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  Sommet de la CEEAC sur le Tchad : Kinshasa théorique, Dakar sera concret
(Le Révélateur 11/03/2008)
 
 

Joseph Kabila a réussi son opération de marketing politique et diplomatique à Kinshasa, après que des rumeurs bruissent sur sa santé ou son assassinat. C’est du moins la lecture qu’en font les observateurs du Sommet de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC dont il est le président en exercice) qui s’est tenu lundi 10 mars dans la capitale congolaise.
Le président Idriss Déby du Tchad a remercié ses pairs pour ‘‘des résolutions allant dans le sens de la solidarité agissante au sein de la sous-région’’ après qu’ils eurent condamné, dans un communiqué final lu par le ministre congolais des Affaires étrangères, Mbusa Nyamwisi, tout ‘‘recours aux armes et autres voies non constitutionnelles comme mode d’accession au pouvoir, ainsi que toute déstabilisation des institutions démocratique issues de la volonté du peuple tchadien’’.

 
 

Ils ont exprimé leur solidarité à l’égard du gouvernement et du peuple tchadien et invité tous les voisins du Tchad à s’abstenir de toutes initiatives ou attitudes susceptibles de porter atteinte à l’ordre institutionnel, à la sécurité et à l’intégrité du territoire du Tchad. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont promis d’apporter leur soutien à Denis Sassou Nguesso et Mouammar Kadhafi dans le rôle de médiation qui leur a été confié par l’Union africaine pour la question du Tchad.

Les Etats de la CEEAC ont décidé de porter assistance au Tchad en proie à des difficultés de tout ordre. S’agissant de la reconstruction et de la réhabilitation du Tchad, les chefs d’Etat s’engagent à porter leur assistance d’urgence en faveur du pays frère. Presque du déjà entendu, des résolutions du type protocolaire qui n’ont rien de concret dans la réalité.

Le sommet a été vidé de tout son contenu du fait que, consacré sur le conflit au Tchad pour proposer des pistes de solutions à la tourmente que vit cet Etat de l’Afrique centrale, n’a que fait le lit d’un autre sommet, plus concret celui-là, qui se tient mercredi 12 mars à Dakar. Seulement, au lieu de proposer des pistes de solutions, la rencontre du Sénégal, dans le cadre de la Conférence islamique, mettra face à face le président Idriss Déby du Tchad et Omar El-Béchir du Soudan, deux hommes qui s’entraccusent de soutenir des rébellions contre leurs pays.

La finalité de la réunion de Dakar est de concrétiser la signature d’un accord de paix obtenu par le président sénégalais Abdoulaye Wade lors du sommet de l’organisation islamique, il y a quelques semaines. A Dakar, on espère un règlement du conflit pour une ‘‘solution définitive’’ de la crise entre les deux pays, une option qui a court-circuité les assises de Kinshasa.

Bongo, Biya et Dos Santos absents

Neuf chefs d’Etat et de gouvernement ont répondu à l’invitation du président de la RDC pour débattre de la situation au Tchad. Six chefs d’Etat ont honoré l’invitation de Joseph Kabila : le tchadien Idriss Deby Itno naturellement, le burundais Pierre Nkurunziza, le centrafricain François Bozizé, l’équato-guinéen Théodore Obiang, le Sao Toméen Fradique de Menezes et Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville voisin dont la présence a été jugé d’un réconfort inestimable.

Deux absences de taille cependant ont été notées, notamment celle de Omar Bongo Ondimba du Gabon (qui a envoyé son ministre de la Communication Jean-Boniface Assélé) ainsi que celle de José Eduardo Dos Santos d’Angola représenté par son Premier ministre Fernando da Piedade. L’émissaire camerounais est son chef de diplomatie Henri Ebeye. Selon la presse officielle kinoise, le succès de ces assises a auréolé le président Kabila, mettant la réunion sur le Compte de la diplomatie congolaise au lieu de la mettre dans le cadre d’une organisation qui continue à se chercher.

La CEEAC, une organisation politique sans leadership

Depuis sa création en 1983, la CEEAC n’est que l’ombre d’elle-même. Presque tous ses objectifs n’ont jamais été atteints, à l’instar de la finalité qu’elle s’est donnée de déboucher sur la baisse des barrières douanières et l’intégration économique. Elle s’est donnée en plus de mettre en place une force de défense mais les observateurs ont constaté que celle-ci n’a pas bougé d’un seul doigt pour s’interposer contre les rebelles qui ont envahi N’djamena en début février. L’armée Tchadienne a attendu les rebelles jusque dans la capitale pour en découdre avec eux, avec l’aide de la France, occasionnant des massacres et des violations massives des Droits de l’Homme.

