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AU
CAMEROUN
Mise à jour à Yos Mimboman
Vallée du
Ntem Province du
Sud Cameroun
le
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Ge-Infonet web
Site, mise
à jour, le
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DOSSIER
COMPLET SUR L'AFFAIRE TCHADIENNE.
VIVE LA DEMOCRATURE! |
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Sommet de la CEEAC sur le Tchad : Kinshasa théorique,
Dakar sera concret
(Le Révélateur 11/03/2008)
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Joseph Kabila a réussi son opération de
marketing politique et diplomatique à Kinshasa, après que des rumeurs bruissent
sur sa santé ou son assassinat. C’est du moins la lecture qu’en font les
observateurs du Sommet de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC
dont il est le président en exercice) qui s’est tenu lundi 10 mars dans la
capitale congolaise.
Le président Idriss Déby du Tchad a remercié ses pairs pour ‘‘des résolutions
allant dans le sens de la solidarité agissante au sein de la sous-région’’ après
qu’ils eurent condamné, dans un communiqué final lu par le ministre congolais
des Affaires étrangères, Mbusa Nyamwisi, tout ‘‘recours aux armes et autres
voies non constitutionnelles comme mode d’accession au pouvoir, ainsi que toute
déstabilisation des institutions démocratique issues de la volonté du peuple
tchadien’’. |
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Ils ont exprimé leur solidarité
à l’égard du gouvernement et du
peuple tchadien et invité tous
les voisins du Tchad à
s’abstenir de toutes initiatives
ou attitudes susceptibles de
porter atteinte à l’ordre
institutionnel, à la sécurité et
à l’intégrité du territoire du
Tchad. Les chefs d’Etat et de
gouvernement ont promis
d’apporter leur soutien à Denis
Sassou Nguesso et Mouammar
Kadhafi dans le rôle de
médiation qui leur a été confié
par l’Union africaine pour la
question du Tchad.
Les Etats de la CEEAC ont décidé
de porter assistance au Tchad en
proie à des difficultés de tout
ordre. S’agissant de la
reconstruction et de la
réhabilitation du Tchad, les
chefs d’Etat s’engagent à porter
leur assistance d’urgence en
faveur du pays frère. Presque du
déjà entendu, des résolutions du
type protocolaire qui n’ont rien
de concret dans la réalité.
Le sommet a été vidé de tout son
contenu du fait que, consacré
sur le conflit au Tchad pour
proposer des pistes de solutions
à la tourmente que vit cet Etat
de l’Afrique centrale, n’a que
fait le lit d’un autre sommet,
plus concret celui-là, qui se
tient mercredi 12 mars à Dakar.
Seulement, au lieu de proposer
des pistes de solutions, la
rencontre du Sénégal, dans le
cadre de la Conférence
islamique, mettra face à face le
président Idriss Déby du Tchad
et Omar El-Béchir du Soudan,
deux hommes qui s’entraccusent
de soutenir des rébellions
contre leurs pays.
La finalité de la réunion de
Dakar est de concrétiser la
signature d’un accord de paix
obtenu par le président
sénégalais Abdoulaye Wade lors
du sommet de l’organisation
islamique, il y a quelques
semaines. A Dakar, on espère un
règlement du conflit pour une
‘‘solution définitive’’ de la
crise entre les deux pays, une
option qui a court-circuité les
assises de Kinshasa.
Bongo, Biya et Dos Santos
absents
Neuf chefs d’Etat et de
gouvernement ont répondu à
l’invitation du président de la
RDC pour débattre de la
situation au Tchad. Six chefs d’Etat
ont honoré l’invitation de
Joseph Kabila : le tchadien
Idriss Deby Itno naturellement,
le burundais Pierre Nkurunziza,
le centrafricain François Bozizé,
l’équato-guinéen Théodore
Obiang, le Sao Toméen Fradique
de Menezes et Denis Sassou
Nguesso du Congo-Brazzaville
voisin dont la présence a été
jugé d’un réconfort inestimable.
Deux absences de taille
cependant ont été notées,
notamment celle de Omar Bongo
Ondimba du Gabon (qui a envoyé
son ministre de la Communication
Jean-Boniface Assélé) ainsi que
celle de José Eduardo Dos Santos
d’Angola représenté par son
Premier ministre Fernando da
Piedade. L’émissaire camerounais
est son chef de diplomatie Henri
Ebeye. Selon la presse
officielle kinoise, le succès de
ces assises a auréolé le
président Kabila, mettant la
réunion sur le Compte de la
diplomatie congolaise au lieu de
la mettre dans le cadre d’une
organisation qui continue à se
chercher.
La CEEAC, une organisation
politique sans leadership
Depuis sa création en 1983, la
CEEAC n’est que l’ombre
d’elle-même. Presque tous ses
objectifs n’ont jamais été
atteints, à l’instar de la
finalité qu’elle s’est donnée de
déboucher sur la baisse des
barrières douanières et
l’intégration économique. Elle
s’est donnée en plus de mettre
en place une force de défense
mais les observateurs ont
constaté que celle-ci n’a pas
bougé d’un seul doigt pour
s’interposer contre les rebelles
qui ont envahi N’djamena en
début février. L’armée
Tchadienne a attendu les
rebelles jusque dans la capitale
pour en découdre avec eux, avec
l’aide de la France,
occasionnant des massacres et
des violations massives des
Droits de l’Homme.
