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El
martes se entrega en París el premio "UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo". El prestigio de la UNESCO quedará
mermado tras prestarse a embellecer la imagen de un
régimen cruel y corrupto
14 de julio de 2012
La administración francesa no estará presente en el acto
"PARIS — Guinea Ecuatorial, país criticado por las
violaciones de los derechos humanos, ha ganado el pulso
que mantenía desde hace años con oenegés y los países
occidentales para conseguir financiar un premio de la
UNESCO para investigaciones de ciencias de la vida, que
será entregado el próximo martes.
Este premio dotado con tres millones de dólares, creado
a iniciativa del presidente de Guinea Ecuatorial,
Teodoro Obiang Nguema, fue creado en 2008. Sin embargo,
como consecuencia de las polémicas y la falta de
consenso, su concesión ha estado suspendida desde 2010.
Obiang Nguema ha aceptado que el premio no lleve su
nombre, como se había previsto en un principio, y lleve
solo el de su país.
El "premio UNESCO-Guinea Ecuatorial para investigaciones
en ciencias de la vida" será entregado el martes 17 de
julio a las 16H00 (14H00 GMT), precisa la invitación
para el acto.
Opuesta al premio, Irina Bokova, Directora General de la
Agencia de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia
y la Cultura, se ve obligada a entregarlo tras el voto
emitido el pasado marzo por el Consejo Ejecutivo de la
institución.
El apoyo de esta instancia dirigente de la UNESCO se
consiguió gracias a los votos de los países africanos y
árabes, junto con Brasil y Rusia.
Numerosas onegés se manifestaron contra el curriculum,
en materia de corrupción y de violación de los derechos
humanos, del jefe del Estado guineoecuatoriano que
dirige su país con mano de hierro desde 1979. El premio
Nobel surafricano, Desmond Tutu, participó en las
movilizaciones contra la entrega del premio.
Francia ha recordado el viernes que los países de la
Unión Europea se opusieron a la concesión del premio.
París no estará representado en la ceremonia del martes,
ha manifestado el ministerio francés de Asuntos
Exteriores.
"Lamentamos que la UNESCO haya tomado la decisión de
entregar este premio en un momento en el que los
problemas judiciales de la familia Obiang Nguema están
de plena actualidad y se mantiene la opacidad en torno
al origen de los fondos con los que va a pagarse", ha
manifestado la responsable en France de la oenegé Human
Rights Watch (HRW), Jean-Marie Fardeau.
"La imagen de la UNESCO no saldrá mejorada de esta
instrumentalización por parte de un gobierno incapaz de
satisfacer las necesidades elementales de su población",
ha añadido a AFP.
Francia ha emitido el viernes una orden de detención
contra el hijo del presidente Obiang. Los jueces,
sospechan que Teodorin Nguema Obiang Mangue ha
blanqueado y desviado dinero procedente de fondos
públicos y lo habían convocado por segunda vez para que
prestase declaración, pero Obiang Mangué no se ha
presentado.
El gobierno guineoecuatoriano había rechazado que
Obianga compareciese ante los jueces franceses como
señal de protesta tras la espectacular investigación
llevada a cabo durante diez días del pasado febrero en
una suntuosa residencia particular parisina en la que le
fueron decomisados 200 metros cúbicos de objetos de
valor. Aunque en un principio el inmueble era propiedad
de la familia Obiang desde octubre de 2011 pasó a
pertenecer al Estado guineoecuatoriano.
En una primera investigación, en septiembre de 2011, la
justicia francesa decomisó once vehículos de lujo
propiedad del hijo del presidente ecuatoguineano.
La UNESCO ha manifestado en un comunicado que los
laureados con el premio son:
- el egipcio Maged Al-Sherbiny, presidente del Centro
para la Ciencia y la Tecnología del Movimiento de los no
alineados y presidente de la Academia de Investigación
Científica y Tecnológica (ARST, por sus siglas en
francés) por sus investigaciones sobre las enfermedades
endémicas en Egipto.
- el surafricano Felix Dapare Dakora, profesor de la
Universidad de Tecnología de Tshwane, en Pretoria, por
sus trabajos sobre intercambios moleculares entre las
legumbres y el suelo.
- la mexicana Rossana Arroyo, especialista en
enfermedades parasitarias".
Les
Lauréats du prix UNESCO-Guinée équatoriale sont connus
Trois lauréats
seront récompensés pour leurs travaux scientifiques en
faveur des populations des pays en développement, et
notamment en Afrique...
14.07.2012 - On savait déjà depuis hier que la cérémonie
de remise du "Prix Unesco-Guinée équatoriale" aurait
lieu mardi prochain, 17 juillet, au siège de
l'organisation des Nations Unies pour l'Éducation, les
Sciences et la Culture (Unesco) à Paris.
Mais aujourd'hui, après l’examen minutieux de 24
candidatures, c'est l'Unesco qui a dévoilé les noms des
trois lauréats qui doivent recevoir chacun 1 million de
dollars afin de pouvoir poursuivre leurs recherches en
faveur des populations des pays en voie de
développement.
La première d'entre eux est le docteur en Sciences
Rossana Arroyo Verátegui, née en 1955, professeure du
Centre de recherche et d'études avancées de l'Institut
polytechnique national du Mexique (CINVESTAV-IPN), qui a
réalisé un travail important concernant les maladies
parasitaires, amibiase et trichomonose. Dans ses
recherches, elle a identifié et décrit une protéine
importante, qui est devenue l'un des vaccins le plus
prometteur contre la maladie provoquée par l'amibe
(Amibiase). Elle a également contribué à la mise en
oeuvre de méthodes de diagnostics moins coûteux et a
développé un vaccin contre le Trichmonas vaginalis.
Le deuxième lauréat est le docteur égyptien Maged Al-Sherbiny,
né en 1963, président de l'Académie de la recherche
scientifique et de la technologie (ASRT). Ses travaux
scientifiques se sont focalisés sur le développement des
outils de diagnostic et des vaccins sur les maladies
endémiques, notamment l’hépatite C et la schistosomiase,
maladies qu’on retrouve souvent en Egypte et dans
l'Afrique toute entière. Ses recherches ont conduit au
développement efficient des méthodes des diagnostics sur
ce domaine, sans pouvoir utiliser les équipements
sophistiqués.
Le troisième est le docteur sud-africain Félix Dapare
Dakora, né en 1952, professeur à l'Université de
Biotechnologie de Tshwane, à Pretoria, pour ses travaux
sur la conversion moléculaire entre les légumes et le
sol. Ses recherches sur la fertilisation des sols ont
contribué pendant plus de 14 ans au développement des
capacités agricoles afin d'en finir avec la pénurie
alimentaire en Afrique. (Source :
Unescoprixobiang.org)
Paris
: Remise du prix Unesco-Guinée équatoriale
Le président Teodoro Obiang
Nguema assistera en personne à la remise du prix qu'il a
proposé et qu'il a défendu durant des années devant
l'Unesco en faveur des Sciences de la vie...
13.07.2012 - L'Unesco remettra finalement mardi prochain
un prix financé par la Guinée équatoriale doté de 3
millions de dollars (2,46 millions d'euros) pour la
recherche en sciences de la vie.
Très contesté par les organisations de défense des
droits de l'homme, ce prix avait été finalement validé,
le 8 mars dernier, par le conseil exécutif de l'Unesco,
après plusieurs années de débats internes.
Face aux polémiques, Teodoro Obiang Nguema, le président
de la Guinée équatoriale, avait accepté que le prix ne
porte plus son nom, comme cela était prévu à l'origine,
mais celui de son pays
La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, qui a
toujours été opposée à la remise de ce prix, a dû
toutefois se plier au vote majoritaire et organiser la
remise de cette distinction. C'est donc très
certainement avec une satisfaction non dissimulée que le
président Obiang se présentera jeudi prochain à Paris,
au siège de l'Unesco, afin d'assister pour la première
fois à la remise du prix Unesco-Guinée équatoriale.
La cérémonie de remise du prix aura lieu, le mardi 17
juillet à 16H00 (14H00 GMT), selon le carton
d'invitation, mais, à cette heure, l'Unesco n'a toujours
pas communiqué le nom des lauréats.
Il y aura donc, mardi 17 juillet, un discours sur
l'éducation en Guinée-Equatoriale, et un autre sur
l'évolution du rôle des femmes dans la société
équato-guinéenne.
La France, si elle considère que la création des prix
internationaux relève des instances de l'Unesco «
souhaite que ces prix reflètent les valeurs universelles
portées par cet organisme », a fait valoir le ministère
des affaires étrangères. Elle sera donc absente de la
cérémonie, a indiqué le Quai d'Orsay au quotidien "Le
Monde", comme tous les
autres pays européens membres de l'Unesco.
« Nous regrettons que l'Unesco ait pris cette décision
de décerner ce prix alors qu'il y a tant d'actualité
judiciaire autour de la famille de Teodoro Obiang Nguema
et d'opacité autour des fonds utilisés », a réagi le
responsable en France de l'ONG Human Rights Watch (HRW),
Jean-Marie Fardeau. « L'image de l'Unesco ne sortira pas
grandie de cette instrumentalisation par ce gouvernement
incapable de satisfaire les besoins élémentaires de sa
population », a-t-il affirmé à l'AFP. (Sources : AFP ;
Le Nouvel Observateur
; Le Parisien ;
Le Monde)
La France
boycottera le prix Unesco-Guinée Equatoriale
LE MONDE
| • Mis à jour le
Par Béatrice Gurrey
Le programme
de la cérémonie est prêt : mardi 17
juillet, l'Unesco devrait
remettre
le très controversé prix Obiang pour
la recherche en
sciences
de la vie, doté de 3 millions de
dollars (2,46 millions d'euros).
L'organisation internationale a pu
faire
disparaître le nom du président et
dictateur de la Guinée-Equatoriale,
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour
le
remplacer
par celui de son pays, mais le prix
Unesco-Guinée-Equatoriale sent
toujours le soufre.
La France, si
elle considère que la création des
prix internationaux relève des
instances de l'Unesco "souhaite
que ces prix reflètent les valeurs
universelles portées par cet
organisme", fait
valoir
le ministère des
affaires
étrangères.
Pour
marquer
sa désapprobation, elle a voté
contre le changement d'appellation
du prix – adopté en dépit de l'avis
contraire formulé par le bureau
juridique de l'Unesco. Elle sera
absente de la cérémonie, a indiqué
le
Quai d'Orsay
au Monde, comme tous les
autres pays européens membres de
l'Unesco.
L'association
Sherpa, très en pointe dans ce
dossier, comme
Human Rights
Watch (HRW), s'était réjouie que
l'attribution du prix ait été
suspendue à deux reprises, sous la
pression de plusieurs ONG françaises
ou étrangères. Elle ne peut que
déplorer la victoire de M. Obiang
père, à mi-chemin entre provocation
et recherche de respectabilité,
alors que son propre fils vient de
faire
l'objet d'un mandat d'arrêt de la
justice
française.
DOUTES SUR L'ORIGINE DES
FONDS
L'association
de lutte contre le crime économique
s'était indignée que l'Unesco puisse
associer
son nom "à l'un des régimes les
plus fermés et les plus corrompus au
monde". Elle avait démontré que
le chèque de dotation avait été
émis, le 13 février 2009, par une
banque domiciliée à
Malte,
laissant
planer
un doute sur l'origine de ces fonds.
Elle s'était étonnée qu'une
fondation privée, la
Fondation
Obiang,
ait pu détenir un compte auprès du
Trésor public équato-guinéen. Car la
déclaration d'utilité publique de
cette fondation, créée par le
Mouvement des amis d'Obiang, n'était
intervenue que le 10 août 2009, six
mois après l'émission du chèque.
Bref, une fois de plus, un mélange
des genres et une utilisation
litigieuse des deniers publics qui
est la marque distinctive du régime
de Malabo.
Ce n'est pas
la première fois que le clan Obiang
tente d'instrumentaliser l'Unesco,
soit pour
tenter
d'acquérir une commode immunité
diplomatique, soit pour se
couvrir
d'un vernis d'honorabilité. Quelques
jours après la saisie de ses
véhicules par la
police
française, dans le cadre d'une
information judiciaire ouverte pour
recel et blanchiment,
Teodorin
Nguema
Obiang était nommé délégué permanent
adjoint de la Guinée-Equatoriale
auprès de l'Unesco.
Le petit pays
d'Afrique
centrale n'avait cependant pas
accompli jusqu'au bout la démarche
auprès du Quai d'Orsay, pour
rendre
effective cette délégation. Il a
préféré, fin mai, à la faveur d'une
réforme
constitutionnelle votée à 97,7 %,
nommer
M.Obiang fils vice-président du
pays, avec rang de chef d'Etat, une
immunité jugée plus sûre.
La directrice
générale de l'Unesco,
Irina Bokova,
s'était alarmée, le 8 mars, devant
son conseil exécutif des risques que
la polémique autour du prix Obiang
faisait
peser
sur l'institution. Très embarrassée
par cette controverse qui entache
son mandat, elle n'a pas souhaité
répondre au Monde et s'est
retranchée derrière son obligation
d'appliquer
le vote du conseil exécutif,
favorable à l'attribution du prix.
Il y aura
donc, mardi 17 juillet, un discours
sur l'éducation en
Guinée-Equatoriale, et un autre sur
l'évolution du rôle des femmes dans
la société équato-guinéenne. Comme
si de rien n'était. Par un
télescopage assez cocasse, mercredi,
au moment au M. Obiang faisait faux
bond aux juges, l'ambassadrice de
son pays, dénommée Obiang, recevait
ses lettres de créance à l'Elysée.
Ce n'est pas le dernier
rebondissement de l'histoire. Il se
murmure qu'Obiang senior serait
assez bravache pour
venir
en personne à la remise du prix qui
a failli
porter
son nom.
La UNESCO
aplaza de nuevo, hasta abril de 2012, su decisión sobre
el premio que lleva el nombre de Obiang
5
de octubre de 2011
Obiang ya no
ejercerá la presidencia de la UA y será más fácil
convencer a los países africanos para que dejen de
apoyar el premio
"PARÍS, 5
(EUROPA PRESS)- El Consejo Ejecutivo de la Organización
de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la
Cultura (UNESCO) ha decidido aplazar nuevamente, en este
caso hasta abril de 2012, su decisión sobre la
aprobación o suspensión del polémico premio que llevaría
el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro
Obiang Nguema. Según fuentes diplomáticas, Obiang ya
habrá cumplido por esas fechas la presidencia de la
Unión Africana y, por ello, será más fácil convencer a
los países del continente para que dejen de apoyar el
galardón.
La
Ejecutiva aprobó ayer martes un proyecto de resolución
en el que se pedía una decisión definitiva sobre el
polémico Premio Obiang Nguema para las Ciencias de la
Vida, al que se oponen las principales organizaciones
internacionales de Derechos Humanos y destacadas
personalidades mundiales por considerar que homenajaría
a un dictador que viola los Derechos Humanos y apenas
apoya a los sectores desfavorecidos de su país, pese a
ser el tercer productor de petróleo de África
Subsahariana.
Los 58
miembros de la Ejecutiva de la UNESCO abordarán el tema
nuevamente en su próxima reunión de abril, según
informaron este miércoles los medios de comunicación
internacionales y seis destacadas organizaciones de
Derechos Humanos --Human Rights Watch (HRW), EG Justice,
SHERPA, Global Witness, Open Society Justice y Comité
para la Protección de Periodistas--, que han celebrado
el aplazamiento pero han reclamado su "eliminación
definitiva".
"La UNESCO
debe poner fin a este debate de una vez por todas
rechanzando definitivamente este premio", declaró este
miércoles el abogado ecuatoguineano Tutu Alicante,
director ejecutivo de EG Justice, la organización que ha
coordinado la oposición internacional al galardón. "Los
delegados de la UNESCO no deben permitir que se les
obligue a apoyar la campaña de relaciones públicas
lanzada por el presidente Obiang", agregó.
Los
representantes de los países occidentales tenían la
esperanza de que la eliminación del premio quedara
definitivamente zanjada en la reunión de ayer, pero las
delegaciones africanas ejercieron una "tremenda presión"
para que se aprobase, según informaron fuentes
diplomáticas occidentales citadas por el diario 'The New
York Times'.
Finalmente, las delegaciones africanas y árabes se
convencieron de que no les convenía forzar la votación
después de que la directora general de la UNESCO, Irina
Bokova, pidiera abiertamente la retirada del premio y
anunciase que ella se desmarcaría personalmente del
tema.
LA UNIÓN
AFRICANA
Según las
citadas fuentes, Obiang ya habrá cumplido en abril la
presidencia de la Unión Africana y, por ello, a esas
alturas será más fácil persuadir a los países africanos
para que dejen de apoyar el galardón.
La
decisión sobre el Premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo
--propuesto por el presidente ecuatoguineano en 2008 y
dotado con tres millones de dólares procedentes de la
Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la Preservación de
la Vida-- ya había sido aplazada en octubre del año
pasado a la espera que se alcanzase un "consenso" entre
los países que forman la organización.
El pasado
mes de junio, Obiang convocó a la Unión Africana (en la
que ejerce la presidencia de turno) en Malabo con el
objetivo de relanzar la idea, tras lo cual la
organización tomó la decisión de remitir nuevamente el
caso a la UNESCO. Congo y Costa de Marfil, miembros del
Grupo Africano de la UNESCO, habían llevado el asunto a
la agenda de la reunión de la Ejecutiva.
ACCIÓN
JUDICIAL FRANCESA
La nueva
presentación del premio ha coincidido con la reciente
decisión de un juez de París de ordenar el embargo de
once automóviles de lujo pertenecientes al ministro de
Agricultura y Bosques, Teodoro Nguema Obiang (más
conocido como 'Teodorín'), primogénito y posible sucesor
del presidente Obiang.