Sur 10 Etats dont elle est constituée, la CEEAC est caractérisée par des conflits violents dans six Etats membres. Aucune diplomatie n’a été mise en œuvre pour réduire la souffrance des populations victimes innocentes de la folie égoïste des dirigeants de l’Afrique centrale dont les pays se comptent parmi les plus vulnérables à cause de la mauvaise gestion des affaires de l’Etat. Faute de mener à terme son intégration, la CEEAC constitue l’ensemble sous-régional africain le plus enclavé d’Afrique. La somme d’un ensemble d’attitudes fait que l’organisation est restée naine, pour ne pas dire mort-née par le déficit d’une gestion orthodoxe de ses potentialités dont elle a toujours fait preuve.

Un ensemble qui bâillonne les libertés individuelles


La sous-région est en plus indexée pour sa haute prédation des libertés individuelles, plus précisément de la presse. Dans une lettre ouverte aux présidents de la sous-région, des organisations de défense des Droits des journalistes n’ont pas raté l’occasion de ces assises pour dénoncer le bâillonnement dont les médias sont l’objet. ‘‘Libérer les médias et la liberté d’expression pour plus de démocratie est un pas géant sur cette voie tant souhaitée de la paix, la sécurité et la stabilité’’, tel est le titre d’un plaidoyer plutôt acerbe et sarcastique.

Après analyse d’un tableau sombre de la situation de la liberté de la presse dans la sous-région, JED a voulu miroité ce que la RDC présente comme image : ‘‘La RDC qui préside et accueille le Sommet de la CEEAC sur le Tchad, n’est pas, loin s’en faut, le modèle dans l’art de la protection du droit d’informer et d’être informé. Face à ce que d’aucun appelle un déficit de communication, il a suffit d’une bête rumeur sortie de nulle part sur ‘‘la santé’’ du chef de l’Etat, pour que le ministère de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation sortent la grande artillerie ramenant ipso facto le pays aux années d’avant 1990.

Outre les écoutes téléphoniques, à en croire le porte-voix du ministère de l’Intérieur, les services de sécurité sillonneront désormais les bus, taxi, trains, café et Nganda pour mettre la main sur ‘‘les propagateurs des folles rumeurs’’, avec ce que cela comportera en termes de dérives et d’arbitraire !’’. Journaliste en danger (JED) et l’Organisation des médias d’Afrique centrale (OMAC) dénoncent ainsi le ‘‘refus du jeu démocratique’’, les processus ‘‘bâclés avec des élections controversées’’ ou à ‘‘la mauvaise gouvernance et aux violations massives des droits de L’Homme’’. Les ONG appellent les dirigeants de la région au respect de la liberté de la presse, ‘‘thermomètre à travers lequel on jauge le degré de démocratie d’un pays’’.

Le Révélateur   © Copyright Le Révélateur

 
 

Fin du sommet extraordinaire sur le Tchad à Kinshasa: La CEEAC condamne la prise
du pouvoir par les armes

 
 


(Le Potentiel 11/03/2008)

Condamnation du recours aux armes comme modes d’accession au pouvoir, appel à toutes les parties au conflit pour qu’elles appliquent tous les accords antérieurs, organisation d’une assistance d’urgence en faveur du Tchad.

Telles sont trois des sept résolutions prises par le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu hier lundi à Kinshasa sur convocation de son président en exercice, Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo.

Les travaux du sommet de Kinshasa, tenus à huis clos de 11h15 à 21h00 au Palais de la Nation et entrecoupés d’un repas, ont connu la participation de sept chefs d’Etat sur les dix que compte la CEEAC. Il s’agit de Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Idriss Deby Itno du Tchad, Pierre Nkurunziza du Burundi, François Bozize de la RCA, Théodore Obiang de la Guinée Equatoriale, Fradique de Menezes de Sao Tome et Principe et Joseph Kabila de la République démocratique du Congo, pays hôte.

Le Gabon a été représenté par son ministre de l’Information, Jean-Boniface Asselé, l’Angola par son Premier ministre Fernando Da Piedade Dias Dos Santos, et le Cameroun par son ministre des Relations extérieures, Henri Ebeye.

Dans son mot de circonstance et de bienvenue, le président Joseph Kabila a salué la disponibilité de ses hôtes avant de rappeler les raisons profondes de cette rencontre consacrée à la crise tchadienne. Ensuite, la parole a été accordée au président tchadien de faire l’état des lieux de son pays au regard des derniers événements caractérisés par la « Bataille de N’Djamena ».

Le président Denis Sassou Nguesso, co-médiateur désigné avec le chef de l’Etat libyen Mouammar Kadhafi par le dernier sommet de l’Union africaine réuni à Addis-Abeba, a également fait une intervention.