Sur 10 Etats dont elle est
constituée, la CEEAC est
caractérisée par des conflits
violents dans six Etats membres.
Aucune diplomatie n’a été mise
en œuvre pour réduire la
souffrance des populations
victimes innocentes de la folie
égoïste des dirigeants de
l’Afrique centrale dont les pays
se comptent parmi les plus
vulnérables à cause de la
mauvaise gestion des affaires de
l’Etat. Faute de mener à terme
son intégration, la CEEAC
constitue l’ensemble
sous-régional africain le plus
enclavé d’Afrique. La somme d’un
ensemble d’attitudes fait que
l’organisation est restée naine,
pour ne pas dire mort-née par le
déficit d’une gestion orthodoxe
de ses potentialités dont elle a
toujours fait preuve.
Un ensemble qui bâillonne les
libertés individuelles
La sous-région est en plus
indexée pour sa haute prédation
des libertés individuelles, plus
précisément de la presse. Dans
une lettre ouverte aux
présidents de la sous-région,
des organisations de défense des
Droits des journalistes n’ont
pas raté l’occasion de ces
assises pour dénoncer le
bâillonnement dont les médias
sont l’objet. ‘‘Libérer les
médias et la liberté
d’expression pour plus de
démocratie est un pas géant sur
cette voie tant souhaitée de la
paix, la sécurité et la
stabilité’’, tel est le titre
d’un plaidoyer plutôt acerbe et
sarcastique.
Après analyse d’un tableau
sombre de la situation de la
liberté de la presse dans la
sous-région, JED a voulu miroité
ce que la RDC présente comme
image : ‘‘La RDC qui préside et
accueille le Sommet de la CEEAC
sur le Tchad, n’est pas, loin
s’en faut, le modèle dans l’art
de la protection du droit
d’informer et d’être informé.
Face à ce que d’aucun appelle un
déficit de communication, il a
suffit d’une bête rumeur sortie
de nulle part sur ‘‘la santé’’
du chef de l’Etat, pour que le
ministère de l’Intérieur,
Sécurité et Décentralisation
sortent la grande artillerie
ramenant ipso facto le pays aux
années d’avant 1990.
Outre les écoutes téléphoniques,
à en croire le porte-voix du
ministère de l’Intérieur, les
services de sécurité
sillonneront désormais les bus,
taxi, trains, café et Nganda
pour mettre la main sur ‘‘les
propagateurs des folles
rumeurs’’, avec ce que cela
comportera en termes de dérives
et d’arbitraire !’’. Journaliste
en danger (JED) et
l’Organisation des médias
d’Afrique centrale (OMAC)
dénoncent ainsi le ‘‘refus du
jeu démocratique’’, les
processus ‘‘bâclés avec des
élections controversées’’ ou à
‘‘la mauvaise gouvernance et aux
violations massives des droits
de L’Homme’’. Les ONG appellent
les dirigeants de la région au
respect de la liberté de la
presse, ‘‘thermomètre à travers
lequel on jauge le degré de
démocratie d’un pays’’.
Le Révélateur ©
Copyright Le Révélateur |
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Fin du sommet
extraordinaire sur le Tchad à Kinshasa: La CEEAC
condamne la prise
du pouvoir par les armes |
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(Le Potentiel
11/03/2008)
Condamnation du recours aux armes comme modes
d’accession au pouvoir, appel à toutes les parties
au conflit pour qu’elles appliquent tous les accords
antérieurs, organisation d’une assistance d’urgence
en faveur du Tchad.
Telles sont trois des sept résolutions prises par le
sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de
gouvernement de la Communauté économique des Etats
de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu hier
lundi à Kinshasa sur convocation de son président en
exercice, Joseph Kabila Kabange, président de la
République démocratique du Congo.
Les travaux du sommet de Kinshasa, tenus à huis clos
de 11h15 à 21h00 au Palais de la Nation et
entrecoupés d’un repas, ont connu la participation
de sept chefs d’Etat sur les dix que compte la CEEAC.
Il s’agit de Denis Sassou Nguesso du
Congo-Brazzaville, Idriss Deby Itno du Tchad, Pierre
Nkurunziza du Burundi, François Bozize de la RCA,
Théodore Obiang de la Guinée Equatoriale, Fradique
de Menezes de Sao Tome et Principe et Joseph Kabila
de la République démocratique du Congo, pays hôte.
Le Gabon a été représenté par son ministre de
l’Information, Jean-Boniface Asselé, l’Angola par
son Premier ministre Fernando Da Piedade Dias Dos
Santos, et le Cameroun par son ministre des
Relations extérieures, Henri Ebeye.
Dans son mot de circonstance et de bienvenue, le
président Joseph Kabila a salué la disponibilité de
ses hôtes avant de rappeler les raisons profondes de
cette rencontre consacrée à la crise tchadienne.
Ensuite, la parole a été accordée au président
tchadien de faire l’état des lieux de son pays au
regard des derniers événements caractérisés par la «
Bataille de N’Djamena ».
Le président Denis Sassou Nguesso, co-médiateur
désigné avec le chef de l’Etat libyen Mouammar
Kadhafi par le dernier sommet de l’Union africaine
réuni à Addis-Abeba, a également fait une
intervention.