Los
automóviles requisados podrían figurar entre los "bienes
mal adquiridos" que investiga la Justicia francesa a
raíz de la denuncia presentada en 2007 por la
organización Transparencia Internacional contra tres
dirigentes africanos --Obiang, el fallecido Alí Bongo
(Gabón) y Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville)-- por
el presunto desvío de fondos procedentes de las
tesorerías estatales.
El pasado
viernes, el Gobierno de Malabo declaró que la acción de
la Justicia francesa, "ilógica dentro de su marco
judicial", forma parte de una "campaña internacional" y
de las maniobras para "desaprobar nuevamente la creación
del Premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo".
Las
principales organizaciones internacionales de Derechos
Humanos y destacadas personalidades mundiales se han
mostrado abiertamente contrarios a la aprobación del
premio y el Gobierno de Estados Unidos ha expuestos sus
"objeciones" y su "preocupación por el historial de
Derechos Humanos de Guinea Ecuatorial".
El pasado
viernes, 18 personalidades africanas y mundiales --entre
ellos el premio Nobel de la Paz sudafricano Desmond Tutu,
el escritor nigeriano y Nobel de Literatura Wole Soyinka,
el escritor peruano y también Nobel de Literatura Mario
Vargas Llosa, la defensora de Derechos Humanos Graça
Machel y más de 60 profesionales de Guinea Ecuatorial--
pidieron la "cancelación definitiva" del premio a causa
del "bien documentado historial de abusos contra los
Derechos Humanos, de represión de la libertad de prensa
y de corrupción gubernamental que han caracterizado al
régimen" de Obiang".
Editado y
distribuido por ASODEGUE
La posición norteamericana en un despacho de Europa
Press
4 de octubre de 2011
WASHINGTON, 4 Oct. (EUROPA PRESS) - El Gobierno de
Estados Unidos ha presentado sus "objeciones" a la
aprobación del premio de la Organización de Naciones
Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura
(UNESCO) que llevaría el nombre del presidente de Guinea
Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema.
"Hemos expuesto, coherentemente, nuestras objeciones
al premio y nuestra preocupación por el historial de
Derechos Humanos de Guinea Ecuatorial", declaró la
portavoz del Departamento de Estado, Victoria Nuland,
durante un encuentro con la prensa celebrado el pasado
viernes.
"Estamos trabajando con las partes interesads en
París para encontrar una solución que preserve la
integridad de la UNESCO y su reputación en el ámbito de
la comunidad científica", añadió. El Consejo Ejecutivo
de la Organización de la UNESCO tomará este martes su
decisión definitiva sobre la aprobación o suspensión del
polémico Premio Obiang Nguema para las Ciencias de la
Vida.
Las principales organizaciones internacionales de
Derechos Humanos y destacadas personalidades mundiales
se han mostrado abiertamente contrarias a la aprobación
de un premio que lleve el nombre de un dictador que
viola los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores
desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer
productor de petróleo de África Subsahariana. El
Gobierno de Malabo ha denunciado la "campaña mediática"
contra el premio por parte de "determinados 'lobbies' e
instituciones internacionales".
El gobierno
de Estados Unidos se opone a que un premio de la UNESCO
lleve el nombre de Teodoro Obiang Nguema
4 de octubre de 2011
- La
agencia EFE difundió ayer el despacho siguiente:
"Washington, 3 oct (EFE).- El Gobierno de EEUU subrayó
hoy sus "objeciones" a que un premio de la UNESCO sobre
investigación en ciencias naturales lleve el nombre del
presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema,
como reclama el país africano.
"Estados
Unidos ha dejado constantemente claras nuestras
objeciones al premio y nuestras preocupaciones sobre el
historial en derechos humanos de Guinea Ecuatorial",
indicó la portavoz del Departamento de Estado, Victoria
Nuland, en un comunicado.
El propio
presidente de Guinea Ecuatorial, que lleva en el poder
desde 1979, propuso en 2007 la concesión anual del
galardón "UNESCO-Obiang Nguema para la Investigación en
Ciencias de la Vida", financiado por su país.
Cuatro
años después del inicio de la campaña, la directora
general de la UNESCO, Irina Bokova, pidió el viernes a
Nguema que la retire, al considerar que bautizar el
premio en su honor dañaría "el prestigio y la
credibilidad" de la organización.
Una
treintena de organizaciones defensoras de los derechos
humanos expresaron el año pasado a la UNESCO su
oposición a que se conceda cualquier distinción a "un
presidente cuyos 30 años en el poder se han
caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su
pueblo y una reputación global de corrupto".
En julio,
Nguema, presidente de turno de la Unión Africana desde
febrero, organizó de una lujosa cumbre presidencial en
Malabo, que se convirtió en un nuevo argumento para
quienes denuncian que su campaña ante la UNESCO es una
mera maniobra para lavar su imagen.
Los
críticos de la campaña han pedido además que se
investigue el origen de la financiación del premio,
dotado con 3 millones de dólares procedentes, según el
Gobierno guineoecuatoriano, de la Fundación Obiang Ngema
Mbasogo para la Preservación de la Vida.
El Consejo
Ejecutivo de la UNESCO tiene previsto reunirse esta
semana para estudiar de nuevo la posible concesión del
galardón, que según sus promotores, recompensaría a
científicos e instituciones dedicados a remediar los
problemas que afectan la salud, amenazan la vida humana
y ponen en peligro la biodiversidad del planeta. EFE
- Por
último la página oficial del gobierno ecuatoguineano ha
informado el pasado día 29 que : "Estados
Unidos y Guinea Ecuatorial han repasado este martes
[martes 27 de septiembre] sus relaciones bilaterales,
durante la audiencia que el Presidente Obiang Nguema
Mbasogo ha concedido a Alberto Fernández, embajador de
Estados Unidos ante el Gobierno de Malabo". La noticia
es así de breve...
Editado y
distribuido por ASODEGUE
Remise du prix Obiang : l'Unesco reporte sa décision à
mardi
Un report
inattendu, témoin du malaise qui prévaut au Conseil
exécutif de l'Unesco...
30.09.2011 - L'Unesco a
décidé de reporter à mardi sa décision sur la remise
d'un prix au nom du président équato-guinéen Teodoro
Obiang Nguema, jugé incompatible avec les valeurs de
l'agence onusienne par les défenseurs des droits de
l'Homme, ont indiqué vendredi des sources de l'Unesco.
Le Conseil exécutif de l'Unesco avait sur son agenda
vendredi une proposition de résolution de ses membres
africains, demandant de procéder à la remise de ce prix
scientifique, d'une valeur de trois millions de dollars,
à laquelle s'opposent notamment les occidentaux et la
directrice de l'Unesco Irina Bukova.
Les tractations vont continuer pendant le week-end et le
point sera à l'agenda mardi après-midi. Il faudra bien
une solution puisque le conseil se termine mercredi, a
indiqué une de ces sources à l'AFP.
Pour ses promoteurs africains, il ne s'agit que
d'appliquer une décision de 2008 créant cette récompense
au sein de l'organisation de l'ONU pour la science, la
culture et l'éducation.
Ce prix destiné à récompenser la recherche en sciences
de la vie n'a encore jamais été décerné, du fait de la
mobilisation d'ONG et de l'archevêque sud-africain
Desmond Tutu qui ont dénoncé le passif, en matière de
corruption et de droits de l'homme, de Teodoro Obiang
Nguema qui dirige d'une main de fer son pays depuis
1979.
Ce petit Etat d'Afrique centrale est le troisième
producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne mais
l'essentiel de sa population (moins d'un million
d'habitants) vit dans la pauvreté.
En octobre 2010, après plusieurs mois de polémique, les
58 pays membres du conseil exécutif avaient fini par
décider que la remise du prix était suspendue jusqu'à ce
qu'un consensus soit obtenu, autant dire aux calendes
grecques.
Mais Teodoro Obiang est revenu à la charge cet été,
profitant de sa présidence de l'Union africaine cette
année pour faire adopter une résolution par ses
homologues demandant la remise de ce prix.
Pour contrer ce vote, les pays européens et les
Etats-Unis ont déposé un amendement, rappelant la
nécessité d'un consensus, qui mettrait un terme au débat
s'il était adopté.
Surtout, les Occidentaux comptent sur les derniers
développements de l'enquête sur les biens mal acquis en
France, dans laquelle M. Obiang fait partie des trois
chefs d'Etat visés avec le président du
Congo-Brazzaville Denis Sassou Nguesso et le défunt chef
d'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba.
Les juges enquêtent depuis décembre 2010 sur les
conditions dans lesquelles ces chefs d'Etat ont acquis
un important patrimoine immobilier et mobilier en France
afin de déterminer si ces acquisitions relèvent du recel
et du blanchiment de détournement de fonds publics
étrangers.
Plusieurs voitures de luxe appartenant à la famille
Obiang ont été saisies mercredi par les juges français à
la suite d'une perquisition effectuée le 21 septembre
dans un immeuble de l'avenue Foch, dans le très chic
XVIe arrondissement de Paris, appartenant également à
l'entourage du dirigeant africain.
Le régime de Malabo a qualifié vendredi dans un
communiqué de manoeuvre la saisie de ces biens pour
tenter de désapprouver à nouveau la création du prix
Unesco-Obiang Nguema Mbasogo.
Les actions judiciaires qui sont menées en France
coïncident avec une nouvelle campagne médiatique pour
critiquer l'approbation du prix international Unesco-Obiang
Nguema, ajoute le texte.
Vendredi, le tribunal de Paris a relaxé le Comité
catholique contre la faim (CCFD-Terre solidaire) qui
était poursuivi en diffamation par le président Obiang
Nguema, jugeant de bonne foi son rapport sur les
présumés biens mal acquis de ce dirigeant.
Le tribunal a par ailleurs condamné M. Obiang à payer
2.500 euros aux responsables de l'ONG pour procédure
abusive. (Source : AFP)
http://www.france-guineeequatoriale.org/News/481.html
Obiang,
le prix qui n'aura jamais de lauréat?
L’Unesco veut
«donner du temps au temps» pour
décider du sort du controversé prix
scientifique Obiang Nguema Mbasogo, du
nom du président de
Guinée Equatoriale
jugé peu fréquentable par les Américains
et les Européens, mais soutenu par
certains pays africains.
Le Conseil
exécutif du
l’Unesco
a réuni ses 58 membres le 4 octobre à
Paris, et a décidé de créer une
commission de 18 membres (3 par grande
région géographique) qui devra présenter
sa décision sur le sort du prix Obiang
au mois d’avril 2012, selon
le site SciDev.net.
Le prix
international de l’Unesco-Obiang Nguema
Mbasogo pour la recherche en sciences de
la vie a été créé en novembre 2008 et
suspendu en janvier 2010, avant même que
le premier lauréat ne soit désigné. Ses
détracteurs dénoncent les atteintes aux
droits de l’Homme du régime guinéen
dirigé par Obiang depuis 1979. Le
président de
l’association Sherpa,
a déclaré à
Pressafrik.com
que ce régime est «tenu pour l’un
des plus corrompu et répressif au monde».
Cette position a été suivie par d’autres
ONG, comme
Transparence
Internationale France
ou
Human Rights Watch.
Alors que la décision sur le sort du
prix scientifique est suspendu, la
directrice générale de l’Unesco, Irina
Bokova, a demandé à la Guinée de retirer
ce prix pour préserver la réputation de
l’organisation internationale et ses
bonnes relations avec la communauté
scientifique. Communauté qui s'oppose à
cette décoration.
Kenneth Hurwitz,
le directeur d'Open
Society Justice Initiative,
une ONG basée à New-York qui a lancée
une pétition contre cette récompense,
critique la tièdeur de la position de
l’Unesco:
«L’Unesco persiste à refuser de
marquer une forte opposition de
principe contre ce prix qui met à
l’honneur un dictateur. La seule
vraie réponse à la tentative
scandaleuse d’Obiang de
s’auto-glorifier serait d’abolir ce
prix une bonne fois pour toute. Avec
l’argent qu’il verse pour cette
récompense [3 millions de dollars,
rappelle RFI], il pourrait créer de
bons hopitaux à prix abordables et
des écoles pour les citoyens
équato-guinéens», a-t-il
déclaré à SciDev.net.
Des représentants
arabes et africains à l’Unesco et
l’Union Africaine
(au sein de laquelle Obiang a un siège)
font toujours bloc autour du Guinéen,
parfois par opposition à la suprémacie
des pays occidentaux. La situation se
débloquera peut-être lorsqu’Obiang
cédera son siège à l’Union Africaine, en
avril prochain.
En
attendant une décision effective de
l’Unesco, le prix Obiang Nguema Mbasogo
est à nouveau suspendu, et ne désignera
peut-être jamais de premier lauréat.
UDDS quiere
felicitar y felicita efusivamente el coraje y la
independencia de la Justicia gala
U.D.D.S.
(UNION PARA LA DEMOCRACIA Y EL DESARROLLO SOCIAL
DE GUINEA ECUATORIAL)
SECRETARIA GENERAL
E-MAIL: uddsguineaecuatorial@yahoo.es
Madrid, 3 de octubre de 2011.
La Unión para la Democracia y el Desarrollo Social UDDS,
quiere felicitar y felicita efusivamente el coraje y la
independencia de la Justicia gala que acaba de dar razón
a la Asociación francesa CCFD Terre solidaire sobre el
pleito que el dictador Teodoro Obiang Nguema interpuso
contra ella.
Esta condena al dictador guineoecuatoriano nos demuestra
a todos el camino a seguir para acabar con este
oprobioso régimen que no ha hecho más que despilfarrar y
desviar los fondos del Estado guineoecuatoriano durante
sus 32 años de poder.
La UDDS aprovecha de esta ocasión para lanzar una vez
más un llamamiento a España, Estados Unidos, Brasil,
Marruecos, Australia, China, Bélgica y demás países, que
investiguen y embarguen inmediatamente todos los fondos
y bienes del dictador guineoecuatoriano, familia y
allegados.
Así mismo recomienda la UDDS a todos los
guineoecuatorianos que sean vigilantes en todas las
ADMINISTRACIONES DEL PAIS, que saquen todas las copias y
justificantes de desvíos y despilfarros de fondos del
Estado para presentarlos en los próximos nuevos momentos
que se avecinan.
El dictador Teodoro Obiang Nguema, su familia, cómplices
y allegados, responderán cada uno delante de la justicia
sobre estos delitos económicos que han empobrecido a
nuestro país.
No quedará piedra sobre piedra. Todo está cautelosamente
grabado y registrado por los partidarios del cambio
tanto en el interior como en el exterior de nuestro país.
A Dios rogando y con el mazo dando.
¡Guinea Ecuatorial, todos o ninguno!
Por la UDDS, Aquilino Nguema Ona Nchama,
Secretario General
Le président
de Guinée équatoriale perd son procès contre le CCFD
Le président de Guinée
équatoriale perd son procès contre le CCFD
(Google News 01/10/2011)
Le tribunal correctionnel de Paris a débouté vendredi 30
septembre le président de Guinée équatoriale, Téodoro
Obiang, de sa plainte en diffamation contre le CCFD
Terre solidaire. Le Secours Catholique se réjouit de
cette décision qui sonne comme un coup de semonce aux
chefs d’État responsables de détournements massifs
d’argent public au détriment du développement de leur
pays.
La 17ème chambre du tribunal correctionnel, spécialisée
dans les affaires de presse, a débouté le président de
Guinée équatoriale de sa plainte en diffamation contre
le rapport publié en 2009 par le CCFD sur les « Biens
mal acquis » de plusieurs chefs d’État, dont Téodoro
Obiang.
En outre, le président de Guinée équatoriale a été
condamné à verser 2 500 € à chacun des quatre auteurs et
responsables de la publication du CCFD, pour abus de
constitution de partie civile.
La « bonne foi » du CCFD
Le jugement du tribunal accorde « le bénéfice de la
bonne foi » au CCFD sur sa dénonciation du «
détournement d’une grande partie de la rente pétrolière
au profit personnel du président et au préjudice de la
nation équato-guinéenne » et du blanchiment d’argent «
qui procède de tels détournements » [voitures de luxe,
achat d’un hôtel particulier avenue Foch à Paris, entre
autres acquisitions, ndlr]. Les expressions « dictateur
» et « régime autoritaire », relèvent par ailleurs de la
liberté d’expression, statue le tribunal correctionnel.
Plusieurs attestations de personnalités, dont Mgr
Bernard Housset, évêque de la Rochelle et président du
Conseil épiscopal pour la solidarité ont témoigné auprès
du tribunal de la crédibilité du rapport du CCFD.
François d’Aubert, ancien ministre et magistrat à la
Cour des comptes a évoqué « un taux de population [de
Guinée équatoriale] sous le seuil de pauvreté supérieur
à 70%, des richesses mal réparties alors que la Guinée
équatoriale est le 4ème producteur de pétrole d’Afrique
sub-saharienne », cite le tribunal.
Voitures saisies avenue Foch
Coïncidence de l’action judiciaire, plusieurs véhicules
appartenant à la famille Obiang avaient été saisis
quarante-huit heures avant le jugement du tribunal
correctionnel, dans l’hôtel particulier de l’avenue
Foch. Ces confiscations sont intervenues dans le cadre
de la procédure dite des « Biens mal acquis ».
Cette instruction a été finalement ouverte l’année
dernière par la justice française contre le président
Obiang et deux autres chefs d’État africains, non sans
obstruction du pouvoir politique. C’est la ténacité de
Transparency International France et des autres ONG
luttant contre les biens mal acquis qui a fini par
convaincre la Cour de cassation de permettre l’ouverture
d’une instruction . L’arrêt de la Cour de cassation a
été rendu il y a un peu moins d’un an, en novembre 2010.