Une solution politique

Les discussions ont longtemps achoppé sur le refus du président tchadien de reconnaître l’existence d’une crise intérieure dans son pays. Idriss Deby insistant principalement sur une condamnation du Soudan pour avoir agressé son pays.

Les autres lui ont, par contre, demandé de reconnaître la réalité d’un conflit interne dans son pays, en lui rappelant que ses « frères biologiques » font partie de la rébellion qui a attaqué récemment N’Djamena. Mais, pour Idriss Deby, il s’agit d’une « agression » du Soudan.

En fin de compte, les violons se sont accordés et le sommet de Kinshasa a exprimé toute sa « solidarité à l’égard du gouvernement et du peuple tchadiens ». Il a invité « tous les pays à s’abstenir de toute initiative ou attitude susceptible de porter atteinte à l’ordre constitutionnel, à la sécurité et à l’intégrité territoriale de la République du Tchad ».

C’est ainsi que, prévu pour être lu à 16h00, le communiqué final n’a pu être accepté par l’ensemble des participants qu’aux environs de 20h00.

Après « échanges » et « débat », les sept chefs d’Etat, le Premier ministre angolais ainsi que les ministres camerounais et gabonais ont, dans le communiqué final lu par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la RDC, Antipas Mbusa Nyamwisi, appelé la communauté internationale à apporter une « assistance multiforme » au gouvernement et au peuple tchadiens. L’ombre de Wade

L’ombre du président sénégalais Abdoulaye Wade a plané sur le sommet de Kinshasa. En effet, au cours du week-end, il a annoncé la « signature d’un accord entre le Tchad et le Soudan pour une solution définitive ». Cette cérémonie pourrait intervenir jeudi 13 mars à Dakar.

On soupçonne Wade de chercher à voler la vedette à la CEEAC en profitant de la tenue, dans la capitale sénégalaise, du sommet islamique. Celui-ci est largement financé par les Etats musulmans et auquel participeront le Tchad et le Soudan.

Par Le Potentiel

© Copyright Le Potentiel

 
 

Voici les secrets du sommet de Kabila sur le Tchad !

 
 


(La Prospérité 11/03/2008)

Véhémente, la condamnation de la prise du pouvoir par les armes ou autres voies non constitutionnelles, a rencontré l’adhésion des hôtes de Kabila au sommet extraordinaire de la CEEAC tenu hier, à Kinshasa. Au total, sept Chefs d’Etat et trois délégués venus du Gabon, de l’Angola et du Cameroun étaient hier autour de Kabila, au Palais de la Nation. Au terme du communiqué final, toutes les parties au conflit sont tenus d’appliquer les accords antérieurs notamment, ceux de Tripoli et Riyad entre le Tchad et le Soudan. Une assistance d’urgence sera organisée, ont-ils décidé, pour sortir le Tchad du drame humanitaire. L’Eufor et la communauté internationale vivement sollicitées. Sassou Nguesso et Kadhafi encouragés pour la suite des efforts de médiation.

A l’initiative de Joseph Kabila, le sommet extraordinaire de la CEEAC d’hier, au Palais de la Nation, aura connu la participation de sept Chefs d’Etat et trois délégués venus, chacun, du Gabon, de l’Angola et du Cameroun. Le huis clos qui s’en est longuement suivi était tel qu’il fallait s’attendre à des grandes décisions. Finalement, c’est tard, dans la soirée, qu’il a été donné d’apprendre à La Prospérité que les participants, y compris Idriss Deby, le Président Tchadien, avaient bien conscience de l’enjeu. Au terme d’un communiqué final, ils condamnent unanimement la conquête du pouvoir par les armes ou autres voies non constitutionnelles. Ils appellent, en outre, toutes les parties au conflit à appliquer les accords antérieurement conclus à Tripoli et Riyad entre le Tchad et le Soudan. Sur le plan purement humanitaire, Kabila, de la RD. Congo, Pierre Nkurunziza du Burundi, le Centrafricain Bozizé, l’Equato-guinéen Théodore Obiang, Fradique de Menezes de Sao Tome et Principe, Denis Sassou Nguesso, du Congo-Brazzaville ainsi que les trois délégués de l’Angola, du Gabon et du Cameroun, ont pris le ferme engagement d’aider Deby, plus concrètement en organisant, dans les meilleurs délais, une assistance susceptible d’aider les populations Tchadiennes. Ils se félicitent de l’amorce du déploiement des troupes de l’Eufor en vue de sécuriser les camps de réfugiés, les personnes déplacées et le personnel des agences humanitaires. La communauté internationale est priée d’apporter au peuple tchadien une assistance à la hauteur du drame qu’il traverse. In extenso, découvrez, dans cette édition, le communiqué final résumant les secrets des délibérations de ce sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEEAC, à l’issue de trois heures et demi d’échanges et discussions.
Marcel Ngoyi

COMMUNIQUE FINAL

Kinshasa, le 10 mars 2008

Sur invitation de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), il s’est tenu le 10 mars 2008 à Kinshasa un Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEEAC.

