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DOSSIER COMPLET SUR LE PRIX UNESCO-OBIANG NGUEMA

  El martes se entrega en París el premio "UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo". El prestigio de la UNESCO quedará mermado tras prestarse a embellecer la imagen de un régimen cruel y corrupto  
  14 de julio de 2012

La administración francesa no estará presente en el acto

"PARIS — Guinea Ecuatorial, país criticado por las violaciones de los derechos humanos, ha ganado el pulso que mantenía desde hace años con oenegés y los países occidentales para conseguir financiar un premio de la UNESCO para investigaciones de ciencias de la vida, que será entregado el próximo martes.

Este premio dotado con tres millones de dólares, creado a iniciativa del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema, fue creado en 2008. Sin embargo, como consecuencia de las polémicas y la falta de consenso, su concesión ha estado suspendida desde 2010. Obiang Nguema ha aceptado que el premio no lleve su nombre, como se había previsto en un principio, y lleve solo el de su país.

El "premio UNESCO-Guinea Ecuatorial para investigaciones en ciencias de la vida" será entregado el martes 17 de julio a las 16H00 (14H00 GMT), precisa la invitación para el acto.

Opuesta al premio, Irina Bokova, Directora General de la Agencia de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura, se ve obligada a entregarlo tras el voto emitido el pasado marzo por el Consejo Ejecutivo de la institución.

El apoyo de esta instancia dirigente de la UNESCO se consiguió gracias a los votos de los países africanos y árabes, junto con Brasil y Rusia.

Numerosas onegés se manifestaron contra el curriculum, en materia de corrupción y de violación de los derechos humanos, del jefe del Estado guineoecuatoriano que dirige su país con mano de hierro desde 1979. El premio Nobel surafricano, Desmond Tutu, participó en las movilizaciones contra la entrega del premio.

Francia ha recordado el viernes que los países de la Unión Europea se opusieron a la concesión del premio. París no estará representado en la ceremonia del martes, ha manifestado el ministerio francés de Asuntos Exteriores.

"Lamentamos que la UNESCO haya tomado la decisión de entregar este premio en un momento en el que los problemas judiciales de la familia Obiang Nguema están de plena actualidad y se mantiene la opacidad en torno al origen de los fondos con los que va a pagarse", ha manifestado la responsable en France de la oenegé Human Rights Watch (HRW), Jean-Marie Fardeau.

"La imagen de la UNESCO no saldrá mejorada de esta instrumentalización por parte de un gobierno incapaz de satisfacer las necesidades elementales de su población", ha añadido a AFP.

Francia ha emitido el viernes una orden de detención contra el hijo del presidente Obiang. Los jueces, sospechan que Teodorin Nguema Obiang Mangue ha blanqueado y desviado dinero procedente de fondos públicos y lo habían convocado por segunda vez para que prestase declaración, pero Obiang Mangué no se ha presentado.

El gobierno guineoecuatoriano había rechazado que Obianga compareciese ante los jueces franceses como señal de protesta tras la espectacular investigación llevada a cabo durante diez días del pasado febrero en una suntuosa residencia particular parisina en la que le fueron decomisados 200 metros cúbicos de objetos de valor. Aunque en un principio el inmueble era propiedad de la familia Obiang desde octubre de 2011 pasó a pertenecer al Estado guineoecuatoriano.

En una primera investigación, en septiembre de 2011, la justicia francesa decomisó once vehículos de lujo propiedad del hijo del presidente ecuatoguineano.

La UNESCO ha manifestado en un comunicado que los laureados con el premio son:

- el egipcio Maged Al-Sherbiny, presidente del Centro para la Ciencia y la Tecnología del Movimiento de los no alineados y presidente de la Academia de Investigación Científica y Tecnológica (ARST, por sus siglas en francés) por sus investigaciones sobre las enfermedades endémicas en Egipto.

- el surafricano Felix Dapare Dakora, profesor de la Universidad de Tecnología de Tshwane, en Pretoria, por sus trabajos sobre intercambios moleculares entre las legumbres y el suelo.

- la mexicana Rossana Arroyo, especialista en enfermedades parasitarias".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iMRU5Zj3L9sOokb8YmN1kUOfzRDw?docId=CNG.c93fd09be6201482121d6cfffdf6f71e.451

Editado y distribuido por ASODEGUE
 
 
  Les Lauréats du  prix UNESCO-Guinée équatoriale sont connus
Trois
lauréats seront récompensés pour leurs travaux scientifiques en faveur des populations des pays en développement, et notamment en Afrique...
 
  14.07.2012 - On savait déjà depuis hier que la cérémonie de remise du "Prix Unesco-Guinée équatoriale" aurait lieu mardi prochain, 17 juillet, au siège de l'organisation des Nations Unies pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (Unesco) à Paris.

Mais aujourd'hui, après l’examen minutieux de 24 candidatures, c'est l'Unesco qui a dévoilé les noms des trois lauréats qui doivent recevoir chacun 1 million de dollars afin de pouvoir poursuivre leurs recherches en faveur des populations des pays en voie de développement.


La première d'entre eux est le docteur en Sciences Rossana Arroyo Verátegui, née en 1955, professeure du Centre de recherche et d'études avancées de l'Institut polytechnique national du Mexique (CINVESTAV-IPN), qui a réalisé un travail important concernant les maladies parasitaires, amibiase et trichomonose. Dans ses recherches, elle a identifié et décrit une protéine importante, qui est devenue l'un des vaccins le plus prometteur contre la maladie provoquée par l'amibe (Amibiase). Elle a également  contribué à la mise en oeuvre de méthodes de diagnostics moins coûteux et  a développé un vaccin contre le Trichmonas vaginalis.

Le deuxième lauréat est le docteur égyptien Maged Al-Sherbiny, né en 1963, président de l'Académie de la recherche scientifique et de la technologie (ASRT). Ses travaux scientifiques se sont focalisés sur le développement des outils de diagnostic et des vaccins sur les maladies endémiques, notamment l’hépatite C et la schistosomiase, maladies qu’on retrouve souvent en Egypte et dans l'Afrique toute entière. Ses recherches ont conduit au développement efficient des méthodes des diagnostics sur ce domaine, sans pouvoir utiliser les équipements sophistiqués.

 Le troisième est le docteur sud-africain Félix Dapare Dakora, né en 1952, professeur à l'Université de Biotechnologie de Tshwane, à Pretoria, pour ses travaux sur la conversion moléculaire entre les légumes et le sol. Ses recherches sur la fertilisation des sols ont contribué pendant plus de 14 ans au développement des capacités agricoles afin d'en finir avec la pénurie alimentaire en Afrique. (Source :
Unescoprixobiang.org)
 
 
  Paris : Remise du prix Unesco-Guinée équatoriale
Le
président Teodoro Obiang Nguema assistera en personne à la remise du prix qu'il a proposé et qu'il a défendu durant des années devant l'Unesco en faveur des Sciences de la vie...
 
 
  13.07.2012 - L'Unesco remettra finalement mardi prochain un prix financé par la Guinée équatoriale doté de 3 millions de dollars (2,46 millions d'euros) pour la recherche en sciences de la vie.

Très contesté par les organisations de défense des droits de l'homme, ce prix avait été finalement validé, le 8 mars dernier, par le conseil exécutif de l'Unesco, après plusieurs années de débats internes.

Face aux polémiques, Teodoro Obiang Nguema, le président de la Guinée équatoriale, avait accepté que le prix ne porte plus son nom, comme cela était prévu à l'origine, mais celui de son pays

La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, qui a toujours été opposée à la remise de ce prix, a dû toutefois se plier au vote majoritaire et organiser la remise de cette distinction. C'est donc très certainement avec une satisfaction non dissimulée que le président Obiang se présentera jeudi prochain à Paris, au siège de l'Unesco, afin d'assister pour la première fois à la remise du prix Unesco-Guinée équatoriale.

La cérémonie de remise du prix aura lieu, le mardi 17 juillet à 16H00 (14H00 GMT), selon le carton d'invitation, mais, à cette heure, l'Unesco n'a toujours pas communiqué le nom des lauréats
. Il y aura donc, mardi 17 juillet, un discours sur l'éducation en Guinée-Equatoriale, et un autre sur l'évolution du rôle des femmes dans la société équato-guinéenne.

La France, si elle considère que la création des prix internationaux relève des instances de l'Unesco « souhaite que ces prix reflètent les valeurs universelles portées par cet organisme », a fait valoir le ministère des affaires étrangères. Elle sera donc absente de la cérémonie, a indiqué le Quai d'Orsay au quotidien "
Le Monde", comme tous les autres pays européens membres de l'Unesco.

« Nous regrettons que l'Unesco ait pris cette décision de décerner ce prix alors qu'il y a tant d'actualité judiciaire autour de la famille de Teodoro Obiang Nguema et d'opacité autour des fonds utilisés », a réagi le responsable en France de l'ONG Human Rights Watch (HRW), Jean-Marie Fardeau. « L'image de l'Unesco ne sortira pas grandie de cette instrumentalisation par ce gouvernement incapable de satisfaire les besoins élémentaires de sa population », a-t-il affirmé à l'AFP. (Sources : AFP ;
Le Nouvel Observateur ; Le Parisien ; Le Monde)
 
  La France boycottera le prix Unesco-Guinée Equatoriale  
 
LE MONDE | • Mis à jour le Par Béatrice Gurrey
 
 

Le programme de la cérémonie est prêt : mardi 17 juillet, l'Unesco devrait remettre le très controversé prix Obiang pour la recherche en sciences de la vie, doté de 3 millions de dollars (2,46 millions d'euros). L'organisation internationale a pu faire disparaître le nom du président et dictateur de la Guinée-Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour le remplacer par celui de son pays, mais le prix Unesco-Guinée-Equatoriale sent toujours le soufre.

La France, si elle considère que la création des prix internationaux relève des instances de l'Unesco "souhaite que ces prix reflètent les valeurs universelles portées par cet organisme", fait valoir le ministère des affaires étrangères. Pour marquer sa désapprobation, elle a voté contre le changement d'appellation du prix – adopté en dépit de l'avis contraire formulé par le bureau juridique de l'Unesco. Elle sera absente de la cérémonie, a indiqué le Quai d'Orsay au Monde, comme tous les autres pays européens membres de l'Unesco.

L'association Sherpa, très en pointe dans ce dossier, comme Human Rights Watch (HRW), s'était réjouie que l'attribution du prix ait été suspendue à deux reprises, sous la pression de plusieurs ONG françaises ou étrangères. Elle ne peut que déplorer la victoire de M. Obiang père, à mi-chemin entre provocation et recherche de respectabilité, alors que son propre fils vient de faire l'objet d'un mandat d'arrêt de la justice française.

DOUTES SUR L'ORIGINE DES FONDS

L'association de lutte contre le crime économique s'était indignée que l'Unesco puisse associer son nom "à l'un des régimes les plus fermés et les plus corrompus au monde". Elle avait démontré que le chèque de dotation avait été émis, le 13 février 2009, par une banque domiciliée à Malte, laissant planer un doute sur l'origine de ces fonds. Elle s'était étonnée qu'une fondation privée, la Fondation Obiang, ait pu détenir un compte auprès du Trésor public équato-guinéen. Car la déclaration d'utilité publique de cette fondation, créée par le Mouvement des amis d'Obiang, n'était intervenue que le 10 août 2009, six mois après l'émission du chèque. Bref, une fois de plus, un mélange des genres et une utilisation litigieuse des deniers publics qui est la marque distinctive du régime de Malabo.

Ce n'est pas la première fois que le clan Obiang tente d'instrumentaliser l'Unesco, soit pour tenter d'acquérir une commode immunité diplomatique, soit pour se couvrir d'un vernis d'honorabilité. Quelques jours après la saisie de ses véhicules par la police française, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour recel et blanchiment, Teodorin Nguema Obiang était nommé délégué permanent adjoint de la Guinée-Equatoriale auprès de l'Unesco.

Le petit pays d'Afrique centrale n'avait cependant pas accompli jusqu'au bout la démarche auprès du Quai d'Orsay, pour rendre effective cette délégation. Il a préféré, fin mai, à la faveur d'une réforme constitutionnelle votée à 97,7 %, nommer M.Obiang fils vice-président du pays, avec rang de chef d'Etat, une immunité jugée plus sûre.

La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, s'était alarmée, le 8 mars, devant son conseil exécutif des risques que la polémique autour du prix Obiang faisait peser sur l'institution. Très embarrassée par cette controverse qui entache son mandat, elle n'a pas souhaité répondre au Monde et s'est retranchée derrière son obligation d'appliquer le vote du conseil exécutif, favorable à l'attribution du prix.

Il y aura donc, mardi 17 juillet, un discours sur l'éducation en Guinée-Equatoriale, et un autre sur l'évolution du rôle des femmes dans la société équato-guinéenne. Comme si de rien n'était. Par un télescopage assez cocasse, mercredi, au moment au M. Obiang faisait faux bond aux juges, l'ambassadrice de son pays, dénommée Obiang, recevait ses lettres de créance à l'Elysée. Ce n'est pas le dernier rebondissement de l'histoire. Il se murmure qu'Obiang senior serait assez bravache pour venir en personne à la remise du prix qui a failli porter son nom.
 

 
  La UNESCO aplaza de nuevo, hasta abril de 2012, su decisión sobre el premio que lleva el nombre de Obiang  
 

5 de octubre de 2011

Obiang ya no ejercerá la presidencia de la UA y será más fácil convencer a los países africanos para que dejen de apoyar el premio

   "PARÍS, 5 (EUROPA PRESS)- El Consejo Ejecutivo de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) ha decidido aplazar nuevamente, en este caso hasta abril de 2012, su decisión sobre la aprobación o suspensión del polémico premio que llevaría el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema. Según fuentes diplomáticas, Obiang ya habrá cumplido por esas fechas la presidencia de la Unión Africana y, por ello, será más fácil convencer a los países del continente para que dejen de apoyar el galardón.

   La Ejecutiva aprobó ayer martes un proyecto de resolución en el que se pedía una decisión definitiva sobre el polémico Premio Obiang Nguema para las Ciencias de la Vida, al que se oponen las principales organizaciones internacionales de Derechos Humanos y destacadas personalidades mundiales por considerar que homenajaría a un dictador que viola los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer productor de petróleo de África Subsahariana.

   Los 58 miembros de la Ejecutiva de la UNESCO abordarán el tema nuevamente en su próxima reunión de abril, según informaron este miércoles los medios de comunicación internacionales y seis destacadas organizaciones de Derechos Humanos --Human Rights Watch (HRW), EG Justice, SHERPA, Global Witness, Open Society Justice y Comité para la Protección de Periodistas--, que han celebrado el aplazamiento pero han reclamado su "eliminación definitiva".

   "La UNESCO debe poner fin a este debate de una vez por todas rechanzando definitivamente este premio", declaró este miércoles el abogado ecuatoguineano Tutu Alicante, director ejecutivo de EG Justice, la organización que ha coordinado la oposición internacional al galardón. "Los delegados de la UNESCO no deben permitir que se les obligue a apoyar la campaña de relaciones públicas lanzada por el presidente Obiang", agregó.

   Los representantes de los países occidentales tenían la esperanza de que la eliminación del premio quedara definitivamente zanjada en la reunión de ayer, pero las delegaciones africanas ejercieron una "tremenda presión" para que se aprobase, según informaron fuentes diplomáticas occidentales citadas por el diario 'The New York Times'.

   Finalmente, las delegaciones africanas y árabes se convencieron de que no les convenía forzar la votación después de que la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, pidiera abiertamente la retirada del premio y anunciase que ella se desmarcaría personalmente del tema.

LA UNIÓN AFRICANA

   Según las citadas fuentes, Obiang ya habrá cumplido en abril la presidencia de la Unión Africana y, por ello, a esas alturas será más fácil persuadir a los países africanos para que dejen de apoyar el galardón.

   La decisión sobre el Premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo --propuesto por el presidente ecuatoguineano en 2008 y dotado con tres millones de dólares procedentes de la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la Preservación de la Vida-- ya había sido aplazada en octubre del año pasado a la espera que se alcanzase un "consenso" entre los países que forman la organización.

   El pasado mes de junio, Obiang convocó a la Unión Africana (en la que ejerce la presidencia de turno) en Malabo con el objetivo de relanzar la idea, tras lo cual la organización tomó la decisión de remitir nuevamente el caso a la UNESCO. Congo y Costa de Marfil, miembros del Grupo Africano de la UNESCO, habían llevado el asunto a la agenda de la reunión de la Ejecutiva.

ACCIÓN JUDICIAL FRANCESA

   La nueva presentación del premio ha coincidido con la reciente decisión de un juez de París de ordenar el embargo de once automóviles de lujo pertenecientes al ministro de Agricultura y Bosques, Teodoro Nguema Obiang (más conocido como 'Teodorín'), primogénito y posible sucesor del presidente Obiang.

   Los automóviles requisados podrían figurar entre los "bienes mal adquiridos" que investiga la Justicia francesa a raíz de la denuncia presentada en 2007 por la organización Transparencia Internacional contra tres dirigentes africanos --Obiang, el fallecido Alí Bongo (Gabón) y Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville)-- por el presunto desvío de fondos procedentes de las tesorerías estatales.

   El pasado viernes, el Gobierno de Malabo declaró que la acción de la Justicia francesa, "ilógica dentro de su marco judicial", forma parte de una "campaña internacional" y de las maniobras para "desaprobar nuevamente la creación del Premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo".

   Las principales organizaciones internacionales de Derechos Humanos y destacadas personalidades mundiales se han mostrado abiertamente contrarios a la aprobación del premio y el Gobierno de Estados Unidos ha expuestos sus "objeciones" y su "preocupación por el historial de Derechos Humanos de Guinea Ecuatorial".

   El pasado viernes, 18 personalidades africanas y mundiales --entre ellos el premio Nobel de la Paz sudafricano Desmond Tutu, el escritor nigeriano y Nobel de Literatura Wole Soyinka, el escritor peruano y también Nobel de Literatura Mario Vargas Llosa, la defensora de Derechos Humanos Graça Machel y más de 60 profesionales de Guinea Ecuatorial-- pidieron la "cancelación definitiva" del premio a causa del "bien documentado historial de abusos contra los Derechos Humanos, de represión de la libertad de prensa y de corrupción gubernamental que han caracterizado al régimen" de Obiang".

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
  La posición norteamericana en un despacho de Europa Press  
 

4 de octubre de 2011

   WASHINGTON, 4 Oct. (EUROPA PRESS) - El Gobierno de Estados Unidos ha presentado sus "objeciones" a la aprobación del premio de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) que llevaría el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema.

   "Hemos expuesto, coherentemente, nuestras objeciones al premio y nuestra preocupación por el historial de Derechos Humanos de Guinea Ecuatorial", declaró la portavoz del Departamento de Estado, Victoria Nuland, durante un encuentro con la prensa celebrado el pasado viernes.

   "Estamos trabajando con las partes interesads en París para encontrar una solución que preserve la integridad de la UNESCO y su reputación en el ámbito de la comunidad científica", añadió. El Consejo Ejecutivo de la Organización de la UNESCO tomará este martes su decisión definitiva sobre la aprobación o suspensión del polémico Premio Obiang Nguema para las Ciencias de la Vida.

   Las principales organizaciones internacionales de Derechos Humanos y destacadas personalidades mundiales se han mostrado abiertamente contrarias a la aprobación de un premio que lleve el nombre de un dictador que viola los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer productor de petróleo de África Subsahariana. El Gobierno de Malabo ha denunciado la "campaña mediática" contra el premio por parte de "determinados 'lobbies' e instituciones internacionales".

   http://www.europapress.es/epsocial/noticia-eeuu-expone-objeciones-premio-unesco-obiang-preocupacion-historial-ddhh-guinea-20111004104042.html

 

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
 

El gobierno de Estados Unidos se opone a que un premio de la UNESCO lleve el nombre de Teodoro Obiang Nguema

 
 

4 de octubre de 2011

   - La agencia EFE difundió ayer el despacho siguiente: "Washington, 3 oct (EFE).- El Gobierno de EEUU subrayó hoy sus "objeciones" a que un premio de la UNESCO sobre investigación en ciencias naturales lleve el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema, como reclama el país africano.

   "Estados Unidos ha dejado constantemente claras nuestras objeciones al premio y nuestras preocupaciones sobre el historial en derechos humanos de Guinea Ecuatorial", indicó la portavoz del Departamento de Estado, Victoria Nuland, en un comunicado.

   El propio presidente de Guinea Ecuatorial, que lleva en el poder desde 1979, propuso en 2007 la concesión anual del galardón "UNESCO-Obiang Nguema para la Investigación en Ciencias de la Vida", financiado por su país.

   Cuatro años después del inicio de la campaña, la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, pidió el viernes a Nguema que la retire, al considerar que bautizar el premio en su honor dañaría "el prestigio y la credibilidad" de la organización.

   Una treintena de organizaciones defensoras de los derechos humanos expresaron el año pasado a la UNESCO su oposición a que se conceda cualquier distinción a "un presidente cuyos 30 años en el poder se han caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su pueblo y una reputación global de corrupto".

   En julio, Nguema, presidente de turno de la Unión Africana desde febrero, organizó de una lujosa cumbre presidencial en Malabo, que se convirtió en un nuevo argumento para quienes denuncian que su campaña ante la UNESCO es una mera maniobra para lavar su imagen.

   Los críticos de la campaña han pedido además que se investigue el origen de la financiación del premio, dotado con 3 millones de dólares procedentes, según el Gobierno guineoecuatoriano, de la Fundación Obiang Ngema Mbasogo para la Preservación de la Vida.

   El Consejo Ejecutivo de la UNESCO tiene previsto reunirse esta semana para estudiar de nuevo la posible concesión del galardón, que según sus promotores, recompensaría a científicos e instituciones dedicados a remediar los problemas que afectan la salud, amenazan la vida humana y ponen en peligro la biodiversidad del planeta. EFE

   - Las palabras del portavoz del Departamento de Estado norteamericano (que no traducimos porque lo están ya en el despacho de EFE) pueden verse en http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2011/10/174928.htm

   - Por último la página oficial del gobierno ecuatoguineano ha informado el pasado día 29 que : "Estados Unidos y Guinea Ecuatorial han repasado este martes [martes 27 de septiembre] sus relaciones bilaterales, durante la audiencia que el Presidente Obiang Nguema Mbasogo ha concedido a Alberto Fernández, embajador de Estados Unidos ante el Gobierno de Malabo". La noticia es así de breve...

 

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  Remise du prix Obiang : l'Unesco reporte sa décision à mardi
Un report inattendu, témoin du malaise qui prévaut au Conseil exécutif de l'Unesco...
 
 

30.09.2011 - L'Unesco a décidé de reporter à mardi sa décision sur la remise d'un prix au nom du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, jugé incompatible avec les valeurs de l'agence onusienne par les défenseurs des droits de l'Homme, ont indiqué vendredi des sources de l'Unesco.

Le Conseil exécutif de l'Unesco avait sur son agenda vendredi une proposition de résolution de ses membres africains, demandant de procéder à la remise de ce prix scientifique, d'une valeur de trois millions de dollars, à laquelle s'opposent notamment les occidentaux et la directrice de l'Unesco Irina Bukova.

Les tractations vont continuer pendant le week-end et le point sera à l'agenda mardi après-midi. Il faudra bien une solution puisque le conseil se termine mercredi, a indiqué une de ces sources à l'AFP.

Pour ses promoteurs africains, il ne s'agit que d'appliquer une décision de 2008 créant cette récompense au sein de l'organisation de l'ONU pour la science, la culture et l'éducation.

Ce prix destiné à récompenser la recherche en sciences de la vie n'a encore jamais été décerné, du fait de la mobilisation d'ONG et de l'archevêque sud-africain Desmond Tutu qui ont dénoncé le passif, en matière de corruption et de droits de l'homme, de Teodoro Obiang Nguema qui dirige d'une main de fer son pays depuis 1979.

Ce petit Etat d'Afrique centrale est le troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne mais l'essentiel de sa population (moins d'un million d'habitants) vit dans la pauvreté.

En octobre 2010, après plusieurs mois de polémique, les 58 pays membres du conseil exécutif avaient fini par décider que la remise du prix était suspendue jusqu'à ce qu'un consensus soit obtenu, autant dire aux calendes grecques.

Mais Teodoro Obiang est revenu à la charge cet été, profitant de sa présidence de l'Union africaine cette année pour faire adopter une résolution par ses homologues demandant la remise de ce prix.