« Violation du droit international »
Par la voie de ses avocats français, la Guinée
équatoriale a estimé que cette instruction menée par les
juges Roger Le Loire et René Grouman, en cherchant à «
juger de l’usage fait par un État étranger de ses fonds
publics, viole les principes les plus établis du droit
international ».
Dans ces conditions, préviennent ses avocats, « la
Guinée équatoriale se réserve la possibilité de saisir
les institutions internationales compétentes pour faire
juger cette violation du droit international ». Ces
propos ont été tenus deux jours avant le jugement
déboutant l’État pétrolier de sa plainte en diffamation
contre le CCFD.
Indépendance de la justice
Quoi qu’il en soit, Guy Aurenche, le président de
l’association retient dans la reconnaissance de sa «
bonne foi » par le tribunal, un signal important pour
les populations victimes de détournements et qui sont
abusées par leurs gouvernants. Le président du CCFD se
prend à espérer une victoire possible de l’éthique
contre l’absence de morale.
Grégoire Niaudet, an charge du plaidoyer international
au Secours Catholique salue de son côté cette
manifestation d’indépendance de la justice « malgré les
pressions politiques subies ». Il souhaite que le
jugement du 30 septembre ne soit pas « une seule grande
bonne nouvelle mais en appelle d’autres pour que le
droit s’impose ».
François Tcherkessoff (avec AFP)
http://www.secours-catholique.org/actualite/le-president-de-guinee-equatoriale-perd-son-proces-contre,10163.html
Next (Nigeria), by
Archbishop Desmond Tutu* -September 30, 2011
Johannesburg (South Africa) - Over the past year, the
world has watched with great interest as the Arab Spring
has dissolved decades of repression. Citizens weary of
injustice have stood up and demanded control of their
destinies. I wish that oppressed people everywhere in
Africa could benefit from the dramatic changes we are
witnessing in North Africa.
The people of Equatorial Guinea, for instance, an oil-rich
country home to the continent´s longest-ruling leader,
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, have endured decades of
repression, and many remain mired in poverty despite the
country´s considerable natural resource wealth. Torture,
extrajudicial killings, arbitrary detentions, and
harassment of journalists and civil society groups have
been well documented by the United Nations and other
sources.
Credible allegations of high-level corruption--including
by President Obiang and his eldest son--are the subject
of judiciary investigations around the world. Meanwhile,
spending on education is very low, even compared with
other African nations that are less blessed with natural
resources than Equatorial Guinea.
In February, President Obiang´s government imposed a
news blackout on the political protests in North Africa,
and later denied its own citizens the right to hold
peaceful demonstrations.
Despite this abysmal record, in 2008 UNESCO agreed to
establish a science prize named for and funded by
President Obiang aimed at ”improving the quality of
human life.” UNESCO suspended the prize in October 2010
after an overwhelming number of Equatoguineans, human
rights groups, press freedom organizations,
anti-corruption groups, public health professionals,
prominent writers, and esteemed scientists from Africa
and around the world voiced their outrage over the prize.
I myself, in solidarity with the people of Equatorial
Guinea, joined in this effort. In a letter addressed to
UNESCO in June 2010, I expressed my concern over the
prize and noted that the UNESCO-Obiang prize´s $3
million endowment should be used to benefit the people
of Equatorial Guinea-from whom these funds have been
taken-rather than to glorify their president.
Now, less than one year later, as the 187th session of
UNESCO´s executive board gets under way, the
organization is considering revisiting its October 2010
decision to suspend the prize indefinitely. Earlier this
month, a proposal to reinstate the prize was put forward
in the name of the African Union, which President Obiang
currently chairs. That request has been included on the
UNESCO board´s meeting agenda and could be considered as
early as September 29.
In numerous speeches to international audiences,
including many in his role as the rotating AU chair,
President Obiang has stated his commitment to democracy,
human rights, and good governance. His words, however,
ring hollow since they are often not applied inside his
own country.
In his address this past week at the United Nations
General Assembly, President Obiang advocated that
democracy ”must evolve in harmony” with a country´s
local culture. Unfortunately, the citizens of Equatorial
Guinea have never had a free and fair election through
which they could choose their own destiny or shape a
democracy according to their values.
While I welcome President Obiang´s decision to release
22 political prisoners in June 2011 during a ceremony to
commemorate his birthday, we must remember that his
country´s judiciary lacks independence and the rule of
law is very weak and often violated. Just last year, the
government of Equatorial Guinea executed four of its own
citizens after kidnapping them from Benin, secretly
holding them in detention without access to lawyers or
their families, and denying them the right to appeal the
court´s decision or even to contact family members
before their deaths, which occurred less than one hour
after the summary military trial concluded.
After his June 2010 speech at the Global Forum in Cape
Town, South Africa, where President Obiang stated his
commitment to a five-point program of transparency and
political, legal, and economic reform, I encouraged him
to follow through on his promises and offered to help in
whatever way that I could.
Unfortunately, I find myself instead voicing continued
objections to the UNESCO-Obiang prize.
It is unfortunate that the time and resources expended
by President Obiang to establish the prize are not
directed at implementing the reforms that he regularly
mentions. President Obiang should focus his efforts on
remaking Equatorial Guinea into an open, rights-respecting
democracy fitting for these times.
*Desmond Tutu (South Africa) is Archbishop Emeritus and
Nobel Laureate
Fuente: Next (Nigeria), by
Archbishop Desmond Tutu* -Septe
Fecha: 01/10/2011 1:32:22
Autor:
cokenve
Palabras: 717
Le
président de Guinée équatoriale perd son procès contre
le CCFD
(Google
News 01/10/2011)
Le tribunal correctionnel de Paris a débouté vendredi 30
septembre le président de Guinée équatoriale, Téodoro
Obiang, de sa plainte en diffamation contre le CCFD
Terre solidaire. Le Secours Catholique se réjouit de
cette décision qui sonne comme un coup de semonce aux
chefs d’État responsables de détournements massifs
d’argent public au détriment du développement de leur
pays.
La 17ème chambre du tribunal correctionnel, spécialisée
dans les affaires de presse, a débouté le président de
Guinée équatoriale de sa plainte en diffamation contre
le rapport publié en 2009 par le CCFD sur les « Biens
mal acquis » de plusieurs chefs d’État, dont Téodoro
Obiang.
En outre, le président de Guinée équatoriale a été
condamné à verser 2 500 € à chacun des quatre auteurs et
responsables de la publication du CCFD, pour abus de
constitution de partie civile.
Plusieurs attestations de personnalités, dont Mgr
Bernard Housset, évêque de la Rochelle et président du
Conseil épiscopal pour la solidarité ont témoigné auprès
du tribunal de la crédibilité du rapport du CCFD.
François d’Aubert, ancien ministre et magistrat à la
Cour des comptes a évoqué « un taux de population [de
Guinée équatoriale] sous le seuil de pauvreté supérieur
à 70%, des richesses mal réparties alors que la Guinée
équatoriale est le 4ème producteur de pétrole d’Afrique
sub-saharienne », cite le tribunal.
Voitures saisies avenue Foch
Coïncidence de l’action judiciaire, plusieurs véhicules
appartenant à la famille Obiang avaient été saisis
quarante-huit heures avant le jugement du tribunal
correctionnel, dans l’hôtel particulier de l’avenue
Foch. Ces confiscations sont intervenues dans le cadre
de la procédure dite des « Biens mal acquis ».
Cette instruction a été finalement ouverte l’année
dernière par la justice française contre le président
Obiang et deux autres chefs d’État africains, non sans
obstruction du pouvoir politique. C’est la ténacité de
Transparency International France et des autres ONG
luttant contre les biens mal acquis qui a fini par
convaincre la Cour de cassation de permettre l’ouverture
d’une instruction . L’arrêt de la Cour de cassation a
été rendu il y a un peu moins d’un an, en novembre 2010.
« Violation du droit international »
Par la voie de ses avocats français, la Guinée
équatoriale a estimé que cette instruction menée par les
juges Roger Le Loire et René Grouman, en cherchant à «
juger de l’usage fait par un État étranger de ses fonds
publics, viole les principes les plus établis du droit
international ».
Dans ces conditions, préviennent ses avocats, « la
Guinée équatoriale se réserve la possibilité de saisir
les institutions internationales compétentes pour faire
juger cette violation du droit international ». Ces
propos ont été tenus deux jours avant le jugement
déboutant l’État pétrolier de sa plainte en diffamation
contre le CCFD.
Indépendance de la justice
Quoi qu’il en soit, Guy Aurenche, le président de
l’association retient dans la reconnaissance de sa «
bonne foi » par le tribunal, un signal important pour
les populations victimes de détournements et qui sont
abusées par leurs gouvernants. Le président du CCFD se
prend à espérer une victoire possible de l’éthique
contre l’absence de morale.
Grégoire Niaudet, an charge du plaidoyer international
au Secours Catholique salue de son côté cette
manifestation d’indépendance de la justice « malgré les
pressions politiques subies ». Il souhaite que le
jugement du 30 septembre ne soit pas « une seule grande
bonne nouvelle mais en appelle d’autres pour que le
droit s’impose ».
Malabo denuncia la "campaña
mediática internacional" contra el
premio UNESCO-Obiang
30 de septiembre de 2011
Personalidades mundiales como
Desmond Tutu piden su cancelación
por el "historial de abusos contra
los DDHH y de corrupción del régimen"
MADRID, 30
(EUROPA PRESS)-
El Gobierno de
Guinea Ecuatorial ha denunciado este
viernes la "campaña mediática
internacional" contra la aprobación
del premio de la UNESCO que llevaría
el nombre del presidente del país,
Teodoro Obiang Nguema, y ha
destacado el hecho de que coincida
con "las últimas acciones judiciales"
efectuadas en Francia contra los
dirigentes del régimen, que
responden a los "propios intereses
económicos" de los "creadores de
estas campañas".
Por su parte,
18 personalidades africanas y
mundiales, entre ellos el premio
Nobel de la Paz sudafricano Desmond
Tutu, han pedido este viernes la "cancelación
definitiva" del premio a causa del
"historial de abusos contra los
Derechos Humanos, de represión de la
libertad de prensa y de corrupción
gubernamental que han caracterizado
al régimen" de Obiang.
En un
comunicado difundido este viernes
por la Oficina de Información y
Prensa de Guinea Ecuatorial, el
Gobierno de Malabo ha asegurado que
la última acción de la Justicia
francesa, "ilógica dentro de su
marco judicial", forma parte de las
maniobras para "desaprobar
nuevamente la creación del Premio
UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo", un
asunto que volverá a tratarse en la
reunión ejecutiva que se celebra
este viernes en París.
Concretamente,
el Gobierno se ha referido a la
decisión de un juez de París de
ordenar el embargo de once
automóviles de lujo pertenecientes
al ministro de Agricultura y Bosques,
Teodoro Nguema Obiang (más conocido
como 'Teodorín'), primogénito y
posible sucesor del presidente
Obiang.
La Oficina de
Información ha advertido de que se
mantendrá la propuesta del premio,
"pese a las peticiones realizadas
por determinadas instituciones para
que se retire", porque su "único
objetivo es fomentar la
investigación sobre enfermedades y
problemas sanitarios en el
continente africano".
Con este
propósito, agregó, "Guinea
Ecuatorial quiere compartir parte de
sus riquezas con otros Estados menos
beneficiados del continente". Este
objetivo, agregó, "cuenta con el
respaldo de muchos países, en el
seno de la UNESCO".
Este viernes,
el Gobierno de Guinea Ecuatorial
intentará conseguir de nuevo que la
Ejecutiva de la Organización de
Naciones Unidas para la Educación,
la Ciencia y la Cultura (UNESCO)
apruebe el premio, que fue
suspendido en octubre del año pasado
a la espera que se alcanzase un
"consenso" entre los países que
forman la organización.
El pasado mes
de junio, Obiang convocó a la Unión
Africana en Malabo con el objetivo
de relanzar la idea, tras lo cual la
organización tomó la decisión de
remitir nuevamente el caso a la
UNESCO. Congo y Costa de Marfil,
miembros del Grupo Africano de la
UNESCO, han llevado el asunto a la
agenda de la Ejecutiva. El premio
estaría dotado con tres millones de
dólares y estaría financiado por la
Fundación Obiang Nguema Mbasogo para
la Preservación de la Vida.
CRÍTICAS
Las
principales organizaciones
internacionales de Derechos Humanos
y destacadas personalidades
mundiales se han mostrado
abiertamente contrarios a la
aprobación de un premio que lleve el
nombre de un dictador que viola los
Derechos Humanos y apenas apoya a
los sectores desfavorecidos de su
país, pese a ser el tercer productor
de petróleo de África Subsahariana.
Un total de 18
escritores y líderes culturales de
África y del resto del mundo ha
instado este viernes a la UNESCO a
bloquear la aprobación del premio a
causa del "bien documentado
historial de abusos contra los
Derechos Humanos, de represión de la
libertad de prensa y de corrupción
gubernamental que han caracterizado
al régimen".
En una carta
remitida a la directora general del
organismo, Irina Bokova, los
firmantes --entre los que figuran
cuatro galardonados con el Premio
UNESCO/Guillermo Cano para la
Libertad de Prensa y otros
escritores y periodistas, aparte de
Desmond Tutu-- reclaman la "definitiva
cancelación" del premio, según
indica un comunicado de EG Justice,
la organización que ha coordinado la
campaña internacional contra la
iniciativa.
"Es lamentable
que el tiempo y los recursos
utilizados por el presidente Obiang
para establecer el premio no se
utilicen directamente en la
aplicación de las reformas que él
mismo tantas veces menciona",
declaró Desmond Tutu en un artículo
publicado por diversos medios
africanos.
En cuanto a
las acciones judiciales llevadas a
cabo en Francia, Malabo ha asegurado
que "son consecuencia de
determinados ataques emprendidos por
la ONG Transparency
International-France, cuyo
presidente, Daniel Lebegue, es, al
mismo tiempo, administrador y
presidente del Comité de Auditores
de la empresa TECHNIP, empresa que
firmó un contrato con Guinea
Ecuatorial en 2010 para la
explotación offshore del campo Aseng,
bloque 1".
Este vínculo,
según el Ejecutivo ecuatoguineano, "una
vez más refleja que los verdaderos
objetivos de los creadores de estas
campañas son sus propios intereses
económicos en nuestro país, e
igualmente demuestra la hipocresía
de algunas instituciones que
realizan un doble juego moral".
La Justicia
francesa ordenó el pasado miércoles
el embargo de once vehículos de lujo,
de las marcas Bentley, Ferrari,
Porsche, Maserati y Aston Martin,
pertenecientes a 'Teodorín' (quien,
además de ministro, es
vicepresidente del partido
gubernamental). La requisa fue
efectuada por la Policía en la
lujosa avenida Foch de París, donde
la familia Obiang dispone de una
residencia.
Los once
automóviles de lujo podrían figurar
entre los "bienes mal adquiridos"
que investiga la Justicia francesa a
raíz de la denuncia presentada en
2007 por la organización
Transparencia Internacional de
Francia (TI-Francia) contra tres
dirigentes africanos --Obiang, el
fallecido Alí Bongo (Gabón) y Denis
Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville)--
por el presunto desvío de fondos
procedentes de las tesorerías
estatales.
La
instrucción del caso de los "bienes
mal adquiridos" corresponde a los
jueces de delitos financieros Roger
Le Loire y René Grouman. La
instrucción había sido bloqueada por
la Fiscalía de París, pero en 2010,
pese a la oposición del Ministerio
francés de Justicia, el Tribunal de
Casación declaró admisible la
denuncia de TI-Francia".
Editado y distribuido por ASODEGUE
"UNESCO debe poner fin al desacreditado premio. Guinea
Ecuatorial busca resucitar el premio UNESCO-Obiang
Ciencias de la vida". Declaración de EG Justice y
otras ocho organizaciones de defensa de los derechos
humanos
27 de septiembre de 2011
(Madrid, 26 de Septiembre de 2011)—
UNESCO debe rechazar el nuevo intento del Gobierno de
Guinea Ecuatorial de honrar a su Presidente, Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo – mandatario africano que más años
lleva en el poder - con un premio en su nombre,
manifestó hoy un grupo de 9 organizaciones de Derechos
Humanos.
La Junta Directiva de la UNESCO, que se reúne en
París hasta el próximo 6 de octubre de 2011, va a
reconsiderar la propuesta del Premio UNESCO - Obiang
Ciencias de la Vida, de 3 millones de dólares,
financiado por la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para
la Preservación de la Vida. Este premio fue suspendido
el año pasado tras las protestas de ciudadanos
ecuatoguineanos, grupos de derechos humanos, activistas
contra la corrupción, y personajes reconocidos del mundo
de la literatura, la cultura y la ciencia.
La pretensión realizada el pasado mes de mayo por el
gobierno de Obiang para que UNESCO reavivara el debate
sobre el premio, resultó fallida al no incluirse el
asunto en la agenda de la organización. Pero la
iniciativa actual tiene el apoyo de otros estados
africanos, materializado en una resolución que ha
emitido la Unión Africana durante su encuentro en Guinea
Ecuatorial en el mes de julio, auspiciado precisamente
por Teodoro Obiang como actual Presidente de la Unión
Africana.
“UNESCO no debe honrar al Presidente Obiang”, dijo
Tutú Alicante, de la organización no gubernamental de
derechos humanos EG Justice. “Si el Presidente Obiang
desea otorgar fondos para la ciencia y la educación
alrededor del mundo, debería comenzar con su propio país,
donde la mayoría de la población todavía carece de
servicios básicos como electricidad y agua potable,
mientras que el presidente y su familia alardean de un
lujoso y extravagante estilo de vida el cual está siendo
objeto de investigación por autoridades de todo el mundo”.