Une solution politique
Les discussions ont longtemps achoppé sur le refus
du président tchadien de reconnaître l’existence
d’une crise intérieure dans son pays. Idriss Deby
insistant principalement sur une condamnation du
Soudan pour avoir agressé son pays.
Les autres lui ont, par contre, demandé de
reconnaître la réalité d’un conflit interne dans son
pays, en lui rappelant que ses « frères biologiques
» font partie de la rébellion qui a attaqué
récemment N’Djamena. Mais, pour Idriss Deby, il
s’agit d’une « agression » du Soudan.
En fin de compte, les violons se sont accordés et le
sommet de Kinshasa a exprimé toute sa « solidarité à
l’égard du gouvernement et du peuple tchadiens ». Il
a invité « tous les pays à s’abstenir de toute
initiative ou attitude susceptible de porter
atteinte à l’ordre constitutionnel, à la sécurité et
à l’intégrité territoriale de la République du Tchad
».
C’est ainsi que, prévu pour être lu à 16h00, le
communiqué final n’a pu être accepté par l’ensemble
des participants qu’aux environs de 20h00.
Après « échanges » et « débat », les sept chefs d’Etat,
le Premier ministre angolais ainsi que les ministres
camerounais et gabonais ont, dans le communiqué
final lu par le ministre des Affaires étrangères et
de la Coopération internationale de la RDC, Antipas
Mbusa Nyamwisi, appelé la communauté internationale
à apporter une « assistance multiforme » au
gouvernement et au peuple tchadiens. L’ombre de Wade
L’ombre du président sénégalais Abdoulaye Wade a
plané sur le sommet de Kinshasa. En effet, au cours
du week-end, il a annoncé la « signature d’un accord
entre le Tchad et le Soudan pour une solution
définitive ». Cette cérémonie pourrait intervenir
jeudi 13 mars à Dakar.
On soupçonne Wade de chercher à voler la vedette à
la CEEAC en profitant de la tenue, dans la capitale
sénégalaise, du sommet islamique. Celui-ci est
largement financé par les Etats musulmans et auquel
participeront le Tchad et le Soudan.
Par Le Potentiel
© Copyright Le
Potentiel |
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Voici les secrets
du sommet de Kabila sur le Tchad ! |
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(La Prospérité
11/03/2008)
Véhémente, la condamnation de la prise du pouvoir
par les armes ou autres voies non
constitutionnelles, a rencontré l’adhésion des hôtes
de Kabila au sommet extraordinaire de la CEEAC tenu
hier, à Kinshasa. Au total, sept Chefs d’Etat et
trois délégués venus du Gabon, de l’Angola et du
Cameroun étaient hier autour de Kabila, au Palais de
la Nation. Au terme du communiqué final, toutes les
parties au conflit sont tenus d’appliquer les
accords antérieurs notamment, ceux de Tripoli et
Riyad entre le Tchad et le Soudan. Une assistance
d’urgence sera organisée, ont-ils décidé, pour
sortir le Tchad du drame humanitaire. L’Eufor et la
communauté internationale vivement sollicitées.
Sassou Nguesso et Kadhafi encouragés pour la suite
des efforts de médiation.
A l’initiative de Joseph Kabila, le sommet
extraordinaire de la CEEAC d’hier, au Palais de la
Nation, aura connu la participation de sept Chefs d’Etat
et trois délégués venus, chacun, du Gabon, de
l’Angola et du Cameroun. Le huis clos qui s’en est
longuement suivi était tel qu’il fallait s’attendre
à des grandes décisions. Finalement, c’est tard,
dans la soirée, qu’il a été donné d’apprendre à La
Prospérité que les participants, y compris Idriss
Deby, le Président Tchadien, avaient bien conscience
de l’enjeu. Au terme d’un communiqué final, ils
condamnent unanimement la conquête du pouvoir par
les armes ou autres voies non constitutionnelles.
Ils appellent, en outre, toutes les parties au
conflit à appliquer les accords antérieurement
conclus à Tripoli et Riyad entre le Tchad et le
Soudan. Sur le plan purement humanitaire, Kabila, de
la RD. Congo, Pierre Nkurunziza du Burundi, le
Centrafricain Bozizé, l’Equato-guinéen Théodore
Obiang, Fradique de Menezes de Sao Tome et Principe,
Denis Sassou Nguesso, du Congo-Brazzaville ainsi que
les trois délégués de l’Angola, du Gabon et du
Cameroun, ont pris le ferme engagement d’aider Deby,
plus concrètement en organisant, dans les meilleurs
délais, une assistance susceptible d’aider les
populations Tchadiennes. Ils se félicitent de
l’amorce du déploiement des troupes de l’Eufor en
vue de sécuriser les camps de réfugiés, les
personnes déplacées et le personnel des agences
humanitaires. La communauté internationale est priée
d’apporter au peuple tchadien une assistance à la
hauteur du drame qu’il traverse. In extenso,
découvrez, dans cette édition, le communiqué final
résumant les secrets des délibérations de ce sommet
extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement
des pays membres de la CEEAC, à l’issue de trois
heures et demi d’échanges et discussions.