Ont pris part à cette importante rencontre, Leurs Excellences :

Monsieur Theodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale ;
Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la République du TCHAD ;
Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo ;
Monsieur Fradique BANDEIRA MELO DE MENEZES, Président de la République Démocratique de SAO TOME et PRINCIPE ;
Monsieur François BOZIZE, Président de la République Centrafricaine ;
Monsieur Pierre NKURUNZIZA, Président de la République du Burundi ;
Monsieur Fernando DA PIEDADE DIAS DOS SANTOS, Premier Ministre de la République d’Angola ;
Monsieur Henri EYEBE AYISSI, Ministre des Relations Extérieures de la République du Cameroun ;
Monsieur Jean Boniface ASSELE, Ministre de la Communication, des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information de la République Gabonaise.

Un seul point figurait à l’ordre du jour, à savoir : la situation politique et sécuritaire au TCHAD après les évènements du début du mois de février 2008.

Après le mot de bienvenue de Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE à ses Hôtes et l’exposé des faits par Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la République du TCHAD, suivi de celui de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo et Co-Médiateur désigné par l’Union Africaine et du rapport des travaux du dernier Conseil des Ministres du COPAX par le Secrétaire Général de la CEEAC, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont procédé à l’analyse de la situation et, à l’issue d’un tour de table au cours duquel chaque délégation est intervenue, ils ont pris les résolutions suivantes :

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CEEAC condamnent le recours aux armes et autres voies non constitutionnelles comme modes d’accession au pouvoir, ainsi que toute déstabilisation des institutions démocratiques issues de la volonté du peuple tchadien. Ils expriment toute leur solidarité à l’égard du Gouvernement et du Peuple tchadiens et invitent tous les pays à s’abstenir de toute initiative ou attitude susceptible de porter atteinte à l’ordre constitutionnel, à la sécurité et à l’intégrité territoriale de la République du Tchad.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement apportent leur soutien au Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO et au Guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, Socialiste et Populaire, Monsieur MUHAMMAR AL-KADHAFI, dans l’exercice du mandat de médiateur qui leur a été confié par l’Union Africaine.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement en appellent à toutes les parties au conflit pour qu’elles appliquent tous les Accords antérieurs, notamment ceux de Tripoli et de Riyad entre la République du Tchad et la République du Soudan.

Ils se félicitent par ailleurs des accords conclus le 13 août 2007 à Ndjamena et en octobre 2007 à Syrte, dans le cadre du dialogue politique inter-tchadien et encouragent le Gouvernement de la République du Tchad à poursuivre sans relâche l’application desdits accords en vue de renforcer l’Etat de droit et d’instaurer une paix durable et définitive au Tchad.

S’agissant de la reconstruction et de la réhabilitation du Tchad, les Chefs d’Etat et de Gouvernement s’engagent à organiser une assistance d’urgence en faveur de ce pays frère.

Sur le plan humanitaire, ils se félicitent de l’amorce du déploiement des troupes de l’Eufor en vue de sécuriser les camps des réfugiés, les personnes déplacées ainsi que le personnel des agences humanitaires.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel à la Communauté Internationale pour qu’elle apporte au Gouvernement et au Peuple tchadiens une assistance multiforme à la hauteur du drame que le pays vient de connaître.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement demandent, en plus, l’accélération du déploiement de la force hybride Nations Unies / Union Africaine au Darfour.

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont félicité l’initiative du Président en exercice de la CEEAC pour la convocation de ce Sommet et ont hautement apprécié l’hospitalité dont ils ont été l’objet ainsi que leurs délégations durant leur séjour à Kinshasa.

Ils ont également exprimé leur profonde gratitude à Son Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE, au Gouvernement ainsi qu’au peuple congolais pour l’ensemble des dispositions prises en vue de la réussite de ce Sommet.

Fait à Kinshasa, le 10 mars 2008

Marcel Ngoyi   11-03-2008 - 02:14:45    
© Copyright La Prospérité

 
 

Le Tchad appelle à une solidarité agissante en Afrique centrale

 
 


(Xinhuanet 11/03/2008)

KINSHASA, 11 mars (Xinhua) -- Le président tchadien Idriss Deby Itno a appelé à une solidarité agissante dans la sous-région de l'Afrique centrale, lors d'un sommet extraordinaire de la CEEAC convoqué lundi par le chef de l'Etat congolais Joseph Kabila à Kinshasa.

Le président tchadien a sollicité la solidarité des participants à ce sommet pour que le Tchad ne se sente pas seul abandonné dans cette épreuve, en condamnant l'action menée par les mercenaires, selon lui, instrumentalisés à la solde d'un pays voisin.