Según las pruebas obtenidas de las investigaciones
del Senado de Estados Unidos en 2004 y 2010, el
Presidente Obiang y sus familiares han desviado decenas
de millones de dólares procedentes de recursos naturales
de su país hacia su beneficio particular. El informe del
Departamento de Estado de Estados Unidos de 2010
denunció “la corrupción oficial a todos los niveles del
gobierno” y señaló que “el presidente y los miembros de
su círculo más estrecho continuaron acumulando
beneficios personales procedentes de la bonanza
petrolera”. Guinea Ecuatorial es constantemente
clasificada entre los países más corruptos del mundo por
Transparencia Internacional.
El premio internacional de 3 millones de dólares
UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo en Ciencias para la Vida se
había creado en 2008 pero nunca se había adjudicado, y
su implementación fue suspendida en junio de 2010 hasta
realizar un debate más profundo. En octubre de 2010, la
Junta Directiva de UNESCO acordó su suspensión hasta que
se alcanzara el consenso por parte de los estados
miembros.
Decisión que se produjo después de que prestigiosas
personalidades africanas, escritores latinoamericanos,
premios Nobel, científicos y profesionales de la salud,
grupos de libertad de información, ganadores del premio
UNESCO-Guillermo Cano a la libertad de información, y
organizaciones de derechos de todo el mundo, se unieran
en un esfuerzo sin precedentes para evitar la
implementación de este premio, por estar impulsado y
financiado por un jefe de estado conocido por sus
habituales prácticas de corrupción y abusos contra los
derechos humanos.
Algunos de esos personajes públicos que han
participado en la campaña contra el premio UNESCO-Obiang
han sido el laureado Nobel Arzobispo Emérito Desmond
Tutu, el escritor nigeriano Nobel de literatura Wole
Soyinka, el escritor peruano Mario Vargas Llosa, el
físico franco-argelino Claude Cohen-Tannoudji, el Nobel
en químicas John Polanyi; el escritor nigeriano Chinua
Achebe, la defensora de derechos humanos Graça Machel, y
más de 60 profesionales de Guinea Ecuatorial.
Las críticas del premio han evidenciado la
contradicción del mandato de la UNESCO de promover los
derechos humanos y defender la libertad de expresión,
con la represión y corrupción oficial que han marcado
los 32 años de gobierno del presidente Teodoro Obiang.
La fuerte restricción de la libertad de información,
junto a la autocensura, dificulta que los ciudadanos
ecuatoguineanos denuncien los abusos del gobierno y se
hagan eco de asuntos importantes desde el interior del
país, como la evolución de las investigaciones que se
están realizando en el extranjero sobre corrupción del
presidente Obiang y sus colaboradores cercanos. El
gobierno ha sido reiteradamente condenado por Naciones
Unidas y otros mecanismos de monitoreo de derechos
humanos por su utilización sistemática de la tortura.
Las recientes elecciones han sido criticadas por falta
de libertad y transparencia.
La explotación de petróleo y gas han hecho de Guinea
Ecuatorial el estado con mayor renta per cápita del
África Subsahariana, aunque el Fondo Monetario
Internacional y otros organismos han expresado su
preocupación porque el gasto social es muy bajo en
relación con los altos niveles de pobreza en el país. De
acuerdo con el análisis de la Unidad de Información
Empresarial de The Economist Group, el porcentaje de
producto interior bruto de Guinea Ecuatorial en
educación es inferior a países vecinos como Camerún y
Gabón.
En agosto de 2010 el gobierno del presidente Obiang
conmocionó al mundo cuando ordenó la ejecución de cuatro
exiliados disidentes que acababan de ser condenados por
delitos de traición e intento de asesinato por un
tribunal militar. Las ejecuciones tuvieron lugar en
menos de una hora tras producirse el fallo condenatorio.
Obiang intentará conseguir de nuevo la aprobación del
premio de la UNESCO que lleva su nombre
27 de septiembre de 2011
El tema figura en la agenda de la próxima reunión de la
Ejecutiva de UNESCO y cuenta con el apoyo de la UA, que
actualmente preside Obiang
Europa Press.- 27 de septiembre: El Gobierno de Guinea
Ecuatorial intentará conseguir de nuevo que la Ejecutiva
de la Organización de Naciones Unidas para la Educación,
la Ciencia y la Cultura (UNESCO) apruebe el premio que
llevaría el nombre del presidente del país, Teodoro
Obiang Nguema, que fue suspendido en octubre del año
pasado a causa de oposición de las organizaciones
internacionales de Derechos Humanos y de destadas
personalidades africanas y mundiales.
La posible aprobación del premio figura en la agenda
de la próxima reunión de la Ejecutiva de la UNESCO, que
se celebrará la próxima semana en París. La propuesta de
aprobación del Premio Internacional UNESCO-Obiang Nguema
Mbasogo para las Ciencias de la Vida cuenta con el apoyo
expreso de la Unión Africana --de la que Obiang es el
actual presidente de turno-- y de los Estados miembros
del Grupo Africano de la UNESCO. El premio estaría
dotado con tres millones de dólares y estaría financiado
por la Fundación Obiang Nguema Mbasogo para la
Preservación de la Vida.
A lo largo de 2010, la posibilidad de que la UNESCO
otorgase un premio con el nombre de Obiang fue duramente
criticada por las organizaciones de Derechos Humanos y
por personalidades de talla internacional como los
premios Nobel africanos Desmond Tutu y Wole Soyinka, que
rechazaron la posibilidad de que se reconozca de esa
forma a un dictador que, según los denunciantes, viola
los Derechos Humanos y apenas apoya a los sectores
desfavorecidos de su país, pese a ser el tercer
productor de petróleo de África Subsahariana.
En estas circunstancias, la Ejecutiva de UNESCO
decidió, en octubre de 2010, suspender 'sine die'
cualquier decisión sobre el premio a la espera que se
alcanzase un "consenso" entre los países que forman la
organización.
El pasado mes de junio, Obiang convocó a la Unión
Africana en Malabo con el objetivo de relanzar la idea,
tras lo cual la organización tomó la decisión de remitir
nuevamente el caso a la UNESCO. Congo y Costa de Marfil,
miembros del Grupo Africano de la UNESCO, han llevado el
asunto a la agenda de la Ejecutiva.
En todo este tiempo, según Open Society Foundations,
Obiang ha contratado "una autentica multitud de
consultores de relaciones públicas con la finalidad de
reparar su imagen, y para presentar a Guinea Ecuatorial
como un pilar de la seguridad en la región". Según un
destacado miembro de la organización y de la Fundación
Soros de Justicia, Kenneth Hurwitz, el objetivo del
régimen de Malabo es "sentar las bases" para "persuadir
a una serie de miembros de la Ejecutiva de la UNESCO de
que su presidente es una persona honorable".
LAS ONG
Por su parte, varias organizaciones prestigiosas de
Derechos Humanos --Asociación Pro Derechos Humanos de
España, el Center for Economic and Social Rights, el
Comité para la Protección de Periodistas, EG Justice
Global Witness y Human Rights Watch, entre otras-- han
reclamado este lunes a la UNECO que rechace "el nuevo
intento del Gobierno de Guinea Ecuatorial de honrar a su
presidente, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo"
"UNESCO no debe honrar al presidente Obiang", declaró
el ecuatoguineano Tutú Alicante, de EG Justice. "Si el
presidente Obiang desea otorgar fondos para la ciencia y
la educación alrededor del mundo, debería comenzar con
su propio país, donde la mayoría de la población todavía
carece de servicios básicos como electricidad y agua
potable, mientras que el presidente y su familia
alardean de un lujoso y extravagante estilo de vida que
está siendo objeto de investigación por las autoridades
de todo el mundo", advirtió.
Según las citadas organizaciones, el Senado de
Estados Unidos ha demostrado que, entre 2004 y 2010, el
presidente Obiang y sus familiares desviaron "decenas de
millones de dólares procedentes de recursos naturales de
su país hacia su beneficio particular".
Aparte, añadieron, el informe del Departamento de
Estado de Estados Unidos de 2010 denunció "la corrupción
oficial a todos los niveles del Gobierno" y señaló que
"el presidente y los miembros de su círculo más estrecho
continuaron acumulando beneficios personales procedentes
de la bonanza petrolera". "Guinea Ecuatorial es
constantemente clasificada entre los países más
corruptos del mundo por Transparencia Internacional",
recordaron las ONG.
Editado y distribuido por ASODEGUE
Jean-Baptiste
Placca " L’honneur et le rayonnement intellectuel ne
s’achètent pas, en tout cas pas à l’Unesco..."
(Quel avenir pour la
Guinée Equatoriale? 21/06/2010)
Dans sa chronique hebdomadaire du 19 juin 2010 sur RFI,
intitulée "Guinée Equatoriale: une générosité humiliée"
le journaliste et éditorialiste Jean-Baptiste Placca est
revenu sur l'affaire du Prix Obiang-Unesco. Ancien
rédacteur en chef de "Jeune Afrique Economie" dans les
années 1990, créateur et directeur de l'éphémère
magazine "L'Autre Afrique" (1997-2002), Jean-Baptiste
Placca est un fin connaisseur et analyste des réalités
géopolitiques de l'Afrique :
« Ils doivent être dans leurs petits souliers, ceux qui
ont vendu au président Obiang Nguema de Guinée
Equatoriale, l’idée de faire parrainer par l’Unesco, un
prix portant son nom. On imagine que ces marchands
d’illusions ont dû lui faire miroiter sinon
l’immortalité, du moins un rayonnement sans fin dans le
cénacle de l’éducation, de la science et de la culture.
Les amis du président ont sous-estimé les réactions
hostiles des intellectuels et autres sommités dont
l’aura alimente le prestige de l’Unesco. Et qui
soutiennent que la réputation de l’Organisation risque
d’être ternie par une proximité avec un chef d’Etat que
certains d’entre eux qualifient de despote corrompu…
Dire que, depuis tant d’années, les opposants
équato-guinéens cherchaient, en vain, à sensibiliser
l’opinion sur le fait que Teodoro Obiang Nguema n’est
pas un démocrate ! A part quelques organisations de
défense des droits de l’homme, ils étaient peu écoutés.
Voilà qu’une initiative du président lui-même réussit
l’effet pervers de faire rimer son nom avec des
substantifs aussi peu glorieux que dictateur, tyran,
despot
Outré, le représentant de la Guinée Equatoriale à
l’Unesco dénonce une stupéfiante campagne de
dénigrement. Pour une opération censée rehausser le
prestige de Obiang Nguema, ce prix est, en effet, en
train de tourner à la débâcle.
Irina Bokova, toute nouvelle directrice générale de
l’Unesco, affirme que, pour l’image et le prestige de
l’Organisation, l’on ne peut faire fi des nombreuses
protestations des ONG, des chercheurs, des savants et
même, paraît-il, de quelques Prix Nobel. La pauvre !
Elle a hérité, de ce dossier - que son prédécesseur
faisait traîner depuis 2008 - comme d’un colis piégé.
Certes, le président équato-guinéen a quelques
défenseurs, notamment parmi les représentants des Etats
africains à l’Unesco, mais leur argumentation est plutôt
faible. Comme celle qui laisse entendre que l’on ne
devrait pas regarder le financier mais les fonds. A
distance, un diplomate occidental lui rétorque que
l’honneur et le rayonnement intellectuel ne s’achètent
pas, en tout cas pas à l’Unesco.
Devant un tel désastre diplomatique et médiatique,
d’autres, à la place du président Obiang Nguema,
auraient retiré leur offre. Et pourquoi ne pas aller
mettre ses bonnes intentions en œuvre dans son pays,
pour améliorer le sort de ses concitoyens, donc sa
propre image ? Après tout, si la terre entière vénère
tant Nelson Mandela, ce n’est pas pour une gloire
artificiellement acquise à l’extérieur, mais bien pour
ce qu’il a fait, à l’intérieur de son pays, pour son
peuple. »
"Dar un premio
sobre la niñez con el nombre de Herodes..."
18 de
junio de 2010
En torno
al Premio Unesco-Obiang Nguema Mbasogo
han aparecido multitud de artículos y
comentarios en la prensa de casi todo el
mundo. Nos ha gustado especialmente este
aparecido en la página colombiana
http://www.eltiempo.com/.
Se titula "Un premio vergonzoso" y dice
así:
"Un premio
científico que
lleve el nombre
de Teodoro
Obiang Nguema
podría
compararse con
otro para
fomentar la
protección de la
niñez que
recordara a
Herodes o uno de
prevención de
incendios en
memoria del
emperador Nerón.
Y es que el
personaje en
cuestión, no es
muy distinto a
los mencionados.
Es, de hecho, un
tirano siniestro
que gobierna
desde hace
treinta años a
Guinea
Ecuatorial, un
pequeño país
africano de un
millón de
habitantes.
Está muy bien,
pues, que la
Unesco -organización
científica,
cultural y
educativa de la
Organización de
Naciones Unidas-
haya aplazado la
concesión del
premio que se
creó el año
pasado con
fondos aportados
por el dictador.
Obiang propuso
en el 2008,
durante una
visita a la sede
de la Unesco, la
creación de este
estímulo
internacional a
la ciencia, para
lo cual donó 3
millones de
dólares. El
galardón debía
convocarse cada
año durante un
quinquenio; la
mitad del monto
se iba a dedicar
a beneficiar a
los tres
ganadores y la
otra a financiar
los gastos
operativos. La
única condición:
que llevara su
nombre.
Unesco dijo
sí y en
noviembre del
año pasado la
entidad
instauró, sin
mayor oposición,
el Premio
Internacional
Teodoro Obiang.
Se aprestaba a
adjudicarlo en
las próximas
semanas cuando
empezó a
encresparse una
ola crítica que
pedía cancelar
la vergonzosa
iniciativa.
Numerosas ONG
y varios
gobiernos
entendieron que
resultaba
paradójico que
un hombre que ha
sojuzgado a los
ciudadanos de su
país y
atropellado sus
derechos
patrocinara un
honor destinado
a promover "la
calidad de la
vida humana".
Además, ¿de
dónde salió el
dinero? Muy
seguramente es
producto de la
corrupción que
ha enriquecido a
Obiang y sumido
en la miseria a
tres cuartas
partes de los
guineanos.
Lo
incomprensible
es que la
comunidad
internacional
haya tardado
tanto en
reaccionar ante
este esperpento
que iba a pintar
en letras
doradas el
nombre de un
gobernante
nefasto, y que
la Unesco
hubiera aceptado
mirar hacia otro
lado a cambio de
un dinero. Aún
ahora algunos
países que
mantienen buenas
relaciones con
el gobierno de
este país rico
en petróleo
defienden el
galardón,
mientras que la
entidad busca
zafarse de la
trampa en que
cayó, pero "sin
humillar
excesivamente"
al dictador.
Una vez más se
demuestra que,
tristemente,
tiene razón el
famoso tango
Cambalache: "Hoy
resulta que es
lo mismo ser
derecho que
traidor,
ignorante, sabio
o chorro,
generoso o
estafador".
editorial@eltiempo.com.co
Abaha (17/6/2010)
Tras el morrocotudo palo que el dictador
de Guinea se ha llevado con la
suspensión sine die, de su tan
ansiado y cotoso Premio UNESCO- Obiang
Nguema, ahora afirma que “considera
una victoria contundente el aplazamiento
sobre la decisión del Premio
Obiang-Unesco en Ciencias de la Vida”.
Con
toda la jeta del mundo, la página en
Internet de su gobierno afirma lo
siguiente:
“El
Gobierno de la República de Guinea
Ecuatorial desea responder a todos los
lobbies organizadores de la polémica con
respecto al Premio Obiang-Unesco en
Ciencias de la Vida. Pese a la
desconcertante campaña mediática y al
hostigamiento emprendido por todos estos
lobbies ajenos y desconocedores
totalmente de nuestro País, consideramos
una gran victoria la decisión de la
Unesco de aplazar la solución ante esta
iniciativa, para dar tiempo a un
análisis mucho más profundo y objetivo
sobre dicho Premio”.
¡Manda narices! Hablan de lobbies,
cuando son ellos, el clan de
Obiang Nguema, quien tiene
comprado a unos y otros. Abogados,
políticos, periodistas, pseudo
opositores y alguna que otra asociación,
trabajan con denuedo para Malabo,
menospreciando al resto. Pero, mira por
donde, pasito a pasito, se consiguen las
cosas. Aunque en este caso, según afirma
el gobierno de Guinea Ecuatorial ellos
están contentos por esa
demora-suspensión de la UNESCO.
Para estar contentos con esta suspensión,
no sabemos a qué viene esto que dicen:
“En los mismos términos, la
acusación de que el objetivo de la
creación de este galardón es ensalzar el
nombre de nuestro Presidente no es sino
otra muestra de la sucia, retorcida y
contaminada mentalidad occidental que
exhiben sin ningún tapujo estos
lobbies”.
¿Cómo es que critican a esos supuestos
lobbies si resulta que están
contentos con esa suspensión? Dice la
nota de prensa del gobierno de Guinea
Ecuatorial que la ”actitud de estas
organizaciones es completamente racista,
discriminatoria, prejuiciosa, prepotente,
cínica y neocolonialista. Si el premio
hubiese sido concedido por algún
Presidente, Gobierno o institución
occidental nadie hubiese emitido
protesta alguna”.
Hombre, dejaros de rollo facilón,
acusando de racista, occidental y
chorradas similares, a los que han
trabajado para ese premio se anule
definitivamente.