Pour contrer ce vote, les pays européens et les Etats-Unis ont déposé un amendement, rappelant la nécessité d'un consensus, qui mettrait un terme au débat s'il était adopté.

Surtout, les Occidentaux comptent sur les derniers développements de l'enquête sur les biens mal acquis en France, dans laquelle M. Obiang fait partie des trois chefs d'Etat visés avec le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba.

Les juges enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles ces chefs d'Etat ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France afin de déterminer si ces acquisitions relèvent du recel et du blanchiment de détournement de fonds publics étrangers.

Plusieurs voitures de luxe appartenant à la famille Obiang ont été saisies mercredi par les juges français à la suite d'une perquisition effectuée le 21 septembre dans un immeuble de l'avenue Foch, dans le très chic XVIe arrondissement de Paris, appartenant également à l'entourage du dirigeant africain.

Le régime de Malabo a qualifié vendredi dans un communiqué de manoeuvre la saisie de ces biens pour tenter de désapprouver à nouveau la création du prix Unesco-Obiang Nguema Mbasogo.

Les actions judiciaires qui sont menées en France coïncident avec une nouvelle campagne médiatique pour critiquer l'approbation du prix international Unesco-Obiang Nguema, ajoute le texte.

Vendredi, le tribunal de Paris a relaxé le Comité catholique contre la faim (CCFD-Terre solidaire) qui était poursuivi en diffamation par le président Obiang Nguema, jugeant de bonne foi son rapport sur les présumés biens mal acquis de ce dirigeant.

Le tribunal a par ailleurs condamné M. Obiang à payer 2.500 euros aux responsables de l'ONG pour procédure abusive. (Source : AFP)

http://www.france-guineeequatoriale.org/News/481.html

 
  Obiang, le prix qui n'aura jamais de lauréat?  
 
L’Unesco veut «donner du temps au temps» pour décider du sort du controversé prix scientifique Obiang Nguema Mbasogo, du nom du président de Guinée Equatoriale jugé peu fréquentable par les Américains et les Européens, mais soutenu par certains pays africains.

Le Conseil exécutif du l’Unesco a réuni ses 58 membres le 4 octobre à Paris, et a décidé de créer une commission de 18 membres (3 par grande région géographique) qui devra présenter sa décision sur le sort du prix Obiang au mois d’avril 2012, selon le site SciDev.net.

Le prix international de l’Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie a été créé en novembre 2008 et suspendu en janvier 2010, avant même que le premier lauréat ne soit désigné. Ses détracteurs dénoncent les atteintes aux droits de l’Homme du régime guinéen dirigé par Obiang depuis 1979. Le président de l’association Sherpa, a déclaré à Pressafrik.com que ce régime est «tenu pour l’un des plus corrompu et répressif au monde». Cette position a été suivie par d’autres ONG, comme Transparence Internationale France ou Human Rights Watch.

Alors que la décision sur le sort du prix scientifique est suspendu, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a demandé à la Guinée de retirer ce prix pour préserver la réputation de l’organisation internationale et ses bonnes relations avec la communauté scientifique. Communauté qui s'oppose à cette décoration.

Kenneth Hurwitz, le directeur d'Open Society Justice Initiative, une ONG basée à New-York qui a lancée une pétition contre cette récompense, critique la tièdeur de la position de l’Unesco: 

«L’Unesco persiste à refuser de marquer une forte opposition de principe contre ce prix qui met à l’honneur un dictateur. La seule vraie réponse à la tentative scandaleuse d’Obiang de s’auto-glorifier serait d’abolir ce prix une bonne fois pour toute. Avec l’argent qu’il verse pour cette récompense [3 millions de dollars, rappelle RFI], il pourrait créer de bons hopitaux à prix abordables et des écoles pour les citoyens équato-guinéens», a-t-il déclaré à SciDev.net.

Des représentants arabes et africains à l’Unesco et l’Union Africaine (au sein de laquelle Obiang a un siège) font toujours bloc autour du Guinéen, parfois par opposition à la suprémacie des pays occidentaux. La situation se débloquera peut-être lorsqu’Obiang cédera son siège à l’Union Africaine, en avril prochain.

En attendant une décision effective de l’Unesco, le prix Obiang Nguema Mbasogo est à nouveau suspendu, et ne désignera peut-être jamais de premier lauréat.

Lu sur SciDev.net, PressAfrik.com, RFI.fr
 

 
   
     
  UDDS quiere felicitar y felicita efusivamente el coraje y la
independencia de la Justicia gala
 
 

U.D.D.S.
(UNION PARA LA DEMOCRACIA Y EL DESARROLLO SOCIAL
DE GUINEA ECUATORIAL)
SECRETARIA GENERAL
E-MAIL: uddsguineaecuatorial@yahoo.es
Madrid, 3 de octubre de 2011.


La Unión para la Democracia y el Desarrollo Social UDDS, quiere felicitar y felicita efusivamente el coraje y la independencia de la Justicia gala que acaba de dar razón a la Asociación francesa CCFD Terre solidaire sobre el pleito que el dictador Teodoro Obiang Nguema interpuso contra ella.

Esta condena al dictador guineoecuatoriano nos demuestra a todos el camino a seguir para acabar con este oprobioso régimen que no ha hecho más que despilfarrar y desviar los fondos del Estado guineoecuatoriano durante sus 32 años de poder.

La UDDS aprovecha de esta ocasión para lanzar una vez más un llamamiento a España, Estados Unidos, Brasil, Marruecos, Australia, China, Bélgica y demás países, que investiguen y embarguen inmediatamente todos los fondos y bienes del dictador guineoecuatoriano, familia y allegados.

Así mismo recomienda la UDDS a todos los guineoecuatorianos que sean vigilantes en todas las ADMINISTRACIONES DEL PAIS, que saquen todas las copias y justificantes de desvíos y despilfarros de fondos del Estado para presentarlos en los próximos nuevos momentos que se avecinan.

El dictador Teodoro Obiang Nguema, su familia, cómplices y allegados, responderán cada uno delante de la justicia sobre estos delitos económicos que han empobrecido a nuestro país.

No quedará piedra sobre piedra. Todo está cautelosamente grabado y registrado por los partidarios del cambio tanto en el interior como en el exterior de nuestro país. A Dios rogando y con el mazo dando.

¡Guinea Ecuatorial, todos o ninguno!

Por la UDDS, Aquilino Nguema Ona Nchama,
Secretario General

Fuente: UDDS
Fecha: 03/10/2011 1:06:40
Autor: mvenguema
Palabras: 256

 
  Le président de Guinée équatoriale perd son procès contre le CCFD  
 

Le président de Guinée équatoriale perd son procès contre le CCFD
(Google News 01/10/2011)

Le tribunal correctionnel de Paris a débouté vendredi 30 septembre le président de Guinée équatoriale, Téodoro Obiang, de sa plainte en diffamation contre le CCFD Terre solidaire. Le Secours Catholique se réjouit de cette décision qui sonne comme un coup de semonce aux chefs d’État responsables de détournements massifs d’argent public au détriment du développement de leur pays.

La 17ème chambre du tribunal correctionnel, spécialisée dans les affaires de presse, a débouté le président de Guinée équatoriale de sa plainte en diffamation contre le rapport publié en 2009 par le CCFD sur les « Biens mal acquis » de plusieurs chefs d’État, dont Téodoro Obiang.

En outre, le président de Guinée équatoriale a été condamné à verser 2 500 € à chacun des quatre auteurs et responsables de la publication du CCFD, pour abus de constitution de partie civile.

La « bonne foi » du CCFD

Le jugement du tribunal accorde « le bénéfice de la bonne foi » au CCFD sur sa dénonciation du « détournement d’une grande partie de la rente pétrolière au profit personnel du président et au préjudice de la nation équato-guinéenne » et du blanchiment d’argent « qui procède de tels détournements » [voitures de luxe, achat d’un hôtel particulier avenue Foch à Paris, entre autres acquisitions, ndlr]. Les expressions « dictateur » et « régime autoritaire », relèvent par ailleurs de la liberté d’expression, statue le tribunal correctionnel.

Plusieurs attestations de personnalités, dont Mgr Bernard Housset, évêque de la Rochelle et président du Conseil épiscopal pour la solidarité ont témoigné auprès du tribunal de la crédibilité du rapport du CCFD. François d’Aubert, ancien ministre et magistrat à la Cour des comptes a évoqué « un taux de population [de Guinée équatoriale] sous le seuil de pauvreté supérieur à 70%, des richesses mal réparties alors que la Guinée équatoriale est le 4ème producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne », cite le tribunal.

Voitures saisies avenue Foch

Coïncidence de l’action judiciaire, plusieurs véhicules appartenant à la famille Obiang avaient été saisis quarante-huit heures avant le jugement du tribunal correctionnel, dans l’hôtel particulier de l’avenue Foch. Ces confiscations sont intervenues dans le cadre de la procédure dite des « Biens mal acquis ».

Cette instruction a été finalement ouverte l’année dernière par la justice française contre le président Obiang et deux autres chefs d’État africains, non sans obstruction du pouvoir politique. C’est la ténacité de Transparency International France et des autres ONG luttant contre les biens mal acquis qui a fini par convaincre la Cour de cassation de permettre l’ouverture d’une instruction . L’arrêt de la Cour de cassation a été rendu il y a un peu moins d’un an, en novembre 2010.

« Violation du droit international »

Par la voie de ses avocats français, la Guinée équatoriale a estimé que cette instruction menée par les juges Roger Le Loire et René Grouman, en cherchant à « juger de l’usage fait par un État étranger de ses fonds publics, viole les principes les plus établis du droit international ».

Dans ces conditions, préviennent ses avocats, « la Guinée équatoriale se réserve la possibilité de saisir les institutions internationales compétentes pour faire juger cette violation du droit international ». Ces propos ont été tenus deux jours avant le jugement déboutant l’État pétrolier de sa plainte en diffamation contre le CCFD.

Indépendance de la justice

Quoi qu’il en soit, Guy Aurenche, le président de l’association retient dans la reconnaissance de sa « bonne foi » par le tribunal, un signal important pour les populations victimes de détournements et qui sont abusées par leurs gouvernants. Le président du CCFD se prend à espérer une victoire possible de l’éthique contre l’absence de morale.

Grégoire Niaudet, an charge du plaidoyer international au Secours Catholique salue de son côté cette manifestation d’indépendance de la justice « malgré les pressions politiques subies ». Il souhaite que le jugement du 30 septembre ne soit pas « une seule grande bonne nouvelle mais en appelle d’autres pour que le droit s’impose ».

François Tcherkessoff (avec AFP)
http://www.secours-catholique.org/actualite/le-president-de-guinee-equatoriale-perd-son-proces-contre,10163.html

Fuente: Google News 01/10/2011
Fecha: 03/10/2011 1:04:01
Autor: mvenguema
Palabras: 665

 
  Equatorial Guinea: Where oppression still reigns  
 

Next (Nigeria), by Archbishop Desmond Tutu* -September 30, 2011

Johannesburg (South Africa) - Over the past year, the world has watched with great interest as the Arab Spring has dissolved decades of repression. Citizens weary of injustice have stood up and demanded control of their destinies. I wish that oppressed people everywhere in Africa could benefit from the dramatic changes we are witnessing in North Africa.

The people of Equatorial Guinea, for instance, an oil-rich country home to the continent´s longest-ruling leader, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, have endured decades of repression, and many remain mired in poverty despite the country´s considerable natural resource wealth. Torture, extrajudicial killings, arbitrary detentions, and harassment of journalists and civil society groups have been well documented by the United Nations and other sources.

Credible allegations of high-level corruption--including by President Obiang and his eldest son--are the subject of judiciary investigations around the world. Meanwhile, spending on education is very low, even compared with other African nations that are less blessed with natural resources than Equatorial Guinea.

In February, President Obiang´s government imposed a news blackout on the political protests in North Africa, and later denied its own citizens the right to hold peaceful demonstrations.

Despite this abysmal record, in 2008 UNESCO agreed to establish a science prize named for and funded by President Obiang aimed at ”improving the quality of human life.” UNESCO suspended the prize in October 2010 after an overwhelming number of Equatoguineans, human rights groups, press freedom organizations, anti-corruption groups, public health professionals, prominent writers, and esteemed scientists from Africa and around the world voiced their outrage over the prize.

I myself, in solidarity with the people of Equatorial Guinea, joined in this effort. In a letter addressed to UNESCO in June 2010, I expressed my concern over the prize and noted that the UNESCO-Obiang prize´s $3 million endowment should be used to benefit the people of Equatorial Guinea-from whom these funds have been taken-rather than to glorify their president.

Now, less than one year later, as the 187th session of UNESCO´s executive board gets under way, the organization is considering revisiting its October 2010 decision to suspend the prize indefinitely. Earlier this month, a proposal to reinstate the prize was put forward in the name of the African Union, which President Obiang currently chairs. That request has been included on the UNESCO board´s meeting agenda and could be considered as early as September 29.

In numerous speeches to international audiences, including many in his role as the rotating AU chair, President Obiang has stated his commitment to democracy, human rights, and good governance. His words, however, ring hollow since they are often not applied inside his own country.

In his address this past week at the United Nations General Assembly, President Obiang advocated that democracy ”must evolve in harmony” with a country´s local culture. Unfortunately, the citizens of Equatorial Guinea have never had a free and fair election through which they could choose their own destiny or shape a democracy according to their values.

While I welcome President Obiang´s decision to release 22 political prisoners in June 2011 during a ceremony to commemorate his birthday, we must remember that his country´s judiciary lacks independence and the rule of law is very weak and often violated. Just last year, the government of Equatorial Guinea executed four of its own citizens after kidnapping them from Benin, secretly holding them in detention without access to lawyers or their families, and denying them the right to appeal the court´s decision or even to contact family members before their deaths, which occurred less than one hour after the summary military trial concluded.

After his June 2010 speech at the Global Forum in Cape Town, South Africa, where President Obiang stated his commitment to a five-point program of transparency and political, legal, and economic reform, I encouraged him to follow through on his promises and offered to help in whatever way that I could.

Unfortunately, I find myself instead voicing continued objections to the UNESCO-Obiang prize.

It is unfortunate that the time and resources expended by President Obiang to establish the prize are not directed at implementing the reforms that he regularly mentions. President Obiang should focus his efforts on remaking Equatorial Guinea into an open, rights-respecting democracy fitting for these times.

*Desmond Tutu (South Africa) is Archbishop Emeritus and Nobel Laureate
 

 
  Fuente: Next (Nigeria), by Archbishop Desmond Tutu* -Septe
Fecha: 01/10/2011 1:32:22
Autor: cokenve
Palabras: 717
 
  Le président de Guinée équatoriale perd son procès contre le CCFD  
 


(Google News 01/10/2011)

Le tribunal correctionnel de Paris a débouté vendredi 30 septembre le président de Guinée équatoriale, Téodoro Obiang, de sa plainte en diffamation contre le CCFD Terre solidaire. Le Secours Catholique se réjouit de cette décision qui sonne comme un coup de semonce aux chefs d’État responsables de détournements massifs d’argent public au détriment du développement de leur pays.

La 17ème chambre du tribunal correctionnel, spécialisée dans les affaires de presse, a débouté le président de Guinée équatoriale de sa plainte en diffamation contre le rapport publié en 2009 par le CCFD sur les « Biens mal acquis » de plusieurs chefs d’État, dont Téodoro Obiang.

En outre, le président de Guinée équatoriale a été condamné à verser 2 500 € à chacun des quatre auteurs et responsables de la publication du CCFD, pour abus de constitution de partie civile.

La « bonne foi » du CCFD
Le jugement du tribunal accorde « le bénéfice de la bonne foi » au CCFD sur sa dénonciation du « détournement d’une grande partie de la rente pétrolière au profit personnel du président et au préjudice de la nation équato-guinéenne » et du blanchiment d’argent « qui procède de tels détournements » [voitures de luxe, achat d’un hôtel particulier avenue Foch à Paris, entre autres acquisitions, ndlr]. Les expressions « dictateur » et « régime autoritaire », relèvent par ailleurs de la liberté d’expression, statue le tribunal correctionnel.

Plusieurs attestations de personnalités, dont Mgr Bernard Housset, évêque de la Rochelle et président du Conseil épiscopal pour la solidarité ont témoigné auprès du tribunal de la crédibilité du rapport du CCFD. François d’Aubert, ancien ministre et magistrat à la Cour des comptes a évoqué « un taux de population [de Guinée équatoriale] sous le seuil de pauvreté supérieur à 70%, des richesses mal réparties alors que la Guinée équatoriale est le 4ème producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne », cite le tribunal.

Voitures saisies avenue Foch
Coïncidence de l’action judiciaire, plusieurs véhicules appartenant à la famille Obiang avaient été saisis quarante-huit heures avant le jugement du tribunal correctionnel, dans l’hôtel particulier de l’avenue Foch. Ces confiscations sont intervenues dans le cadre de la procédure dite des « Biens mal acquis ».

Cette instruction a été finalement ouverte l’année dernière par la justice française contre le président Obiang et deux autres chefs d’État africains, non sans obstruction du pouvoir politique. C’est la ténacité de Transparency International France et des autres ONG luttant contre les biens mal acquis qui a fini par convaincre la Cour de cassation de permettre l’ouverture d’une instruction . L’arrêt de la Cour de cassation a été rendu il y a un peu moins d’un an, en novembre 2010.

« Violation du droit international »
Par la voie de ses avocats français, la Guinée équatoriale a estimé que cette instruction menée par les juges Roger Le Loire et René Grouman, en cherchant à « juger de l’usage fait par un État étranger de ses fonds publics, viole les principes les plus établis du droit international ».

Dans ces conditions, préviennent ses avocats, « la Guinée équatoriale se réserve la possibilité de saisir les institutions internationales compétentes pour faire juger cette violation du droit international ». Ces propos ont été tenus deux jours avant le jugement déboutant l’État pétrolier de sa plainte en diffamation contre le CCFD.

Indépendance de la justice
Quoi qu’il en soit, Guy Aurenche, le président de l’association retient dans la reconnaissance de sa « bonne foi » par le tribunal, un signal important pour les populations victimes de détournements et qui sont abusées par leurs gouvernants. Le président du CCFD se prend à espérer une victoire possible de l’éthique contre l’absence de morale.

Grégoire Niaudet, an charge du plaidoyer international au Secours Catholique salue de son côté cette manifestation d’indépendance de la justice « malgré les pressions politiques subies ». Il souhaite que le jugement du 30 septembre ne soit pas « une seule grande bonne nouvelle mais en appelle d’autres pour que le droit s’impose ».

François Tcherkessoff (avec AFP)

http://www.secours-catholique.org/actualite/le-president-de-guinee-equatoriale-perd-son-proces-contre,10163.html

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Malabo denuncia la "campaña mediática internacional" contra el
premio UNESCO-Obiang

 
     
 

30 de septiembre de 2011

Personalidades mundiales como Desmond Tutu piden su cancelación por el "historial de abusos contra los DDHH y de corrupción del régimen"

   MADRID, 30 (EUROPA PRESS)- El Gobierno de Guinea Ecuatorial ha denunciado este viernes la "campaña mediática internacional" contra la aprobación del premio de la UNESCO que llevaría el nombre del presidente del país, Teodoro Obiang Nguema, y ha destacado el hecho de que coincida con "las últimas acciones judiciales" efectuadas en Francia contra los dirigentes del régimen, que responden a los "propios intereses económicos" de los "creadores de estas campañas".

   Por su parte, 18 personalidades africanas y mundiales, entre ellos el premio Nobel de la Paz sudafricano Desmond Tutu, han pedido este viernes la "cancelación definitiva" del premio a causa del "historial de abusos contra los Derechos Humanos, de represión de la libertad de prensa y de corrupción gubernamental que han caracterizado al régimen" de Obiang.

   En un comunicado difundido este viernes por la Oficina de Información y Prensa de Guinea Ecuatorial, el Gobierno de Malabo ha asegurado que la última acción de la Justicia francesa, "ilógica dentro de su marco judicial", forma parte de las maniobras para "desaprobar nuevamente la creación del Premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo", un asunto que volverá a tratarse en la reunión ejecutiva que se celebra este viernes en París.

   Concretamente, el Gobierno se ha referido a la decisión de un juez de París de ordenar el embargo de once automóviles de lujo pertenecientes al ministro de Agricultura y Bosques, Teodoro Nguema Obiang (más conocido como 'Teodorín'), primogénito y posible sucesor del presidente Obiang.

   La Oficina de Información ha advertido de que se mantendrá la propuesta del premio, "pese a las peticiones realizadas por determinadas instituciones para que se retire", porque su "único objetivo es fomentar la investigación sobre enfermedades y problemas sanitarios en el continente africano".

   Con este propósito, agregó, "Guinea Ecuatorial quiere compartir parte de sus riquezas con otros Estados menos beneficiados del continente". Este objetivo, agregó, "cuenta con el respaldo de muchos países, en el seno de la UNESCO".

   Este viernes, el Gobierno de Guinea Ecuatorial intentará conseguir de nuevo que la Ejecutiva de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) apruebe el premio, que fue suspendido en octubre del año pasado a la espera que se alcanzase un "consenso" entre los países que forman la organización.

   El pasado mes de junio, Obiang convocó a la Unión Africana en Malabo con el objetivo de relanzar la idea, tras lo cual la organización tomó la decisión de remitir nuevamente el caso a la UNESCO. Congo y Costa de Marfil, miembros del Grupo Africano de la UNESCO, han llevado el asunto a la agenda de la Ejecutiva. El premio estaría dotado con tres millones de dólares y estaría financiado por la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la Preservación de la Vida.

CRÍTICAS

   Las principales organizaciones internacionales de Derechos Humanos y destacadas personalidades mundiales se han mostrado abiertamente contrarios a la aprobación de un premio que lleve el nombre de un dictador que viola los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer productor de petróleo de África Subsahariana.

   Un total de 18 escritores y líderes culturales de África y del resto del mundo ha instado este viernes a la UNESCO a bloquear la aprobación del premio a causa del "bien documentado historial de abusos contra los Derechos Humanos, de represión de la libertad de prensa y de corrupción gubernamental que han caracterizado al régimen".

   En una carta remitida a la directora general del organismo, Irina Bokova, los firmantes --entre los que figuran cuatro galardonados con el Premio UNESCO/Guillermo Cano para la Libertad de Prensa y otros escritores y periodistas, aparte de Desmond Tutu-- reclaman la "definitiva cancelación" del premio, según indica un comunicado de EG Justice, la organización que ha coordinado la campaña internacional contra la iniciativa.

   "Es lamentable que el tiempo y los recursos utilizados por el presidente Obiang para establecer el premio no se utilicen directamente en la aplicación de las reformas que él mismo tantas veces menciona", declaró Desmond Tutu en un artículo publicado por diversos medios africanos.

LAS ACCIONES JUDICIALES FRANCESAS

   En cuanto a las acciones judiciales llevadas a cabo en Francia, Malabo ha asegurado que "son consecuencia de determinados ataques emprendidos por la ONG Transparency International-France, cuyo presidente, Daniel Lebegue, es, al mismo tiempo, administrador y presidente del Comité de Auditores de la empresa TECHNIP, empresa que firmó un contrato con Guinea Ecuatorial en 2010 para la explotación offshore del campo Aseng, bloque 1".

   Este vínculo, según el Ejecutivo ecuatoguineano, "una vez más refleja que los verdaderos objetivos de los creadores de estas campañas son sus propios intereses económicos en nuestro país, e igualmente demuestra la hipocresía de algunas instituciones que realizan un doble juego moral".

   La Justicia francesa ordenó el pasado miércoles el embargo de once vehículos de lujo, de las marcas Bentley, Ferrari, Porsche, Maserati y Aston Martin, pertenecientes a 'Teodorín' (quien, además de ministro, es vicepresidente del partido gubernamental). La requisa fue efectuada por la Policía en la lujosa avenida Foch de París, donde la familia Obiang dispone de una residencia.

   Los once automóviles de lujo podrían figurar entre los "bienes mal adquiridos" que investiga la Justicia francesa a raíz de la denuncia presentada en 2007 por la organización Transparencia Internacional de Francia (TI-Francia) contra tres dirigentes africanos --Obiang, el fallecido Alí Bongo (Gabón) y Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville)-- por el presunto desvío de fondos procedentes de las tesorerías estatales.