Il a souligné que si ce pays arrivait à réaliser son rêve, toute la sous-région de l'Afrique centrale se trouverait sous le feu.

Le président Idriss Deby a félicité tous les participants au sommet extraordinaire de Kinshasa pour toutes les résolutions prises et surtout pour leur solidarité témoignée à l'égard du Tchad et du peuple tchadien.

Créée en 1983, la CEEAC comprend dix pays membres : le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo, le Tchad, l'Angola et Sao Tomé et Principe. Le Rwanda s'en est retiré.

Du 2 au 3 février dernier, les rébellions alliées du Tchad ont déclenché une offensive contre la capitale de N'Djamena pour tenter de renverser le gouvernement Deby Itno. Elles ont été forcées de se retirer de la capitale vers le sud-est, après avoir subi un échec à la suite de conflits violents.
2008-03-11 14:50:44

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La lutte pour la gestion des déchets importe-t-elle aux politiciens de la CEMAC ?

 
 


(Congopage 11/03/2008)

Sous les égides de l’Association Pointe-Noire Industrielle et de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun s’est tenu à Pointe-Noire du 5 au 7 mars 2008 le Forum de promotion de l’Investissement pour la réduction de la pollution en zone CEMAC.

Bien que les exposés et les travaux aient été d’un très haut niveau, les séminaristes sont repartis assez amers et dubitatifs sur l’avenir de leurs débats. En effet, les autorités et les grands responsables du secteur, ont été les grands absents de ces assises. Monsieur André Okombi Salissa, Ministre congolais du tourisme et de l’environnement n’avait nommé aucun représentant. La ville de Pointe-Noire, cité organisatrice dans laquelle les problèmes de pollution sont d’une acuité toute particulière, n’a délégué aucun de ses membres et seul Valentin Tchibota-Goma, administrateur maire du second arrondissement de Pointe-Noire a daigné faire une brève apparition pour la lecture du communiqué final. De tous les édiles congolais, seul Emile Tambaud, administrateur maire de l’arrondissement 1 de Nkayi, a honoré le forum de sa présence, y prenant d’ailleurs une part très active et constructive.

La communication introductive de Monsieur Marius Issanga Ngamissimi, Point Focal National de la Convention d’Abidjan et de l’ Environnement en Afrique Centrale (Cluster Meeting PNUD). très au delà des considérations purement techniques parfaitement maîtrisées par l’orateur, excellent vulgarisateur, a martelé le manque de volonté politique des Etats dans la gestion de leurs déchets.

Certes l’étude sur laquelle se basaient les débats aurait pu être mieux réalisée, cependant son exposé par Monsieur Achille Dzuhem a pu en corriger bien des imperfections.

Une expérience pilote de gestion des déchets ménagers sur une partie de l’arrondissement 2 de Pointe-Noire a été exposée par madame Eugénie Bandila de TOTAL E&P Congo. L’Association Mvoumvou Assaini, en charge de ce projet, se plaint du manque de réactivité de la mairie centrale et du non respect par celle-ci de la part promise, à savoir la fourniture d’un emplacement pour y organiser le tri et le dépôt provisoire des déchets récoltés.

On peut supposer que ce forum aurait connu un bien plus grand succès si les acteurs politiques et économiques avaient su que Pro€invest, émanation de la communauté européenne y allait être représentée en la personne de monsieur Gaston Baganzicaha venu proposer des aides techniques et des financements.

Il faut rendre un hommage tout particulier au professeur Silou qui par son expertise et son regard extrêmement affuté a su élever les débats hors de toute préoccupation futile.

Nous regrettons que l’atelier chargé des déchets industriels ait oublié le problème crucial des déchet finaux, non recyclables et que la proposition communicationnelle faite autour des déchets ménagers ne constitue pas un projet CEMAC.

Hors ces deux réserves nous souhaitons que de telles réunions se multiplient et qu’elle fasse s’infléchir la position des gouvernants beaucoup trop indifférents devant les problèmes environnementaux.

par Ya Sanza            
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¿Una Cumbre para nada?

 
     
  11 de marzo de 2008

La agencia AFP publicó ayer el siguiente despacho: "Una cumbre de jefes de Estado de los diez países miembros de la Comunidad Económica de los Estados del África Central (CEEAC), específicamente consagrada a la situación en Chad, se abrió el lunes en Kinshasa.

El Jefe del Estado de la República Democrática del Congo (RDC) y presidente en ejercicio de la CEEAC, Joseph Kabila, ha acogido a sus huéspedes en el palacio presidencial, el mismo lugar donde, a puerta cerrada, se celebrará el encuentro que deberá terminar al final de la tarde.