Marcel Ngoyi
COMMUNIQUE FINAL
Kinshasa, le 10 mars 2008
Sur invitation de Son Excellence Monsieur Joseph
KABILA KABANGE, Président de la République
Démocratique du Congo et Président en exercice de la
Communauté Economique des Etats de l’Afrique
Centrale (CEEAC), il s’est tenu le 10 mars 2008 à
Kinshasa un Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat
et de Gouvernement des pays membres de la CEEAC.
Ont pris part à cette importante rencontre, Leurs
Excellences :
Monsieur Theodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président
de la République de Guinée Equatoriale ;
Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la
République du TCHAD ;
Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la
République du Congo ;
Monsieur Fradique BANDEIRA MELO DE MENEZES,
Président de la République Démocratique de SAO TOME
et PRINCIPE ;
Monsieur François BOZIZE, Président de la République
Centrafricaine ;
Monsieur Pierre NKURUNZIZA, Président de la
République du Burundi ;
Monsieur Fernando DA PIEDADE DIAS DOS SANTOS,
Premier Ministre de la République d’Angola ;
Monsieur Henri EYEBE AYISSI, Ministre des Relations
Extérieures de la République du Cameroun ;
Monsieur Jean Boniface ASSELE, Ministre de la
Communication, des Postes, des Télécommunications et
des Nouvelles Technologies de l’Information de la
République Gabonaise.
Un seul point figurait à l’ordre du jour, à savoir :
la situation politique et sécuritaire au TCHAD après
les évènements du début du mois de février 2008.
Après le mot de bienvenue de Son Excellence Monsieur
Joseph KABILA KABANGE à ses Hôtes et l’exposé des
faits par Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO,
Président de la République du TCHAD, suivi de celui
de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO,
Président de la République du Congo et Co-Médiateur
désigné par l’Union Africaine et du rapport des
travaux du dernier Conseil des Ministres du COPAX
par le Secrétaire Général de la CEEAC, les Chefs d’Etat
et de Gouvernement ont procédé à l’analyse de la
situation et, à l’issue d’un tour de table au cours
duquel chaque délégation est intervenue, ils ont
pris les résolutions suivantes :
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats
membres de la CEEAC condamnent le recours aux armes
et autres voies non constitutionnelles comme modes
d’accession au pouvoir, ainsi que toute
déstabilisation des institutions démocratiques
issues de la volonté du peuple tchadien. Ils
expriment toute leur solidarité à l’égard du
Gouvernement et du Peuple tchadiens et invitent tous
les pays à s’abstenir de toute initiative ou
attitude susceptible de porter atteinte à l’ordre
constitutionnel, à la sécurité et à l’intégrité
territoriale de la République du Tchad.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement apportent leur
soutien au Président de la République du Congo, Son
Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO et au
Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne,
Socialiste et Populaire, Monsieur MUHAMMAR
AL-KADHAFI, dans l’exercice du mandat de médiateur
qui leur a été confié par l’Union Africaine.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement en appellent à
toutes les parties au conflit pour qu’elles
appliquent tous les Accords antérieurs, notamment
ceux de Tripoli et de Riyad entre la République du
Tchad et la République du Soudan.
Ils se félicitent par ailleurs des accords conclus
le 13 août 2007 à Ndjamena et en octobre 2007 à
Syrte, dans le cadre du dialogue politique
inter-tchadien et encouragent le Gouvernement de la
République du Tchad à poursuivre sans relâche
l’application desdits accords en vue de renforcer l’Etat
de droit et d’instaurer une paix durable et
définitive au Tchad.
S’agissant de la reconstruction et de la
réhabilitation du Tchad, les Chefs d’Etat et de
Gouvernement s’engagent à organiser une assistance
d’urgence en faveur de ce pays frère.
Sur le plan humanitaire, ils se félicitent de
l’amorce du déploiement des troupes de l’Eufor en
vue de sécuriser les camps des réfugiés, les
personnes déplacées ainsi que le personnel des
agences humanitaires.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel
à la Communauté Internationale pour qu’elle apporte
au Gouvernement et au Peuple tchadiens une
assistance multiforme à la hauteur du drame que le
pays vient de connaître.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement demandent, en
plus, l’accélération du déploiement de la force
hybride Nations Unies / Union Africaine au Darfour.
Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de
Gouvernement ont félicité l’initiative du Président
en exercice de la CEEAC pour la convocation de ce
Sommet et ont hautement apprécié l’hospitalité dont
ils ont été l’objet ainsi que leurs délégations
durant leur séjour à Kinshasa.
Ils ont également exprimé leur profonde gratitude à
Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, au
Gouvernement ainsi qu’au peuple congolais pour
l’ensemble des dispositions prises en vue de la
réussite de ce Sommet.
Fait à Kinshasa, le 10 mars 2008
Marcel Ngoyi 11-03-2008 - 02:14:45
© Copyright La
Prospérité |
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Le Tchad appelle à
une solidarité agissante en Afrique centrale |
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(Xinhuanet 11/03/2008)
KINSHASA, 11 mars (Xinhua) -- Le président tchadien
Idriss Deby Itno a appelé à une solidarité agissante
dans la sous-région de l'Afrique centrale, lors d'un
sommet extraordinaire de la CEEAC convoqué lundi par
le chef de l'Etat congolais Joseph Kabila à
Kinshasa.