   La instrucción del caso de los "bienes mal adquiridos" corresponde a los jueces de delitos financieros Roger Le Loire y René Grouman. La instrucción había sido bloqueada por la Fiscalía de París, pero en 2010, pese a la oposición del Ministerio francés de Justicia, el Tribunal de Casación declaró admisible la denuncia de TI-Francia".

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
     
  "UNESCO debe poner fin al desacreditado premio. Guinea Ecuatorial busca resucitar el premio UNESCO-Obiang Ciencias de la vida". Declaración de EG Justice y otras ocho organizaciones de defensa de los derechos humanos  
 

27 de septiembre de 2011

   (Madrid, 26 de Septiembre de 2011)— UNESCO debe rechazar el nuevo intento del Gobierno de Guinea Ecuatorial de honrar a su Presidente, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo – mandatario africano que más años lleva en el poder - con un premio en su nombre, manifestó hoy un grupo de 9 organizaciones de Derechos Humanos.

   La Junta Directiva de la UNESCO, que se reúne en París hasta el próximo 6 de octubre de 2011, va a reconsiderar la propuesta del Premio UNESCO - Obiang Ciencias de la Vida, de 3 millones de dólares, financiado por la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la Preservación de la Vida. Este premio fue suspendido el año pasado tras las protestas de ciudadanos ecuatoguineanos, grupos de derechos humanos, activistas contra la corrupción, y personajes reconocidos del mundo de la literatura, la cultura y la ciencia.

   La pretensión realizada el pasado mes de mayo por el gobierno de Obiang para que UNESCO reavivara el debate sobre el premio, resultó fallida al no incluirse el asunto en la agenda de la organización. Pero la iniciativa actual tiene el apoyo de otros estados africanos, materializado en una resolución que ha emitido la Unión Africana durante su encuentro en Guinea Ecuatorial en el mes de julio, auspiciado precisamente por Teodoro Obiang como actual Presidente de la Unión Africana.

   “UNESCO no debe honrar al Presidente Obiang”, dijo Tutú Alicante, de la organización no gubernamental de derechos humanos EG Justice. “Si el Presidente Obiang desea otorgar fondos para la ciencia y la educación alrededor del mundo, debería comenzar con su propio país, donde la mayoría de la población todavía carece de servicios básicos como electricidad y agua potable, mientras que el presidente y su familia alardean de un lujoso y extravagante estilo de vida el cual está siendo objeto de investigación por autoridades de todo el mundo”.

   Según las pruebas obtenidas de las investigaciones del Senado de Estados Unidos en 2004 y 2010, el Presidente Obiang y sus familiares han desviado decenas de millones de dólares procedentes de recursos naturales de su país hacia su beneficio particular. El informe del Departamento de Estado de Estados Unidos de 2010 denunció “la corrupción oficial a todos los niveles del gobierno” y señaló que “el presidente y los miembros de su círculo más estrecho continuaron acumulando beneficios personales procedentes de la bonanza petrolera”. Guinea Ecuatorial es constantemente clasificada entre los países más corruptos del mundo por Transparencia Internacional.

   El premio internacional de 3 millones de dólares UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo en Ciencias para la Vida se había creado en 2008 pero nunca se había adjudicado, y su implementación fue suspendida en junio de 2010 hasta realizar un debate más profundo. En octubre de 2010, la Junta Directiva de UNESCO acordó su suspensión hasta que se alcanzara el consenso por parte de los estados miembros.

   Decisión que se produjo después de que prestigiosas personalidades africanas, escritores latinoamericanos, premios Nobel, científicos y profesionales de la salud, grupos de libertad de información, ganadores del premio UNESCO-Guillermo Cano a la libertad de información, y organizaciones de derechos de todo el mundo, se unieran en un esfuerzo sin precedentes para evitar la implementación de este premio, por estar impulsado y financiado por un jefe de estado conocido por sus habituales prácticas de corrupción y abusos contra los derechos humanos.

   Algunos de esos personajes públicos que han participado en la campaña contra el premio UNESCO-Obiang han sido el laureado Nobel Arzobispo Emérito Desmond Tutu, el escritor nigeriano Nobel de literatura Wole Soyinka, el escritor peruano Mario Vargas Llosa, el físico franco-argelino Claude Cohen-Tannoudji, el Nobel en químicas John Polanyi; el escritor nigeriano Chinua Achebe, la defensora de derechos humanos Graça Machel, y más de 60 profesionales de Guinea Ecuatorial.

   Las críticas del premio han evidenciado la contradicción del mandato de la UNESCO de promover los derechos humanos y defender la libertad de expresión, con la represión y corrupción oficial que han marcado los 32 años de gobierno del presidente Teodoro Obiang.

   La fuerte restricción de la libertad de información, junto a la autocensura, dificulta que los ciudadanos ecuatoguineanos denuncien los abusos del gobierno y se hagan eco de asuntos importantes desde el interior del país, como la evolución de las investigaciones que se están realizando en el extranjero sobre corrupción del presidente Obiang y sus colaboradores cercanos. El gobierno ha sido reiteradamente condenado por Naciones Unidas y otros mecanismos de monitoreo de derechos humanos por su utilización sistemática de la tortura. Las recientes elecciones han sido criticadas por falta de libertad y transparencia.

   La explotación de petróleo y gas han hecho de Guinea Ecuatorial el estado con mayor renta per cápita del África Subsahariana, aunque el Fondo Monetario Internacional y otros organismos han expresado su preocupación porque el gasto social es muy bajo en relación con los altos niveles de pobreza en el país. De acuerdo con el análisis de la Unidad de Información Empresarial de The Economist Group, el porcentaje de producto interior bruto de Guinea Ecuatorial en educación es inferior a países vecinos como Camerún y Gabón.

   En agosto de 2010 el gobierno del presidente Obiang conmocionó al mundo cuando ordenó la ejecución de cuatro exiliados disidentes que acababan de ser condenados por delitos de traición e intento de asesinato por un tribunal militar. Las ejecuciones tuvieron lugar en menos de una hora tras producirse el fallo condenatorio.

   Asociación Pro Derechos Humanos de España

   Association Sherpa

   Center for Economic and Social Rights

   Committee to Protect journalists

   EG Justice

   Global Witness

   Human Rights Watch

   Media Legal Defence Initiative

   Open Society Justice Initiative

   Tutu Alicante, Director Ejecutivo (inglés, francés, español): + 1 615 479 0207

   Joseph Kraus, Director de Programas (inglés, español): +1-202-612-3223

   http://www.egjustice.org/es/post/premio-de-obiang

 
  Obiang intentará conseguir de nuevo la aprobación del premio de la UNESCO que lleva su nombre  
 

27 de septiembre de 2011
El tema figura en la agenda de la próxima reunión de la Ejecutiva de UNESCO y cuenta con el apoyo de la UA, que actualmente preside Obiang

   Europa Press.- 27 de septiembre: El Gobierno de Guinea Ecuatorial intentará conseguir de nuevo que la Ejecutiva de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) apruebe el premio que llevaría el nombre del presidente del país, Teodoro Obiang Nguema, que fue suspendido en octubre del año pasado a causa de oposición de las organizaciones internacionales de Derechos Humanos y de destadas personalidades africanas y mundiales.

   La posible aprobación del premio figura en la agenda de la próxima reunión de la Ejecutiva de la UNESCO, que se celebrará la próxima semana en París. La propuesta de aprobación del Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo para las Ciencias de la Vida cuenta con el apoyo expreso de la Unión Africana --de la que Obiang es el actual presidente de turno-- y de los Estados miembros del Grupo Africano de la UNESCO. El premio estaría dotado con tres millones de dólares y estaría financiado por la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la Preservación de la Vida.

   A lo largo de 2010, la posibilidad de que la UNESCO otorgase un premio con el nombre de Obiang fue duramente criticada por las organizaciones de Derechos Humanos y por personalidades de talla internacional como los premios Nobel africanos Desmond Tutu y Wole Soyinka, que rechazaron la posibilidad de que se reconozca de esa forma a un dictador que, según los denunciantes, viola los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer productor de petróleo de África Subsahariana.

   En estas circunstancias, la Ejecutiva de UNESCO decidió, en octubre de 2010, suspender 'sine die' cualquier decisión sobre el premio a la espera que se alcanzase un "consenso" entre los países que forman la organización.

   El pasado mes de junio, Obiang convocó a la Unión Africana en Malabo con el objetivo de relanzar la idea, tras lo cual la organización tomó la decisión de remitir nuevamente el caso a la UNESCO. Congo y Costa de Marfil, miembros del Grupo Africano de la UNESCO, han llevado el asunto a la agenda de la Ejecutiva.

   En todo este tiempo, según Open Society Foundations, Obiang ha contratado "una autentica multitud de consultores de relaciones públicas con la finalidad de reparar su imagen, y para presentar a Guinea Ecuatorial como un pilar de la seguridad en la región". Según un destacado miembro de la organización y de la Fundación Soros de Justicia, Kenneth Hurwitz, el objetivo del régimen de Malabo es "sentar las bases" para "persuadir a una serie de miembros de la Ejecutiva de la UNESCO de que su presidente es una persona honorable".

LAS ONG

   Por su parte, varias organizaciones prestigiosas de Derechos Humanos --Asociación Pro Derechos Humanos de España, el Center for Economic and Social Rights, el Comité para la Protección de Periodistas, EG Justice Global Witness y Human Rights Watch, entre otras-- han reclamado este lunes a la UNECO que rechace "el nuevo intento del Gobierno de Guinea Ecuatorial de honrar a su presidente, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo"

   "UNESCO no debe honrar al presidente Obiang", declaró el ecuatoguineano Tutú Alicante, de EG Justice. "Si el presidente Obiang desea otorgar fondos para la ciencia y la educación alrededor del mundo, debería comenzar con su propio país, donde la mayoría de la población todavía carece de servicios básicos como electricidad y agua potable, mientras que el presidente y su familia alardean de un lujoso y extravagante estilo de vida que está siendo objeto de investigación por las autoridades de todo el mundo", advirtió.

   Según las citadas organizaciones, el Senado de Estados Unidos ha demostrado que, entre 2004 y 2010, el presidente Obiang y sus familiares desviaron "decenas de millones de dólares procedentes de recursos naturales de su país hacia su beneficio particular".

   Aparte, añadieron, el informe del Departamento de Estado de Estados Unidos de 2010 denunció "la corrupción oficial a todos los niveles del Gobierno" y señaló que "el presidente y los miembros de su círculo más estrecho continuaron acumulando beneficios personales procedentes de la bonanza petrolera". "Guinea Ecuatorial es constantemente clasificada entre los países más corruptos del mundo por Transparencia Internacional", recordaron las ONG.

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
     
  Jean-Baptiste Placca " L’honneur et le rayonnement intellectuel ne s’achètent pas, en tout cas pas à l’Unesco..."  
  (Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 21/06/2010)

Dans sa chronique hebdomadaire du 19 juin 2010 sur RFI, intitulée "Guinée Equatoriale: une générosité humiliée" le journaliste et éditorialiste Jean-Baptiste Placca est revenu sur l'affaire du Prix Obiang-Unesco. Ancien rédacteur en chef de "Jeune Afrique Economie" dans les années 1990, créateur et directeur de l'éphémère magazine "L'Autre Afrique" (1997-2002), Jean-Baptiste Placca est un fin connaisseur et analyste des réalités géopolitiques de l'Afrique :

« Ils doivent être dans leurs petits souliers, ceux qui ont vendu au président Obiang Nguema de Guinée Equatoriale, l’idée de faire parrainer par l’Unesco, un prix portant son nom. On imagine que ces marchands d’illusions ont dû lui faire miroiter sinon l’immortalité, du moins un rayonnement sans fin dans le cénacle de l’éducation, de la science et de la culture.

Les amis du président ont sous-estimé les réactions hostiles des intellectuels et autres sommités dont l’aura alimente le prestige de l’Unesco. Et qui soutiennent que la réputation de l’Organisation risque d’être ternie par une proximité avec un chef d’Etat que certains d’entre eux qualifient de despote corrompu…

Dire que, depuis tant d’années, les opposants équato-guinéens cherchaient, en vain, à sensibiliser l’opinion sur le fait que Teodoro Obiang Nguema n’est pas un démocrate ! A part quelques organisations de défense des droits de l’homme, ils étaient peu écoutés. Voilà qu’une initiative du président lui-même réussit l’effet pervers de faire rimer son nom avec des substantifs aussi peu glorieux que dictateur, tyran, despot

Outré, le représentant de la Guinée Equatoriale à l’Unesco dénonce une stupéfiante campagne de dénigrement. Pour une opération censée rehausser le prestige de Obiang Nguema, ce prix est, en effet, en train de tourner à la débâcle.

Irina Bokova, toute nouvelle directrice générale de l’Unesco, affirme que, pour l’image et le prestige de l’Organisation, l’on ne peut faire fi des nombreuses protestations des ONG, des chercheurs, des savants et même, paraît-il, de quelques Prix Nobel. La pauvre ! Elle a hérité, de ce dossier - que son prédécesseur faisait traîner depuis 2008 - comme d’un colis piégé.

Certes, le président équato-guinéen a quelques défenseurs, notamment parmi les représentants des Etats africains à l’Unesco, mais leur argumentation est plutôt faible. Comme celle qui laisse entendre que l’on ne devrait pas regarder le financier mais les fonds. A distance, un diplomate occidental lui rétorque que l’honneur et le rayonnement intellectuel ne s’achètent pas, en tout cas pas à l’Unesco.

Devant un tel désastre diplomatique et médiatique, d’autres, à la place du président Obiang Nguema, auraient retiré leur offre. Et pourquoi ne pas aller mettre ses bonnes intentions en œuvre dans son pays, pour améliorer le sort de ses concitoyens, donc sa propre image ? Après tout, si la terre entière vénère tant Nelson Mandela, ce n’est pas pour une gloire artificiellement acquise à l’extérieur, mais bien pour ce qu’il a fait, à l’intérieur de son pays, pour son peuple. »

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  Source : http://www.rfi.fr/emission/20100619-guinee-equatoriale-une-generosite-humiliee  
  "Dar un premio sobre la niñez con el nombre de Herodes..."  
 

18 de junio de 2010

   En torno al Premio Unesco-Obiang Nguema Mbasogo han aparecido multitud de artículos y comentarios en la prensa de casi todo el mundo. Nos ha gustado especialmente este aparecido en la página colombiana http://www.eltiempo.com/. Se titula "Un premio vergonzoso" y dice así:

   "Un premio científico que lleve el nombre de Teodoro Obiang Nguema podría compararse con otro para fomentar la protección de la niñez que recordara a Herodes o uno de prevención de incendios en memoria del emperador Nerón. Y es que el personaje en cuestión, no es muy distinto a los mencionados. Es, de hecho, un tirano siniestro que gobierna desde hace treinta años a Guinea Ecuatorial, un pequeño país africano de un millón de habitantes.

   Está muy bien, pues, que la Unesco -organización científica, cultural y educativa de la Organización de Naciones Unidas- haya aplazado la concesión del premio que se creó el año pasado con fondos aportados por el dictador. Obiang propuso en el 2008, durante una visita a la sede de la Unesco, la creación de este estímulo internacional a la ciencia, para lo cual donó 3 millones de dólares. El galardón debía convocarse cada año durante un quinquenio; la mitad del monto se iba a dedicar a beneficiar a los tres ganadores y la otra a financiar los gastos operativos. La única condición: que llevara su nombre.

   Unesco dijo sí y en noviembre del año pasado la entidad instauró, sin mayor oposición, el Premio Internacional Teodoro Obiang. Se aprestaba a adjudicarlo en las próximas semanas cuando empezó a encresparse una ola crítica que pedía cancelar la vergonzosa iniciativa.

   Numerosas ONG y varios gobiernos entendieron que resultaba paradójico que un hombre que ha sojuzgado a los ciudadanos de su país y atropellado sus derechos patrocinara un honor destinado a promover "la calidad de la vida humana". Además, ¿de dónde salió el dinero? Muy seguramente es producto de la corrupción que ha enriquecido a Obiang y sumido en la miseria a tres cuartas partes de los guineanos.

   Lo incomprensible es que la comunidad internacional haya tardado tanto en reaccionar ante este esperpento que iba a pintar en letras doradas el nombre de un gobernante nefasto, y que la Unesco hubiera aceptado mirar hacia otro lado a cambio de un dinero. Aún ahora algunos países que mantienen buenas relaciones con el gobierno de este país rico en petróleo defienden el galardón, mientras que la entidad busca zafarse de la trampa en que cayó, pero "sin humillar excesivamente" al dictador.

   Una vez más se demuestra que, tristemente, tiene razón el famoso tango Cambalache: "Hoy resulta que es lo mismo ser derecho que traidor, ignorante, sabio o chorro, generoso o estafador".
  
editorial@eltiempo.com.co 

   http://www.eltiempo.com/opinion/forolectores/un-premio-vergonzoso_7759107-1

 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
  ¡Victoria contundente de Obiang Nguema!  
 
Abaha (17/6/2010)
Tras el morrocotudo palo que el dictador de Guinea se ha llevado con la suspensión sine die, de su tan ansiado y cotoso Premio UNESCO- Obiang Nguema, ahora afirma que “considera una victoria contundente el aplazamiento sobre la decisión del Premio Obiang-Unesco en Ciencias de la Vida”.

Con toda la jeta del mundo, la página en Internet de su gobierno afirma lo siguiente: “El Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial desea responder a todos los lobbies organizadores de la polémica con respecto al Premio Obiang-Unesco en Ciencias de la Vida. Pese a la desconcertante campaña mediática y al hostigamiento emprendido por todos estos lobbies ajenos y desconocedores totalmente de nuestro País, consideramos una gran victoria la decisión de la Unesco de aplazar la solución ante esta iniciativa, para dar tiempo a un análisis mucho más profundo y objetivo sobre dicho Premio”.

¡Manda narices! Hablan de lobbies, cuando son ellos, el clan de Obiang Nguema, quien tiene comprado a unos y otros. Abogados, políticos, periodistas, pseudo opositores y alguna que otra asociación, trabajan con denuedo para Malabo, menospreciando al resto. Pero, mira por donde, pasito a pasito, se consiguen las cosas. Aunque en este caso, según afirma el gobierno de Guinea Ecuatorial ellos están contentos por esa demora-suspensión de la UNESCO.

Para estar contentos con esta suspensión, no sabemos a qué viene esto que dicen: “En los mismos términos, la acusación de que el objetivo de la creación de este galardón es ensalzar el nombre de nuestro Presidente no es sino otra muestra de la sucia, retorcida y contaminada mentalidad occidental que exhiben sin ningún tapujo estos lobbies”.

¿Cómo es que critican a esos supuestos lobbies si resulta que están contentos con esa suspensión? Dice la nota de prensa del gobierno de Guinea Ecuatorial que la  ”actitud de estas organizaciones es completamente racista, discriminatoria, prejuiciosa, prepotente, cínica y neocolonialista. Si el premio hubiese sido concedido por algún Presidente, Gobierno o institución occidental nadie hubiese emitido protesta alguna”.

Hombre, dejaros de rollo facilón, acusando de racista, occidental y chorradas similares, a los que han trabajado para ese premio se anule definitivamente.

Si sois tan humanitarios, tan santos, soltad a los presos de Black Beach y otras cárceles. Convocad elecciones libres, sin observadores moratinescos y declarad las cuentas bancarias que tenéis en el interior y, sobre todo, en otros países.  Haced pública la relación de almas españolas que habéis comprado para que os apoyen y formen parte de vuestro lobby.

 
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  Le gouvernement équato-guinéen qualifie de "victoire" la décision de l'Unesco...  
  (Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 18/06/2010)

Avec le recul de l'Unesco qui a remis à octobre sa décision sur le Prix Obiang Nguema, le régime de Malabo vient de subir son deuxième revers de l'année après son exclusion en avril dernier de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (EITI). Dans ces deux cas, ce sont les faits établis par de nombreux rapports d'organismes internationaux concernant la corruption d'Etat, les détournements de l'argent public et les nombreuses violations des Droits de l'Homme qui ont mis en échec les prétentions du diictateur d'apparaître sur la scène internationable comme un interlocuteur acceptable...

Drapé dans son orgueil blessé, le gouvernement équato-guinéen a publié aujourd'hui un communiqué dans lequel il clame fièrement (mais avec l'énergie du désespoir) qu' il« considère solide une victoire l'ajournement de la décision du Prix Obiang-Unesco pour les Sciences de la Vie... »

Malabo poursuit dans la même stratégie de défense en jouant l'Afrique contre l'Occident, en déplorant « une campagne médiatique déconcertante et un harcèlement entrepris par tous ces lobbies étrangers qui ignorent tout de notre pays... ». De même, il stigmatise « la mentalité occidentale malhonnête, retorse et malsaine » de ces « lobbies intolérants, impérialistes et partiaux », et leur attitude « totalement raciste, discriminatoire, tendancieuse, arrogante, cynique et néocolonialiste. »

Il martelle à nouveau son unique argument selon lequel l'objectif de l'Occident serait « d'empêcher qu'une figure africaine puisse émerger et être reconnue », en passant sous silence qu'il y a parmi les nombreux opposants au Prix de l'Unesco beaucoup de personnalités des Etats du "Sud" (telles la Sri-Lankaise Sonali Samarasinghe, la Mexicaine Lydia Cacho, la Chinoise Cheng Yizhong, le Cubain Raul Rivero et le Syrien Nizar Nayyouf, tous lauréats d'un prix Unesco), mais aussi des Africains (tels le journaliste zimbabwéen, Geoffrey Nyarota, lauréat du prix mondial Unesco-Cano 2002 et l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix 1984) et des Equato-guinéens (tels l'Annobonais Amancio Tutu Alicante, Directeur d'EG Justice, Daniel Dario Martinez Ayecaba, président de l'UP, Andrés Esono Ondo et Wenceslao Mansogo Alo de la CPDS, Humberto Riochí du MAIB, etc)...

Le gouvernement équato-guinéen affirme enfin que son « Président est déjà une institution historique dans notre pays et un homme d'Etat significatif et reconnu en Afrique. »
Teodoro Obiang Nguema lui-même s'est exprimé aujourd'hui depuis le Cap-vert (où il termine une visite officielle de trois jours) d'où il a déclaré : « Je ne suis pas un dictateur », ajoutant : « Chez nous, il n'y a pratiquement pas de violations de ce qu'on appelle les droits de l'Homme... Nous ne maltraitons aucun citoyen... »
Il faudrait demander ce que pensent de cette affirmation Marcelino Nguema et Santiago Asumu, les deux militants du parti d'opposition Union populaire (UP), accusés de l'assaut du Palais présidentiel en février 2009, finalement acquittés par la justice équato-guinéenne et qui pourtant croupissent depuis deux mois et demi à la prison de Black Beach sur ordre du Président Obiang Nguema.
Il faudrait aussi interroger sur cette question les quatre hommes enlevés au Bénin en janvier dernier, ramenés en Guinée équatoriale par des membres des forces de sécurité et qui sont détenus eux aussi à Black Beach, au secret, sans avoir bénéficié ni d'un procès équitable, ni des soins médicaux dont ils ont besoin...
 
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  ONG celebran la suspensión del premio UNESCO-Obiang  
  16 de junio de 2010

MADRID, 16 Jun. (EUROPA PRESS) - La coalición internacional de organizaciones no gubernamentales contrarias al premio de la UNESCO que lleva el nombre del presidente ecuatoguineano, Teodoro Obiang Nguema, ha celebrado la suspensión del galardón, pero ha reclamado la "cancelación definitiva" de un premio cuyo montante debería usarse, "de forma transparente", para promover "la educación básica y otras necesidades del pueblo de Guinea Ecuatorial".

La directora general de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO), Irina Bokova, anunció este martes que el Consejo Ejecutivo había decidido aplazar la decisión sobre la permanencia del premio hasta la próxima reunión del organismo, que tendrá lugar en París entre el 5 y el 22 de octubre.

"La decisión de la UNESCO de aplazar la concesión de este polémico premio, financiado por el dictador de Guinea Ecuatorial, es un primer paso positivo", se lee en un comunicado difundido por las páginas de Internet de Human Rights Watch (HRW) y EG Justice. Alrededor de 270 organizaciones de todo el mundo participan en esta campaña contra el Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo.