Están presentes, además de Kabila, seis jefes de Estado: el chadiano Idriss Deby Itno, el burundés Pierre Nkurunziza, el centroafricano François Bozizé, el ecuatoguineano Teodoro Obiang, Fradique de Menezes de Sao Tome e Principe y Denis Sassou Nguesso del vecino Congo-Brazzaville.

Gabón está representado por su ministro de Comunicación Jean-Boniface Assélé, Angola por su Primer Ministro Fernando da Piedade y Camerún por el jefe de su diplomacia, Henri Ebeye.

Joseph Kabila debe abrir el encuentro con una breve declaración, antes de ceder la palabra a Deby para exponer la situación de su país. Al final de los debates debería hacerse público un comunicado final que se publicará durante la noche.

Esta cumbre, que tiene lugar poco más de un mes después de un ataque rebelde frustrado y de violentos combates en la capital chadiana, ha sido animada especialmente por los presidentes Deby y Kabila, que condenó con fuerza en febrero "cualquier intento de tomar el poder por las armas" en Chad.

Debería también ser la oportunidad para que el presidente Deby obtuviera un apoyo claro por parte de los Estados de la región, en especial frente a su vecino sudanés, aunque haya podido perder importancia ante una posible mejoría de las relaciones entre Djamena y Jartum.

El anuncio hecho el viernes por el presidente senegalés Abdoulaye Wade de un encuentro a celebrar el miércoles en Dakar, entre les jefes de Estado de los dos países para firmar un acuerdo con vistas a "una solución definitiva" del conflicto que los enfrenta, ha "quitado todo interés a la cumbre de Kinshasa", afirma una fuente diplomática de la RDC".

Fuerzas rebeldes chadianas

¿Cual es la situación actual en Chad? La agencia MISNA publicó el pasado día 5 este otro despacho: "Cientos de soldados trabajan desde hace unos diez días en la excavación de un foso de tres metros de profundidad que rodea toda la ciudad de Yamena para protegerla de un nuevo ataque de rebeldes, como si fuera un castillo medieval.

Varias fuentes contactadas en la ciudad confirman la realización de la obra que desde hace algunos días es objeto de comentarios en la prensa local e internacional.

“Se ven ir y venir los camiones y máquinas, pero reina un riguroso silencio sobre toda la operación” dijo a la MISNA una fuente cuyo anonimato prometimos mantener. “Las autoridades han dado pocos días de tiempo para que se vayan a los habitantes de los barrios periféricos, a quienes se acusa de construir viviendas sin permiso. Edificios enteros serán derribados para poder avanzar en la construcción de la fosa”, dice la fuente.

El proyecto de excavar la fosa está alimentando un clima de sospecha y de miedo entre la población, a quienes las autoridades consideran sostenedora de los rebeldes y que, por eso, ya se ve forzada a sufrir los abusos de poder a través de las fuerzas del orden que, gracias al estado de sitio, goza de amplio margen de maniobras.

“Crece el sentido de frustración y de desconfianza porque, especialmente por la noche, las requisas de las viviendas en busca de objetos robados durante los saqueos que se produjeron coincidiendo con el ataque de los rebeldes, terminan en abusos y violencia contra los civiles”. El clima que se respira en Yamena se hace aún más pesado por los rumores de arrestos y detenciones arbitrarias por parte de la policía, sobre todo entre los jóvenes a los que consideran sospechosos de tener posiciones cercanas a la oposición política o a los rebeldes".

Como se recordará, fuerzas del presidente Deby aprovecharon el asalto de los rebeldes a Yamena para detener a dirigentes de la oposición política democrática que nadan tenían que ver con aquellos. La situaciones padecidas por una parte de estos dirigentes no han sido aclaradas todavía. Algunos de ellos han decidido solicitar asilo político en Francia.

A: Buscar soluciones africanas a los conflictos que surgen en el continente es sin duda una iniciativa encomiable. Convertir estas iniciativas en la defensa de regímenes impresentables es, con independencia de zancadillas como las de Abdoulaye Wade, agotarlas antes de nacer.
Editado y distribuido por ASODEGUE
 
     
 

LE TCHAD: un exemple de la décolonisation inachevée

 
  «Le drame de l´Afrique, c´est que l´homme africain n´est pas assez entré dans l´Histoire (...). Jamais il ne s´élance vers l´avenir (...). Dans cet univers où la nature commande tout (...), il n´y a de place ni pour l´aventure humaine ni pour l´idée de progrès.» Nicolas Sarkozy - Discours à l´université Cheik Anta Diop - Dakar, le 26 juillet 2007.  
     