Le président tchadien a sollicité la solidarité des
participants à ce sommet pour que le Tchad ne se
sente pas seul abandonné dans cette épreuve, en
condamnant l'action menée par les mercenaires, selon
lui, instrumentalisés à la solde d'un pays voisin.
Il a souligné que si ce pays arrivait à réaliser son
rêve, toute la sous-région de l'Afrique centrale se
trouverait sous le feu.
Le président Idriss Deby a félicité tous les
participants au sommet extraordinaire de Kinshasa
pour toutes les résolutions prises et surtout pour
leur solidarité témoignée à l'égard du Tchad et du
peuple tchadien.
Créée en 1983, la CEEAC comprend dix pays membres :
le Burundi, le Cameroun, la République
centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la
Guinée équatoriale, la République démocratique du
Congo, le Tchad, l'Angola et Sao Tomé et Principe.
Le Rwanda s'en est retiré.
Du 2 au 3 février dernier, les rébellions alliées du
Tchad ont déclenché une offensive contre la capitale
de N'Djamena pour tenter de renverser le
gouvernement Deby Itno. Elles ont été forcées de se
retirer de la capitale vers le sud-est, après avoir
subi un échec à la suite de conflits violents.
2008-03-11 14:50:44
© Copyright
Xinhuanet |
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La lutte pour la
gestion des déchets importe-t-elle aux politiciens
de la CEMAC ? |
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(Congopage 11/03/2008)
Sous les égides de l’Association Pointe-Noire
Industrielle et de la Chambre de Commerce,
d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun
s’est tenu à Pointe-Noire du 5 au 7 mars 2008 le
Forum de promotion de l’Investissement pour la
réduction de la pollution en zone CEMAC.
Bien que les exposés et les travaux aient été d’un
très haut niveau, les séminaristes sont repartis
assez amers et dubitatifs sur l’avenir de leurs
débats. En effet, les autorités et les grands
responsables du secteur, ont été les grands absents
de ces assises. Monsieur André Okombi Salissa,
Ministre congolais du tourisme et de l’environnement
n’avait nommé aucun représentant. La ville de
Pointe-Noire, cité organisatrice dans laquelle les
problèmes de pollution sont d’une acuité toute
particulière, n’a délégué aucun de ses membres et
seul Valentin Tchibota-Goma, administrateur maire du
second arrondissement de Pointe-Noire a daigné faire
une brève apparition pour la lecture du communiqué
final. De tous les édiles congolais, seul Emile
Tambaud, administrateur maire de l’arrondissement 1
de Nkayi, a honoré le forum de sa présence, y
prenant d’ailleurs une part très active et
constructive.
La communication introductive de Monsieur Marius
Issanga Ngamissimi, Point Focal National de la
Convention d’Abidjan et de l’ Environnement en
Afrique Centrale (Cluster Meeting PNUD). très au
delà des considérations purement techniques
parfaitement maîtrisées par l’orateur, excellent
vulgarisateur, a martelé le manque de volonté
politique des Etats dans la gestion de leurs
déchets.
Certes l’étude sur laquelle se basaient les débats
aurait pu être mieux réalisée, cependant son exposé
par Monsieur Achille Dzuhem a pu en corriger bien
des imperfections.
Une expérience pilote de gestion des déchets
ménagers sur une partie de l’arrondissement 2 de
Pointe-Noire a été exposée par madame Eugénie
Bandila de TOTAL E&P Congo. L’Association Mvoumvou
Assaini, en charge de ce projet, se plaint du manque
de réactivité de la mairie centrale et du non
respect par celle-ci de la part promise, à savoir la
fourniture d’un emplacement pour y organiser le tri
et le dépôt provisoire des déchets récoltés.
On peut supposer que ce forum aurait connu un bien
plus grand succès si les acteurs politiques et
économiques avaient su que Pro€invest, émanation de
la communauté européenne y allait être représentée
en la personne de monsieur Gaston Baganzicaha venu
proposer des aides techniques et des financements.
Il faut rendre un hommage tout particulier au
professeur Silou qui par son expertise et son regard
extrêmement affuté a su élever les débats hors de
toute préoccupation futile.
Nous regrettons que l’atelier chargé des déchets
industriels ait oublié le problème crucial des
déchet finaux, non recyclables et que la proposition
communicationnelle faite autour des déchets ménagers
ne constitue pas un projet CEMAC.
Hors ces deux réserves nous souhaitons que de telles
réunions se multiplient et qu’elle fasse s’infléchir
la position des gouvernants beaucoup trop
indifférents devant les problèmes environnementaux.
par Ya Sanza
© Copyright
Congopage |
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¿Una
Cumbre para nada? |
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11 de marzo de 2008
La agencia AFP publicó ayer el
siguiente despacho: "Una cumbre
de jefes de Estado de los diez
países miembros de la Comunidad
Económica de los Estados del
África Central (CEEAC),
específicamente consagrada a la
situación en Chad, se abrió el
lunes en Kinshasa.
El Jefe del Estado de la
República Democrática del Congo
(RDC) y presidente en ejercicio
de la CEEAC, Joseph Kabila, ha
acogido a sus huéspedes en el
palacio presidencial, el mismo
lugar donde, a puerta cerrada,
se celebrará el encuentro que
deberá terminar al final de la
tarde.