"La directora general y los Estados miembros de la UNESCO han hecho lo correcto con el aplazamiento del premio, teniendo en cuenta las preocupaciones por las notorias violaciones de Derechos Humanos y la corrupción por parte del presidente Obiang", declaró el director de EG Justice, el exiliado ecuatoguineano Tutu Alicante. No obstante, añadió, "la verdadera prueba será ver si se decide la cancelación definitiva del premio".

Asimismo, la coalición ha pedido que los tres millones de dólares del premio UNESCO-Obiang se utilicen para promover "la educación básica y otras necesidades del pueblo de Guinea Ecuatorial". "Estos gastos deberían producirse de forma transparente, dado el alto nivel de corrupción oficial en el país", agregó.

Las ONG recordaron también que "el premio ha sido criticado por numerosos Gobiernos, personalidades galardonadas por la UNESCO, cientíticos y defensores de la sanidad pública, organizaciones por la libertad de prensa, grupos contra la corrupción y muchas otras organizaciones e individuos de todo el mundo".

El comunicado concluye afirmando que, "desde el descubrimiento de petróleo en los años noventa, Guinea Ecuatorial se ha convertido en el país más rico del África Subsahariana en cuanto a la renta per cápita, pero la gran mayoría de su población sigue viviendo en la extrema pobreza y no es capaz de alcanzar un nivel adecuado de vida".

EL PREMIO

El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que mejoran la calidad de la vida humana".

Muchos países occidentales --entre ellos Francia y Estados Unidos-- se oponen al premio pero no se pronunciaron en contra durante la pasada reunión del Consejo Ejecutivo, celebrada en abril, para evitar tensiones, mientras que los países africanos lo apoyaron por unanimidad.

El premio ha sido duramente criticado tanto por las organizaciones internacionales de Derechos Humanos como por personalidades de la talla del arzobispo sudafricano Desmond Tutu, premio Nobel de la Paz en 1984 por su lucha contra el régimen racista del 'apartheid', quien ha afirmado que el objetivo del galardón es "mitigar la mala reputación de un dictador".

El Gobierno de Guinea Ecuatorial ha calificado estas críticas de "racistas, prepotentes y neocolonialistas" y, en un comunicado difundido hoy miércoles, ha expresado su "agradecimiento" a la UNESCO por la "prudencia" mostrada en el tratamiento de este tema, "pese a la desconcertante y agresiva campaña mediática emprendida por una serie de 'lobbies' que nada tienen que ver con nuestro país".

Entre los rumores que corren entre bastidores para poner fin a la polémica circula la posibilidad de que se mantenga el premio con otro nombre, posiblemente el de un científico, pero en tal caso la UNESCO debería devolver los tres millones de dólares donados por Obiang.

También se baraja la posibilidad de poner el nombre de Guinea Ecuatorial al premio, sin mencionar a su presidente. No obstante, el Gobierno ecuatoguineano advirtió en su comunicado de hoy que el nombre del país "es indisociable del nombre de Su Excelencia Obiang Nguema Mbasogo".
 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
  No saben que hacer con Obiang  
  16 de junio de 2010

La señora Bokova, Directora General de la UNESCO, parece tener una estrategia clara respecto al premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo. Frente a la actitud de su predecesor que favoreció la institucionalización y concesión del premio, la señora Bokova prefiere ganar tiempo hasta conseguir una solución que no desprestigie a la institución y que no suponga una ruptura con el "grupo africano". Se concede cuatro meses de plazo (hasta octubre) para encontrar una solución de compromiso o anular el premio con el nombre del dictador ecuatoguineano.

Una cosa está ya superada: la señora Bokova no va a conceder el premio en su formulación actual. Lo ha dicho explícitamente: la figura del dictador ecuatoguineano contamina la imagen de la institución.

Para llegar a esta situación ha hecho falta un gran trabajo contrarreloj de la coalición de oenegés, con HRW y EGJustice como cabezas visibles. Su capacidad de movilización, dirigida a la comunidad científica, a organizaciones de periodistas, a intelectuales ecuatoguineanos, a profesores, intelectuales y oenegés de todo el mundo ha tenido resultados esplendidos.

Es la segunda vez en pocos meses (la primera fue la expulsión de Guinea de la EITI) que esta coalición enfrenta al dictador ecuatoguineano con su propia imagen. Uno de los temas que más preocupan a Obiang es la de su imagen internacional (que pretende confundir con la de Guinea Ecuatorial). Obiang quiere mejorar su predicamento entre las naciones sin cambiar ni uno solo de sus métodos corruptos y dictatoriales. Acostumbrado a cosechar éxitos entre los gobiernos con la simple exhibición de los datos de producción petrolera, el dictador no tiene costumbre de inclinar la cerviz.

La aparición de las onegés como un factor nuevo en la política internacional es uno de los signos de los últimos tiempos. Hace muchos años, hasta mediado el siglo XX, a los regímenes como el de Obiang no se les aceptaba en la comunidad internacional. El régimen despótico y cruel del general Franco vivió durante más de una década como un apestado. La competencia entre los bloques, la competencia por los recursos naturales y una concepción equivocada de la soberanía y el universalismo han llevado a que Naciones Unidas (y sus agencias, una de ellas la UNESCO) estén abiertas a cualquiera. Cualquier gobierno "de facto" tiene cabida en la ONU aunque su comportamiento diario contradiga los principios básicos de la Carta o las mínimas normas de la comunidad internacional que permiten la convivencia entre unos pueblos y otros. Las oenegés denuncian la hipocresía y las contradicciones entre lo que dicen ser, y lo que realmente son, las instituciones internacionales.

La coalición de oenegés, y ASODEGUE con ellas, va a seguir reclamando la anulación del premio y va a seguir para ello movilizando a la comunidad internacional. Puede que Obiang no se canse de seguir presionando con su dinero a gobiernos e instituciones, a nosotros nos suenan como la mejor de las músicas las declaraciones de asociaciones, organismos y personalidades de todo el mundo cuando denuncian su carácter dictatorial y corrupto. Nosotros no vamos a cansarnos. Seguiremos denunciando una y otra vez al régimen ecuatoguineano y la contradicciones que supone su presencia en instancias como las de Naciones Unidas.
 
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  España confía en que directora de UNESCO halle solución satisfactoria a la polémica del 'premio Obiang'   
  16 de junio de 2010

Apoya que se concilie la posición de Guinea y el grueso de países africanos con la credibilidad y prestigio de la organización

MADRID, 15 (EUROPA PRESS)- El Gobierno español confía en que la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, halle una solución "satisfactoria" a la polémica generada por la convocatoria de un premio internacional científico financiado por Guinea Ecuatorial que lleva el nombre de su presidente, Teodoro Obiang Nguema.

"España manifiesta su plena confianza en las cualidades y capacidades de la señora Bokova para llegar a una solución satisfactoria que salvaguarde la coherencia del premio con los valores y principios de la Unesco", ha informado a Europa Press una portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación, que ha resumido la posición oficial española con respecto a esta polémica.

Es decir, que España espera que Bokova encuentre una fórmula que concilie la posición de Guinea Ecuatorial y del grueso de países africanos, que no tienen problemas con la actual nomenclatura del galardón, con la credibilidad y el prestigio de la organización de la ONU dedicada a la educación, la ciencia y la cultura.

España, que asume este semestre la presidencia de turno del Consejo de la UE, apoya a Bokova por ser "a quien corresponde decidir sobre la política de premios de la organización" y "reconoce" sus "esfuerzos y empeño" para solventar esta situación, añadió la portavoz.

El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que mejoran la calidad de la vida humana".

La presidencia francesa de turno de la UE en aquella fecha expresó sus "reservas" a que el premio llevara el nombre del presidente Obiang, pero la posición de los Veintisiete era minoría en el Consejo Ejecutivo de 58 países.

ESCALADA DE PROTESTAS

El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas organizaciones internacionales de Derechos Humanos --entre ellas, Human Rights Watch-- denunciaron que el premio tiene como objetivo "mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y reclamaron que se utilicen los tres millones de dólares del premio "para mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".

Asimismo, siete personalidades galardonadas con el Premio UNESCO-Guillermo Cano de Libertad de Prensa reclamaron este fin de semana a Bokova la retirada del galardón que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, por considerar que homenajea al "líder de un régimen que oprime a los medios de comunicación".

La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio en el "prestigio de la UNESCO", según declaró a principios de junio su portavoz, Sue Williams, a 'The New York Times'. La Comisión Ejecutiva de la UNESCO se reunía hoy para discutir sobre la continuidad o la retirada del premio.

Pese a las controversias, la UNESCO decidió el pasado mes de abril seguir adelante con el galardón. Muchos países occidentales --entre ellos Francia y Estados Unidos-- se oponen al premio pero no se pronunciaron en contra en la reunión de abril para evitar tensiones, mientras que los países africanos lo apoyaron por unanimidad.

Las organizaciones de Derechos Humanos están presionando a los 58 países --13 de ellos africanos-- que participan en la reunión de hoy del Consejo Ejecutivo de la UNESCO.

Entre los rumores que corren entre bastidores circula la posibilidad de que se mantenga el premio con otro nombre, posiblemente el de un científico, pero en tal caso la UNESCO debería devolver los tres millones de dólares donados por Obiang. También se habla de poner el nombre de Guinea Ecuatorial al premio, sin mencionar a su presidente".
 
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   L'Unesco reporte à octobre sa décision sur le prix Obiang (AFP)  
 
15/06/2010 -

PARIS — L'Unesco a reporté mardi à octobre sa décision sur la remise d'un prix scientifique au nom du président équato-guinéen Teodoro Obiang suite aux nombreuses protestations d'universitaires, d'ONG et de gouvernements du fait des violations des droits de l'Homme de ce régime.

Réuni à Paris, le Conseil exécutif de l'organisation de l'ONU pour la science, la culture et l'éducation, regroupant 58 Etats membres, "a décidé de poursuivre ses consultations" afin de régler la question lors de sa prochaine session du 5 au 22 octobre, a indiqué l'Unesco dans un communiqué.

"J'ai entendu les nombreux intellectuels, scientifiques, journalistes, et bien sûr les gouvernements et les parlementaires qui ont fait appel à moi pour protéger et préserver le prestige de l'Organisation", a déclaré sa directrice générale Irina Bokova.

Le président Obiang, qui dirige d'une main de fer ce petit Etat d'Afrique centrale depuis 1979, a offert 3 millions de dollars pour cinq ans, à raison de 300.000 dollars par an et le reste pour l'administration du prix qui veut aider les scientifiques à trouver "des remèdes qui préserveront la vie humaine".

Des ONG, des universitaires et jusqu'au prix Nobel de la paix Desmond Tutu ont fait part de leur indignation auprès de l'Unesco.

"Le régime du président Obiang est caractérisé par la corruption et les abus", a ainsi dénoncé Mgr Desmond Tutu pour qui "ces trois millions de dollars devraient servir au peuple de Guinée-Equatoriale et pas à la glorification de leur président".

Plusieurs Etats membres, notamment les Etats-Unis et l'Espagne au nom de l'UE, ont aussi demandé la suspension de cette remise du prix, initialement prévu en juin, le jury s'étant réuni en mai et ayant fait une recommandation à Mme Bokova.

Selon la porte-parole de l'Unesco, Sue Williams, aucun Etat ne s'est opposé à la poursuite de consultations, même si la Chine et plusieurs pays africains ont souligné que le prix avait été accepté en 2008 par le même Conseil exécutif et qu'il fallait respecter les procédures.

L'entourage de M. Obiang a de son côté dénoncé des résistances à une initiative émanant d'un pays africain.
 
  Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gkA1HI3cE1PWzgnLXpRIdlbmXvrw  
  La Unesco aplaza el premio Obiang por la presión internacional  
  16 de junio de 2010

El organismo busca una vía para "no humillar" al dictador guineano


ANTONIO JIMÉNEZ BARCA - París - 15/06/2010 - La encendida polémica levantada a propósito de un premio científico amparado por la Unesco con el nombre (y el dinero) del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema, ha hecho que la organización internacional con sede en París se replantee el asunto y, en una reunión de su Consejo Ejecutivo, decida dejar en suspenso la concesión de la controvertida mención hasta que se encuentre una solución "que no humille mucho a Obiang pero que salve el buen nombre de la Unesco", según uno de los participantes en la reunión. La cuestión, pues, queda pendiente hasta octubre, fecha de la siguiente reunión del Consejo Ejecutivo de la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (Unesco).

En 2008, el dictador Teodoro Obiang Nguema, de visita en París, anunció en la Unesco su intención de donar tres millones de dólares (2,43 millones de euros) para crear un premio científico anual. La mitad de la donación se emplearía en recompensar a los premiados. La otra, en organizar y gestionar la estancia y las deliberaciones del jurado. Habría tres premiados por año, a razón de 100.000 dólares (81.000 euros) cada uno. En principio, la donación iba a durar para cinco ediciones del premio. Una de las condiciones de la Unesco fue que ella se encargaría de elegir los miembros del jurado; una de las condiciones del mandatario africano era que llevara su nombre. Así, el 17 de noviembre se instauraba el Premio Internacional Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que mejoran la calidad de la vida humana".

Críticas de Desmond Tutu y Washington

Todo pasó más o menos inadvertido hasta que hace un mes, cuando el premio se publicitó y quedaban menos de 30 días para que fuera concedido, saltaron las primeras críticas. Diversas organizaciones internacionales relacionadas con los derechos humanos, como Amnistía Internacional o Human Rights Watch, denunciaron que el premio servía, entre otras cosas, "para mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto". Para estas organizaciones, este premio era, cuando menos, una ironía amarga que lavaba la cara a alguien que gobierna dictatorialmente desde 1979, que se hace reelegir regular y abrumadoramente en una farsa electoral denunciada repetidamente y que ha acumulado una escandalosa fortuna a base de beneficiarse del petróleo sobre el que se asienta parte de su país.

Tras estas organizaciones, el arzobispo sudafricano y premio Nobel de la Paz Desmond Tutu también criticó el premio: "El pueblo de Guinea Ecuatorial debería compartir la riqueza generada por el petróleo, pero sigue en la pobreza y la opresión mientras el presidente y sus allegados viven en el lujo y el derroche". A estas críticas se sucedieron otras de países miembros como Estados Unidos o Francia, de personalidades premiadas por la Unesco en otros galardones o, incluso, de los propios miembros del jurado.

Así, en la reunión del Consejo Ejecutivo, la directora de la Unesco, la búlgara Irina Bokova, elegida en septiembre de 2009, aseguró que la institución que dirige "no puede ser ajena ni sorda ni indiferente a esas críticas". "No son solo opiniones de fuera; también las hay de personas de nuestra propia organización", añadió.

El representante de Guinea Ecuatorial manifestó que se debían respetar los acuerdos alcanzados y no responder a las presiones de "lobbies más o menos interesados". China y varios países africanos recordaron también que el premio era fruto de un acuerdo. "Al final, se buscará una fórmula del tipo Premio África, en el que intervengan más donantes, en el que se difumine el nombre de Obiang, de manera que no se le humille excesivamente y los países africanos queden satisfechos", añadió este participante en la reunión del Consejo Ejecutivo".

http://www.elpais.com/articulo/internacional/Unesco/aplaza/premio/

Obiang/presion/internacional/elpepuint/20100615elpepuint_13/Tes

 
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  Le dictateur et le Prix Unesco  
 
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 15/06/2010)

Donner 3 millions de dollars afin de financer un prix pour le progrès scientifique est une excellente idée. Cette bonne idée est toutefois gâchée quand le bienfaiteur est un dictateur corrompu et répressif.

Après 30 ans de pouvoir en Guinée équatoriale, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a apparemment décidé qu'il doit faire quelque chose pour améliorer sa déplorable réputation. C’est pourquoi il a promis à l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) 3 millions de dollars par an pendant cinq années pour financer le prix Unesco-Obiang. La moitié de l'argent irait à cinq lauréats et l’autre moitié de la récompense pour couvrir les frais d’administration. Le but : pour récompenser les progrès qui « améliorent la qualité de la vie humaine. » Cependant, le comportement de M. Obiang va à l’encontre de tout ce pour quoi l'UNESCO est censé exister, ainsi que l a raison d’être du prix.

Il est accusé par les défenseurs des droits de l'homme et des militants anti-corruption de détournement des centaines de millions de dollars de son minuscule pays riche en pétrole, alors que la majeure partie de ses habitants - 77 % selon les estimations - vit dans la plus grande pauvreté. Dans son rapport sur les Droits de l’Homme 2009, le Département d'Etat (des Etats-Unis) a mentionné de nombreux abus, y compris des homicides illégaux par les forces de sécurité, la pratique de la torture sur les personnes interpellées et sur les prisonniers, et des arrestations arbitraires... Le Conseil (exécutif) de l'Unesco devrait aurait dû avoir le bon sens de refuser dès le début la donation de M. Obiang. Son projet d’attribuer le premier prix cette année a d’ores et déjà soulevé une large protestation internationale. Parmi ceux qui exigent que le Conseil revienne sur sa décision d’attribuer un prix au nom de M. Obiang : sept lauréats du prix prestigieux (Unesco-Cano) pour la liberté de la presse dans le monde, une coalition de plus de 170 organisations anti-corruption et l’archevêque Desmond Tutu, lauréat du prix Nobel de la paix.

Le Conseil a, lors de sa réunion de mardi, une autre chance d'éviter davantage d'embarras et d'endommager la réputation de l'Unesco. Les Etats-membres africains devraient prendre la tête en rejetant l’auto-promotion de M. Obiang. Au lieu de cela, il devrait être encouragé à dépenser l'argent dans son propre pays pour relever les indices atrocement bas de la santé et de l'éducation, en rétablissant la règle du droit et en « améliorant la qualité de la vie humaine » de son propre peuple.

Source : http://www.nytimes.com/2010/06/15/opinion/15tue3.html

("The New-York Times")
 
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  L’UNESCO suspend l’attribution du Prix Obiang Nguema  
 
(Monde Actu 16/06/2010)

L’agence onusienne, qui devait remettre le prix ce mois-ci, fait face à une campagne négative des groupes de défense des droits de l’Homme.

L’UNESCO a décidé de suspendre le projet d’attribuer le Prix Obiang Nguema, du nom du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, un des principaux dictateurs du continent africain. L’agence onusienne, qui devait remettre le prix ce mois-ci, fait face à une campagne négative. Des groupes de défense des droits de l’Homme accusent le président Obiang Nguema de diriger son pays d’une main de fer, de détourner des millions de dollars de deniers publics alors que la plupart de ses compatriotes croupit dans la pauvreté.

Les Etats-Unis ont dit que l’UNESCO était en passe de perdre le soutien international et l’ont appelée à suspendre le prix. L’agence onusienne a annoncé qu’elle en diffèrera l’octroi jusqu’à ce que son conseil exécutif examine l’affaire.

Le prix proposé est doté d’une enveloppe de 300 000 dollars. Il vise à récompenser des travaux scientifiques qui se sont traduits par « une amélioration de la qualité de la vie humaine. »

Le président Obiang Nguema dirige la Guinée équatoriale depuis son coup d’Etat de 1979. Son gouvernement a défendu le prix, affirmant qu’il est dénigré parce qu’il est proposé par un pays africain.

La Guinée équatoriale est le troisième producteur africain de pétrole brut, derrière l’Angola et le Nigeria, mais les observateurs internationaux disent que la corruption y est monnaie courante, les soins de santé y sont dérisoires et les droits humains bafoués. L’espérance de vie des Equato-guinéens est de 42,8 ans et figure parmi les plus faibles d’Afrique.
 
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  Une anthropologue américaine s'oppose au Prix Unesco-Obiang  
  14/06/2010 -

(Par Angela C. Stuesse ) « Il y a quelques années j'ai eu le privilège de visiter la Guinée équatoriale, un petit pays sur la côte occidentale de l'Afrique centrale.

Dans la capitale, Malabo, j'ai rencontré des femmes et des hommes incroyables qui luttent pour se nourrir, se vêtir et instruire leurs enfants avec moins d’un dollar par jour. La plupart souffrent de la malaria ou de la fièvre typhoïde, vivent dans des maisons sans eau courante et avec de l’électricité par intermittence, entourées entouré de bennes à ordures débordant de déchets empilés plus haut que leurs maisons.

J'ai pu voir les écoles primaires dans lesquelles un seul professeur avait la charge d'instruire des élèves de plusieurs niveaux dans une même classe, manquant des matériels nécessaires pour réussir et des collèges d'enseignement général sans sanitaires.

En dehors de la capitale, j'ai visité un hôpital dont la maternité avait des lits sans matelas et un équipement d'accouchement si obsolète qu’on comprenait aisément pourquoi la plupart des femmes choisissaient d’accoucher chez elles. J'ai parlé à une infirmière qui m’a dit que dans un autre hôpital où elle a travaillé, on avait cassé le dernier thermomètre et qu’on n’y disposait ni de bandages, ni d'alcool, ni de sutures, ou autres fournitures médicales de base.

Quoique troublantes, ces conditions ne seraient peut-être pas étonnantes dans une nation africaine appauvrie et oubliée. Le problème est que la Guinée Équatoriale n'est ni appauvrie, ni oubliée. C'est un des plus grands producteurs de pétrole en Afrique, exportant chaque jour environ 400 000 barils de pétrole. Son revenu par habitant est comparable à celui de pays comme le Japon et la France, cependant son indice de développemnt humain (IDH) est proche de celui du Guatemala. Pendant plus de trente ans la Guinée Équatoriale a été dirigée par un dictateur impitoyable, le Président Obiang Nguema Mbasogo, dont la famille tire bénéfice, elle seule, de la richesse croissante du pays.

Pour ces raisons, un groupe d'Equato-guinéens en exil a réagi et s’est organisé pour s'opposer à la création récente du prix mondial Unesco-Obiang Nguema pour la Recherche en Sciences de la vie, financé par le Président Obiang pour un montant de 3 millions de dollars : « Certains d'entre nous sont dans l'exil aujourd'hui parce que le gouvernement de Teodoro Obiang Nguema nous a injustement persécutés, arbitrairement détenus, menacés directement ou indirectement, ou nous a refusé l'entrée en Guinée équatoriale. D'autres restent en exil à cause des sentences judiciaires prononcés contre nous pendant notre absence de la Guinée équatoriale, pour avoir exprimé nos idées politiques ou pour avoir dénoncé la situation des droits de l’Homme dans le pays. Car, sous le régime actuel, il n'y a aucune liberté d'expression, d'association, ou de réunion en Guinée équatoriale.»

Ces Equato-guinéens arguent du fait que, dans ce contexte, la remise de ce prix reviendrait à une approbation internationale de la répression politique systématique d'Obiang, de la privation des besoins les plus fondamentaux de la population, et du détournement non dissimulé des fonds publics pour son profit personnel. Ces Equato-guinéens pensent que ces fonds devraient plutôt être employés « pour l'achat des livres, des bancs, et autres matériels éducatifs élémentaires » pour des élèves ou des étudiants en Guinée équatoriale, dans l’espoir que le pays puisse un jour produire des scientifiques et d'autres professionnels capables de devenir les destinataires futurs de prix mondiaux. Leur mouvement a retenu l'attention internationale, avec le soutien de plus de 35 organisations non gouvernementales (ONG) et de centaines des scientifiques, de journalistes, de savants et d'autres, qui ont demandé à l’Unesco d’annuler le prix.

Sous la pression montante, le gouvernement équato-guinéen a riposté, qualifiant ceux qui se prononcent contre le prix de "colonialistes arrogants et racistes" et les auteurs de la campagne comme issus d’organisations occidentales mal informées, "qui ne sauraient pas même localiser notre pays sur une carte."

Face à ces accusations, beaucoup de pays-membres de l'Unesco qui s’étaient initialement opposés au prix ont reculé, dans la crainte d'apparaître anti-africains ou colonialistes.

Des États-membres africains, qui devraient exiger une responsabilité plus grande de la part d'un des dirigeants les plus tristement célèbres du continent, semblent au lieu de cela soutenir le prix. Ainsi, dans une déformation volontaire de la réalité, les accusations de néocolonialisme et de racisme tentent maintenant de faire oublier à l'agence de l’ONU les militants équato-guinéens qui ont mené la campagne dès son début.
Demain, le Conseil exécutif de l'UNESCO se réunira pour discuter de la polémique croissante et pour décider si elle doit accepter l'argent sale d'Obiang.
Auront-ils le courage de s’écarter d'un dictateur sans scrupules, non pas à cause des "colonialistes" occidentaux, mais dans l'honneur de la mission de l'UNESCO qui est de promouvoir l'éducation, la science, la culture et les droits de l'homme et dans la conviction partagée avec les Equato-guinéens qui aspirent à un avenir plus juste pour eux et leur peuple. (Et si l'UNESCO déçoit, j'invite tous les futurs lauréats de prix potentiels à agir selon leurs principes et à rejoindre le mouvement pour une Guinée Équatoriale plus juste en rejetant publiquement leur récompense.) »


VOUS POUVEZ AIDER ! AGISSEZ MAINTENANT en envoyant un courrier électronique à ParisUNESCO@state.gov (David Killion, Ambassadeur des Etats-Unis à l'UNESCO) et newyork@unesco.org (Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO) le demandant à l'UNESCO pour annuler le Prix International Obiang Nguema pour la recherche en Sciences de la vie.