Si
sois tan humanitarios, tan santos,
soltad a los presos de Black Beach y
otras cárceles. Convocad elecciones
libres, sin observadores
moratinescos y declarad las cuentas
bancarias que tenéis en el interior y,
sobre todo, en otros países. Haced
pública la relación de almas españolas
que habéis comprado para que os apoyen y
formen parte de vuestro lobby.
Le
gouvernement équato-guinéen qualifie de "victoire" la
décision de l'Unesco...
(Quel avenir pour la
Guinée Equatoriale? 18/06/2010)
Avec le recul de l'Unesco qui a remis à octobre sa
décision sur le Prix Obiang Nguema, le régime de Malabo
vient de subir son deuxième revers de l'année après son
exclusion en avril dernier de l'Initiative pour la
Transparence dans les Industries Extractives (EITI).
Dans ces deux cas, ce sont les faits établis par de
nombreux rapports d'organismes internationaux concernant
la corruption d'Etat, les détournements de l'argent
public et les nombreuses violations des Droits de
l'Homme qui ont mis en échec les prétentions du
diictateur d'apparaître sur la scène internationable
comme un interlocuteur acceptable...
Drapé dans son orgueil blessé, le gouvernement
équato-guinéen a publié aujourd'hui un communiqué dans
lequel il clame fièrement (mais avec l'énergie du
désespoir) qu' il« considère solide une victoire
l'ajournement de la décision du Prix Obiang-Unesco pour
les Sciences de la Vie... »
Malabo poursuit dans la même stratégie de défense en
jouant l'Afrique contre l'Occident, en déplorant « une
campagne médiatique déconcertante et un harcèlement
entrepris par tous ces lobbies étrangers qui ignorent
tout de notre pays... ». De même, il stigmatise « la
mentalité occidentale malhonnête, retorse et malsaine »
de ces « lobbies intolérants, impérialistes et partiaux
», et leur attitude « totalement raciste,
discriminatoire, tendancieuse, arrogante, cynique et
néocolonialiste. »
Il martelle à nouveau son unique argument selon lequel
l'objectif de l'Occident serait « d'empêcher qu'une
figure africaine puisse émerger et être reconnue », en
passant sous silence qu'il y a parmi les nombreux
opposants au Prix de l'Unesco beaucoup de personnalités
des Etats du "Sud" (telles la Sri-Lankaise Sonali
Samarasinghe, la Mexicaine Lydia Cacho, la Chinoise
Cheng Yizhong, le Cubain Raul Rivero et le Syrien Nizar
Nayyouf, tous lauréats d'un prix Unesco), mais aussi des
Africains (tels le journaliste zimbabwéen, Geoffrey
Nyarota, lauréat du prix mondial Unesco-Cano 2002 et
l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, Prix Nobel de la
paix 1984) et des Equato-guinéens (tels l'Annobonais
Amancio Tutu Alicante, Directeur d'EG Justice, Daniel
Dario Martinez Ayecaba, président de l'UP, Andrés Esono
Ondo et Wenceslao Mansogo Alo de la CPDS, Humberto
Riochí du MAIB, etc)...
Le gouvernement équato-guinéen affirme enfin que son «
Président est déjà une institution historique dans notre
pays et un homme d'Etat significatif et reconnu en
Afrique. »
Teodoro Obiang Nguema lui-même s'est exprimé aujourd'hui
depuis le Cap-vert (où il termine une visite officielle
de trois jours) d'où il a déclaré : « Je ne suis pas un
dictateur », ajoutant : « Chez nous, il n'y a
pratiquement pas de violations de ce qu'on appelle les
droits de l'Homme... Nous ne maltraitons aucun
citoyen... »
Il faudrait demander ce que pensent de cette affirmation
Marcelino Nguema et Santiago Asumu, les deux militants
du parti d'opposition Union populaire (UP), accusés de
l'assaut du Palais présidentiel en février 2009,
finalement acquittés par la justice équato-guinéenne et
qui pourtant croupissent depuis deux mois et demi à la
prison de Black Beach sur ordre du Président Obiang
Nguema.
Il faudrait aussi interroger sur cette question les
quatre hommes enlevés au Bénin en janvier dernier,
ramenés en Guinée équatoriale par des membres des forces
de sécurité et qui sont détenus eux aussi à Black Beach,
au secret, sans avoir bénéficié ni d'un procès
équitable, ni des soins médicaux dont ils ont besoin...
ONG
celebran la suspensión del premio UNESCO-Obiang
16 de junio de 2010
MADRID, 16 Jun. (EUROPA PRESS) - La coalición
internacional de organizaciones no gubernamentales
contrarias al premio de la UNESCO que lleva el nombre
del presidente ecuatoguineano, Teodoro Obiang Nguema, ha
celebrado la suspensión del galardón, pero ha reclamado
la "cancelación definitiva" de un premio cuyo montante
debería usarse, "de forma transparente", para promover
"la educación básica y otras necesidades del pueblo de
Guinea Ecuatorial".
La directora general de la Organización de Naciones
Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura
(UNESCO), Irina Bokova, anunció este martes que el
Consejo Ejecutivo había decidido aplazar la decisión
sobre la permanencia del premio hasta la próxima reunión
del organismo, que tendrá lugar en París entre el 5 y el
22 de octubre.
"La decisión de la UNESCO de aplazar la concesión de
este polémico premio, financiado por el dictador de
Guinea Ecuatorial, es un primer paso positivo", se lee
en un comunicado difundido por las páginas de Internet
de Human Rights Watch (HRW) y EG Justice. Alrededor de
270 organizaciones de todo el mundo participan en esta
campaña contra el Premio Internacional UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo.
"La directora general y los Estados miembros de la
UNESCO han hecho lo correcto con el aplazamiento del
premio, teniendo en cuenta las preocupaciones por las
notorias violaciones de Derechos Humanos y la corrupción
por parte del presidente Obiang", declaró el director de
EG Justice, el exiliado ecuatoguineano Tutu Alicante. No
obstante, añadió, "la verdadera prueba será ver si se
decide la cancelación definitiva del premio".
Asimismo, la coalición ha pedido que los tres millones
de dólares del premio UNESCO-Obiang se utilicen para
promover "la educación básica y otras necesidades del
pueblo de Guinea Ecuatorial". "Estos gastos deberían
producirse de forma transparente, dado el alto nivel de
corrupción oficial en el país", agregó.
Las ONG recordaron también que "el premio ha sido
criticado por numerosos Gobiernos, personalidades
galardonadas por la UNESCO, cientíticos y defensores de
la sanidad pública, organizaciones por la libertad de
prensa, grupos contra la corrupción y muchas otras
organizaciones e individuos de todo el mundo".
El comunicado concluye afirmando que, "desde el
descubrimiento de petróleo en los años noventa, Guinea
Ecuatorial se ha convertido en el país más rico del
África Subsahariana en cuanto a la renta per cápita,
pero la gran mayoría de su población sigue viviendo en
la extrema pobreza y no es capaz de alcanzar un nivel
adecuado de vida".
EL PREMIO
El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO
decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en
reconocimiento a los logros científicos que mejoran la
calidad de la vida humana".
Muchos países occidentales --entre ellos Francia y
Estados Unidos-- se oponen al premio pero no se
pronunciaron en contra durante la pasada reunión del
Consejo Ejecutivo, celebrada en abril, para evitar
tensiones, mientras que los países africanos lo apoyaron
por unanimidad.
El premio ha sido duramente criticado tanto por las
organizaciones internacionales de Derechos Humanos como
por personalidades de la talla del arzobispo sudafricano
Desmond Tutu, premio Nobel de la Paz en 1984 por su
lucha contra el régimen racista del 'apartheid', quien
ha afirmado que el objetivo del galardón es "mitigar la
mala reputación de un dictador".
El Gobierno de Guinea Ecuatorial ha calificado estas
críticas de "racistas, prepotentes y neocolonialistas"
y, en un comunicado difundido hoy miércoles, ha
expresado su "agradecimiento" a la UNESCO por la "prudencia"
mostrada en el tratamiento de este tema, "pese a la
desconcertante y agresiva campaña mediática emprendida
por una serie de 'lobbies' que nada tienen que ver con
nuestro país".
Entre los rumores que corren entre bastidores para poner
fin a la polémica circula la posibilidad de que se
mantenga el premio con otro nombre, posiblemente el de
un científico, pero en tal caso la UNESCO debería
devolver los tres millones de dólares donados por
Obiang.
También se baraja la posibilidad de poner el nombre de
Guinea Ecuatorial al premio, sin mencionar a su
presidente. No obstante, el Gobierno ecuatoguineano
advirtió en su comunicado de hoy que el nombre del país
"es indisociable del nombre de Su Excelencia Obiang
Nguema Mbasogo".
Editado y distribuido por ASODEGUE
No saben
que hacer con Obiang
16 de junio de 2010
La señora Bokova, Directora General de la UNESCO, parece
tener una estrategia clara respecto al premio
UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo. Frente a la actitud de su
predecesor que favoreció la institucionalización y
concesión del premio, la señora Bokova prefiere ganar
tiempo hasta conseguir una solución que no desprestigie
a la institución y que no suponga una ruptura con el "grupo
africano". Se concede cuatro meses de plazo (hasta
octubre) para encontrar una solución de compromiso o
anular el premio con el nombre del dictador
ecuatoguineano.
Una cosa está ya superada: la señora Bokova no va a
conceder el premio en su formulación actual. Lo ha dicho
explícitamente: la figura del dictador ecuatoguineano
contamina la imagen de la institución.
Para llegar a esta situación ha hecho falta un gran
trabajo contrarreloj de la coalición de oenegés, con HRW
y EGJustice como cabezas visibles. Su capacidad de
movilización, dirigida a la comunidad científica, a
organizaciones de periodistas, a intelectuales
ecuatoguineanos, a profesores, intelectuales y oenegés
de todo el mundo ha tenido resultados esplendidos.
Es la segunda vez en pocos meses (la primera fue la
expulsión de Guinea de la EITI) que esta coalición
enfrenta al dictador ecuatoguineano con su propia imagen.
Uno de los temas que más preocupan a Obiang es la de su
imagen internacional (que pretende confundir con la de
Guinea Ecuatorial). Obiang quiere mejorar su
predicamento entre las naciones sin cambiar ni uno solo
de sus métodos corruptos y dictatoriales. Acostumbrado a
cosechar éxitos entre los gobiernos con la simple
exhibición de los datos de producción petrolera, el
dictador no tiene costumbre de inclinar la cerviz.
La aparición de las onegés como un factor nuevo en la
política internacional es uno de los signos de los
últimos tiempos. Hace muchos años, hasta mediado el
siglo XX, a los regímenes como el de Obiang no se les
aceptaba en la comunidad internacional. El régimen
despótico y cruel del general Franco vivió durante más
de una década como un apestado. La competencia entre los
bloques, la competencia por los recursos naturales y una
concepción equivocada de la soberanía y el universalismo
han llevado a que Naciones Unidas (y sus agencias, una
de ellas la UNESCO) estén abiertas a cualquiera.
Cualquier gobierno "de facto" tiene cabida en la ONU
aunque su comportamiento diario contradiga los
principios básicos de la Carta o las mínimas normas de
la comunidad internacional que permiten la convivencia
entre unos pueblos y otros. Las oenegés denuncian la
hipocresía y las contradicciones entre lo que dicen ser,
y lo que realmente son, las instituciones
internacionales.
La coalición de oenegés, y ASODEGUE con ellas, va a
seguir reclamando la anulación del premio y va a seguir
para ello movilizando a la comunidad internacional.
Puede que Obiang no se canse de seguir presionando con
su dinero a gobiernos e instituciones, a nosotros nos
suenan como la mejor de las músicas las declaraciones de
asociaciones, organismos y personalidades de todo el
mundo cuando denuncian su carácter dictatorial y
corrupto. Nosotros no vamos a cansarnos. Seguiremos
denunciando una y otra vez al régimen ecuatoguineano y
la contradicciones que supone su presencia en instancias
como las de Naciones Unidas.
Editado y distribuido por ASODEGUE
España confía en que directora de UNESCO halle solución
satisfactoria a la polémica del 'premio Obiang'
16 de junio de 2010
Apoya que se concilie la posición de Guinea y el grueso
de países africanos con la credibilidad y prestigio de
la organización
MADRID, 15 (EUROPA PRESS)- El Gobierno español confía en
que la directora general de la UNESCO, Irina Bokova,
halle una solución "satisfactoria" a la polémica
generada por la convocatoria de un premio internacional
científico financiado por Guinea Ecuatorial que lleva el
nombre de su presidente, Teodoro Obiang Nguema.
"España manifiesta su plena confianza en las cualidades
y capacidades de la señora Bokova para llegar a una
solución satisfactoria que salvaguarde la coherencia del
premio con los valores y principios de la Unesco", ha
informado a Europa Press una portavoz del Ministerio de
Asuntos Exteriores y de Cooperación, que ha resumido la
posición oficial española con respecto a esta polémica.
Es decir, que España espera que Bokova encuentre una
fórmula que concilie la posición de Guinea Ecuatorial y
del grueso de países africanos, que no tienen problemas
con la actual nomenclatura del galardón, con la
credibilidad y el prestigio de la organización de la ONU
dedicada a la educación, la ciencia y la cultura.
España, que asume este semestre la presidencia de turno
del Consejo de la UE, apoya a Bokova por ser "a quien
corresponde decidir sobre la política de premios de la
organización" y "reconoce" sus "esfuerzos y empeño" para
solventar esta situación, añadió la portavoz.
El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO
decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en
reconocimiento a los logros científicos que mejoran la
calidad de la vida humana".
La presidencia francesa de turno de la UE en aquella
fecha expresó sus "reservas" a que el premio llevara el
nombre del presidente Obiang, pero la posición de los
Veintisiete era minoría en el Consejo Ejecutivo de 58
países.
ESCALADA DE PROTESTAS
El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas
organizaciones internacionales de Derechos Humanos
--entre ellas, Human Rights Watch-- denunciaron que el
premio tiene como objetivo "mejorar la mala reputación
de un déspota cruel y corrupto" y reclamaron que se
utilicen los tres millones de dólares del premio "para
mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea
Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".
Asimismo, siete personalidades galardonadas con el
Premio UNESCO-Guillermo Cano de Libertad de Prensa
reclamaron este fin de semana a Bokova la retirada del
galardón que lleva el nombre del presidente de Guinea
Ecuatorial, por considerar que homenajea al "líder de un
régimen que oprime a los medios de comunicación".
La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria
preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio
en el "prestigio de la UNESCO", según declaró a
principios de junio su portavoz, Sue Williams, a 'The
New York Times'. La Comisión Ejecutiva de la UNESCO se
reunía hoy para discutir sobre la continuidad o la
retirada del premio.
Pese a las controversias, la UNESCO decidió el pasado
mes de abril seguir adelante con el galardón. Muchos
países occidentales --entre ellos Francia y Estados
Unidos-- se oponen al premio pero no se pronunciaron en
contra en la reunión de abril para evitar tensiones,
mientras que los países africanos lo apoyaron por
unanimidad.
Las organizaciones de Derechos Humanos están presionando
a los 58 países --13 de ellos africanos-- que participan
en la reunión de hoy del Consejo Ejecutivo de la UNESCO.
Entre los rumores que corren entre bastidores circula la
posibilidad de que se mantenga el premio con otro
nombre, posiblemente el de un científico, pero en tal
caso la UNESCO debería devolver los tres millones de
dólares donados por Obiang. También se habla de poner el
nombre de Guinea Ecuatorial al premio, sin mencionar a
su presidente".
Editado y distribuido por ASODEGUE
L'Unesco
reporte à octobre sa décision sur le prix Obiang (AFP)
15/06/2010 -
PARIS — L'Unesco a reporté mardi à octobre sa décision
sur la remise d'un prix scientifique au nom du président
équato-guinéen Teodoro Obiang suite aux nombreuses
protestations d'universitaires, d'ONG et de
gouvernements du fait des violations des droits de
l'Homme de ce régime.
Réuni à Paris, le Conseil exécutif de l'organisation de
l'ONU pour la science, la culture et l'éducation,
regroupant 58 Etats membres, "a décidé de poursuivre ses
consultations" afin de régler la question lors de sa
prochaine session du 5 au 22 octobre, a indiqué l'Unesco
dans un communiqué.
"J'ai entendu les nombreux intellectuels, scientifiques,
journalistes, et bien sûr les gouvernements et les
parlementaires qui ont fait appel à moi pour protéger et
préserver le prestige de l'Organisation", a déclaré sa
directrice générale Irina Bokova.
Le président Obiang, qui dirige d'une main de fer ce
petit Etat d'Afrique centrale depuis 1979, a offert 3
millions de dollars pour cinq ans, à raison de 300.000
dollars par an et le reste pour l'administration du prix
qui veut aider les scientifiques à trouver "des remèdes
qui préserveront la vie humaine".
Des ONG, des universitaires et jusqu'au prix Nobel de la
paix Desmond Tutu ont fait part de leur indignation
auprès de l'Unesco.
"Le régime du président Obiang est caractérisé par la
corruption et les abus", a ainsi dénoncé Mgr Desmond
Tutu pour qui "ces trois millions de dollars devraient
servir au peuple de Guinée-Equatoriale et pas à la
glorification de leur président".
Plusieurs Etats membres, notamment les Etats-Unis et
l'Espagne au nom de l'UE, ont aussi demandé la
suspension de cette remise du prix, initialement prévu
en juin, le jury s'étant réuni en mai et ayant fait une
recommandation à Mme Bokova.
