto Abeso, alias Tito
Garriga.
Rolls-Royce
Este coleccionista de coches de
superlujo es el hijo de un dictador y no tiene más
méritos. No se le conoce oficio al que se dedique a lo
largo del año. Lo suyo es vivir de las riquezas que su
familia expolia a los guineanos, mientras éstos carecen
de hospitales, de agua, de luz, de escuelas y sobre todo
de libertades. Esto es un gran escándalo que todas las
naciones cierran sus ojos. En los pueblos y en las
aldeas de Guinea a veces no se tiene ese dólar al día
que las estadísticas atribuyen a los guineanos. La renta
per cápita oficial de los guineanos es la segunda más
alta del mundo y sin embargo estamos viviendo en la
miseria, salvo los pocos serviles y aduladores del
déspota asesino.
Aparentemente esta tribu de derrochadores e
ineptos no siente ni padece las miserias que
han creado a la población. No hay un solo
guineano que no se haya visto afectado por
esa vida de locura que llevan los Nguema.
Lo mismo dejan sin comer a unos presos
políticos hasta matarlos de hambre, que
secuestran a un refugiado guineano en un
país africano para someterlo a la tortura y
a juicios a puerta cerrada. Y mientras
tanto
compran aviones para ellos no habiendo
aviación comercial en Guinea y compran
coches de superlujo para coleccionarlos, no habiendo una
autopista decente donde esos lujos puedan funcionar.
Hummer H2
Aparentemente esta tribu de derrochadores e ineptos no
siente ni padece las miserias que han creado a la
población. No hay un solo guineano que no se haya visto
afectado por esa vida de locura que llevan los Nguema.
Lo mismo dejan sin comer a unos
presos políticos hasta
matarlos de hambre, que secuestran a un refugiado
guineano en un país africano para someterlo a la tortura
y a juicios a puerta cerrada.
Y mientras tanto compran
aviones para ellos no habiendo aviación comercial en
Guinea y compran coches de superlujo para coleccionarlos,
no habiendo una autopista decente donde esos lujos
puedan funcionar. Si nos
basamos solo en lo que publican los medios
de información, Teodorín, el "principe
africano" de cabeza hueca, tendría al menos:
dos lamborghini, un Rolls-Royce, dos Bentley
y un Bugatti-Veyron. Por Bata se pasea a
veces en el todoterreno más caro del mundo
comprado en norteamérica, el
Hummer H2
de General Motors,
de los que tiene al
parecer más de dos ejemplares.