Angela C. Stuesse est une anthropologue militante et elle occupe un poste de chercheur à l'Institut de Kirwan (Ohio, Etats-Unis). Elle étudie les questions de race, la mondialisation, l'immigration, l'identité et le pouvoir aux Etats-Unis, en Amérique Latine et en Afrique Centrale. Angela C. Stuesse est titulaire d’un doctorat en anthropologie, d’un MA en Études latino-américaines de l'Université du Texas à Austin et d’un BA en anthropologie de l'Université de la Floride.
 
  African Human Rights Defenders or Colonialists? Seeking Justice in Equatorial Guinea  
  9:00 am, June 14, 2010

By Angela Stuesse

A few years ago I had the privilege of visiting Equatorial Guinea, a small country on the Central West African coast. In the capital city of Malabo I met incredible women and men persevering to feed, clothe, and educate their children on less than on dollar per day. Most suffered from malaria and typhoid fever, lived in homes lacking running water and with sporadic electricity, and were surrounded by overflowing dumpsters with garbage piled higher than their houses. I observed elementary schools in which single teachers were responsible for educating several grades in one room, lacking the necessary materials to succeed, and secondary schools without bathrooms

 
  Outside the capital I toured a hospital whose maternity ward had beds without mattresses and birthing equipment so decrepit it was abundantly clear why most women choose to deliver at home. I spoke to a nurse who said another hospital where she worked had just broken its last remaining thermometer and was desperate for bandages, alcohol, sutures, and other basic medical supplies.

While troubling, these conditions are perhaps not remarkable in an impoverished, forgotten African nation. The problem is that Equatorial Guinea is neither impoverished nor forgotten. It is one of the largest oil producers in Africa, exporting about 400,000 barrels of oil every day. Its 
income per capita is on par with countries like Japan and France, yet its Human Development Index  remains in line with that of Guatemala. For over thirty years Equatorial Guinea has been governed by a ruthless dictator, President Obiang Nguema Mbasogo, whose family has uniquely benefitted from the country’s growing wealth.
 
  For these reasons, this spring a group of Equatoguineans in exile organized  to oppose the recent creation of the UNESCO‐Obiang Nguema International Prize for Research in the Life Sciences, funded by President Obiang to the tune of $3 million:

“Some of us are in exile today because the government of Teodoro Obiang Nguema unjustly persecuted, arbitrarily detained, threatened directly or indirectly, or denied us entry into Equatorial Guinea. Others remain in exile because of pending judgments against us, entered during our absence from Equatorial Guinea, for expressing our political views or denouncing the government’s human rights record. In short, under the current regime there are no freedoms of expression, association, or assembly in Equatorial Guinea.”

They argue that, in this context, the prize amounts to international endorsement of Obiang’s systematic political repression, his deprivation of the most basic needs of his people, and his blatant use of public funds for personal gain. They believe the funds should be used instead “for the purchase of books, benches, and other such rudimentary educational materials” for students in Equatorial Guinea, in the hopes that the country may one day produce scientists and other professionals capable of becoming future recipients of international prizes. Their move has garnered international attention,
receiving support from over 35 nongovernmental organizations  and from hundreds of scientists, journalists, scholars, and others asking UNESCO to cancel the prize.

Under mounting pressure, the
Equatoguinean government has fired back,  calling those speaking out against the prize “colonialist, discriminatory, racist, and prejudiced” and depicting the campaign as one advanced by uninformed Western organizations “that wouldn’t even know how to locate our country on a map.” In the face of these claims, many of UNESCO’s member countries who initially opposed the prize have recoiled,  wary of appearing anti-African or colonialist.. African member states, who should be leading the charge to demand greater accountability from one of the continent’s most notorious authoritarians, instead appear to be supporting the prize. Thus, in a calculated distortion of reality, accusations of neocolonialism and racism now threaten to erase the agency of the very Equatoguinean activists  who have led the campaign from its start.

Tomorrow UNESCO’s executive board will meet to discuss the growing global controversy and decide whether or not to accept Obiang’s dirty money. May they have the strength to stand up for what is right—not on the side of an shameless dictator, nor in lock step with Western “colonialists,” but in honor of UNESCO’s mission to promote education, science, culture, and human rights, and in shared conviction with Equatoguineans who envision a more just future for themselves and their people. (And should UNESCO disappoint, I invite all potential prize recipients to act upon their principles and join the movement for a more just Equatorial Guinea by publicly rejecting the award.)

YOU CAN HELP! ACT NOW by sending an email to
ParisUNESCO@state.gov  (David Killion, U.S. Embassador to UNESCO) and newyork@unesco.org (Irina Bokova, Director General of UNESCO) asking UNESCO to cancel the Obiang Nguema International Prize for Research in the Life Sciences.
 
 

Angela C. Stuesse

Angela C. Stuesse is an activist anthropologist and holds a Postdoctoral Research fellowship at the Kirwan Institute. She studies issues of race, globalization, immigration, identity, and power in the U.S., Latin America, and Central West Africa. Angela received her PhD in anthropology and her MA in Latin American Studies from the University of Texas at Austin, and her BA in anthropology from the University of Florida. Her forthcoming book, Globalization “Southern Style”, tells the story of new Latino immigrants working and organizing alongside African Americans in rural Mississippi’s chicken processing plants. While conducting this politically engaged research, she was a co-founding collaborator of the worker center MPOWER (Mississippi Poultry Workers for Equality and Respect) and developed its program for cross-racial relationship building.
 
     
  Source : http://blogs.alternet.org/speakeasy/2010/06/14/african-human-rights-defenders-or-colonialists-seeking-justice-in-equatorial-guinea/  
  EEUU y Desmond Tutu piden que se suspenda el premio UNESCO-Obiang Nguema  
  15 de junio de 2010

MADRID, 15 Jun. (EUROPA PRESS) - El embajador de Estados Unidos en la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO), David T. Killion, dirigió ayer lunes una carta a la directora general del organismo, Irina Bokova, instándola a que suspenda la concesión del premio que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, según informó este martes el diario 'The New York Times'.

Killion afirmó en su carta que la suspensión permitiría a los Estados miembros hablar "tranquilamente" sobre este tema "hasta encontrar una solución" que sea acorde con "los valores fundamentales de la UNESCO". La Comisión Ejecutiva de la UNESCO analizará hoy martes en su sede de París la polémica creada por el premio y debatirá sobre la continuidad o la retirada del galardón.

Por su parte, el arzobispo sudafricano Desmond Tutu, premio Nobel de la Paz en 1984 por su lucha contra el régimen racista del 'apartheid', ha calificado de "terrible" que un organismo como la UNESCO, "faro de esperanza y desarrollo para todo el mundo", se dedique "a mitigar la mala reputación de un dictador".

En un mensaje a los Estados miembros de la UNESCO, difundido por Internet, el arzobispo emérito de Ciudad del Cabo afirma que el régimen de Obiang se ha caracterizado "por la corrupción y el abuso" y advierte de que los fondos destinados al premio "deberían utilizarse en beneficio del pueblo de Guinea Ecuatorial".

"El pueblo de Guinea Ecuatorial debería compartir la riqueza generada por el petróleo, pero sigue en la pobreza y la opresión mientras el presidente y sus allegados viven en el lujo y el derroche", prosigue Tutu, quien expresa su apoyo "a las organizaciones de Derechos Humanos, a las organizaciones de libertad de prensa, a los profesionales de la salud pública y a reconocidos científicos de África y de otras partes del mundo en su solidaridad con el pueblo de Guinea Ecuatorial".

EL PREMIO

El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO decidió crear el Premio Internacional Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que mejoran la calidad de la vida humana".

El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas organizaciones internacionales de Derechos Humanos --entre ellas, Human Rights Watch-- denunciaron que el premio tiene como objetivo "mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y reclamaron que se utilicen los tres millones de dólares del premio "para mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".

Asimismo, siete personalidades galardonadas con el Premio UNESCO-Guillermo Cano de Libertad de Prensa reclamaron este fin de semana a Irina Bokova la retirada del galardón que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, por considerar que homenajea al "líder de un régimen que oprime a los medios de comunicación".

La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio en el "prestigio de la UNESCO", según declaró a principios de junio su portavoz, Sue Williams, a 'The New York Times'.

El Gobierno de Guinea Ecuatorial ha criticado con dureza a las organizaciones que se oponen a la concesión del premio --"algunas de ellas completamente ajenas a nuestro país y a África"-- y ha pedido a la UNESCO que no ceda ante las presiones "racistas, prepotentes y neocolonialistas de los 'lobbies'" que se oponen a "la generosa ayuda" ofrecida por el presidente Teodoro Obiang Nguema "a la ciencia y a la investigación".
 
  Editado y distribuido por ASODEGUE http://www.asodegue.org/junio1510.htm  
  Bokova: "No fijaré fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang" de momento  
  15 de junio de 2010

 "La directora general de la UNESCO, Irina Bokova, anunció hoy al Consejo Ejecutivo su intención de 'no fijar ninguna fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang de ciencias de la vida' por el momento, y pidió que las consultas sobre el tema continúen de manera constructiva el próximo octubre.

Por su parte, el Consejo, máximo órgano rector de la Organización de la ONU para la Educación, la Ciencia y la Cultura, decidió proseguir las consultas con todas las partes implicadas y retrasar la entrega del ya controvertido futuro galardón internacional que lleva el nombre de presidente de Guinea Ecuatorial desde hace más 30 años, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

En un comunicado, la UNESCO informó de que Bokova fue al Consejo a transmitir 'un mensaje fuerte de alarma y de ansiedad', luego de que muchos intelectuales, científicos, periodistas, gobiernos y parlamentarios le hubiesen pedido 'que proteja y preserve' el prestigio de la UNESCO.

'Lo que está en juego es nuestra Organización', agregó Bokova, quien anunció que no fijaría de momento 'ninguna fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang de ciencias de la vida', informó la nota.

La diplomática búlgara, que dirige la Organización desde el pasado noviembre, dijo ser 'perfectamente consciente' de que hace dos años el Consejo Ejecutivo tomaron la decisión de crear este Premio.

'Pero creo que dado que las circunstancias cambian y a la vista de los hechos sin precedentes que se han producido en los últimos meses, debemos ser valientes y reconocer nuestras responsabilidades', añadió.

Pidió por ello a los 58 Estados miembros del Consejo Ejecutivo que continúe sus consultas 'en un espíritu de mutuo respeto y dignidad hacia todas las partes implicadas' y tenga en cuenta 'todos los hechos recientes'.

El objetivo, precisó, es que 'el asunto pueda tratarse de una manera constructiva en la próxima reunión del Consejo Ejecutivo', que tendrá lugar del 5 al 22 de octubre.

Desde hace varias semanas, una treintena de organizaciones defensoras de los derechos humanos expresaron a Bokova por escrito su 'decepción' por la decisión de conceder un galardón vinculado a 'un presidente cuyos 30 años en el poder se han caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su pueblo y una reputación global de corrupto, avergonzará a la UNESCO'.

En una carta a la directora general subrayaron, asimismo, que otras agencias de la ONU denunciaron las violaciones de derechos humanos que se cometen en la ex colonia española, así como la falta de libertades y las condiciones de pobreza 'innecesaria' en que viven sus habitantes.

Pedían, además, que se investigase el origen de la financiación del premio, que en principio proviene de la Fundación Obiang Ngema Mbasogo para la Preservación de la Vida, entidad vinculada al Gobierno guineano.
 
  Editado y distribuido por ASODEGUE   
 

"El dinero si tiene patria"

 
 

13 de junio de 2010

"El Acento", El País, 13 de junio de 2010

   "¿Se puede comprar respetabilidad financiando a la Unesco? Teodoro Obiang Nguema cree que sí. El presidente de la ex colonia española de Guinea Ecuatorial ha donado a la organización cultural de la ONU tres millones de dólares (dos millones y medio de euros) anualmente durante cinco años para la creación de un premio que se llamará Unesco-Obiang. Galardonará a los trabajos "que mejoren la calidad de la vida humana". Habrá cinco vencedores a razón de 300.000 dólares (250.000 euros) cada uno y otro millón y medio de dólares para costear la infraestructura del premio -dietas del jurado, alojamientos, viajes-, lo que ya da que pensar porque parece demasiado lujo para ese fin.

   Pero el tole es más que notable entre organizaciones de derechos humanos, comunidad científica y personalidades del mundo desarrollado. Porque, según el African Economic Outlook, el 77% de los 500.000 habitantes de Guinea Ecuatorial viven bajo el umbral de la pobreza. Aunque el país, rico en petróleo, explotado internacionalmente y principalmente por firmas estadounidenses, tiene una teórica renta per cápita de más de 20.000 euros -como España-, la longevidad media es de 62 años -contra más de 75 en Europa- y su índice de transparencia en los negocios, abisal.

   Obiang gobierna como dictador desde 1979, se hace reelegir regular y abrumadoramente en una farsa electoral y ha acumulado una escandalosa fortuna. La oposición guineana está en la cárcel o en España.

   La propia directora de la Unesco, Irina Bukova, ha pedido al Consejo de la organización que vuelva a examinar el caso, pese a que en abril ya aprobó el proyecto con el apoyo unánime de los países africanos y el silencio consentidor de Estados Unidos, Francia y España, entre otros.

   El asesor de Obiang para asuntos internacionales, Agapito Mba-Moky, dice que todo es un complot urdido contra el régimen de su país y que a los demás no se les escruta tanto cuando hacen una donación. El premio debería concederse a fin de mes, pero el próximo martes se celebrará una reunión del Consejo de la Unesco que aún podría detener la opulenta mascarada".

   http://www.elpais.com/articulo/opinion/dinero/tiene/patria/elpepiopi/20100613elpepiopi_1/Tes

 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
  Des lauréats opposés à un prix Unesco portant le nom de Teodoro Obiang  
   (Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 12/06/2010)

Sept lauréats de prix pour la liberté de la presse de l'Unesco se sont dits vendredi opposés à l'attribution par cette organisation de l'ONU d'un prix controversé au nom du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema.

"Nous vous contactons en notre qualité de lauréats du prix mondial de la liberté de la presse Unesco-Guillermo Cano, afin d'exprimer notre opposition au prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie", déclarent-ils dans une lettre à Irina Bokova, directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

Le journaliste zimbabwéen, Geoffrey Nyarota, lauréat du prix mondial Unesco-Cano 2002, a signé une lettre adressée à Irina Bokova pour obtenir la suppression du prix Unesco-Obiang..

"Nous partageons les graves préoccupations exprimées par 30 organisations de défense de la liberté d'expression" sur la création de ce prix "en raison de la répression sévère en Guinée équatoriale", affirment-ils dans ce courrier diffusé par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et reçu par l'AFP à Libreville.

Parmi les signataires, figure la Chilienne Monica Gonzales Mujica, lauréate 2010 du prix Unesco-Guillermo Cano - du nom d'un journaliste colombien assassiné en 1987 pour avoir dénoncé les activités des barons de la drogue.
Les autres sont la Sri-Lankaise Sonali Samarasinghe pour son mari Lasantha Wickrematunge tué en 2009 (lauréat 2009), Lydia Cacho (Mexique, 2008), Cheng Yizhong (Chine, 2005), Raul Rivero (Cuba, 2004), Geoffrey Nyarota (Zimbabwe, 2002) et Nizar Nayyouf (Syrie, 2000).

"La controverse autour du prix Unesco-Obiang risque de réduire l'impact du travail important de l'Unesco" pour la liberté d'expression notamment, soulignent-ils. Ils exhortent Mme Bokova à en discuter avec le Conseil exécutif de l'Unesco, regroupant 58 Etats membres, au cours de sa réunion prévue le 15 juin à Paris, pour "trouver une solution et préserver l'intégrité de l'Unesco".

Mercredi, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) avait invité le Conseil exécutif de l'Unesco à profiter de sa réunion pour annuler le prix.

Selon l'Unesco, ce prix - non encore attribué - a été proposé en 2007 par le président équato-guinéen et accepté en 2008 par le Conseil exécutif. M. Obiang a offert pour la récompense 3 millions de dollars pour cinq ans, à raison de "300.000 dollars par an" et "le reste (1,5 million) pour l'administration".
"Le jury s'est réuni pendant le mois de mai. La recommandation a été présentée à la directrice générale, qui n'a pas encore pris une décision concernant les lauréats ou la remise de ce prix", a expliqué la responsable des relations de l'Unesco avec la presse, Sue Williams, dans un entretien à Radio France Internationale (RFI) dont l'AFP a obtenu l'enregistrement vendredi.
"Il y a des consultations intensives en cours avec les Etats membres et on cherche une solution qui pourrait satisfaire tout le monde", a ajouté Mme Williams, qui était interrogée mercredi soir. Selon elle, Mme Bokova "est très inquiète face aux critiques sur le prix" soutenu par les pays africains.

Depuis des semaines, des ONG, Prix Nobel et universitaires notamment ont multiplié les appels à l'annulation de ce prix, en dénonçant des violations des droits de l'homme par le régime du président Obiang, au pouvoir depuis 1979.

L'entourage de M. Obiang a dénoncé des résistances à une initiative émanant d'un pays africain.

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jlYAIb4C0T_r5RVP8bV744o1hjkQ
Lettre en français : http://cpj.org/blog/Cano%20Prize%20Laureates%20Letter_French.pdf
 
  © Copyright Quel avenir pour la Guinée Equatoriale?  
  10/06/2010 -   " UNESCO A VENDRE ",  par Tutu Alicante  (Mirador nacional de  Argentina y Uruguay)  
 

COLUMBUS (Ohio, Etats-Unis) – « Dans un monde meilleur, mes nièces et neveux en Guinée équatoriale se fieraient au président de notre pays pour superviser la saine gestion des recettes pétrolières et l’utilisation de ces fonds pour le développement (du pays). Dans un monde meilleur, mes nièces et neveux auraient de la considération pour la principale institution culturelle des Nations Unies, l'UNESCO, pour son oeuvre en faveur de l'éducation et la santé des enfants de l'Afrique.

Mais dans le monde comme nous le connaissons, relativement peu de personnes aiment et respectent le Président Teodoro Obiang. Ses plus grands admirateurs pourraient être les membres enrichis de sa famille, les hommes d’affaires des Etats-Unis et d'Europe, où il dépense une partie de son argent. Ou certains membres du Conseil des Droits de l'homme de l'ONU : (puisque) pendant une session (qui s’est tenue) en mars, quelques États ont eu l’impudence de féliciter la Guinée Équatoriale pour son « engagement clair » en faveur des Droits de l'homme.

Les membres du Conseil (exécutif) de l'UNESCO semblent également aimer et respecter Obiang. Ils ont accepté de sa part 3 millions de dollars pour un prix qui, en son honneur, portera son nom. Le prix est censé récompenser le travail d’individus et d’institutions, y compris des organisations non gouvernementales, pour la recherche en sciences de la vie qui améliore la qualité de la vie humaine. Peut-être les lauréats (de ce prix) aimeront aussi Obiang.

Il est facile de voir où d’où vient l’argent qu’Obiang jette par les fenêtres, lui qui a pris le pouvoir en Guinée Équatoriale (en 1979) après avoir tué son prédécesseur (Francisco Macias Nguema). Depuis le milieu des années 1990, la Guinée Équatoriale est devenue un grand exportateur de pétrole.
Tandis qu'Obiang, sa famille et ses amis voyagent en jet privé autour du monde et mènent la grande vie, mes nièces et neveux figurent parmi l’immense majorité des habitants du pays qui demeurent enlisés dans la misère. La mortalité infantile est élevée. Il n'existe pas d'élections libres et justes. Les détentions arbitraires et les tortures sont généralisées. Le Gouvernement n’autorise quasiment pas la liberté d’information.

En 2009, les Nations Unies ont révélé que la Guinée Équatoriale avait le plus grand écart du monde entre son PIB par habitant, égal à celui l'Italie et de l'Espagne, et son niveau de développement humain… proche de celui de Haïti. Mes nièces et neveux ont une espérance de vie de 52 ans.

Selon le fils du président (et probable successeur), Teodorin Obiang, il n’est pas illégal pour un ministre en Guinée Équatoriale de posséder sa propre entreprise et de présenter des appels d’offres pour des contrats gouvernementaux au ministère qu’il dirige lui-même. Une telle corruption effrontée serait risible si ses effets n’affaiblissaient pas aussi le pays. 

Parmi ses priorités, l'UNESCO reconnaît l'égalité des sexes, le droit à l’éducation dans le monde entier, le développement durable et l'éthique. Mes nièces et neveux en Guinée Équatoriale continuent à se rendre à l'école avec un estomac vide. Ils reviennent à la maison le midi pour contribuer au revenu de la famille en vendant des beignets dans les rues – à un moment où ils devraient faire leurs devoirs. Survivre avec moins d'un dollar par jour, comme la majorité de mes compatriotes, signifie vivre sans eau courante, ni assainissement ni électricité.

Etant données les montagnes de preuves établissant la corruption et le blanchiment d'argent par Obiang, sa famille et ses amis, ainsi que les déplorables conditions de vie que subissent les habitants de la Guinée Équatoriale, comment est-ce possible que l'UNESCO ait décidé d’accepter l'argent d'Obiang et de donner son nom à un prix en sciences de la vie ? Avec quelle application a-t-elle agi pour s'assurer que l'argent reçu afin de doter ce prix ne résultait pas d’une spoliation des Africains eux-mêmes dont l’Unesco prétend défendre les intérêts ?

Pour le peuple de la Guinée Équatoriale, l’Unesco, en remettant ce prix, apporte sa caution à Obiang et à son régime et se rend ainsi complice de ses abus. L'Unesco – qui n’est pas la seule des organisations de l’ONU dans ce cas -  paraît plus disposée à céder dans cette affaire plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait blesser les « susceptibilités africaines » de son Conseil (exécutif). (1) Selon un ambassadeur européen, tous les pays africains ont été favorables au prix et ont fourni les appuis suffisants pour son approbation.

Le prix Obiang tourne en dérision  tout ce que représente l'UNESCO dans l’opinion publique. (Toutefois,) l'UNESCO continue à maintenir fièrement  sa position. Elle n'a indiqué aucune volonté de retirer le prix ni de mener une enquête sur l’origine des fonds offerts par Obiang.
Ne serait-ce pas formidable que l'UNESCO et son Conseil exécutif - en particulier les Etats africains membres du Conseil – défendaient réellement les populations africaines ? 

Ou peut-être aiment-ils l'argent d'Obiang plus qu'ils n’aiment mes nièces et neveux. »

(1)    Tutu Alicante est le Directeur exécutif d'EG Justice, une ONG qui défend les droits de l’homme et l'État de droit en Guinée Équatoriale.
(2)    Lors de son élection en septembre 2009, la Bulgare Irina Bokova avait damé le pion au candidat égyptien Farouk Hosni, parti pourtant largement favori pour prendre les commandes de la prestigieuse Unesco. Depuis, la nouvelle présidente met tout en œuvre pour améliorer ses relations avec le « parti africain » du Conseil exécutif. Dans ce contexte, l’affaire du prix Unesco-Obiang est une « patate chaude » héritée de son prédécesseur et dont elle se serait bien passé…

 
 

Source :  http://miradornacional.com/despliegue-noticias.php?idnew=1606

 
  Ministerio de I, C y T.  
  Comunicado Oficial del Gobierno sobre la polémica creada sobre el Premio Unesco-Obiang Nguema Mbasogo
Respondiendo a la cínica e hipócrita polémica creada por algunas entidades sobre este premio, el Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial emite el siguiente Comunicado Oficial, que publicamos integramente a continuación.
 
  11/06/2010

COMUNICADO OFICIAL DEL GOBIERNO DE LA REPÚBLICA DE GUINEA ECUATORIAL SOBRE LA POLÉMICA INTERNACIONAL CREADA EN TORNO DEL “PREMIO INTERNACIONAL UNESCO – OBIANG NGUEMA MBASOGO”.