 

Le Tchad sollicite l'appui de la CEMAC pour sa reconstruction

 
  Suite à l'attaque des rebelles de N'djaména les 2 et 3 février dernier, ayant occasionnée de nombreuses pertes humaines et matérielles, le ministre d'Etat tchadien, en charge de l'Agriculture, Haroun Kabadi, a été reçu le 21 février par le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'Guesso, en sa résidence de Mpila.
L'émissaire du président tchadien, Idris Deby Itno est venu solliciter auprès de son homologue congolais, l'aide des pays de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), en vue de reconstruire le pays, notamment les infrastructures détruites lors des attaques rebelles dans la ville de N'Djamena.
 
     
 

Le Président Idriss Deby Itno a ordonné le départ du Tchad des
sociétés Chevron et Petronas,

 
  Tchad: Le président de la Fédération action pour la République (Far), M. Yorogar, declare que les trois ministres limogés samedi pour avoir mal géré le dossier pétrolier ne sont toutefois que "des boucs émissaires qui ne sont pas responsables de cette braderie" de même que les sociétés Chevron-Texaco et Petronas "n'ont rien à se reprocher" et estime que l'or noir tchadien a été "bradé" par des conseillers du chef de l'Etat "sur instruction de M. Idriss Deby"

LIBREVILLE, 29 août 2006 - L'un des principaux opposants tchadiens, Ngarlejy Yorongar, a affirmé mardi que le "donneur d'ordre" de la "braderie" du pétrole du Tchad était le président Idriss Deby Itno, qui a ordonné samedi le départ de deux des trois sociétés étrangères exploitant le brut tchadien. "Idriss Deby reconnaît son tort et nous donne raison", déclare le président de la Fédération action pour la République (Far), deuxième force parlementaire d'opposition, dans un communiqué à Libreville. Dans ce texte, il commente la décision du chef de l'Etat, annoncée le 22 août, de renégocier la convention liant le Tchad au consortium qui exploite depuis 2003 le pétrole tchadien, composé des compagnies américaines ExxonMobil et Chevron-Texaco et de la malaisienne Petronas. M. Yorongar souligne que l'opposition et la société civile accusaient depuis de nombreuses années, "mais en vain", les autorités tchadiennes d'avoir mal négocié les contrats pétroliers. Selon le député d'opposition, les trois ministres limogés samedi pour avoir mal géré le dossier pétrolier ne sont toutefois que "des boucs émissaires qui ne sont pas responsables de cette braderie". De même, Chevron-Texaco et Petronas, dont le président a demandé le départ du Tchad pour non-paiement de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, "n'ont rien à se reprocher". M. Yorongar estime que l'or noir tchadien a été "bradé" par des conseillers du chef de l'Etat "sur instruction de M. Idriss Deby". "S'il y a un coupable qui doit répondre de cette braderie, c'est bel et bien le donneur d'ordre", insiste-t-il, appelant le président Deby à "se mettre en congé" et "répondre de ses actes", "au lieu de se livrer à une campagne médiatique contre les partenaires".

Tchad: Le Président Idriss Deby Itno limoge trois ministres ayant eu à gérer le dossier pétrolier après avoir annoncé le départ des sociétés Chevron et Petronas qui exploitent le pétrole tchadien pour non paiement de l'impôt sur les sociétés

N'DJAMENA, 28 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a légèrement remanié lundi le gouvernement en remplaçant trois ministres ayant eu à gérer le dossier pétrolier, comme il l'avait annoncé samedi en ordonnant le départ de deux des trois entreprises du consortium exploitant le brut tchadien. Ces trois ministres sont celui de l'Economie, du Plan et de la Coopération Mahamat Ali Hassan, ex-ministre des Finances, son homologue du Pétrole Mahamat Nasser Hassan et le titulaire de l'Elevage Moucktar Moussa, qui était chargé du dossier pétrolier dans de précédents gouvernements, selon la radio nationale.

Le ministère du Pétrole est confié à Emmanuel Nadingar, titulaire de l'Environnement et la Pêche dans l'équipe sortante, et l'Elevage à Rakis Manany, qui fait son entrée au gouvernement. Les portefeuilles de l'Economie et du Plan sont ajoutés au ministère des Finances toujours géré par Abbas Mahamat Tolli, qui se voit adjoindre un ministère délégué à l'Economie et au Plan, dévolu à Ousmane Matar Breme, lui aussi nouveau. M. Nadingar est remplacé à l'Environnement et la Pêche par Dr Haoua Outmane Djame, qui occupait jusqu'alors le ministère de l'Hydraulique pastorale et villageoise, remplacé par un ministère de l'Eau attribué à Abakar Ramadane, entrant. Le président Deby Itno a ordonné samedi le départ du Tchad dès dimanche, pour non paiement de l'impôt sur les sociétés, des sociétés américaine Chevron et malaisienne Petronas, qui formaient avec l'américaine Exxon le consortium qui exploite le pétrole tchadien. Il a également déclaré que "trois ministres qui avaient eu à gérer le dossier pétrolier (devaient) se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes", sans préciser les noms des personnalités visées. Un ministre haut placé y avait reconnu les trois personnalités effectivement limogées lundi. A l'occasion de ce remaniement le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine Ahmat Allami se voit ajouter le portefeuille de la Coopération internationale à ses attributions.