Selon la porte-parole de l'Unesco, Sue Williams, aucun
Etat ne s'est opposé à la poursuite de consultations,
même si la Chine et plusieurs pays africains ont
souligné que le prix avait été accepté en 2008 par le
même Conseil exécutif et qu'il fallait respecter les
procédures.
L'entourage de M. Obiang a de son côté dénoncé des
résistances à une initiative émanant d'un pays africain.
La
Unesco aplaza el premio Obiang por la presión
internacional
16 de junio de 2010
El organismo busca una vía para "no humillar" al
dictador guineano
ANTONIO JIMÉNEZ BARCA - París - 15/06/2010 - La
encendida polémica levantada a propósito de un premio
científico amparado por la Unesco con el nombre (y el
dinero) del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro
Obiang Nguema, ha hecho que la organización
internacional con sede en París se replantee el asunto
y, en una reunión de su Consejo Ejecutivo, decida dejar
en suspenso la concesión de la controvertida mención
hasta que se encuentre una solución "que no humille
mucho a Obiang pero que salve el buen nombre de la
Unesco", según uno de los participantes en la reunión.
La cuestión, pues, queda pendiente hasta octubre, fecha
de la siguiente reunión del Consejo Ejecutivo de la
Organización de las Naciones Unidas para la Educación,
la Ciencia y la Cultura (Unesco).
En 2008, el dictador Teodoro Obiang Nguema, de visita en
París, anunció en la Unesco su intención de donar tres
millones de dólares (2,43 millones de euros) para crear
un premio científico anual. La mitad de la donación se
emplearía en recompensar a los premiados. La otra, en
organizar y gestionar la estancia y las deliberaciones
del jurado. Habría tres premiados por año, a razón de
100.000 dólares (81.000 euros) cada uno. En principio,
la donación iba a durar para cinco ediciones del premio.
Una de las condiciones de la Unesco fue que ella se
encargaría de elegir los miembros del jurado; una de las
condiciones del mandatario africano era que llevara su
nombre. Así, el 17 de noviembre se instauraba el Premio
Internacional Obiang Nguema Mbasogo "en reconocimiento a
los logros científicos que mejoran la calidad de la vida
humana".
Críticas de Desmond Tutu y Washington
Todo pasó más o menos inadvertido hasta que hace un mes,
cuando el premio se publicitó y quedaban menos de 30
días para que fuera concedido, saltaron las primeras
críticas. Diversas organizaciones internacionales
relacionadas con los derechos humanos, como Amnistía
Internacional o Human Rights Watch, denunciaron que el
premio servía, entre otras cosas, "para mejorar la mala
reputación de un déspota cruel y corrupto". Para estas
organizaciones, este premio era, cuando menos, una
ironía amarga que lavaba la cara a alguien que gobierna
dictatorialmente desde 1979, que se hace reelegir
regular y abrumadoramente en una farsa electoral
denunciada repetidamente y que ha acumulado una
escandalosa fortuna a base de beneficiarse del petróleo
sobre el que se asienta parte de su país.
Tras estas organizaciones, el arzobispo sudafricano y
premio Nobel de la Paz Desmond Tutu también criticó el
premio: "El pueblo de Guinea Ecuatorial debería
compartir la riqueza generada por el petróleo, pero
sigue en la pobreza y la opresión mientras el presidente
y sus allegados viven en el lujo y el derroche". A estas
críticas se sucedieron otras de países miembros como
Estados Unidos o Francia, de personalidades premiadas
por la Unesco en otros galardones o, incluso, de los
propios miembros del jurado.
Así, en la reunión del Consejo Ejecutivo, la directora
de la Unesco, la búlgara Irina Bokova, elegida en
septiembre de 2009, aseguró que la institución que
dirige "no puede ser ajena ni sorda ni indiferente a
esas críticas". "No son solo opiniones de fuera; también
las hay de personas de nuestra propia organización",
añadió.
El representante de Guinea Ecuatorial manifestó que se
debían respetar los acuerdos alcanzados y no responder a
las presiones de "lobbies más o menos interesados".
China y varios países africanos recordaron también que
el premio era fruto de un acuerdo. "Al final, se buscará
una fórmula del tipo Premio África, en el que
intervengan más donantes, en el que se difumine el
nombre de Obiang, de manera que no se le humille
excesivamente y los países africanos queden satisfechos",
añadió este participante en la reunión del Consejo
Ejecutivo".
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 15/06/2010)
Donner 3 millions de dollars afin de financer un prix
pour le progrès scientifique est une excellente idée.
Cette bonne idée est toutefois gâchée quand le
bienfaiteur est un dictateur corrompu et répressif.
Après 30 ans de pouvoir en Guinée équatoriale, le
Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a apparemment
décidé qu'il doit faire quelque chose pour améliorer sa
déplorable réputation. C’est pourquoi il a promis à
l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour
l'éducation, la science et la culture) 3 millions de
dollars par an pendant cinq années pour financer le prix
Unesco-Obiang. La moitié de l'argent irait à cinq
lauréats et l’autre moitié de la récompense pour couvrir
les frais d’administration. Le but : pour récompenser
les progrès qui « améliorent la qualité de la vie
humaine. » Cependant, le comportement de M. Obiang va à
l’encontre de tout ce pour quoi l'UNESCO est censé
exister, ainsi que l a raison d’être du prix.
Il est accusé par les défenseurs des droits de l'homme
et des militants anti-corruption de détournement des
centaines de millions de dollars de son minuscule pays
riche en pétrole, alors que la majeure partie de ses
habitants - 77 % selon les estimations - vit dans la
plus grande pauvreté. Dans son rapport sur les Droits de
l’Homme 2009, le Département d'Etat (des Etats-Unis) a
mentionné de nombreux abus, y compris des homicides
illégaux par les forces de sécurité, la pratique de la
torture sur les personnes interpellées et sur les
prisonniers, et des arrestations arbitraires... Le
Conseil (exécutif) de l'Unesco devrait aurait dû avoir
le bon sens de refuser dès le début la donation de M.
Obiang. Son projet d’attribuer le premier prix cette
année a d’ores et déjà soulevé une large protestation
internationale. Parmi ceux qui exigent que le Conseil
revienne sur sa décision d’attribuer un prix au nom de
M. Obiang : sept lauréats du prix prestigieux
(Unesco-Cano) pour la liberté de la presse dans le
monde, une coalition de plus de 170 organisations
anti-corruption et l’archevêque Desmond Tutu, lauréat du
prix Nobel de la paix.
Le Conseil a, lors de sa réunion de mardi, une autre
chance d'éviter davantage d'embarras et d'endommager la
réputation de l'Unesco. Les Etats-membres africains
devraient prendre la tête en rejetant l’auto-promotion
de M. Obiang. Au lieu de cela, il devrait être encouragé
à dépenser l'argent dans son propre pays pour relever
les indices atrocement bas de la santé et de
l'éducation, en rétablissant la règle du droit et en «
améliorant la qualité de la vie humaine » de son propre
peuple.
L’UNESCO suspend
l’attribution du Prix Obiang Nguema
(Monde Actu 16/06/2010)
L’agence onusienne, qui devait remettre le prix ce
mois-ci, fait face à une campagne négative des groupes
de défense des droits de l’Homme.
L’UNESCO a décidé de suspendre le projet d’attribuer le
Prix Obiang Nguema, du nom du président équato-guinéen
Teodoro Obiang Nguema, un des principaux dictateurs du
continent africain. L’agence onusienne, qui devait
remettre le prix ce mois-ci, fait face à une campagne
négative. Des groupes de défense des droits de l’Homme
accusent le président Obiang Nguema de diriger son pays
d’une main de fer, de détourner des millions de dollars
de deniers publics alors que la plupart de ses
compatriotes croupit dans la pauvreté.
Les Etats-Unis ont dit que l’UNESCO était en passe de
perdre le soutien international et l’ont appelée à
suspendre le prix. L’agence onusienne a annoncé qu’elle
en diffèrera l’octroi jusqu’à ce que son conseil
exécutif examine l’affaire.
Le prix proposé est doté d’une enveloppe de 300 000
dollars. Il vise à récompenser des travaux scientifiques
qui se sont traduits par « une amélioration de la
qualité de la vie humaine. »
Le président Obiang Nguema dirige la Guinée équatoriale
depuis son coup d’Etat de 1979. Son gouvernement a
défendu le prix, affirmant qu’il est dénigré parce qu’il
est proposé par un pays africain.
La Guinée équatoriale est le troisième producteur
africain de pétrole brut, derrière l’Angola et le
Nigeria, mais les observateurs internationaux disent que
la corruption y est monnaie courante, les soins de santé
y sont dérisoires et les droits humains bafoués.
L’espérance de vie des Equato-guinéens est de 42,8 ans
et figure parmi les plus faibles d’Afrique.
Une
anthropologue américaine s'oppose au Prix Unesco-Obiang
14/06/2010 -
(Par Angela C. Stuesse ) « Il y a quelques années j'ai
eu le privilège de visiter la Guinée équatoriale, un
petit pays sur la côte occidentale de l'Afrique
centrale.
Dans la capitale, Malabo, j'ai rencontré des femmes et
des hommes incroyables qui luttent pour se nourrir, se
vêtir et instruire leurs enfants avec moins d’un dollar
par jour. La plupart souffrent de la malaria ou de la
fièvre typhoïde, vivent dans des maisons sans eau
courante et avec de l’électricité par intermittence,
entourées entouré de bennes à ordures débordant de
déchets empilés plus haut que leurs maisons.
J'ai pu voir les écoles primaires dans lesquelles un
seul professeur avait la charge d'instruire des élèves
de plusieurs niveaux dans une même classe, manquant des
matériels nécessaires pour réussir et des collèges
d'enseignement général sans sanitaires.
En dehors de la capitale, j'ai visité un hôpital dont la
maternité avait des lits sans matelas et un équipement
d'accouchement si obsolète qu’on comprenait aisément
pourquoi la plupart des femmes choisissaient d’accoucher
chez elles. J'ai parlé à une infirmière qui m’a dit que
dans un autre hôpital où elle a travaillé, on avait
cassé le dernier thermomètre et qu’on n’y disposait ni
de bandages, ni d'alcool, ni de sutures, ou autres
fournitures médicales de base.
Quoique troublantes, ces conditions ne seraient
peut-être pas étonnantes dans une nation africaine
appauvrie et oubliée. Le problème est que la Guinée
Équatoriale n'est ni appauvrie, ni oubliée. C'est un des
plus grands producteurs de pétrole en Afrique, exportant
chaque jour environ 400 000 barils de pétrole. Son
revenu par habitant est comparable à celui de pays comme
le Japon et la France, cependant son indice de
développemnt humain (IDH) est proche de celui du
Guatemala. Pendant plus de trente ans la Guinée
Équatoriale a été dirigée par un dictateur impitoyable,
le Président Obiang Nguema Mbasogo, dont la famille tire
bénéfice, elle seule, de la richesse croissante du pays.
Pour ces raisons, un groupe d'Equato-guinéens en exil a
réagi et s’est organisé pour s'opposer à la création
récente du prix mondial Unesco-Obiang Nguema pour la
Recherche en Sciences de la vie, financé par le
Président Obiang pour un montant de 3 millions de
dollars : « Certains d'entre nous sont dans l'exil
aujourd'hui parce que le gouvernement de Teodoro Obiang
Nguema nous a injustement persécutés, arbitrairement
détenus, menacés directement ou indirectement, ou nous a
refusé l'entrée en Guinée équatoriale. D'autres restent
en exil à cause des sentences judiciaires prononcés
contre nous pendant notre absence de la Guinée
équatoriale, pour avoir exprimé nos idées politiques ou
pour avoir dénoncé la situation des droits de l’Homme
dans le pays. Car, sous le régime actuel, il n'y a
aucune liberté d'expression, d'association, ou de
réunion en Guinée équatoriale.»
Ces Equato-guinéens arguent du fait que, dans ce
contexte, la remise de ce prix reviendrait à une
approbation internationale de la répression politique
systématique d'Obiang, de la privation des besoins les
plus fondamentaux de la population, et du détournement
non dissimulé des fonds publics pour son profit
personnel. Ces Equato-guinéens pensent que ces fonds
devraient plutôt être employés « pour l'achat des
livres, des bancs, et autres matériels éducatifs
élémentaires » pour des élèves ou des étudiants en
Guinée équatoriale, dans l’espoir que le pays puisse un
jour produire des scientifiques et d'autres
professionnels capables de devenir les destinataires
futurs de prix mondiaux. Leur mouvement a retenu
l'attention internationale, avec le soutien de plus de
35 organisations non gouvernementales (ONG) et de
centaines des scientifiques, de journalistes, de savants
et d'autres, qui ont demandé à l’Unesco d’annuler le
prix.
Sous la pression montante, le gouvernement
équato-guinéen a riposté, qualifiant ceux qui se
prononcent contre le prix de "colonialistes arrogants et
racistes" et les auteurs de la campagne comme issus
d’organisations occidentales mal informées, "qui ne
sauraient pas même localiser notre pays sur une carte."
Face à ces accusations, beaucoup de pays-membres de
l'Unesco qui s’étaient initialement opposés au prix ont
reculé, dans la crainte d'apparaître anti-africains ou
colonialistes.
Des États-membres africains, qui devraient exiger une
responsabilité plus grande de la part d'un des
dirigeants les plus tristement célèbres du continent,
semblent au lieu de cela soutenir le prix. Ainsi, dans
une déformation volontaire de la réalité, les
accusations de néocolonialisme et de racisme tentent
maintenant de faire oublier à l'agence de l’ONU les
militants équato-guinéens qui ont mené la campagne dès
son début.
Demain, le Conseil exécutif de l'UNESCO se réunira pour
discuter de la polémique croissante et pour décider si
elle doit accepter l'argent sale d'Obiang.
Auront-ils le courage de s’écarter d'un dictateur sans
scrupules, non pas à cause des "colonialistes"
occidentaux, mais dans l'honneur de la mission de
l'UNESCO qui est de promouvoir l'éducation, la science,
la culture et les droits de l'homme et dans la
conviction partagée avec les Equato-guinéens qui
aspirent à un avenir plus juste pour eux et leur peuple.
(Et si l'UNESCO déçoit, j'invite tous les futurs
lauréats de prix potentiels à agir selon leurs principes
et à rejoindre le mouvement pour une Guinée Équatoriale
plus juste en rejetant publiquement leur récompense.) »
VOUS POUVEZ AIDER ! AGISSEZ MAINTENANT en envoyant un
courrier électronique à ParisUNESCO@state.gov (David
Killion, Ambassadeur des Etats-Unis à l'UNESCO) et
newyork@unesco.org (Irina Bokova, Directrice générale de
l'UNESCO) le demandant à l'UNESCO pour annuler le Prix
International Obiang Nguema pour la recherche en
Sciences de la vie.
Angela C. Stuesse est une anthropologue militante et
elle occupe un poste de chercheur à l'Institut de Kirwan
(Ohio, Etats-Unis). Elle étudie les questions de race,
la mondialisation, l'immigration, l'identité et le
pouvoir aux Etats-Unis, en Amérique Latine et en Afrique
Centrale. Angela C. Stuesse est titulaire d’un doctorat
en anthropologie, d’un MA en Études latino-américaines
de l'Université du Texas à Austin et d’un BA en
anthropologie de l'Université de la Floride.
A few years
ago I had the privilege of visiting
Equatorial Guinea,
a small country on the Central West African coast. In
the capital city of Malabo I met incredible women and
men persevering to feed, clothe, and educate their
children on less than on dollar per day. Most suffered
from malaria and typhoid fever, lived in homes lacking
running water and with sporadic electricity, and were
surrounded by overflowing dumpsters with garbage piled
higher than their houses. I observed elementary schools
in which single teachers were responsible for educating
several grades in one room, lacking the necessary
materials to succeed, and secondary schools without
bathrooms
Outside the capital I
toured a hospital whose maternity ward had beds without
mattresses and birthing equipment so decrepit it was
abundantly clear why most women choose to deliver at
home. I spoke to a nurse who said another hospital where
she worked had just broken its last remaining
thermometer and was desperate for bandages, alcohol,
sutures, and other basic medical supplies.
While troubling, these conditions are perhaps not
remarkable in an impoverished, forgotten African nation.
The problem is that Equatorial Guinea is neither
impoverished nor forgotten. It is one of the largest oil
producers in Africa, exporting about 400,000 barrels of
oil every day. Its
income per capitais on par with countries like Japan and France, yet
its
Human Development Index
remains in line
with that of Guatemala. For over thirty years Equatorial
Guinea has been governed by a ruthless dictator,
President Obiang Nguema Mbasogo, whose family has
uniquely benefitted
from the country’s growing wealth.
For these reasons,
this spring a group of
Equatoguineans in exile organized
to oppose the
recent creation of the UNESCO‐Obiang Nguema
International Prize for Research in the Life Sciences,
funded by President Obiang to the tune of $3 million:
“Some of us are in exile today because the government of
Teodoro Obiang Nguema unjustly persecuted, arbitrarily
detained, threatened directly or indirectly, or denied
us entry into Equatorial Guinea. Others remain in exile
because of pending judgments against us, entered during
our absence from Equatorial Guinea, for expressing our
political views or denouncing the government’s human
rights record. In short, under the current regime there
are no freedoms of expression, association, or assembly
in Equatorial Guinea.”
They argue that, in this context, the prize amounts to
international endorsement of Obiang’s systematic
political repression, his deprivation of the most basic
needs of his people, and his blatant use of public funds
for personal gain. They believe the funds should be used
instead “for the purchase of books, benches, and other
such rudimentary educational materials” for students in
Equatorial Guinea, in the hopes that the country may one
day produce scientists and other professionals capable
of becoming future recipients of international prizes.