El Consejo Ejecutivo de la UNESCO ha aprobado y otorgará próximamente el Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo de Investigación en Ciencias de la Vida” , un importante galardón patrocinado por el Presidente de la República de Guinea Ecuatorial, S. E. Obiang Nguema Mbasogo, y respaldado plenamente por el Gobierno del País y la comunidad internacional, especialmente la africana. Este premio tiene como objetivo recompensar los proyectos y actividades de una persona o un grupo de personas, instituciones científicas, así como cualquier otra entidad u organización, que hayan contribuido, mediante la investigación, a la mejora de la calidad de la vida humana. El premio, que estará dotado con 300.000 dólares estadounidenses, se otorgará una vez al año durante un periodo inicial de cinco años.

Esta iniciativa surgió, como propuesta personal del Presidente de la República de Guinea Ecuatorial durante su discurso en la Conferencia General de la UNESCO, en octubre de 2007. Sin embargo, la idea de destinar parte de la riqueza de la que nuestro país disfruta en la actualidad en investigación, en ciencia, y en resumen, en la mejora de la vida humana, curiosamente le resulta una idea terrorífica a una serie de organizaciones que, irónica, e hipócritamente se presentan en público como “defensores de los derechos humanos”.

Al respecto de esta absurda, cínica e incalificable campaña, nuestro Gobierno desea declarar lo siguiente:

-Nos sentimos cansados, aburridos y frustrados de que estas organizaciones y algunos medios internacionales aprovechen cualquier causa relacionada con Guinea Ecuatorial para hacerse publicidad a costa del nombre de nuestro país.

-Lamentamos profundamente que el nombre de Guinea Ecuatorial haya empezado a ser interesante para todas estas entidades desde el momento en que el país posee petróleo y riqueza. Somos conscientes de que es un tributo que Guinea Ecuatorial se ve obligado a pagar por ello. Nos entristece que, ni estas entidades, ni las personas que organizan y firman estas polémicas, se acordasen de nosotros cuando éste era un estado africano pequeño, pobre y por ende, olvidado.

-Este tipo de campañas mediáticas consiguen que las entidades que las organizan aparezcan, durante varios días, en los medios de comunicación de todo el mundo y que su nombre se haga mucho más popular gracias a nuestro país. Pero en esta ocasión, queda más claro que nunca que la búsqueda de promoción y poder mediático es el auténtico fin que persiguen todas estas entidades: resulta francamente descorazonador e hipócrita que a instituciones supuestamente defensoras de los valores humanos les parezca mal que parte del dinero de nuestro país se emplee para fomentar la ciencia, la investigación y los valores humanos. Sin embargo, esto mismo revela las auténticas contradicciones que envuelven a todas ellas, y cuales son sus auténticos objetivos e intereses.

-Desde el Gobierno de Guinea Ecuatorial tenemos plena consciencia de que la mayor parte de las entidades creadoras de estas polémicas, y las personas que forman parte de ellas, ni siquiera sabrían situar en un mapa donde está nuestro país. Mucho menos, conocen la historia del mismo, ni sus costumbres, ni su evolución... Utilizan deliberadamente cifras desfasadas sobre nuestra economía y nuestro desarrollo para lanzar ideas banales y falsas que les permita apoyar mejor sus adulteradas acusaciones.

-Desde su independencia hasta hoy, las instituciones internacionales serias, solventes y oficiales, como Naciones Unidas, Unesco, Fondo Monetario Internacional, Banco Mundial, Organización Mundial de la Salud, Cruz Roja, etc., han trabajado en Guinea Ecuatorial y han colaborado siempre con nuestro Gobierno. El Premio Internacional UNESCO Obiang Nguema Mbasogo es, sencillamente, una más de las numerosísimas actividades que se llevan a cabo con estas instituciones, que insistimos, llevan toda la vida en nuestro país, y han contribuido, al igual que las numerosas delegaciones diplomáticas y las empresas internacionales que trabajan aquí, a levantar el mismo. Cualquiera de estas entidades o de los medios de comunicación tendrían que ser conscientes de esta colaboración continuada entre el Gobierno de Guinea Ecuatorial y estas instituciones, desde hace décadas y en cientos de actividades, dentro y fuera de este país.

-Referente a algunas informaciones en las que se sugiere que el Gobierno francés apoya esta polémica, también aludimos a la auténtica profesionalidad de los medios de comunicación para que hagan la distinción oportuna entre las declaraciones que pueda haber realizado libremente un funcionario francés, con la opinión de “el Gobierno francés”. Recordamos que las relaciones entre el Gobierno ecuatoguineano y el Gobierno galo son inmejorables, y que precisamente en esta misma semana el propio Presidente francés, Nicolás Sarkozy ha vuelto a mostrar a nuestro Jefe de Estado, Obiang Nguema Mbasogo, su amistad y respeto con un mensaje enviado expresamente con motivo de su 68 Cumpleaños.

-Entre los auténticos problemas que en la actualidad tiene Guinea Ecuatorial se encuentra el desarrollo de la educación, la cultura y la profesionalización de nuestra población, para que en el futuro pueda responder a los enormes retos planteados, y al espectacular desarrollo que está viviendo actualmente, tal y como avalan las auténticas cifras, datos y estadísticas de las instituciones internacionales que trabajan aquí. Ninguna de estas polémicas favorece, precisamente, a estos problemas reales de la población de Guinea Ecuatorial. Estas entidades, utilizando el nombre de nuestro país en su propio beneficio, entorpecen el gran esfuerzo de nuestro estado por desarrollarse profesionalmente e integrarse plenamente en la comunidad internacional y en un mundo moderno y globalizado.

-Igualmente desalentador resulta que, después de siglos de esclavitud y colonialismo, sigan existiendo entidades occidentales que siempre encuentran en los Gobiernos africanos al “malo de la película”, como comúnmente se podría denominar. En este caso, no nos cabe ninguna duda de que las entidades creadoras de esta polémica están demostrando su auténtica identidad colonialista, discriminatoria, racista y prejuiciosa al no aceptar que un Presidente africano otorgue un premio de estas características, ya que a ninguna de ellas se le hubiera ocurrido discutir el patrocinio de un premio similar si procediese de un Gobierno o un Presidente occidental, por muchas polémicas que arrastrase el mismo, como les sucede a todos los personajes políticos conocidos.

-Finalmente: En estos momentos en que Guinea Ecuatorial es un país independiente y libre, que ha sabido resurgir por sí mismo, gracias también a sus ricos recursos, y que se encuentra en una fase de desarrollo envidiable, como todos aquellos conocedores auténticos del continente africano y de la economía internacional saben de sobra, alentamos a los grupos organizadores de esta polémica, a que, en vez de dedicarse a defender causas hipócritas y cínicas, que no sólo van en contra de nuestro país, sino en contra del desarrollo de la ciencia y de la investigación, con el único objetivo de cosechar publicidad propia, empleen su tiempo y su energía en trabajar seria y honestamente, en aquellos lugares del mundo en donde sea realmente necesario.

El Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial vuelve a solicitar que cuando se hable de nuestro país se haga con respeto, desde un auténtico conocimiento de los hechos y de la evolución, historia y cultura de nuestro Estado, y no desde la mentira, la manipulación y el interés propio.


Firmado
 
 
  El Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial  
  10/06/2010 -   Prix Unesco-Obiang Nguema Mbasogo : Le député canadien Keith Martin invite l'Unesco à refuser "l'argent du sang"...  
 

Tandis que le Conseil exécutif de l'Unesco doit se réunir le 15 juin prochain et prendre à cette occasion une décision sur le très controversé Prix Unesco-Obiang, les oppositions à cette récompense se font encore plus vives...

Dans le quotidien canadien "The Vancouver Sun", c'est au tour du député libéral Keith P. Martin d'inviter publiquement l'agence de l'ONU à refuser "l'argent du sang"...

"La collaboration de l'UNESCO avec M. Obiang équivaut à une approbation tacite du pillage par ce président du Trésor national," a affirmé lundi le député canadien du parti libéral Keith Martin, critique attentif aux violations des droits de l'homme en Afrique, qui a ajouté : "C'est l'argent du sang qui devrait être refusé par l'UNESCO."

Keith Martin, député au Parlement canadien, mais aussi physicien, invite donc son gouvernement à faire pression sur l'UNESCO pour que ce prix soit supprimé. "Le Canada devrait se lever pour le peuple de la Guinée Équatoriale et rejeter le financement de ce prix par le président Obiang."

Martin déclare que les membres du Comité exécutif de l'UNESCO constitué des délégués de 58 pays et qui se réunissent la semaine prochaine "devraient sortir leur tête collective du sable et se lever au nom des principes de l'ONU que, suppose-t-on, ils doivent soutenir, et qu'ils se lèvent pour le peuple opprimé de la Guinée Équatoriale."

Le gouvernement canadien, qui en 2010 a contribué à hauteur de 9,7 millions de dollars US au budget de l'Unesco en 2010, n'est toutefois pas un membre du Comité exécutif de cette institution.
 

 
 

Source :  http://www.vancouversun.com/news/Canada+should+oppose+blood+money/3122967/story.html

 
  09/06/2010 -   Prix Obiang à l'Unesco: Paris souligne un « risque d'incompréhension »  (L'Express)  
 

La France a fait part mercredi du « risque d'incompréhension » que pourrait susciter l'attribution d'un prix scientifique de l'Unesco au nom du dirigeant de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, un « scandale » pour les défenseurs des droits de l'Homme.

« En tant qu'Etat membre, nous estimons que les prix décernés par l'Unesco doivent répondre aux idéaux portés par l'Organisation. A ce titre, nous avions, au nom de l'Union européenne, exprimé notre inquiétude devant le risque d'incompréhension que pourrait soulever sa création », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé mercredi.

Le prix, institué en 2008, doit être financé à hauteur de 1,5 million de dollars sur 5 ans par la Guinée Equatoriale, petit Etat d'Afrique centrale, riche en pétrole et dirigé d'une main de fer depuis 1979 par Teodoro Obiang Nguema, qui prit le pouvoir par un coup d'Etat.

L'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture affronte depuis plusieurs semaines une vive campagne des défenseurs des droits de l'Homme et d'universitaires, dont plusieurs prix Nobel, qui appellent l'organisation à revenir sur sa décision.
« La réputation de l'Unesco ne peut qu'être irrémédiablement ternie lorsque l'organisation ignore les terribles conditions qui sont celles du peuple équato-guinéen et permet à un tyran d'utiliser l'organisation pour polir son image », ont mis en garde le mois dernier 44 organisations, dont Human Rights Watch, Global Witness ou l'association française Sherpa.

Dans une lettre adressée à Human Rights Watch, le 5 mai, la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova soulignait que toute décision revenait au Conseil exécutif de l'organisation. Elle soulignait que la création du prix avait reçu « un fort soutien » des pays africains.

Le jury du prix, qui vise à aider les scientifiques à trouver « des remèdes qui préserveront la vie humaine », selon le président équato-guinéen, s'est réuni en mai, mais n'a désigné aucun lauréat.
Le Conseil exécutif de l'Unesco doit se réunir le 15 juin pour essayer de trouver une issue à cette controverse.
 

 
  Source :  http://www.lexpress.fr/actualites/1/prix-obiang-a-l-unesco-paris-souligne-un-risque-d-incomprehension_898222.html  
  10/06/2010 -   UNESCO : L’organisation devrait rapidement mettre fin à son projet qui équivaut à un « prix du dictateur »  (Human Rights Watch)  
  La réunion du 15 juin est l’occasion d’annuler le prix UNESCO-Obiang portant le nom du leader corrompu de la Guinée équatoriale.  
 

(New York) - Les 58 pays qui siègent au Conseil exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) sont appelés à bloquer le projet d'attribution d'une récompense pour contribution aux sciences de la vie financée par le dictateur de Guinée équatoriale et dont elle porte le nom, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
 

Certaines sources de l'UNESCO ont affirmé que la réunion de l'UNESCO qui se tiendra à Paris le 15 juin représente pour le Conseil la dernière chance de s'opposer à la remise du Prix international UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo pour la Recherche des sciences de la vie avant la cérémonie, prévue pour la fin du mois de juin.

« Le prix UNESCO-Obiang vient entacher la réputation de l'ensemble des membres de l'UNESCO », a déclaré Jon Elliott, directeur de plaidoyer pour l'Afrique à Human Rights Watch. « À moins de s'élever contre cette mascarade et d'y mettre un terme, les gouvernements en partageront la responsabilité. »

Une campagne mondiale regroupant des dizaines d'organisations de la société civile (et, notamment, des groupes d'Afrique, d'Asie, d'Europe de l'Est, d'Amérique latine et du Moyen-Orient) a averti la direction de l'UNESCO que la controverse relative à ce prix risquait de causer un tort irréparable à la réputation de l'organisation. Outre les groupes de défense des droits humains, les critiques regroupent des organisations de liberté de la presse, des universitaires, des représentants de la santé publique et des scientifiques du monde entier.

Obiang a personnellement répondu à la controverse en postant une vidéo sur YouTube. Il y déclare que les fonds consacrés à la création de ce prix UNESCO visent à promouvoir la recherche scientifique qui contribue à « préserver des vies humaines ».

« Le prix UNESCO-Obiang est censé récompenser des progrès scientifiques qui améliorent la qualité de la vie de tous », a ajouté Jon Elliott. « Mais le véritable but du président Obiang est de masquer un règne des plus corrompus et répressifs. Il ferait mieux d'améliorer les conditions de vie misérables du peuple équato-guinéen. »

Les richesses pétrolières de la Guinée équatoriale, associées à une population peu nombreuse, lui confèrent un PIB par habitant approximativement équivalent à celui de l'Espagne ou de la Corée du Sud. Les indicateurs socio-économiques révèlent pourtant que la population souffre de conditions de vie pires que dans de nombreuses régions déchirées par la guerre. Une étude récente illustre par exemple que la Guinée équatoriale affiche les plus mauvaises statistiques du monde en matière de mortalité infantile.

 
  Source :  http://www.hrw.org/fr/news/2010/06/09/unesco-l-organisation-devrait-rapidement-mettre-fin-son-projet-qui-quivaut-un-prix-d  
  Obiang Nguema répond aux critiques sur le prix de l'Unesco...  
 
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 08/06/2010)

Par l'intermédiaire de l'agence de lobbying américaine Qorvis Communications, le régime équato-guinéen a diffusé sur YouTube une brève vidéo (1 mn 11 s.) dans laquelle le dictateur Teodoro Obiang Nguema s'exprime sur le prix de l'UNESCO qui porte son nom et qui devrait être prochainement remis à la fin de ce mois de juin.

Dans ce document, Obiang Nguema déclare que « Le prix a été créé pour trouver les remèdes qui préserveront la vie humaine... pour que les scientifiques entreprennent des recherches et qu'ainsi ils aient les ressources pour trouver un remède contre les maladies (incurables)... Comme c'est le cas pour le HIV/SIDA, les scientifiques qui ont découvert la maladie doivent également pouvoir trouver un remède contre lui. »

Par ailleurs, sur le site gouvernemental, Obiang Nguema déclare : « L'opposition à ce prix n'est pas due au fait que ce prix est mauvais. Elle ne s'explique que parce que la Communauté internationale ne veut pas qu'il soit remis sous le nom du président de la Guinea Équatoriale.
Mais ils n'ont aucune raison pour s'opposer à ce prix. Nous l'avons créé dans le but de préserver la vie humaine. Nous lui avons assigné un financement significatif afin de mener à bien des études scientifiques et pour apporter des ressources qui permettront de trouver des solutions pour améliorer la santé et le bien-être des personnes dans toutes parties du monde, et même en Guinée Équatoriale. Le Gouvernement de la Guinée Équatoriale comprend qu'il est loin d'être parfait et qu'il a encore beaucoup de travail à faire pour améliorer encore davantage la vie de son peuple. Le prix de l'UNESCO est une partie de ce travail. »

Sources : http://www.youtube.com/watch?v=o5IPeX4A5L0 et : http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=587
 
  © Copyright Quel avenir pour la Guinée Equatoriale?  
  Prix Obiang à l'Unesco: Paris souligne un "risque d'incompréhension  
  (Cyberpresse 10/06/2010)

PARIS — La France a fait part mercredi du "risque d'incompréhension" que pourrait susciter l'attribution d'un prix scientifique de l'Unesco au nom du dirigeant de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, un "scandale" pour les défenseurs des droits de l'Homme.

"En tant qu'Etat membre, nous estimons que les prix décernés par l'Unesco doivent répondre aux idéaux portés par l'Organisation. A ce titre, nous avions, au nom de l'Union européenne, exprimé notre inquiétude devant le risque d'incompréhension que pourrait soulever sa création", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé mercredi.

Le prix, institué en 2008, doit être financé à hauteur de 1,5 million de dollars sur 5 ans par la Guinée Equatoriale, petit Etat d'Afrique centrale, riche en pétrole et dirigé d'une main de fer depuis 1979 par Teodoro Obiang Nguéma, qui prit le pouvoir par un coup d'Etat.

L'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture affronte depuis plusieurs semaines une vive campagne des défenseurs des droits de l'Homme et d'universitaires, dont plusieurs prix Nobel, qui appellent l'organisation à revenir sur sa décision.

"La réputation de l'Unesco ne peut qu'être irrémédiablement ternie lorsque l'organisation ignore les terribles conditions qui sont celles du peuple équato-guinéen et permet à un tyran d'utiliser l'organisation pour polir son image", ont mis en garde le mois dernier 44 organisations, dont Human Rights Watch, Global Witness ou l'association française Sherpa.

Dans une lettre adressée à Human Rights Watch, le 5 mai, la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova soulignait que toute décision revenait au Conseil exécutif de l'organisation. Elle soulignait que la création du prix avait reçu "un fort soutien" des pays africains.

Le jury du prix, qui vise à aider les scientifiques à trouver "des remèdes qui préserveront la vie humaine" selon le président équato-guinéen, s'est réuni en mai, mais n'a désigné aucun lauréat.

Le Conseil exécutif de l'Unesco doit se réunir le 15 juin pour essayer de trouver une issue à cette controverse.

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El gobierno francés expresa su "inquietud" por el premio UNESCO- Obiang Nguema Mbasogo

 
 

8 de junio de 2010

   "París, 9 jun (EFE).- El Gobierno francés reiteró hoy su "inquietud" por el proyecto de la UNESCO de conceder un premio científico que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema.

   "Como Estado miembro (de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura) estimamos que los premios concedidos por la UNESCO tienen que responder a los ideales de la organización", manifestó el portavoz del Ministerio de Exteriores Bernard Valéro.

   "En relación con esto, en nombre de la Unión Europea habíamos expresado nuestra inquietud ante el riesgo de incomprensión que podría suscitar su creación", recordó el portavoz en relación con ese galardón y preguntado por la idoneidad de su concesión.

   "La creación y la atribución de ese premio le corresponden en primer lugar a las instancias de la UNESCO", completó el portavoz.

   Las declaraciones del Gobierno francés se conocen después de que un grupo de organizaciones de derechos humanos pidieran el mes pasado a la UNESCO la eliminación del premio científico internacional Obiang Nguema Mbasogo de investigación en ciencias de la vida.

   En una carta a la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, esas entidades expresaron su "decepción" por la decisión del organismo de Naciones Unidas de conceder este mes de junio el galardón, patrocinado por el presidente de Guinea Ecuatorial.

   Aseguraron que otorgar un premio vinculado a "un presidente cuyos 30 años en el poder se han caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su pueblo y una reputación global de corrupto, avergonzará a la UNESCO".

   Las 28 organizaciones de derechos humanos que firmaron la carta señalaron que otras agencias de la ONU han denunciado las violaciones de derechos humanos que se cometen en la ex colonia española, así como la falta de libertades y las condiciones de pobreza "innecesaria" en que viven sus habitantes.

   Además, pidieron que se investigue el origen de los 3 millones de dólares que otorga el premio, que en principio provienen de la Fundación Obiang Ngema Mbasogo para la Preservación de la Vida, una entidad vinculada al Gobierno guineano. EFE"

   http://www.abc.es/agencias/noticia.asp?noticia=414171

 
 

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
  Obiang afirma que el premio de la UNESCO que lleva su nombre contribuirá a la "mejora de la vida" en Guinea.La Ejecutiva de la UNESCO podría reunirse el próximo 15 de junio para tomar una decisión definitiva sobre el premio  
  8 de junio de 2010

MADRID, 8 (EUROPA PRESS).- El presidente de la Republica de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ha asegurado que el premio de la UNESCO que lleva su nombre, y que ha sido duramente criticado por las organizaciones no gubernamentales y los círculos científicos internacionales, forma parte del proceso de "mejora de la vida" del pueblo guineano. La Comisión Ejecutiva de la organización podría reunirse el próximo 15 de junio para tomar una decisión definitiva sobre la continuidad o la retirada del premio.

Según el presidente, la oposición al Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo de Investigación en Ciencias de la Vida "no se debe a que el premio no sea positivo". "Es sencillamente porque la comunidad internacional no quiere que se entregue bajo el nombre del presidente Obiang Nguema de Guinea Ecuatorial", declaró, citado por la página de Internet del Ministerio de Información ecuatoguineano.

"Pero no tienen ninguna razón para oponerse al premio", aseveró Obiang. "Hemos creado este premio con el objetivo de preservar la vida humana, hemos asignado una financiación significativa para este premio con el fin de llevar a cabo estudios científicos y para aportar recursos que permitan encontrar soluciones para mejorar la salud y el bienestar de las personas en todas partes, incluso en Guinea Ecuatorial", prosiguió.

"El Gobierno de Guinea Ecuatorial entiende que está lejos de ser perfecto y que aún tiene mucho trabajo por hacer para mejorar aún más la vida de su pueblo. El premio de la UNESCO es una parte de ese trabajo", señaló.

"El esfuerzo que el Gobierno de Guinea Ecuatorial está realizando en los últimos años incluye grandes proyectos de desarrollo en las áreas de salud y educación, así como también en el énfasis de promover la agricultura y el turismo como dos de las posibles formas de diversificar la economía del país", prosiguió. "Al mismo tiempo, el Gobierno está trabajando en la actualización de estadísticas y de los indicadores de calidad de vida del país", concluyó.

EL PREMIO

El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que mejoran la calidad de la vida humana".

El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas organizaciones internacionales de Derechos Humanos denunciaron que el premio tiene como objetivo "mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y reclamaron que se utilicen los tres millones de dólares del premio "para mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".

Un mes antes, un centenar de académicos, profesionales e intelectuales ecuatoguineanos --residentes en el exilio y en la propia Guinea Ecuatorial--, así como de profesores y profesionales de distintos países, partidos, sindicatos y organizaciones de defensa de los Derechos Humanos, reclamaron a la directora general de la UNESCO, la diplomática búlgara Irina Bokova, que se retire el premio, por suponer "una burla de los nobles valores de su organización".

La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio en el "prestigio de la UNESCO". "Mantiene consultas permanentes con los Estados miembros para encontrar una solución a las dificultades creadas por este premio", declaró este pasado fin de semana su portavoz, Sue Williams, a 'The New York Times'.

Según la edición digital de la prestigiosa revista norteamericana 'Science', que en sus últimas ediciones ha prestado mucha atención al tema, la Comisión Ejecutiva de la UNESCO podría reunirse el próximo 15 de junio para tomar una decisión definitiva sobre el premio, pese a que el jurado del premio probablemente ya ha comunicado su veredicto y a que, en su página de Internet, la UNESCO insiste en que el galardón se entregará a finales de junio.

En su reunión del pasado mes de abril, la UNESCO decidió seguir adelante con el premio. Según informó este pasado domingo 'The New York Times', muchos países occidentales --entre ellos Francia y Estados Unidos-- se oponen al premio pero no se pronunciaron en contra en la reunión de abril para evitar tensiones, mientras que los países africanos se mostraron "poco dispuestos a recibir lecciones morales por parte de los países occidentales" y apoyaron "por unanimidad el premio".

Las organizaciones de Derechos Humanos están presionando a los 58 países --13 de ellos africanos-- que tomarán la decisión el próximo día 15 de junio. Lisa Misol, de Human Rights Watch, declaró a 'Science' que "no todos los africanos apoyan este premio". Entre los rumores que corren entre bastidores destaca la posibilidad de que se mantenga el premio con otro nombre, posiblemente el de un científico, pero en tal caso la UNESCO debería devolver los tres millones de dólares donados por Obiang.