Están presentes, además de
Kabila, seis jefes de Estado: el
chadiano Idriss Deby Itno, el
burundés Pierre Nkurunziza, el
centroafricano François Bozizé,
el ecuatoguineano Teodoro
Obiang, Fradique de Menezes de
Sao Tome e Principe y Denis
Sassou Nguesso del vecino
Congo-Brazzaville.
Gabón está representado por su
ministro de Comunicación
Jean-Boniface Assélé, Angola por
su Primer Ministro Fernando da
Piedade y Camerún por el jefe de
su diplomacia, Henri Ebeye.
Joseph Kabila debe abrir el
encuentro con una breve
declaración, antes de ceder la
palabra a Deby para exponer la
situación de su país. Al final
de los debates debería hacerse
público un comunicado final que
se publicará durante la noche.
Esta cumbre, que tiene lugar
poco más de un mes después de un
ataque rebelde frustrado y de
violentos combates en la capital
chadiana, ha sido animada
especialmente por los
presidentes Deby y Kabila, que
condenó con fuerza en febrero "cualquier
intento de tomar el poder por
las armas" en Chad.
Debería también ser la
oportunidad para que el
presidente Deby obtuviera un
apoyo claro por parte de los
Estados de la región, en
especial frente a su vecino
sudanés, aunque haya podido
perder importancia ante una
posible mejoría de las
relaciones entre Djamena y
Jartum.
El anuncio hecho el viernes por
el presidente senegalés
Abdoulaye Wade de un encuentro a
celebrar el miércoles en Dakar,
entre les jefes de Estado de los
dos países para firmar un
acuerdo con vistas a "una
solución definitiva" del
conflicto que los enfrenta, ha "quitado
todo interés a la cumbre de
Kinshasa", afirma una fuente
diplomática de la RDC".
Fuerzas rebeldes chadianas
¿Cual es la situación actual en
Chad? La agencia MISNA publicó
el pasado día 5 este otro
despacho: "Cientos de soldados
trabajan desde hace unos diez
días en la excavación de un foso
de tres metros de profundidad
que rodea toda la ciudad de
Yamena para protegerla de un
nuevo ataque de rebeldes, como
si fuera un castillo medieval.
Varias fuentes contactadas en la
ciudad confirman la realización
de la obra que desde hace
algunos días es objeto de
comentarios en la prensa local e
internacional.
“Se ven ir y venir los camiones
y máquinas, pero reina un
riguroso silencio sobre toda la
operación” dijo a la MISNA una
fuente cuyo anonimato prometimos
mantener. “Las autoridades han
dado pocos días de tiempo para
que se vayan a los habitantes de
los barrios periféricos, a
quienes se acusa de construir
viviendas sin permiso. Edificios
enteros serán derribados para
poder avanzar en la construcción
de la fosa”, dice la fuente.
El proyecto de excavar la fosa
está alimentando un clima de
sospecha y de miedo entre la
población, a quienes las
autoridades consideran
sostenedora de los rebeldes y
que, por eso, ya se ve forzada a
sufrir los abusos de poder a
través de las fuerzas del orden
que, gracias al estado de sitio,
goza de amplio margen de
maniobras.
“Crece el sentido de frustración
y de desconfianza porque,
especialmente por la noche, las
requisas de las viviendas en
busca de objetos robados durante
los saqueos que se produjeron
coincidiendo con el ataque de
los rebeldes, terminan en abusos
y violencia contra los civiles”.
El clima que se respira en
Yamena se hace aún más pesado
por los rumores de arrestos y
detenciones arbitrarias por
parte de la policía, sobre todo
entre los jóvenes a los que
consideran sospechosos de tener
posiciones cercanas a la
oposición política o a los
rebeldes".
Como se recordará, fuerzas del
presidente Deby aprovecharon el
asalto de los rebeldes a Yamena
para detener a dirigentes de la
oposición política democrática
que nadan tenían que ver con
aquellos. La situaciones
padecidas por una parte de estos
dirigentes no han sido aclaradas
todavía. Algunos de ellos han
decidido solicitar asilo
político en Francia.
A: Buscar soluciones africanas a
los conflictos que surgen en el
continente es sin duda una
iniciativa encomiable. Convertir
estas iniciativas en la defensa
de regímenes impresentables es,
con independencia de zancadillas
como las de Abdoulaye Wade,
agotarlas antes de nacer.
Editado y distribuido por
ASODEGUE |
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LE TCHAD: un exemple de la décolonisation
inachevée |
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«Le
drame de l´Afrique, c´est que l´homme africain n´est pas assez entré
dans l´Histoire (...). Jamais il ne s´élance vers l´avenir (...).
Dans cet univers où la nature commande tout (...), il n´y a de place
ni pour l´aventure humaine ni pour l´idée de progrès.» Nicolas
Sarkozy - Discours à l´université Cheik Anta Diop - Dakar, le 26 juillet
2007. |
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Le Tchad
sollicite l'appui de la CEMAC pour sa reconstruction |
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Suite
à l'attaque des rebelles de N'djaména les 2 et 3 février dernier,
ayant occasionnée de nombreuses pertes humaines et matérielles, le
ministre d'Etat tchadien, en charge de l'Agriculture, Haroun Kabadi,
a été reçu le 21 février par le chef de l'Etat congolais, Denis
Sassou N'Guesso, en sa résidence de Mpila.