Their move has garnered international attention,
receiving support from over 35
nongovernmental organizationsand from
hundreds of scientists, journalists, scholars, and
others asking UNESCO to cancel the prize.
Under mounting pressure, the
Equatoguinean government has fired
back, calling
those speaking out against the prize “colonialist,
discriminatory, racist, and prejudiced” and depicting
the campaign as one advanced by uninformed Western
organizations “that wouldn’t even know how to locate our
country on a map.” In the face of these claims, many of
UNESCO’s member countries who initially opposed the
prize have recoiled, wary
of appearing anti-African or colonialist..
African member states, who should be leading the charge
to demand greater accountability from one of the
continent’s most notorious authoritarians, instead
appear to be supporting the prize. Thus, in a calculated
distortion of reality, accusations of neocolonialism and
racism now threaten to erase the agency of the very
Equatoguinean activistswho have
led the campaign from its start.
Tomorrow UNESCO’s executive board will meet to discuss
the growing global controversy and decide whether or not
to accept Obiang’s dirty money. May they have the
strength to stand up for what is right—not on the side
of an shameless dictator, nor in lock step with Western
“colonialists,” but in honor of UNESCO’s mission to
promote education, science, culture, and human rights,
and in shared conviction with Equatoguineans who
envision a more just future for themselves and their
people. (And should UNESCO disappoint, I invite all
potential prize recipients to act upon their principles
and join the movement for a more just Equatorial Guinea
by publicly rejecting the award.)
YOU CAN HELP! ACT NOW by sending an email to
ParisUNESCO@state.gov
(David Killion,
U.S. Embassador to UNESCO) and newyork@unesco.org
(Irina Bokova, Director General of UNESCO) asking UNESCO
to cancel the Obiang Nguema International Prize for
Research in the Life Sciences.
Angela C.
Stuesse
Angela C. Stuesse is
an activist anthropologist and holds a
Postdoctoral Research fellowship at the Kirwan
Institute. She studies issues of race,
globalization, immigration, identity, and power
in the U.S., Latin America, and Central West
Africa. Angela received her PhD in anthropology
and her MA in Latin American Studies from the
University of Texas at Austin, and her BA in
anthropology from the University of Florida. Her
forthcoming book, Globalization “Southern
Style”, tells the story of new Latino immigrants
working and organizing alongside African
Americans in rural Mississippi’s chicken
processing plants. While conducting this
politically engaged research, she was a co-founding
collaborator of the worker center MPOWER
(Mississippi Poultry Workers for Equality and
Respect) and developed its program for
cross-racial relationship building.
EEUU y Desmond
Tutu piden que se suspenda el premio UNESCO-Obiang
Nguema
15 de junio de 2010
MADRID, 15 Jun. (EUROPA PRESS) - El embajador de Estados
Unidos en la Organización de Naciones Unidas para la
Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO), David T.
Killion, dirigió ayer lunes una carta a la directora
general del organismo, Irina Bokova, instándola a que
suspenda la concesión del premio que lleva el nombre del
presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo, según informó este martes el diario 'The New
York Times'.
Killion afirmó en su carta que la suspensión permitiría
a los Estados miembros hablar "tranquilamente" sobre
este tema "hasta encontrar una solución" que sea acorde
con "los valores fundamentales de la UNESCO". La
Comisión Ejecutiva de la UNESCO analizará hoy martes en
su sede de París la polémica creada por el premio y
debatirá sobre la continuidad o la retirada del galardón.
Por su parte, el arzobispo sudafricano Desmond Tutu,
premio Nobel de la Paz en 1984 por su lucha contra el
régimen racista del 'apartheid', ha calificado de
"terrible" que un organismo como la UNESCO, "faro de
esperanza y desarrollo para todo el mundo", se dedique
"a mitigar la mala reputación de un dictador".
En un mensaje a los Estados miembros de la UNESCO,
difundido por Internet, el arzobispo emérito de Ciudad
del Cabo afirma que el régimen de Obiang se ha
caracterizado "por la corrupción y el abuso" y advierte
de que los fondos destinados al premio "deberían
utilizarse en beneficio del pueblo de Guinea Ecuatorial".
"El pueblo de Guinea Ecuatorial debería compartir la
riqueza generada por el petróleo, pero sigue en la
pobreza y la opresión mientras el presidente y sus
allegados viven en el lujo y el derroche", prosigue
Tutu, quien expresa su apoyo "a las organizaciones de
Derechos Humanos, a las organizaciones de libertad de
prensa, a los profesionales de la salud pública y a
reconocidos científicos de África y de otras partes del
mundo en su solidaridad con el pueblo de Guinea
Ecuatorial".
EL PREMIO
El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO
decidió crear el Premio Internacional Obiang Nguema
Mbasogo "en reconocimiento a los logros científicos que
mejoran la calidad de la vida humana".
El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas
organizaciones internacionales de Derechos Humanos
--entre ellas, Human Rights Watch-- denunciaron que el
premio tiene como objetivo "mejorar la mala reputación
de un déspota cruel y corrupto" y reclamaron que se
utilicen los tres millones de dólares del premio "para
mejorar la educación y bienestar de la gente de Guinea
Ecuatorial y no para la glorificación de su presidente".
Asimismo, siete personalidades galardonadas con el
Premio UNESCO-Guillermo Cano de Libertad de Prensa
reclamaron este fin de semana a Irina Bokova la retirada
del galardón que lleva el nombre del presidente de
Guinea Ecuatorial, por considerar que homenajea al "líder
de un régimen que oprime a los medios de comunicación".
La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria
preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio
en el "prestigio de la UNESCO", según declaró a
principios de junio su portavoz, Sue Williams, a 'The
New York Times'.
El Gobierno de Guinea Ecuatorial ha criticado con dureza
a las organizaciones que se oponen a la concesión del
premio --"algunas de ellas completamente ajenas a
nuestro país y a África"-- y ha pedido a la UNESCO que
no ceda ante las presiones "racistas, prepotentes y
neocolonialistas de los 'lobbies'" que se oponen a "la
generosa ayuda" ofrecida por el presidente Teodoro
Obiang Nguema "a la ciencia y a la investigación".
Editado y distribuido por ASODEGUE
http://www.asodegue.org/junio1510.htm
Bokova: "No fijaré
fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang" de momento
15 de junio de 2010
"La
directora general de la UNESCO, Irina Bokova, anunció
hoy al Consejo Ejecutivo su intención de 'no fijar
ninguna fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang de
ciencias de la vida' por el momento, y pidió que las
consultas sobre el tema continúen de manera constructiva
el próximo octubre.
Por su parte, el Consejo, máximo órgano rector de la
Organización de la ONU para la Educación, la Ciencia y
la Cultura, decidió proseguir las consultas con todas
las partes implicadas y retrasar la entrega del ya
controvertido futuro galardón internacional que lleva el
nombre de presidente de Guinea Ecuatorial desde hace más
30 años, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
En un comunicado, la UNESCO informó de que Bokova fue al
Consejo a transmitir 'un mensaje fuerte de alarma y de
ansiedad', luego de que muchos intelectuales,
científicos, periodistas, gobiernos y parlamentarios le
hubiesen pedido 'que proteja y preserve' el prestigio de
la UNESCO.
'Lo que está en juego es nuestra Organización', agregó
Bokova, quien anunció que no fijaría de momento 'ninguna
fecha de entrega del Premio UNESCO-Obiang de ciencias de
la vida', informó la nota.
La diplomática búlgara, que dirige la Organización desde
el pasado noviembre, dijo ser 'perfectamente consciente'
de que hace dos años el Consejo Ejecutivo tomaron la
decisión de crear este Premio.
'Pero creo que dado que las circunstancias cambian y a
la vista de los hechos sin precedentes que se han
producido en los últimos meses, debemos ser valientes y
reconocer nuestras responsabilidades', añadió.
Pidió por ello a los 58 Estados miembros del Consejo
Ejecutivo que continúe sus consultas 'en un espíritu de
mutuo respeto y dignidad hacia todas las partes
implicadas' y tenga en cuenta 'todos los hechos
recientes'.
El objetivo, precisó, es que 'el asunto pueda tratarse
de una manera constructiva en la próxima reunión del
Consejo Ejecutivo', que tendrá lugar del 5 al 22 de
octubre.
Desde hace varias semanas, una treintena de
organizaciones defensoras de los derechos humanos
expresaron a Bokova por escrito su 'decepción' por la
decisión de conceder un galardón vinculado a 'un
presidente cuyos 30 años en el poder se han
caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su
pueblo y una reputación global de corrupto, avergonzará
a la UNESCO'.
En una carta a la directora general subrayaron, asimismo,
que otras agencias de la ONU denunciaron las violaciones
de derechos humanos que se cometen en la ex colonia
española, así como la falta de libertades y las
condiciones de pobreza 'innecesaria' en que viven sus
habitantes.
Pedían, además, que se investigase el origen de la
financiación del premio, que en principio proviene de la
Fundación Obiang Ngema Mbasogo para la Preservación de
la Vida, entidad vinculada al Gobierno guineano.
Editado y distribuido por ASODEGUE
"El dinero
si tiene patria"
13 de
junio de 2010
"El
Acento", El País, 13 de junio de
2010
"¿Se puede
comprar
respetabilidad
financiando a la
Unesco? Teodoro
Obiang Nguema cree
que sí. El
presidente de la ex
colonia española de
Guinea Ecuatorial ha
donado a la
organización
cultural de la ONU
tres millones de
dólares (dos
millones y medio de
euros) anualmente
durante cinco años
para la creación de
un premio que se
llamará
Unesco-Obiang.
Galardonará a los
trabajos "que
mejoren la calidad
de la vida humana".
Habrá cinco
vencedores a razón
de 300.000 dólares
(250.000 euros) cada
uno y otro millón y
medio de dólares
para costear la
infraestructura del
premio -dietas del
jurado, alojamientos,
viajes-, lo que ya
da que pensar porque
parece demasiado
lujo para ese fin.
Pero el tole es
más que notable
entre organizaciones
de derechos humanos,
comunidad científica
y personalidades del
mundo desarrollado.
Porque, según el
African Economic
Outlook, el 77% de
los 500.000
habitantes de Guinea
Ecuatorial viven
bajo el umbral de la
pobreza. Aunque el
país, rico en
petróleo, explotado
internacionalmente y
principalmente por
firmas
estadounidenses,
tiene una teórica
renta per cápita de
más de 20.000 euros
-como España-, la
longevidad media es
de 62 años -contra
más de 75 en Europa-
y su índice de
transparencia en los
negocios, abisal.
Obiang gobierna
como dictador desde
1979, se hace
reelegir regular y
abrumadoramente en
una farsa electoral
y ha acumulado una
escandalosa fortuna.
La oposición
guineana está en la
cárcel o en España.
La propia
directora de la
Unesco, Irina Bukova,
ha pedido al Consejo
de la organización
que vuelva a
examinar el caso,
pese a que en abril
ya aprobó el
proyecto con el
apoyo unánime de los
países africanos y
el silencio
consentidor de
Estados Unidos,
Francia y España,
entre otros.
El asesor de
Obiang para asuntos
internacionales,
Agapito Mba-Moky,
dice que todo es un
complot urdido
contra el régimen de
su país y que a los
demás no se les
escruta tanto cuando
hacen una donación.
El premio debería
concederse a fin de
mes, pero el próximo
martes se celebrará
una reunión del
Consejo de la Unesco
que aún podría
detener la opulenta
mascarada".
Des
lauréats opposés à un prix Unesco portant le nom de
Teodoro Obiang
(Quel avenir
pour la Guinée Equatoriale? 12/06/2010)
Sept lauréats de prix pour la liberté de la presse de
l'Unesco se sont dits vendredi opposés à l'attribution
par cette organisation de l'ONU d'un prix controversé au
nom du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema.
"Nous vous contactons en notre qualité de lauréats du
prix mondial de la liberté de la presse Unesco-Guillermo
Cano, afin d'exprimer notre opposition au prix
international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la
recherche en sciences de la vie", déclarent-ils dans une
lettre à Irina Bokova, directrice générale de
l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture (Unesco).
Le journaliste zimbabwéen, Geoffrey Nyarota, lauréat du
prix mondial Unesco-Cano 2002, a signé une lettre
adressée à Irina Bokova pour obtenir la suppression du
prix Unesco-Obiang..
"Nous partageons les graves préoccupations exprimées par
30 organisations de défense de la liberté d'expression"
sur la création de ce prix "en raison de la répression
sévère en Guinée équatoriale", affirment-ils dans ce
courrier diffusé par le Comité pour la protection des
journalistes (CPJ) et reçu par l'AFP à Libreville.
Parmi les signataires, figure la Chilienne Monica
Gonzales Mujica, lauréate 2010 du prix Unesco-Guillermo
Cano - du nom d'un journaliste colombien assassiné en
1987 pour avoir dénoncé les activités des barons de la
drogue.
Les autres sont la Sri-Lankaise Sonali Samarasinghe pour
son mari Lasantha Wickrematunge tué en 2009 (lauréat
2009), Lydia Cacho (Mexique, 2008), Cheng Yizhong
(Chine, 2005), Raul Rivero (Cuba, 2004), Geoffrey
Nyarota (Zimbabwe, 2002) et Nizar Nayyouf (Syrie, 2000).
"La controverse autour du prix Unesco-Obiang risque de
réduire l'impact du travail important de l'Unesco" pour
la liberté d'expression notamment, soulignent-ils. Ils
exhortent Mme Bokova à en discuter avec le Conseil
exécutif de l'Unesco, regroupant 58 Etats membres, au
cours de sa réunion prévue le 15 juin à Paris, pour
"trouver une solution et préserver l'intégrité de
l'Unesco".
Mercredi, l'organisation de défense des droits de
l'homme Human Rights Watch (HRW) avait invité le Conseil
exécutif de l'Unesco à profiter de sa réunion pour
annuler le prix.
Selon l'Unesco, ce prix - non encore attribué - a été
proposé en 2007 par le président équato-guinéen et
accepté en 2008 par le Conseil exécutif. M. Obiang a
offert pour la récompense 3 millions de dollars pour
cinq ans, à raison de "300.000 dollars par an" et "le
reste (1,5 million) pour l'administration".
"Le jury s'est réuni pendant le mois de mai. La
recommandation a été présentée à la directrice générale,
qui n'a pas encore pris une décision concernant les
lauréats ou la remise de ce prix", a expliqué la
responsable des relations de l'Unesco avec la presse,
Sue Williams, dans un entretien à Radio France
Internationale (RFI) dont l'AFP a obtenu
l'enregistrement vendredi.
"Il y a des consultations intensives en cours avec les
Etats membres et on cherche une solution qui pourrait
satisfaire tout le monde", a ajouté Mme Williams, qui
était interrogée mercredi soir. Selon elle, Mme Bokova
"est très inquiète face aux critiques sur le prix"
soutenu par les pays africains.
Depuis des semaines, des ONG, Prix Nobel et
universitaires notamment ont multiplié les appels à
l'annulation de ce prix, en dénonçant des violations des
droits de l'homme par le régime du président Obiang, au
pouvoir depuis 1979.
L'entourage de M. Obiang a dénoncé des résistances à une
initiative émanant d'un pays africain.
Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jlYAIb4C0T_r5RVP8bV744o1hjkQ
Lettre en français :
http://cpj.org/blog/Cano%20Prize%20Laureates%20Letter_French.pdf
10/06/2010 - " UNESCO A VENDRE ", par Tutu Alicante
(Mirador nacional de Argentina y Uruguay)
COLUMBUS (Ohio, Etats-Unis) – « Dans
un monde meilleur, mes nièces et neveux
en Guinée équatoriale se fieraient au
président de notre pays pour superviser
la saine gestion des recettes
pétrolières et l’utilisation de ces
fonds pour le développement (du pays).
Dans un monde meilleur, mes nièces et
neveux auraient de la considération pour
la principale institution culturelle des
Nations Unies, l'UNESCO, pour son oeuvre
en faveur de l'éducation et la santé des
enfants de l'Afrique.
Mais
dans le monde comme nous le connaissons,
relativement peu de personnes aiment et
respectent le Président Teodoro Obiang.
Ses plus grands admirateurs pourraient
être les membres enrichis de sa famille,
les hommes d’affaires des Etats-Unis et
d'Europe, où il dépense une partie de
son argent. Ou certains membres du
Conseil des Droits de l'homme de l'ONU :
(puisque) pendant une session (qui s’est
tenue) en mars, quelques États ont eu
l’impudence de féliciter la Guinée
Équatoriale pour son « engagement clair
» en faveur des Droits de l'homme.
Les
membres du Conseil (exécutif) de
l'UNESCO semblent également aimer et
respecter Obiang. Ils ont accepté de sa
part 3 millions de dollars pour un prix
qui, en son honneur, portera son nom. Le
prix est censé récompenser le travail
d’individus et d’institutions, y compris
des organisations non gouvernementales,
pour la recherche en sciences de la vie
qui améliore la qualité de la vie
humaine. Peut-être les lauréats (de ce
prix) aimeront aussi Obiang.
Il
est facile de voir où d’où vient
l’argent qu’Obiang jette par les
fenêtres, lui qui a pris le pouvoir en
Guinée Équatoriale (en 1979) après avoir
tué son prédécesseur (Francisco Macias
Nguema). Depuis le milieu des années
1990, la Guinée Équatoriale est devenue
un grand exportateur de pétrole.
Tandis qu'Obiang, sa famille et ses amis
voyagent en jet privé autour du monde et
mènent la grande vie, mes nièces et
neveux figurent parmi l’immense majorité
des habitants du pays qui demeurent
enlisés dans la misère. La mortalité
infantile est élevée. Il n'existe pas
d'élections libres et justes. Les
détentions arbitraires et les tortures
sont généralisées. Le Gouvernement
n’autorise quasiment pas la liberté
d’information.