A finales de mayo, un grupo de científicos estadounidenses y de otros países dedicados a la salud pública, entre ellos dos Premios Nobel, pidió en una carta a Irina Bokova que "reconsidere y suprima" el premio y advirtió de que, a pesar de los importantes ingresos que obtiene del petróleo, los indicadores de salud de Guinea Ecuatorial "reflejan con mucha claridad el mal gobierno y el sufrimiento de la población".
 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
  Remise du Prix Unesco-Obiang Nguema : Le Conseil exécutif de l'Unesco
décidera le15 juin prochain...
 
 

Hier, la page web de "Science" a confirmé l'information déjà diffusée par "Harper´s" selon laquelle, le 15 juin prochain, aura lieu une réunion du Conseil exécutif de l'Unesco qui devrait trancher définitivement la question du Prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo.

La note d'information de "Science", signée comme précédemment par Martin Enserink, affirme d'abord que l'Agence des Nations Unies a freiné les préparatifs pour la remise du Prix jusqu'à la prochaine réunion de son Conseil exécutif qui aura lieu dans dix jours. Les Organisations de défense des Droits de l'homme estiment que cette réunion pourrait être une dernière occasion de faire entendre leur avis pour les États membres qui s'opposent au prix. 

Le jury du prix paraît avoir déjà fait le choix du (ou des) lauréat(s) et la page web de l'Unesco continue à annoncer qu'il sera remis fin juin, même si des militants des Droits de l'homme, spécialistes de la santé et des scientifiques continuent à penser le contraire et même si la Directrice générale, Irina Bokova, a récemment déclaré être "préoccupée" par les répercussions que la remise de ce Prix pourrait avoir pour le prestige de l'Unesco.

La décision finale revient au Conseil exécutif qui a approuvé la création de ce prix en 2008. Beaucoup de pays occidentaux y sont opposés, mais ne se sont pas manifestés, semble-t-il, lors de la réunion d'avril passé pour ne pas faire de surenchère... car le bloc africain, peu disposé à recevoir des leçons morales par les pays occidentaux, a soutenu à l'unanimité le prix.... Les militants défenseurs des Droits de l'Homme ont fait pression sur les 58 pays (dont 13 Etats africains) qui prendront part à la décision, le 15 juin prochain. Lisa Misol, de l'ONG "Human Rights Watch", a affirmé pour sa part, qu'au sein de la Commission exécutive de l'Unesco,  « tous les pays africains ne soutiennent pas ce prix... » 

Des rumeurs ont évoqué de possibles compromis, on a envisagé de changer le nom du Prix (où le nom du dictateur équato-guinéen cesserait d'apparaître) et de lui donner le nom d'un scientifique mais cela impliquerait que l'UNESCO doive restituer les 3 millions de dollars offerts par la Fondation Obiang Nguema pour le financement de cette récompense. A ce sujet, Lisa Misol a répliqué que « modifier le nom du prix en maintenant sa dotation ne suffirait pas... » 

 
  05/06/2010 -   Source :  http://news.sciencemag.org/scienceinsider/2010/06/controversial-unesco-prize-delay.html  
 

Dos posiciones opuestas ante el premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo

 
 

3 de junio de 2010

   La publicación Harper´s Magazine incluye en su edición de ayer un artículo de Ken Silverstein sobre el premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo con el título "La UNESCO en venta: por el precio adecuando los dictadores pueden comprarse sus propios premios". El periodista norteamericano comienza señalando los factores que vienen condicionando la actualidad del premio UNESCO-Obiang, la presión de las organizaciones de derechos humanos para que el premio no se conceda y la indecisión del núcleo central de la Agencia de Naciones Unidas.

   Cita la carta dirigida por el senador norteamericano Patrick Leahy a la señora Bokova (http://www.asodegue.org/mayo27101.htm), el artículo de The Economist en el que se sugiere que otros organismos internacionales creen el premio Mugabe sobre producción agrícola, el premio Silvio Berlusconi sobre educación sexual y el premio Mahmoud Ahmadinejad para el uso pacífico de la energía nuclear y también la sugerencia de la coalición de oenegés ("desde Human Rights Watch a EGJusticia") de que el importe del premio se entregue a las escuelas ecuatoguineanas para mejorar su dotación.

   Según Ken Silverstein la señora Bokova va a plantear la decisión final en una "reunión informativa" que tendrá lugar el próximo 15 de junio en París. La directora general estaría buscando la fórmula para distanciarse del premio pero estaría dispuesta a darle vía libre si no se produce una clara indicación en otro sentido por parte de los Estados miembros de la UNESCO.

   Termina el artículo señalando la ambigüedad de la administración Obama (y algunos otros gobiernos europeos) que se oponen al premio "detrás de las cámaras" pero callan en público. "Si los gobiernos de Estados Unidos y estos otros países no adoptan posiciones más agresivas antes del 15 de junio, es probable que la UNESCO siga adelante con esta farsa y confirme su reputación en tanto que institución que se vende al mejor postor".

   http://harpers.org/archive/2010/06/hbc-90007153

   Por su parte la publicación Afrique-Asia ha publicado una entrevista con Agapito Mba-Mokuy convertido en portavoz de la dictadura ecuatoguineana sobre este asunto. Dice así:

   ¿Puede usted precisar las razones de la oposición de varios países occidentales a la creación de este premio?

   El objetivo de este premio es "recompensar los proyectos y las actividades de personas o de grupos de personas o de instituciones científicas, de un organismo o de una organización no gubernamental que hayan contribuido, por sus investigaciones en ciencias de la vida, a mejorar la calidad de la vida humana". Representa una contribución a la investigación científica. Se haya realizado en beneficio de Guinea Ecuatorial, como de África y del mundo entero. En lugar de bloquear las iniciativas de este tipo procedentes de países africanos, los ex-colonizadores deberían más bien a sus antiguas posesiones a contribuir a los avances de la ciencia. Es sabido que África necesita más de la ciencia que los países desarrollados. Sin ella, el continente continuarán en el vagon de cola del tren que transporta al mundo hacia la modernidad.

   Parece que la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, se niega a proclamar los premios pese a las recomendaciones del Jurado. ¿Qué puede hacer Guinea Ecuatorial?

   Hay que reformular el problema. El nudo central del problema está en que el Consejo Ejecutivo de la UNESCO debe garantizar que la directora general ejecuta sus decisiones.

   La palabra "decisión" es importante en todo el sistema de Naciones Unidas. Tiene carácter obligatorio. El Consejo Ejecutivo de la UNESCO, durante su 180 sesión, aprobó nuestro premio y dio instrucciones a la directora general para que ejecutase su decisión lo más rápidamente posible. Ahora bien, dos años más tarde, la UNESCO no ha anunciado todavía los nombres de los premiados, pese a la notificación que le han enviado los miembros del jurado. Se plantea un problema serio entre el Consejo Ejecutivo, cuya credibilidad está en juego, y la directora general.

   ¿Cree usted que la directora general de la UNESCO va a anular el premio?

   Ha dicho que este asunto era competencia del Consejo Ejecutivo de la UNESCO, creo que tiene razón.

   ¿Qué piensa usted de las acusaciones de violación de los derechos humanos que se dirigen contra Guinea Ecuatorial?

   Para conceder el premio, sea por parte de la UNESCO o de otra institución, hay que cumplir con determinados criterios. Es obligatorio porque si no se convierten en la puerta abierta a no se sabe qué. La cuestión de los derechos humanos es muy importante y la UNESCO debe tomarla en cuenta pero, en la actualidad, no forma parte de las condiciones previas.

   Se pueden plantear todas las que se quiera y, a este respecto, yo tengo propuestas que hacer: por ejemplo, que la UNESCO no aparezca ligada a países o donantes que practiquen la discriminación racial, religiosa, sexual, o los que están acusados de crímenes masivos, o los que no tienen buenos resultados en la lucha contra la pobreza, o que no consiguen mejorar la salud de sus ciudadanos, o incluso aquellos que se sabe que están financiando conflictos. Yo propongo que la UNESCO no se implique en ninguna operación con países en los que el presupuesto dedicado a educación no alcance un mínimo del 40% del presupuesto nacional, o aquellos en los que el presupuesto militar supere al de educación. Podría continuar así durante horas...

   La táctica de quienes se oponen a este premio africano es sumar un máximo de criterios para distraer la atención. La UNESCO otorga una treintena de premios, ¿por qué no se somete a todos a este tipo de selección? ¿Por qué se quiere hacer con un premio científico, creado por un país-miembro africano?

   ¿Quiere usted decir que la UNESCO endurece sus normas porque se trata de una participación africana en el avance de la ciencia y de la humanidad?

   Si, lo ha adivinado usted. Pero la nueva dirección de la UNESCO debe hacerse a la idea de que no estamos todavía en los años 1960.

   ¿Qué va a hacer Guinea Ecuatorial?

   Vamos a esperar que la UNESCO resuelva esta situación sin precedentes.

   Algunos de vuestros detractores han hecho un llamamiento para que vuestro gobierno utilice los 3 millones de dólares en la educación de su país. ¿Qué piensa usted?

    ¡Qué ironia! La dotación de la que se habla está destinada a financiar la investigación científica. ¿No es una inversión destinada a la educación? Dando estos fondos a la UNESCO el país muestra su voluntad de contribuir a los esfuerzos de la comunidad internacional en este ámbito, en su propio beneficio, en el del continente y en el de toda la humanidad. ¿Por qué algunos son alergicos a la llegada de un país africano a esta esfera?

   El ámbito científico es quizás propiedad de Occidente...

   La ciencia no tiene fronteras. Por esta razón, habría que animar al presidente Obiang Nguema Mbasogo y a sus homólogos africanos a que invirtieran en  investigación científica y tecnológica al menos en la misma medida en la que se hace en la agricultura.

   ¿Cree usted que el problema de Guinea Ecuatorial está ligado a la actual directora general? ¿Su país ha decidido invertir en otros ámbitos, como la danza?

   Nada permite decir, en este momento, que la directora general practique la discriminación contra los países africanos. En lo que hace a su segunda pregunta, me pregunto si el premio hubiera hecho tanto ruido si se dirigiera a compensar al mejor bailarín. Lo ignoro. Es la primera vez en la historia de la UNESCO en la que un país africano decide financiar un premio científico. Ya ve usted el resultado.

   http://www.afrique-asie.fr/article.php?article=1036

 
 

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
  Senador norteamericano pide la anulación del premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo  
  27 de mayo de 2010
La página ForeingPolicy ha publicado con fecha del pasado martes una noticia según la cual el senador Patrick Leahy, "el poderoso presidente de la Subcomisión del Senado sobre el Departamento de Estado y Operaciones Exteriores", ha expresado su preocupación por los planes de la UNESCO de entregar un controvertido premio científico con el nombre del presidente Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, el represor y corrupto hombre fuerte de Guinea Ecuatorial".
 
  "Me preocupa que al patrocinar este premio, la UNESCO queda asociada a un dictador que durante treinta años ha hecho poco más que consolidar su poder y enriquecerse él mismo y su familia", ha escrito el senador, el pasado día 20, a la directora general de la Organización de las Naciones Unidas para la Ciencia y la Cultura. "Parece muy probable que los 3 millones de dólares donados a la UNESCO por el presidente Obiang para ese Premio Internacional procedan de corrupciones, sobornos y otros robos del tesoro público".
El testimonio de Lehay es el primero de una persona políticamente significada de los Estados Unidos en el que se critica abiertamente la intención de la UNESCO de conceder el citado premio. En su carta a la señora Bokova, Leahy señala que Guinea Ecuatorial "es uno de los mayores productores de petróleo de África, con unos ingresos per cápita de más de 30.000 dólares, pero que ocupa los últimos puestos en los que hace a los indicadores de salud, educación y en los relativos a los derechos humanos".
La carta de Leahy coincide con una nueva petición a la Comisión que preside para que autorice una partida de 80 millones de dólares para financiar a la UNESCO
 
  FP repasa también las posiciones de HRW y del Committee to Protect Jounalist sobre este premio. La organización humanitaria acusa a la señora Bokova de haber llevar a cabo una tramitación dudosa y de no haber pedido la opinión a los gobiernos que tienen representación en esta agencia de Naciones Unidas. Por último, el artículo incluye la opinión de Agapito Mba Mokuy, "asesor presidencial" ecuatoguineano. Según el señor Mba Mokuy las denuncias sobre corrupción y represión que se hacen contra Obiang, son "distorsiones" que no tienen en cuenta las grandes inversiones "en servicios sociales e infraestructuras" que se estarían realizando en el país. Dice también que es la primera vez que un gobierno africano patrocina un premio de este tipo. "Hay personas que no se acostumbran a que los países africanos donen fondos para la ciencia", comentó.  
 

http://turtlebay.foreignpolicy.com/posts/2010/05/25/congress
_tells_unesco_to_think_twice_on_award_established_by_african_strongman_by_c

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   La página del senador Leahy es http://leahy.senate.gov/

 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
  Ultime effort pour empêcher l'attribution du Prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo  
 
26/05/2010 -

Malgré les nombreuses polémiques autour du Prix international pour la Recherche dans les Sciences de la Vie, créé par l'Unesco et financé par le dictateur de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, l'agence de l'ONU pour l'Education, les Sciences et la Culture a décidé de maintenir cette récompense et de l'attribuer en juin prochain, et très probablement en présence du généreux donateur.

Car le principal mérite d'Obiang dans cette affaire est de mettre sur la table la somme alléchante de 6 millions de dollars pour doter ce prix et en couvrir les frais administratifs durant les 5 premières années. Une offre visiblement difficile à refuser pour l'Unesco. Même si en matière d'éducation, le régime d'Obiang ne fait rien et même si la recherche scientifique est inexistante dans le pays. Même si le dictateur est épinglé dans tous les rapports d'ONG, d'organismes internationaux, et de l'ONU elle-même (!), comme un des dirigeants du monde les plus corrompus et pourfendeur des Droits de l'homme. Même si dans tous les secteurs sociaux, les indicateurs sont au rouge... Et même si, chacun le sait, cette offre généreuse n'a pour seul but que d'offrir une image plus acceptable d'un régime violent et corrompu. Rien ne semble faire obstacle à l'attribution par l'Unesco de ce Prix inique...

Cette initiative de l'Unesco ne peut que choquer toute personne humaniste, attachée aux droits de l'Homme et désireuse d'un ordre mondial plus juste. Si tel est votre cas et si vous souhaitez exprimer votre désapprobation, il est possible de signer la pétition en ligne, qui sera adressée à la Directrice générale de l'Unesco, Mme Irina Bokova.
 
  Source : http://www.PetitionOnline.com/AFM2010/petition.html  
  La UNESCO no debería conceder un premio científico con el nombre del dictador Teodoro Obiang Nguema  
  25 de mayo de 2010

Desde hace meses viene dándose una polémica importante en torno a la creación (y concesión por primera vez) del Premio Internacional de Investigación en Ciencias de la Vida UNESCO - Obiang Nguema Mbasogo.

El premio fue aprobado inicialmente en 2008 pero hubo de enfrentarse inmediatamente con la oposición de distintas organizaciones sociales y defensoras de los derechos humanos. Se ha pasado por distintas etapas que parecieron conducir a la anulación del premio aunque las últimas noticias indican que podría ser otorgado a finales del próximo mes de junio.

La publicación ScienceInsider ha publicado el pasado 21 de mayo un buen resumen de la historia y la situación actual del premio. http://news.sciencemag.org/scienceinsider/2010/05/can-unescos-tainted-science-priz.html.[La traducción al castellano puede verse en http://www.asodegue.org/mayo2410.htm]

Las primeras protestas se produjeron en 2008. El 5 de septiembre de ese año los sindicatos españoles CCOO y UGT dirigeron un carta al entonces Director General de la UNESCO, Koïchiro Matsuura, [http://www.asodegue.org/septiembre05081.htm] que tuvo una notable influencia en las primeras discusiones dentro de la propia Agencia de Naciones Unidas.

El 5 de marzo de 2010 un centenar de académicos, profesionales e intelectuales ecuatoguineanos --residentes en el exilio y en la propia Guinea Ecuatorial--, así como de profesores y profesionales de distintos países, partidos, sindicatos y organizaciones de defensa de los Derechos Humanos, reclamaron a la directora general de la Organización de Naciones Unidas para la Ciencia, la Educación y la Cultura (UNESCO), Irina Bokova, la retirada del Premio Internacional que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema, por suponer "una burla de los nobles valores de su organización". [http://www.asodegue.org/marzo0510.htm]

El pasado 10 de mayo Human Rights Watch envió a la señora Bokova una nueva carta en este mismo sentido firmada por oenegés de todo el mundo [http://www.asodegue.org/mayo1010.htm]. El día 20 también del presente mes de mayo han sido organizaciónes de periodistas los que han exigido a la UNESCO que rompiera su alianza con el regimen dictatorial de Guinea Ecuatorial del que denunciaban su caracter liberticida. El regimen ecuatoguineano figura desde hace años entre los que más limitan la libertad de expresión y los que más dificultades ponen a la acción de los periodistas. Su texto puede leerse en http://cpj.org/2010/05/post-2.php.

De acuerdo con todas las anteriores declaraciones te invitamos a leer y a suscribir la Carta a la Directora General de la Unesco.

http://www.PetitionOnline.com/AFM2010/petition.html
 
 
  Editado y distribuido por ASODEGUE  
 

La más importante asociación de científicos del mundo opina sobre el premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo

 
  24 de mayo de 2010

La Asociación Norteamericana para el Progreso de la Ciencia (AAAS, por sus siglas en inglés) es la asociación de científicos más numerosa del mundo. Publica además la revista Sciencie, probablemente una de las dos revistas científicas más prestigiosas, y se pronunció el pasado viernes sobre el premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo. El artículo apareció en la página ScienceInsider, dedicada por la Asociación a noticias de actualidad, está firmado por Martin Enserink y se titula ¿Puede pararse el más que dudoso premio científico de la UNESCO? ["Can UNESCO's Tainted Science Prize Be Stopped?"]. Su texto completo (traducido por nosotros) dice así:

¿Puede pararse el más que dudoso premio de ciencia de la UNESCO?

Martin Enserink

Science Insider. 21 de mayo de 2010

"Ganar un premio de la UNESCO por un trabajo en ciencias de la vida, incluyendo un viaje a París, una medalla y un cheque de 300.000 dólares, suena a algo con bastante prestigioso. Pero ¿y si el premio lleva el nombre de un dictador corrupto, que asiste a la ceremonia de entrega para felicitar al ganador? Esa es la situación en la que uno o más científicos podrían encontrarse a finales de junio, cuando está previsto que sea concedido el Premio Internacional de Investigación en Ciencias de la Vida UNESCO - Obiang Nguema Mbasogo.

Algunas organizaciones de derechos humanos están ejerciendo fuertes presiones para impedir que la UNESCO, organismo de las Naciones Unidas para la educación, la ciencia y la cultura, conceda el premio, que lleva el nombre y la financiación de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, presidente de Guinea Ecuatorial desde 1979. Pero parece que el tiempo se está acabando. El jurado ya ha elegido al ganador o ganadores, cuyo máximo es de tres y, según declaraciones de Susan Williams, portavoz de la UNESCO, la Directora General de esta entidad Irina Bokova podría anunciar el premio a finales de la próxima semana.

Tras las puertas de los despachos de la Agencia con sede en París están teniendo lugar todavía febriles discusiones para encontrar una manera de aplazar o anular un premio, que de acuerdo con los activistas empañaría irremediablemente la credibilidad de la UNESCO. Pero una cancelación ahora podría exacerbar el enfrentamiento entre los países ricos y pobres dentro de la UNESCO, especialmente entre África y Europa.

Guinea Ecuatorial propuso en 2008 el premio para "logros científicos que mejoren la calidad de la vida humana" y lo dotó con 6 millones de dólares para cubrir su importe y los costes administrativos durante los primeros 5 años. Estados Unidos y la mayoría de los países europeos, encabezados por Francia, que ejercía la Presidencia de turno de la UE en ese momento, se opusieron a causa del triste récord de Guinea Ecuatorial en materia de derechos humanos y corrupción.

A partir del descubrimiento en la década de 1990 de petróleo en sus aguas territoriales, Guinea Ecuatorial, un país de África Occidental del tamaño de Bélgica, se hizo rico de la noche a la mañana. Con unos 5 mil millones de dólares USA de ingresos anuales y una población de menos de un millón de habitantes, su renta per cápita es similar a la de Italia o Israel. Pero la mayoría de la población vive en extremada pobreza, mientras parece que la mayor parte del dinero del petróleo se lo embolsa un clan en torno a Obiang y su familia.

Una investigación del Senado de los EE.UU. en 2004 encontró evidencias de corrupción generalizada, y un reciente informe de la organización de derechos humanos Global Witness, titulado La vida secreta de un comprador compulsivo, encontró que el hijo y supuesto sucesor del presidente posee casas de precios multimillonarios en Malibú, California, y África del Sur, un jet privado, y una flota de coches de alta gama; algo que para Global Witness es difícil de explicar teniendo en cuenta el sueldo de 4000 a 5000 dólares mensuales del hijo de Obiang, Teodoro Nguema Obiang, en su trabajo oficial como Ministro de Silvicultura, Pesca y Medio Ambiente. Teodoro Nguema está bajo investigación en varios países.

Además, el gobierno pisotea frecuentemente los derechos humanos. Un informe de 2008 del Departamento de Estado de EE.UU. informó de numerosos y graves problemas, como homicidios ilegítimos por las fuerzas de seguridad, secuestros gubernamentales, tortura sistemática a prisioneros y detenidos, condiciones inhumanas en las cárceles, detenciones arbitrarias y violencia y discriminación contra las mujeres. Mientras tanto, la mortalidad infantil, ya elevada, ha aumentado en los últimos años.

Entonces ¿por qué insiste la UNESCO? Según el embajador en la UNESCO de un país europeo, que pidió no ser identificado, cuando la propuesta llegó en 2008 al Comité Ejecutivo, en el que disponen de representante 58 de los 193 estados miembros de la organización, los países occidentales que se oponían ni siquiera pidieron una votación ya que sabían que serían derrotados. "Era el primer premio de ciencia africano. Los países africanos estaban todos a favor y tenían suficientes apoyos en el G-77, la coalición de naciones en desarrollo”, afirma el diplomático. “Solicitar una votación en la UNESCO equivale a una declaración de guerra", agregó el diplomático.

Varias ONG’s han presionado para frustrar el plan. "La UNESCO debe actuar", dice Gavin Hayman, director de campañas de Global Witness. "Un premio científico en honor de Obiang es ridículo." Su organización y otras 45 han escrito varias veces a Bokova en la UNESCO para expresar su consternación, la última el 10 de mayo. En marzo, un grupo de académicos ecuatoguineanos e internacionales reclamaron a Bokova que sugiriera que el dinero del premio se destine a educación en el sistema escolar de Guinea Ecuatorial que dijeron tiene un nivel infimo a pesar de la riqueza del país.

Inicialmente, las protestas parecían haber tenido éxito. Bokova dijo en enero, que iba a pedir la formación de una comisión para la revisión de los premios de la UNESCO. Según Williams, "Bokova quiere revisar el procedimiento para asegurarse de que existe un consenso real sobre la creación de los premios". Muchos creyeron que esto significaba que el premio Obiang había quedado en suspenso hasta que la comisión emita su informe el próximo otoño. Pero el premio sigue adelante de todos modos, dice Williams.

El plazo, retrasado varias veces debido a la falta de presentación de candidaturas, se cerró el 30 de abril, y el jurado de cinco miembros ha llegado a una decisión todavía secreta, como la identidad de los miembros del jurado, uno por cada continente. El reglamento prevé que pueden compartir el premio hasta tres personas, grupos o instituciones.

Bokova, diplomática búlgara elegida en 2009 en una candidatura para reformar el excesivamente politizado organismo, se encuentra en una posición espinosa; seguir adelante con el premio podría socavar la credibilidad de la UNESCO, pero su anulación sería herir la sensibilidad de África. Bokova trata aún de limar asperezas con el mundo árabe desde que venció al candidato de Egipto para el puesto, en una polémica serie de votaciones.