Tchad: Le Président Idriss Deby Itno a ordonné le départ du Tchad des sociétés Chevron et Petronas, qui exploitent le pétrole tchadien pour non paiement de l'Impôt sur les sociétés et aussi à trois ministres qui ont eu à gérer le dossier pétrolier de se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes

N'DJAMENA, 26 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a ordonné samedi le départ dès dimanche du Tchad de deux des trois sociétés étrangères du consortium qui exploite le pétrole tchadien, Chevron et Petronas, pour non paiement de l'impôt sur les sociétés, a rapporté la radio nationale. "Dès demain, les représentants de Chevron et Petronas doivent quitter le Tchad et fermer leur bureau pour non respect de leur engagement conformément aux clauses relatives au paiement des impôts sur les sociétés", a annoncé le chef de l'Etat dans un discours prononcé à la présidence devant son gouvernement, le bureau de l'Assemblée nationale et les responsables des partis politiques, y compris ceux de l'opposition. "Le Tchad, avec Exxon, géreront le pétrole tchadien en attendant de trouver une solution avec les deux autres partenaires", a-t-il dit. Mardi, le président Deby avait demandé à son gouvernement "de négocier la convention de 1988 avec le consortium pétrolier (américano-malaisien, composé par Chevron-Texaco, ExxonMobil et Petronas) pour lui permettre d'entrer dans la production pour mieux en profiter". Il a déclaré samedi que "les trois ministres qui ont eu à gérer le dossier pétrolier (devaient) se mettre en congé pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes", sans préciser les noms des personnalités visées.

Tchad: Le Président tchadien a demandé à son gouvernement de renégocier la convention liant le Tchad au consortium exploitant son pétrole, afin d'entrer dans ce consortium, et aussi de traiter de façon diligente de certaines questions fiscales pendantes avec le dit consortium

N'DJAMENA, 23 août 2006 - Le président tchadien Idriss Deby Itno a demandé à son gouvernement de renégocier la convention liant le Tchad au consortium international qui exploite son pétrole, afin d'entrer dans ce consortium, selon le communiqué du Conseil des ministres. Le président Idriss Deby Itno a demandé au gouvernement "de négocier la convention de 1998 avec le consortium pétrolier pour lui permettre d'entrer dans la production pour mieux en profiter", indique le communiqué publié mercredi. Il a aussi demandé au gouvernement de "traiter de façon diligente de certaines questions fiscales pendantes avec le consortium pour permettre au Tchad de disposer de toutes ses ressources nécessaires aux financements de ses projets de développement et de réduction de la pauvreté", poursuit le texte. En octobre 2004, la présidence tchadienne avait accusé le consortium américano-malaisien ExxonMobil/Chevron-Texaco/Petronas de ne pas respecter cette convention et notamment de brader le brut tchadien sur le marché. Les relations avec le consortium s'étaient ensuite apaisées. Un dur conflit a opposé N'Djamena et la Banque mondiale après la modification par le Tchad fin décembre 2005 de la loi sur la gestion des ressources pétrolières, adoptée en 1999 sous la pression des bailleurs de fonds. Le différend a pris fin avec la signature d'un accord en juillet. Contacté par l'AFP, le consortium n'a pas souhaité faire de commentaire. "Le président Deby a mis un accent particulier sur le fait que le Tchad doit jouir pleinement de toutes ses ressources pétrolières, minières et autres", ajoute le communiqué du Conseil des ministres. "A travers cette négociation, le Tchad souhaite entrer dans le consortium par le biais de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), entreprise qui veillera aux intérêts de l'Etat", a précisé un responsable du ministère du Pétrole, sous le couvert de l'anonymat. La SHT a été créée en juillet par le gouvernement avec pour mission "la prise en main du secteur pétrolier et l'augmentation de la part de la rente qui revient à l'Etat tchadien en s'associant à l'exploitant". "L'objectif de cette négociation, c'est de permettre au Tchad de participer directement à la production de son pétrole au lieu de se contenter de percevoir juste les 12,5% des revenus totaux de la vente de notre pétrole", prévus par la convention, a également expliqué un responsable du Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti présidentiel.
 
 

Sources: AFP//http://www.izf.net/izf/Actualite/RDP/tchad.htm

 
   
         
   

Source: Africatime.com/ge     et          ASODEGUE

   
         

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