L'émissaire du président tchadien, Idris Deby Itno est venu
solliciter auprès de son homologue congolais, l'aide des pays de la
Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), en
vue de reconstruire le pays, notamment les infrastructures détruites
lors des attaques rebelles dans la ville de N'Djamena. |
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Le Président
Idriss Deby Itno a
ordonné le départ du
Tchad des
sociétés Chevron et
Petronas, |
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Tchad: Le président de la
Fédération action pour la
République (Far), M. Yorogar,
declare que les trois ministres
limogés samedi pour avoir mal
géré le dossier pétrolier ne
sont toutefois que "des boucs
émissaires qui ne sont pas
responsables de cette braderie"
de même que les sociétés
Chevron-Texaco et Petronas
"n'ont rien à se reprocher" et
estime que l'or noir tchadien a
été "bradé" par des conseillers
du chef de l'Etat "sur
instruction de M. Idriss Deby"
LIBREVILLE, 29 août 2006 - L'un
des principaux opposants
tchadiens, Ngarlejy Yorongar, a
affirmé mardi que le "donneur
d'ordre" de la "braderie" du
pétrole du Tchad était le
président Idriss Deby Itno, qui
a ordonné samedi le départ de
deux des trois sociétés
étrangères exploitant le brut
tchadien. "Idriss Deby reconnaît
son tort et nous donne raison",
déclare le président de la
Fédération action pour la
République (Far), deuxième force
parlementaire d'opposition, dans
un communiqué à Libreville. Dans
ce texte, il commente la
décision du chef de l'Etat,
annoncée le 22 août, de
renégocier la convention liant
le Tchad au consortium qui
exploite depuis 2003 le pétrole
tchadien, composé des compagnies
américaines ExxonMobil et
Chevron-Texaco et de la
malaisienne Petronas. M.
Yorongar souligne que
l'opposition et la société
civile accusaient depuis de
nombreuses années, "mais en
vain", les autorités tchadiennes
d'avoir mal négocié les contrats
pétroliers. Selon le député
d'opposition, les trois
ministres limogés samedi pour
avoir mal géré le dossier
pétrolier ne sont toutefois que
"des boucs émissaires qui ne
sont pas responsables de cette
braderie". De même,
Chevron-Texaco et Petronas, dont
le président a demandé le départ
du Tchad pour non-paiement de
l'impôt sur les bénéfices des
sociétés, "n'ont rien à se
reprocher". M. Yorongar estime
que l'or noir tchadien a été
"bradé" par des conseillers du
chef de l'Etat "sur instruction
de M. Idriss Deby". "S'il y a un
coupable qui doit répondre de
cette braderie, c'est bel et
bien le donneur d'ordre",
insiste-t-il, appelant le
président Deby à "se mettre en
congé" et "répondre de ses
actes", "au lieu de se livrer à
une campagne médiatique contre
les partenaires".
Tchad: Le Président Idriss Deby
Itno limoge trois ministres
ayant eu à gérer le dossier
pétrolier après avoir annoncé le
départ des sociétés Chevron et
Petronas qui exploitent le
pétrole tchadien pour non
paiement de l'impôt sur les
sociétés
N'DJAMENA, 28 août 2006 - Le
président tchadien Idriss Deby
Itno a légèrement remanié lundi
le gouvernement en remplaçant
trois ministres ayant eu à gérer
le dossier pétrolier, comme il
l'avait annoncé samedi en
ordonnant le départ de deux des
trois entreprises du consortium
exploitant le brut tchadien. Ces
trois ministres sont celui de l'Economie,
du Plan et de la Coopération
Mahamat Ali Hassan, ex-ministre
des Finances, son homologue du
Pétrole Mahamat Nasser Hassan et
le titulaire de l'Elevage
Moucktar Moussa, qui était
chargé du dossier pétrolier dans
de précédents gouvernements,
selon la radio nationale.
Le ministère du Pétrole est
confié à Emmanuel Nadingar,
titulaire de l'Environnement et
la Pêche dans l'équipe sortante,
et l'Elevage à Rakis Manany, qui
fait son entrée au gouvernement.
Les portefeuilles de l'Economie
et du Plan sont ajoutés au
ministère des Finances toujours
géré par Abbas Mahamat Tolli,
qui se voit adjoindre un
ministère délégué à l'Economie
et au Plan, dévolu à Ousmane
Matar Breme, lui aussi nouveau.
M. Nadingar est remplacé à
l'Environnement et la Pêche par
Dr Haoua Outmane Djame, qui
occupait jusqu'alors le
ministère de l'Hydraulique
pastorale et villageoise,
remplacé par un ministère de
l'Eau attribué à Abakar Ramadane,
entrant. Le président Deby Itno
a ordonné samedi le départ du
Tchad dès dimanche, pour non
paiement de l'impôt sur les
sociétés, des sociétés
américaine Chevron et
malaisienne Petronas, qui
formaient avec l'américaine
Exxon le consortium qui exploite
le pétrole tchadien. Il a
également déclaré que "trois
ministres qui avaient eu à gérer
le dossier pétrolier (devaient)
se mettre en congé pour répondre
de leurs actes devant les
juridictions compétentes", sans
préciser les noms des
personnalités visées. Un
ministre haut placé y avait
reconnu les trois personnalités
effectivement limogées lundi. A
l'occasion de ce remaniement le
ministre des Affaires étrangères
et de l'Intégration africaine
Ahmat Allami se voit ajouter le
portefeuille de la Coopération
internationale à ses
attributions.