Williams dice que Bokova expresó sus propias preocupaciones acerca del premio en un discurso pronunciado en abril al Consejo Ejecutivo, cuando dijo que había "recibido críticas" sobre el premio, que ella había trasladado al Consejo, que en última instancia es el responsable de la decisión. "Como directora general he hecho el mayor esfuerzo posible para cumplir con mi papel, que es el de garantizar la credibilidad del proceso", dijo Bokova. Williams opina que si los países occidentales querían posponer o cancelar el premio, podían haber hablado en la reunión de abril. Ninguno lo hizo. Para Hayman, Bokova no fue clara y sugería que el premio todavía estaba en vigor. "Parece que ella fracasó en este asunto", opina Hayman.

Science Insider ha contactado hoy con las delegaciones en la UNESCO de Francia, España, Bélgica, Dinamarca, Alemania y Estados Unidos, todas ellas con representante en el Consejo Ejecutivo, pero ninguna se ha mostrado dispuesta hacer declaraciones sobre el tema o sobre la reunión de abril. Ni siquiera lo ha hecho la presidenta del Consejo Ejecutivo, Eleonora Mitrofanova de Rusia.

"No veo cómo podemos salir de esto", dice el diplomático europeo. En teoría, Bokova podría bloquear la concesión del premio rechazando la decisión del jurado, pero que "parece muy poco probable", dice Williams.

Sylvie Rano, de la delegación de Guinea Ecuatorial ante la UNESCO, dice que “teme" que las ONG estén tratando de bloquear el premio. Pero no quiere hacer más comentarios y remite a Science Insider a la oficina del Presidente Obiang. Rano dice que Obiang planea viajar a París para la ceremonia de junio, si su agenda se lo permite.

El premio parece ser parte de un esfuerzo más amplio de Obiang de dar a su país, de escasa investigación, un rostro más atractivo para la ciencia. Otra indicación es su candidatura para albergar el nuevo Observatorio Africano de Ciencia, Tecnología e Innovación, centro propuesto por la Unión Africana con el fin de realizar el seguimiento de los esfuerzos en investigación y desarrollo a lo largo de todo el continente.

Guinea Ecuatorial ha prometido 3,6 millones dólares para el observatorio, y los ministros africanos de ciencia han aceptado el ofrecimiento en una reunión en Burundi el pasado año. Pero la web SciDevNet informó recientemente que el plan se ha retrasado, en parte debido a que Guinea Ecuatorial no asistió a varias reuniones clave”.

http://news.sciencemag.org/scienceinsider/2010/05/can-unescos-tainted-science-priz.html
 
 

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
 

 Primer l'insoutenable au nom de la vie 

 
 

L'UNESCO scandalise les défenseurs des droits humains en acceptant le financement et l'instauration d'un prix provenant d'un gouvernement dictatorial. « Le travail de l’UNESCO risque d’être entaché par cette alliance contre-nature avec l’un des dictateurs les plus sinistres du monde » déclare la lettre commune envoyée par les associations au Directeur général de l’UNESCO, la Bulgare Irena Bokova.
Tout commence en 2008 lorsque le Conseil exécutif de l'UNESCO approuve et instaure le prix UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo, proposé par le président Obiang de la Guinée équatoriale (qui en toute modestie a donné son nom au prix). Le prix Obiang qui récompense les recherches scientifiques contribuant à améliorer la qualité de vie des êtres humains, et qui a été financé par Obiang lui-même pour la modique somme de 3 millions de dollars, a été ouvert aux candidats en 2009. La limite de candidature, fixée en septembre 2009 a finalement été repoussée à décembre, puis au 30 avril 2010, car les associations et les groupes de défense des droits humains ont réclamé une enquête sur la provenance des fonds destinés à financer ce prix. Sous la pression, l'UNESCO a fait savoir, en janvier dernier, qu'elle suspendait son instauration. Finalement, fin avril, l'UNESCO a annoncé que le prix Obiang serait attribué en juin 2010.

Alors que la plupart des habitants de Guinée équatoriale (4ème producteur de pétrole de l'Afrique sub-saharienne) n'ont pas accès à l'eau potable, que les trois quarts de la population vivent dans la pauvreté et meurent avant 50 ans, on peut effectivement s'interroger sur le choix de l'UNESCO, tout en sachant que l'ONU a condamné les pratiques du gouvernement équato-guinéen en matière de droits de l'homme (absence de procès équitables, arrestations arbitraires, torture).

« L’UNESCO se laisse manipuler et sert à rehausser la réputation désastreuse d’un despote cruel et corrompu », a déclaré Tutu Alicante, de l’organisation de défense des droits humains EG Justice. « Les 3 millions de dollars US utilisés pour garantir le prix devraient être affectés à l’éducation et au bien-être du peuple équato-guinéen, et non à la glorification de leur président. » (…) ‹‹ Le statut lamentable des droits humains en Guinée équatoriale s’accompagne d’une corruption généralisée qui siphonne les ressources qui permettraient de satisfaire les besoins primaires de la population. D’après des preuves avancées en 2004 et 2010 par le sous-comité permanent d’enquête du Sénat américain, le président Obiang et les membres de sa famille proche auraient détourné à leur profit personnel des dizaines de millions de dollars provenant des ressources naturelles de leur pays. Des poursuites judiciaires du même type sont d’ailleurs en cours d’examen en Espagne. ›› L' UNESCO devrait mettre fin à son alliance avec le président de la Guinée équatoriale.

 
 

Source :  http://www.asodegue.org/mayo17102.htm   18/05/2010

 
 

Las ONG denuncian que el premio UNESCO-Obiang ayuda a mejorar la reputación de un "déspota cruel y corrupto"

 
  10 de mayo de 2010

Reclaman que los tres millones del premio se destinen a ayudar a la población guineana y no a "glorificar" a su presidente
MADRID, 10 May. (EUROPA PRESS) - Un grupo de organizaciones internacionales de Derechos Humanos han denunciado que el premio internacional de la UNESCO que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema, tiene como objetivo "mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y han reclamado que se utilicen los tres millones de dólares del premio "para mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".

"La Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) ha decidido entregar el Premio de Investigación en Ciencias de la Vida, financiado por el dictador de Guinea Ecuatorial y nombrado en su honor, pese a las suplicas de cientos de indignados individuos y organizaciones de todo el mundo", denunciaron este lunes las organizaciones.

En una carta conjunta a la UNESCO difundida por la página de Internet de la organización humanitaria Human Rights Watch (HRW), los grupos de Derechos Humanos y de la sociedad civil firmantes demandaron hoy lunes una investigación completa sobre las fuentes de este dinero. "La UNESCO no ha cancelado este premio ni investigado su procedencia, pese a haber recibido diversas solicitudes de grupos de Derechos Humanos, académicos y otros", afirmaron.

"La UNESCO está permitiendo que se la utilice para mejorar la mala reputación de un déspota cruel y corrupto", declaró Tutu Alicante, de la organización de Derechos Humanos EG Justice. "El premio de tres millones de dólares debiera ser utilizado para mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial, y no para la glorificación de su presidente", añadió.

Pese al compromiso de la UNESCO de revisar las circunstancias del premio, a finales del pasado mes de abril la propia directora general del organismo, Irina Bokova, anunció a los diversos gobiernos que la entrega del premio estaba prevista para junio de 2010. El Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo de investigación en ciencias de la vida fue creado en 2008 para reconocer "los avances científicos que hayan contribuido al mejoramiento de la calidad de la vida humana".

POBREZA, CORRUPCIÓN Y DERECHOS HUMANOS

"Aunque la riqueza del petróleo permite a Guinea Ecuatorial tener un PIB 'per cápita' similar al de Italia, Corea del Sur e Israel, su propio Gobierno reconoce que más del 75 por ciento de la población vive en la pobreza", aseguraron las organizaciones firmantes. "La mayoría de los ecuatoguineanos no tienen acceso a agua potable y, por lo general, mueren antes de cumplir los 50 años", prosiguieron.

"Durante años, los observadores de Derechos Humanos de Naciones Unidas han criticado el uso de juicios injustos, detenciones arbitrarias, detenciones en régimen de incomunicación y la tortura sistemática por parte del Gobierno", añadieron.

"La falta de avances por Guinea Ecuatorial en materia de Derechos Humanos está agravada por la corrupción oficial que provoca el despilfarro de fondos que podrían ser utilizados para cumplir con los derechos económicos y sociales", denunciaron.

"Conforme a evidencias presentadas por la investigación del Subcomité Permanente de Investigaciones del Senado de Estados Unidos en 2004 y 2010, el presidente Obiang y sus parientes cercanos han desviado decenas de millones de dólares de las rentas de los recursos naturales del país para beneficio personal", aseguraron. "Actualmente, se están investigando cargos penales en España", agregaron.

"La valiosa labor de la UNESCO corre el riesgo de ser nublada por esta alianza mal concebida con uno de los dictadores más infames del mundo", se lee en la carta conjunta, enviada a Bovova y a las 58 delegaciones de representantes ante el Consejo Ejecutivo de la UNESCO. Por ello, las ONG instan a la UNESCO a cancelar este premio.
 
 

Editado y distribuido por ASODEGUE

 
 

Le Prix pour les sciences de la vie de l'homme fort de l'UNESCO

 
 
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 10/05/2010)

L'UNESCO est sous le feu de critiques d'organisations de défense des droits de l'Homme et de militants anti-corruption pour vouloir procéder à l'attribution du prix UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo sur la recherche en sciences de la vie. Ce prix serait financé et attribué au nom du Président de la Guinée équatoriale, largement soupçonné de corruption et d'atteintes aux libertés.

Le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a remis 3 millions de dollars à l'agence de l’ONU dont le siège est à Paris pour que le nouveau Prix puisse être attribué pendant les cinq prochaines années. La moitié de l'argent, 1,5 millions de dollars, ira aux lauréats tandis que l'autre moitié sera utilisée pour couvrir les coûts de fonctionnement. Les fonds seront déposés par la Fondation Obiang Nguema Mbasogo pour la Conservation de Vie.

Les critiques soutiennent que les 30 ans du règne d'Obiang ont été marqués par la corruption et le mépris des droits de l'homme et que l'action de l'UNESCO nuira à sa réputation au moment même où il cherche à renouer une relation longtemps troublée avec les États-Unis, qui se sont retirés de l'organisation en 1984. Le Président américain George W. Bush avait annoncé en 2002 sa décision de retourner dans l'UNESCO.
« S'il y a un moyen pour l'UNESCO de se tirer une balle dans le pied, c’est bien en offrant sa crédibilité au Président Obiang, dont le bilan entâché de corruption et d'abus semble aller contre tout ce que l'organisation représente précisément », a affirmé Kenneth Hurwitz, un avocat spécialisé dans l'anticorruption avec Open Society Justice Initiative, une de 25 organisations qui, en janvier, ont invité l'UNESCO à annuler le prix.
« L'UNESCO devrait avoir retiré ce prix depuis longtemps. Au lieu de cela, il agit comme une société de relations publiques pour le régime brutal et kleptocratique d'Obiang »

En mars, des dizaines d'Equato-guinéens en exil, des savants internationaux et d'autres professionnels ont écrit à l'UNESCO pour lui faire part de leur désaccord au sujet du nouveau Prix. Le groupe – organisé par l’organisation EG Justice – a alerté la Directrice générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova (qui a été élue en octobre dernier sur la base d’un programme de réformes), afin d’obtenir la suppression du prix compte tenu que le gouvernement équato-guinéen a consacré une faible part de ses revenus pétroliers à l'amélioration des conditions d’existence de ses propres citoyens dans le pays. Ils ont recommandé que l'argent soit plutôt utilisé pour acheter des livres, des bancs d’école et d'autres fournitures de base en faveur du système éducatif, mal subventionné, de l’Enseignement primaire en Guinée Équatoriale.

La Guinée Équatoriale est le quatrième plus grand producteur de pétrole de l'Afrique, avec un revenu par habitant de 36 000 dollars en 2009, plus haut qu'Israël, l'Italie, ou l'Arabie Saoudite, selon le CIA World Factbook.. Mais la plupart des indicateurs de santé et de qualité de la vie classent le pays dans les derniers rangs mondiaux, avec une espérance de vie planant autour de 50 ans. Le système éducatif du pays n’a fait qu’empirer depuis que le pays a découvert d’importants gisements de pétrole au large de ses côtes au milieu des années 1990. L'inscription à l’école primaire est tombée de plus de 90 % en 2001 à 70 % en 2007, selon les chiffres de l'ONU.

L’ironie du sort est que ces "3 millions de dollars pourrait servir à améliorer la qualité de la vie en Guinée Équatoriale," a déclaré Lisa Misol, chercheuse à l’ONG Human Rights Watch (Observatoire des droits de l'homme), qui a rejoint les nombreux autres groupes privés dans l'appel à l'UNESCO afin que le nouveau prix soit abandonné.

Dans une lettre, envoyée le mois dernier à Bokova, le groupe de défense des droits de l’homme a accusé le leader de la Guinée Équatoriale d'imposer une pauvreté inutile à ses citoyens par "la corruption généralisée et la mauvaise gestion" et de les surveiller par un système marqué par "une répression profondément installée." "Nous espérons que vous admettrez qu'un leader politique ayant un tel passif n'est pas digne du crédit positif de l'UNESCO," a écrit Human Rights Watch(Observatoire des droits de l'homme).


Obiang a offert de financer ce Prix en octobre 2007 pendant une assemblée générale annuelle de l'UNESCO. Le Comité de direction de l'UNESCO, qui est composé des représentants de 58 états, a approuvé le projet en 2008.
Le prix "est destiné à récompenser les projets de recherche scientifiques et les activités d'un individu, de plusieurs individus, d’une institution, d'une autre entité ou d’une organisation non gouvernementale dans le domaine des sciences de la vie, et qui mènent à l'amélioration de la qualité de vie humaine," a écrit l’an dernier Koïchiro Matsuura, l'ancien directeur général d'UNESCO, dans une lettre aux gouvernements pour les inviter à soumettre des candidatures. "Le prix consiste en une médaille, un diplôme et un chèque d’un montant de 300 000 dollars."

"Un leader politique ayant un tel passif ne mérite pas le crédit de l'Unesco". Mais après l'exclusion de l'EITI de la Guinée Equatoriale, la reconnaissance de l'Unesco serait un triomphe pour le vieux dictateur...

Les États-Unis, l'Union Européenne et la Norvège ont exprimé des réserves au sujet du nouveau prix en 2008, mais ils n'ont pas interrompu le programme. "Nous déplorons cette situation", a affirmé l'Union Européenne dans une déclaration sur ce prix en octobre 2008. "Ce n'est pas bon pour notre organisation, ce qui signifie que ce n'est bon ni pour sa réputation ni pour son fonctionnement."

La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, une ancienne femme politique et une diplomate bulgare, a suspendu à plusieurs reprises le processus à cause des oppositions et de la controverse au sujet du prix et à cause du faible nombre de candidats. Le bureau de Bokova a aussi promis de conduire un examen complet avant de prendre une décision finale sur le prix UNESCO-OBIANG, selon les groupes de défense des droits de l’Homme. Ces groupes affirment qu'ils n'ont pas été informés que cet examen ait été mené à son terme.

Cependant, le 22 avril dernier, Bokova a envoyé une lettre aux gouvernements disant que l'UNESCO maintiendrait le prix et que le délai pour des nominations serait prolongé. Bokova, à la têted'un jury international, choisira les gagnants en mai et on devrait attribuer le prix fin juin.


La controverse au sujet du prix d'UNESCO s’élève alors que la famille dirigeante de la Guinée Équatoriale doit faire face à l'examen de son utilisation des fonds publics. Le sous-comité Permanent des Investigations du Sénat a allégué qu’une grande part des revenus pétroliers du pays ont été transférées à des banques aux États-Unis, en Espagne et au Luxembourg, ou ont été gaspillés dans l’achat d’hôtels particuliers, de jets privés et d’une collection voitures de luxe : Bentley, Ferrari, Rolls Royce et Lamborghini.

Hurwitz déclare que Open Society Justice Initiative, avec deux autres groupes de défense des droits de l'homme, EG Justice et l’Association Pro Derechos Humanos de Espana, basée en Espagne, conduit une vaste enquête sur la corruption présumée des dirigeants de la Guinée Équatoriale.
Agapito Mba Mokuy, un conseiller de la présidence en Guinée Équatoriale, réfute les accusations de corruption et de répression par son leader, déclarant que ce sont des mensonges qui seraient facilement corrigés en voyageant dans son pays pour être témoin des investissement à grande échelle qui y sont faits.

"Ce président a beaucoup investi dans les infrastructure s, les services sociaux, le système d'éducation, le système de santé. Ce président a transformé le pays dont le système scolaire était totalement détruit et qui a maintenant une université qui délivre des diplômes aux étudiants", a-t-il dit.
Mokuy déclare, en outre, que c'est la première fois qu'un gouvernement africain finance un prix pour la recherche scientifique à l'UNESCO. .."C'est une action humanitaire de la part du président", a-t-il ajouté…

(Source : Foreign Policy)

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Protestations contre un prix Unesco au nom du président équato-guinéen  (AFP)

 
 
Une trentaine d'organisations ont appelé lundi l'Unesco à annuler l'attribution, prévue en juin, d'un prix financé par le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, en dénonçant les violations des droits de l'Homme dans ce pays pétrolier d'Afrique centrale.

Dans une lettre adressée à Irina Bokova, directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), ces organisations expriment leur "profonde déception", "un choc et une déception majeurs" après le maintien du "prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie", doté de 3 millions de dollars (2,35 millions d'euros).

Créé en 2008, ce prix "financé par et nommé en l'honneur de" M. Obiang Nguema, "serait remis pour la première fois à la fin du mois de juin" malgré des appels à son annulation immédiate adressés à l'Unesco par des "défenseurs des droits humains équato-guinéens, organisations de la société civile, universitaires et autres", écrivent-elle.

"Plusieurs gouvernements membres du Conseil exécutif (de l'Unesco) avaient également objecté à l'instauration de ce prix au moment de sa création", précisent ces ONG, parmi lesquelles figurent Human Rights Watch (HRW), des associations africaines (Afrique du Sud, Cameroun, Erythrée, Malawi, Tanzanie, Togo) mais aussi d'Europe, d'Amérique et d'Asie.

Elles considèrent qu'en maintenant la distinction, "l'Unesco a gâché une occasion critique de protéger sa réputation" en permettant "à un tyran d'utiliser l'organisation pour polir son image".
Cette réputation "ne peut être qu'irréparablement ternie lorsque (l'Unesco) ignore les terribles conditions (...) du peuple équato-guinéen", soulignent les ONG.
"Nous vous supplions de revoir votre position avant qu'il ne soit trop tard", lancent-elles à Mme Bokova, en invitant l'Unesco à "enquêter sur l'origine" de la dotation du prix qu'elle a acceptée. Elles l'exhortent à affecter les 3 millions USD "à l'éducation et au bien-être des Equato-Guinéens plutôt qu'à la glorification de leur président".

Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat à l'issue duquel il a fait fusiller Francisco Macias Nguema, son oncle et le premier président de cette ex-colonie espagnole, Teodoro Obiang Nguema dirige son pays d'une main de fer depuis 1979.

En novembre 2008, le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture Manfred Nowak avait conclu à l'issue d'une mission en Guinée équatoriale que "la torture (y) est systématiquement pratiquée".

La Guinée équatoriale est le troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne mais l'essentiel de son million d'habitants continue à vivre dans la pauvreté. L'opposition estime que les revenus pétroliers sont illégalement utilisés par des responsables de son régime.

 
 

Source :  http://www.romandie.com/ats/news/100510144852.3v50bb7y.asp

 
 

Le président Obiang se fait sa pub grâce à l'Unesco

 
 
(Liberation 10/05/2010)

Malgré les protestations outragées et véhémentes d'une série d'ONG, l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) semble décidée à accoler son nom à celui du président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, pour la remise d'un prix doté de 300 000 dollars. Au risque de compromettre sa réputation déjà ternie par de nombreuses polémiques par le passé.

Accusé depuis des années par ses opposants et par les associations de lutte anti-corruption de détourner la manne pétrolière à des fins personnelles, visé en France dans l'affaire des biens mal acquis, le président Obiang a décidé, en 2007, de financer un prix à son nom: "le Prix Unesco-Obiang pour la recherche en sciences de la vie". Au pouvoir à Malabo depuis 1979, le président Obiang a consacré 3 millions de dollars pour mener bien cette opération de promotion personnelle, derrière ses atours philantropiques

Des ONG, telles que Sherpa en France, ont demandé à l'agence onusienne, basée à Paris, de suspendre sa participation et d'enquêter sur l'origine de ces fonds. Mais, malgré ces appels, dont une lettre adressée à la nouvelle patronne de l'Unesco, Irina Bokova, celle-ci est sur le point de remettre le prix, vraisemblablement en juin. "L'Unesco se laisse manipuler et sert à rehausser la réputation désastreuse d'un despote cruel et corrompu, affirme un responsable de l'association pour les droit de l'Homme "EG Justice", Tutu Alicante. Les trois millions de dollars utilisés pour garantir le prix devraient être affectés à l'éducation et le bien être du peuple équato-guinée, pas à la glorification de leur président."

Il s'agit par le biais de ce prix, affirme le régime, de récompenser "les recherches scientifiques destinées contribuant à améliorer la qualité de la vie des êtres humains." Mais le président Obiang n'a pas démontré, à travers sa gestion, qu'il pouvait améliorer "la qualité de vie" de ses concitoyens. Alors que l'exploitation deses ressources en pétrole confère à la Guinée équatoriale un PNB comparable à celui de l'Italie et de la Corée du Sud, 75% de la population locale vit dans la pauvreté, la majorité d'entre eux n'ont pas accès à l'eau potable et l'espérance de vie y plafonne à 50 ans.


Par Thomas Hofnung

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Liberation

 
 

Le prix Unesco-Obiang Nguema Mbasogo : Une idée "brillante" de l'ONU...  
("The Economist")

 
 

C'est sur le ton de l'ironie que le célèbre hebdomadaire britannique "The Economist" a choisi de traiter l'affaire du prix Unesco pour les Sciences de la vie doté par le président Obiang Nguema et qui est actuellement suspendu en attendant une décision définitive de cette agence de l'ONU, dont le siège est à Paris.

L'article (en anglais)  argumente qu' « aucune Cour de justice ne l'a reconnu coupable, ni lui ni sa famille, d’empocher de l’argent public, malgré les accusations du Sénat américain et des ONG » et que par ailleurs « il gagne des élections régulières, aussi libres et justes que dans d’autres Etats d’Afrique centrale » (!). Il vante ensuite sa «popularité» comme le démontre son «excellent score de 95 % dans l’élection présidentielle de novembre dernier», sa «grande longévité» et son «impressionnante stabilité» puisqu'il est depuis 30 ans au pouvoir depuis son coup d'Etat de 1979, ainsi que sa « générosité » puisque «le nouveau prix de l'UNESCO va lui coûter quelque 3 millions de dollars (sans compter les honoraires pour les groupes de lobbying et les sociétés de relations publiques qui l'ont conseillé)». 
Et, si « les étrangers se plaignent de la répression, de l'arrestation et du meurtre de leaders d'opposition »,  l'article questionne : «Alfred Nobel, qui a doté les prix portant son nom, n'était-il pas un fabricant d'armes ?»

Avec une certaine malice, l'auteur de l'article propose que d'autres organisations suivent l'exemple de l'Unesco : Que, par exemple, «l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) essaie d'obtenir de l'argent du Premier ministre de l'Italie pour décerner une médaille Silvio Berlusconi en faveur de l'éducation sexuelle... L'Agence internationale de l'énergie atomique pourrait s'adresser à l'Iran pour un prix Mahmoud Ahmadinejad pour l'utilisation pacifique de la puissance nucléaire... Saddam Hussein pourrait se voir doter un prix célébrant le multiculturalisme. Idi Amin, le grand président "showman" de l'Ouganda, pourrait avoir une récompense pour la science culinaire d'avant-garde.
Beaucoup de conservateurs américains se méfient de l'ONU; ils pourraient changer d'avis si les amis de l'ancien vice-président pouvaient doter un prix Dick Cheney de la transparence gouvernementale. Peut-être l'UNESCO pourrait ensuite promouvoir l'élégance vestimentaire avec un prix Kim Jong Il pour le dictateur le mieux habillé, ou bien fonder un prix pour la brièveté dans les discours publics portant le nom du président du Vénézuéla, Hugo Chávez.
»

Pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt ?

 
  Source :  http://www.economist.com/opinion/displaystory.cfm?story_id=16059928  

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