Tchad: Le Président Idriss Deby
Itno a ordonné le départ du
Tchad des sociétés Chevron et
Petronas, qui exploitent le
pétrole tchadien pour non
paiement de l'Impôt sur les
sociétés et aussi à trois
ministres qui ont eu à gérer le
dossier pétrolier de se mettre
en congé pour répondre de leurs
actes devant les juridictions
compétentes
N'DJAMENA, 26 août 2006 - Le
président tchadien Idriss Deby
Itno a ordonné samedi le départ
dès dimanche du Tchad de deux
des trois sociétés étrangères du
consortium qui exploite le
pétrole tchadien, Chevron et
Petronas, pour non paiement de
l'impôt sur les sociétés, a
rapporté la radio nationale.
"Dès demain, les représentants
de Chevron et Petronas doivent
quitter le Tchad et fermer leur
bureau pour non respect de leur
engagement conformément aux
clauses relatives au paiement
des impôts sur les sociétés", a
annoncé le chef de l'Etat dans
un discours prononcé à la
présidence devant son
gouvernement, le bureau de
l'Assemblée nationale et les
responsables des partis
politiques, y compris ceux de
l'opposition. "Le Tchad, avec
Exxon, géreront le pétrole
tchadien en attendant de trouver
une solution avec les deux
autres partenaires", a-t-il dit.
Mardi, le président Deby avait
demandé à son gouvernement "de
négocier la convention de 1988
avec le consortium pétrolier (américano-malaisien,
composé par Chevron-Texaco,
ExxonMobil et Petronas) pour lui
permettre d'entrer dans la
production pour mieux en
profiter". Il a déclaré samedi
que "les trois ministres qui ont
eu à gérer le dossier pétrolier
(devaient) se mettre en congé
pour répondre de leurs actes
devant les juridictions
compétentes", sans préciser les
noms des personnalités visées.
Tchad: Le Président tchadien a
demandé à son gouvernement de
renégocier la convention liant
le Tchad au consortium
exploitant son pétrole, afin
d'entrer dans ce consortium, et
aussi de traiter de façon
diligente de certaines questions
fiscales pendantes avec le dit
consortium
N'DJAMENA, 23 août 2006 - Le
président tchadien Idriss Deby
Itno a demandé à son
gouvernement de renégocier la
convention liant le Tchad au
consortium international qui
exploite son pétrole, afin
d'entrer dans ce consortium,
selon le communiqué du Conseil
des ministres. Le président
Idriss Deby Itno a demandé au
gouvernement "de négocier la
convention de 1998 avec le
consortium pétrolier pour lui
permettre d'entrer dans la
production pour mieux en
profiter", indique le communiqué
publié mercredi. Il a aussi
demandé au gouvernement de
"traiter de façon diligente de
certaines questions fiscales
pendantes avec le consortium
pour permettre au Tchad de
disposer de toutes ses
ressources nécessaires aux
financements de ses projets de
développement et de réduction de
la pauvreté", poursuit le texte.
En octobre 2004, la présidence
tchadienne avait accusé le
consortium américano-malaisien
ExxonMobil/Chevron-Texaco/Petronas
de ne pas respecter cette
convention et notamment de
brader le brut tchadien sur le
marché. Les relations avec le
consortium s'étaient ensuite
apaisées. Un dur conflit a
opposé N'Djamena et la Banque
mondiale après la modification
par le Tchad fin décembre 2005
de la loi sur la gestion des
ressources pétrolières, adoptée
en 1999 sous la pression des
bailleurs de fonds. Le différend
a pris fin avec la signature
d'un accord en juillet. Contacté
par l'AFP, le consortium n'a pas
souhaité faire de commentaire.
"Le président Deby a mis un
accent particulier sur le fait
que le Tchad doit jouir
pleinement de toutes ses
ressources pétrolières, minières
et autres", ajoute le communiqué
du Conseil des ministres. "A
travers cette négociation, le
Tchad souhaite entrer dans le
consortium par le biais de la
Société des hydrocarbures du
Tchad (SHT), entreprise qui
veillera aux intérêts de l'Etat",
a précisé un responsable du
ministère du Pétrole, sous le
couvert de l'anonymat. La SHT a
été créée en juillet par le
gouvernement avec pour mission
"la prise en main du secteur
pétrolier et l'augmentation de
la part de la rente qui revient
à l'Etat tchadien en s'associant
à l'exploitant". "L'objectif de
cette négociation, c'est de
permettre au Tchad de participer
directement à la production de
son pétrole au lieu de se
contenter de percevoir juste les
12,5% des revenus totaux de la
vente de notre pétrole", prévus
par la convention, a également
expliqué un responsable du
Mouvement patriotique du Salut (MPS),
le parti présidentiel. |
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Sources: AFP//http://www.izf.net/izf/Actualite/RDP/tchad.htm |
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Source:
Africatime.com/ge et
ASODEGUE |
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