En
2009, les Nations Unies ont révélé que
la Guinée Équatoriale avait le plus
grand écart du monde entre son PIB par
habitant, égal à celui l'Italie et de
l'Espagne, et son niveau de
développement humain… proche de celui de
Haïti. Mes nièces et neveux ont une
espérance de vie de 52 ans.
Selon
le fils du président (et probable
successeur), Teodorin Obiang, il n’est
pas illégal pour un ministre en Guinée
Équatoriale de posséder sa propre
entreprise et de présenter des appels
d’offres pour des contrats
gouvernementaux au ministère qu’il
dirige lui-même. Une telle corruption
effrontée serait risible si ses effets
n’affaiblissaient pas aussi le pays.
Parmi
ses priorités, l'UNESCO reconnaît
l'égalité des sexes, le droit à
l’éducation dans le monde entier, le
développement durable et l'éthique. Mes
nièces et neveux en Guinée Équatoriale
continuent à se rendre à l'école avec un
estomac vide. Ils reviennent à la maison
le midi pour contribuer au revenu de la
famille en vendant des beignets dans les
rues – à un moment où ils devraient
faire leurs devoirs. Survivre avec moins
d'un dollar par jour, comme la majorité
de mes compatriotes, signifie vivre sans
eau courante, ni assainissement ni
électricité.
Etant
données les montagnes de preuves
établissant la corruption et le
blanchiment d'argent par Obiang, sa
famille et ses amis, ainsi que les
déplorables conditions de vie que
subissent les habitants de la Guinée
Équatoriale, comment est-ce possible que
l'UNESCO ait décidé d’accepter l'argent
d'Obiang et de donner son nom à un prix
en sciences de la vie ? Avec quelle
application a-t-elle agi pour s'assurer
que l'argent reçu afin de doter ce prix
ne résultait pas d’une spoliation des
Africains eux-mêmes dont l’Unesco
prétend défendre les intérêts ?
Pour
le peuple de la Guinée Équatoriale,
l’Unesco, en remettant ce prix, apporte
sa caution à Obiang et à son régime et
se rend ainsi complice de ses abus.
L'Unesco – qui n’est pas la seule des
organisations de l’ONU dans ce cas -
paraît plus disposée à céder dans cette
affaire plutôt que de faire quoi que ce
soit qui pourrait blesser les «
susceptibilités africaines » de son
Conseil (exécutif). (1) Selon un
ambassadeur européen, tous les pays
africains ont été favorables au prix et
ont fourni les appuis suffisants pour
son approbation.
Le
prix Obiang tourne en dérision tout ce
que représente l'UNESCO dans l’opinion
publique. (Toutefois,) l'UNESCO continue
à maintenir fièrement sa position. Elle
n'a indiqué aucune volonté de retirer le
prix ni de mener une enquête sur
l’origine des fonds offerts par Obiang.
Ne serait-ce pas formidable que l'UNESCO
et son Conseil exécutif - en particulier
les Etats africains membres du Conseil –
défendaient réellement les populations
africaines ?
Ou
peut-être aiment-ils l'argent d'Obiang
plus qu'ils n’aiment mes nièces et
neveux. »
(1) Tutu Alicante est le Directeur
exécutif d'EG Justice, une ONG qui
défend les droits de l’homme et l'État
de droit en Guinée Équatoriale.
(2) Lors de son élection en septembre
2009, la Bulgare Irina Bokova avait damé
le pion au candidat égyptien Farouk
Hosni, parti pourtant largement favori
pour prendre les commandes de la
prestigieuse Unesco. Depuis, la nouvelle
présidente met tout en œuvre pour
améliorer ses relations avec le « parti
africain » du Conseil exécutif. Dans ce
contexte, l’affaire du prix
Unesco-Obiang est une « patate chaude »
héritée de son prédécesseur et dont elle
se serait bien passé…
Comunicado Oficial del
Gobierno sobre la polémica creada sobre el Premio
Unesco-Obiang Nguema Mbasogo Respondiendo a la cínica e
hipócrita polémica creada por algunas entidades sobre
este premio, el Gobierno de la República de Guinea
Ecuatorial emite el siguiente Comunicado Oficial, que
publicamos integramente a continuación.
11/06/2010
COMUNICADO OFICIAL DEL GOBIERNO DE LA REPÚBLICA DE
GUINEA ECUATORIAL SOBRE LA POLÉMICA INTERNACIONAL CREADA
EN TORNO DEL “PREMIO INTERNACIONAL UNESCO – OBIANG
NGUEMA MBASOGO”.
El Consejo Ejecutivo de la UNESCO ha aprobado y otorgará
próximamente el Premio Internacional UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo de Investigación en Ciencias de la Vida”
, un importante galardón patrocinado por el Presidente
de la República de Guinea Ecuatorial, S. E. Obiang
Nguema Mbasogo, y respaldado plenamente por el Gobierno
del País y la comunidad internacional, especialmente la
africana. Este premio tiene como objetivo recompensar
los proyectos y actividades de una persona o un grupo de
personas, instituciones científicas, así como cualquier
otra entidad u organización, que hayan contribuido,
mediante la investigación, a la mejora de la calidad de
la vida humana. El premio, que estará dotado con 300.000
dólares estadounidenses, se otorgará una vez al año
durante un periodo inicial de cinco años.
Esta iniciativa surgió, como propuesta personal del
Presidente de la República de Guinea Ecuatorial durante
su discurso en la Conferencia General de la UNESCO, en
octubre de 2007. Sin embargo, la idea de destinar parte
de la riqueza de la que nuestro país disfruta en la
actualidad en investigación, en ciencia, y en resumen,
en la mejora de la vida humana, curiosamente le resulta
una idea terrorífica a una serie de organizaciones que,
irónica, e hipócritamente se presentan en público como
“defensores de los derechos humanos”.
Al respecto de esta absurda, cínica e incalificable
campaña, nuestro Gobierno desea declarar lo siguiente:
-Nos sentimos cansados, aburridos y frustrados de que
estas organizaciones y algunos medios internacionales
aprovechen cualquier causa relacionada con Guinea
Ecuatorial para hacerse publicidad a costa del nombre de
nuestro país.
-Lamentamos profundamente que el nombre de Guinea
Ecuatorial haya empezado a ser interesante para todas
estas entidades desde el momento en que el país posee
petróleo y riqueza. Somos conscientes de que es un
tributo que Guinea Ecuatorial se ve obligado a pagar por
ello. Nos entristece que, ni estas entidades, ni las
personas que organizan y firman estas polémicas, se
acordasen de nosotros cuando éste era un estado africano
pequeño, pobre y por ende, olvidado.
-Este tipo de campañas mediáticas consiguen que las
entidades que las organizan aparezcan, durante varios
días, en los medios de comunicación de todo el mundo y
que su nombre se haga mucho más popular gracias a
nuestro país. Pero en esta ocasión, queda más claro que
nunca que la búsqueda de promoción y poder mediático es
el auténtico fin que persiguen todas estas entidades:
resulta francamente descorazonador e hipócrita que a
instituciones supuestamente defensoras de los valores
humanos les parezca mal que parte del dinero de nuestro
país se emplee para fomentar la ciencia, la
investigación y los valores humanos. Sin embargo, esto
mismo revela las auténticas contradicciones que
envuelven a todas ellas, y cuales son sus auténticos
objetivos e intereses.
-Desde el Gobierno de Guinea Ecuatorial tenemos plena
consciencia de que la mayor parte de las entidades
creadoras de estas polémicas, y las personas que forman
parte de ellas, ni siquiera sabrían situar en un mapa
donde está nuestro país. Mucho menos, conocen la
historia del mismo, ni sus costumbres, ni su evolución...
Utilizan deliberadamente cifras desfasadas sobre nuestra
economía y nuestro desarrollo para lanzar ideas banales
y falsas que les permita apoyar mejor sus adulteradas
acusaciones.
-Desde su independencia hasta hoy, las instituciones
internacionales serias, solventes y oficiales, como
Naciones Unidas, Unesco, Fondo Monetario Internacional,
Banco Mundial, Organización Mundial de la Salud, Cruz
Roja, etc., han trabajado en Guinea Ecuatorial y han
colaborado siempre con nuestro Gobierno. El Premio
Internacional UNESCO Obiang Nguema Mbasogo es,
sencillamente, una más de las numerosísimas actividades
que se llevan a cabo con estas instituciones, que
insistimos, llevan toda la vida en nuestro país, y han
contribuido, al igual que las numerosas delegaciones
diplomáticas y las empresas internacionales que trabajan
aquí, a levantar el mismo. Cualquiera de estas entidades
o de los medios de comunicación tendrían que ser
conscientes de esta colaboración continuada entre el
Gobierno de Guinea Ecuatorial y estas instituciones,
desde hace décadas y en cientos de actividades, dentro y
fuera de este país.
-Referente a algunas informaciones en las que se sugiere
que el Gobierno francés apoya esta polémica, también
aludimos a la auténtica profesionalidad de los medios de
comunicación para que hagan la distinción oportuna entre
las declaraciones que pueda haber realizado libremente
un funcionario francés, con la opinión de “el Gobierno
francés”. Recordamos que las relaciones entre el
Gobierno ecuatoguineano y el Gobierno galo son
inmejorables, y que precisamente en esta misma semana el
propio Presidente francés, Nicolás Sarkozy ha vuelto a
mostrar a nuestro Jefe de Estado, Obiang Nguema Mbasogo,
su amistad y respeto con un mensaje enviado expresamente
con motivo de su 68 Cumpleaños.
-Entre los auténticos problemas que en la actualidad
tiene Guinea Ecuatorial se encuentra el desarrollo de la
educación, la cultura y la profesionalización de nuestra
población, para que en el futuro pueda responder a los
enormes retos planteados, y al espectacular desarrollo
que está viviendo actualmente, tal y como avalan las
auténticas cifras, datos y estadísticas de las
instituciones internacionales que trabajan aquí. Ninguna
de estas polémicas favorece, precisamente, a estos
problemas reales de la población de Guinea Ecuatorial.
Estas entidades, utilizando el nombre de nuestro país en
su propio beneficio, entorpecen el gran esfuerzo de
nuestro estado por desarrollarse profesionalmente e
integrarse plenamente en la comunidad internacional y en
un mundo moderno y globalizado.
-Igualmente desalentador resulta que, después de siglos
de esclavitud y colonialismo, sigan existiendo entidades
occidentales que siempre encuentran en los Gobiernos
africanos al “malo de la película”, como comúnmente se
podría denominar. En este caso, no nos cabe ninguna duda
de que las entidades creadoras de esta polémica están
demostrando su auténtica identidad colonialista,
discriminatoria, racista y prejuiciosa al no aceptar que
un Presidente africano otorgue un premio de estas
características, ya que a ninguna de ellas se le hubiera
ocurrido discutir el patrocinio de un premio similar si
procediese de un Gobierno o un Presidente occidental,
por muchas polémicas que arrastrase el mismo, como les
sucede a todos los personajes políticos conocidos.
-Finalmente: En estos momentos en que Guinea Ecuatorial
es un país independiente y libre, que ha sabido resurgir
por sí mismo, gracias también a sus ricos recursos, y
que se encuentra en una fase de desarrollo envidiable,
como todos aquellos conocedores auténticos del
continente africano y de la economía internacional saben
de sobra, alentamos a los grupos organizadores de esta
polémica, a que, en vez de dedicarse a defender causas
hipócritas y cínicas, que no sólo van en contra de
nuestro país, sino en contra del desarrollo de la
ciencia y de la investigación, con el único objetivo de
cosechar publicidad propia, empleen su tiempo y su
energía en trabajar seria y honestamente, en aquellos
lugares del mundo en donde sea realmente necesario.
El Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial vuelve
a solicitar que cuando se hable de nuestro país se haga
con respeto, desde un auténtico conocimiento de los
hechos y de la evolución, historia y cultura de nuestro
Estado, y no desde la mentira, la manipulación y el
interés propio.
Firmado
El Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial
10/06/2010 - Prix Unesco-Obiang Nguema Mbasogo : Le
député canadien Keith Martin invite l'Unesco à refuser
"l'argent du sang"...
Tandis que le Conseil exécutif de
l'Unesco doit se réunir le 15 juin
prochain et prendre à cette occasion une
décision sur le très controversé Prix
Unesco-Obiang, les oppositions à cette
récompense se font encore plus vives...
Dans
le quotidien canadien "The
Vancouver Sun", c'est au tour du
député libéral Keith P. Martin d'inviter
publiquement l'agence de l'ONU à refuser
"l'argent
du sang"...
"La
collaboration de l'UNESCO avec M. Obiang
équivaut à une approbation tacite du
pillage par ce président du Trésor
national," a affirmé lundi le
député canadien du parti libéral Keith
Martin, critique attentif aux violations
des droits de l'homme en Afrique, qui a
ajouté : "C'est
l'argent du sang qui devrait être refusé
par l'UNESCO."
Keith
Martin, député au Parlement canadien,
mais aussi physicien, invite donc son
gouvernement à faire pression sur
l'UNESCO pour que ce prix soit supprimé.
"Le
Canada devrait se lever pour le peuple
de la Guinée Équatoriale et rejeter le
financement de ce prix par le président
Obiang."
Martin déclare que les membres du Comité
exécutif de l'UNESCO constitué des
délégués de 58 pays et qui se
réunissent la semaine prochaine "devraient
sortir leur tête collective du sable et
se lever au nom des principes de l'ONU
que, suppose-t-on, ils doivent soutenir,
et qu'ils se lèvent pour le peuple
opprimé de la Guinée Équatoriale."
Le
gouvernement canadien, qui en 2010 a
contribué à hauteur de 9,7 millions de
dollars US au budget de l'Unesco en
2010, n'est toutefois pas un membre du
Comité exécutif de cette institution.
09/06/2010 - Prix Obiang à l'Unesco: Paris souligne
un « risque d'incompréhension » (L'Express)
La
France a fait part mercredi du «
risque d'incompréhension » que
pourrait susciter l'attribution d'un
prix scientifique de l'Unesco au nom du
dirigeant de la Guinée Equatoriale,
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, un «
scandale » pour les défenseurs
des droits de l'Homme.
«
En tant
qu'Etat membre, nous estimons que les
prix décernés par l'Unesco doivent
répondre aux idéaux portés par
l'Organisation. A ce titre, nous avions,
au nom de l'Union européenne, exprimé
notre inquiétude devant le risque
d'incompréhension que pourrait soulever
sa création », a déclaré le
porte-parole du ministère des Affaires
étrangères,
Bernard
Valero, interrogé mercredi.
Le prix, institué en 2008, doit être
financé à hauteur de 1,5 million de
dollars sur 5 ans par la Guinée
Equatoriale, petit Etat d'Afrique
centrale, riche en pétrole et dirigé
d'une main de fer depuis 1979 par
Teodoro Obiang Nguema, qui prit le
pouvoir par un coup d'Etat.
L'organisation de l'ONU pour
l'éducation, la science et la culture
affronte depuis plusieurs semaines une
vive campagne des défenseurs des droits
de l'Homme et d'universitaires, dont
plusieurs prix Nobel, qui appellent
l'organisation à revenir sur sa
décision.
« La
réputation de l'Unesco ne peut qu'être
irrémédiablement ternie lorsque
l'organisation ignore les terribles
conditions qui sont celles du peuple
équato-guinéen et permet à un tyran
d'utiliser l'organisation pour polir son
image », ont mis en garde le mois
dernier 44 organisations, dont Human
Rights Watch, Global Witness ou
l'association française Sherpa.
Dans une lettre adressée à Human Rights
Watch, le 5 mai, la directrice générale
de l'Unesco Irina Bokova soulignait que
toute décision revenait au Conseil
exécutif de l'organisation. Elle
soulignait que la création du prix avait
reçu «
un fort soutien » des pays
africains.
Le jury du prix, qui vise à aider les
scientifiques à trouver « des
remèdes qui préserveront la vie humaine »,
selon le président équato-guinéen, s'est
réuni en mai, mais n'a désigné aucun
lauréat.
Le Conseil exécutif de l'Unesco doit se
réunir le 15 juin pour essayer de
trouver une issue à cette controverse.
10/06/2010 - UNESCO : L’organisation devrait
rapidement mettre fin à son projet qui équivaut à un «
prix du dictateur » (Human Rights Watch)
La réunion du 15 juin
est l’occasion d’annuler le prix UNESCO-Obiang portant
le nom du leader corrompu de la Guinée équatoriale.
(New
York) - Les 58 pays qui siègent au
Conseil exécutif de l'Organisation des
Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture (UNESCO) sont
appelés à bloquer le projet
d'attribution d'une récompense pour
contribution aux sciences de la vie
financée par le dictateur de Guinée
équatoriale et dont elle porte le nom, a
déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
Certaines sources de l'UNESCO ont
affirmé que la réunion de l'UNESCO qui
se tiendra à Paris le 15 juin représente
pour le Conseil la dernière chance de
s'opposer à la remise du Prix
international UNESCO-Obiang Nguema
Mbasogo pour la Recherche des sciences
de la vie avant la cérémonie, prévue
pour la fin du mois de juin.
«
Le prix
UNESCO-Obiang vient entacher la
réputation de l'ensemble des membres de
l'UNESCO », a déclaré
Jon Elliott, directeur de
plaidoyer pour l'Afrique à Human Rights
Watch. «
À moins
de s'élever contre cette mascarade et
d'y mettre un terme, les gouvernements
en partageront la responsabilité.
»
Une campagne mondiale regroupant des
dizaines d'organisations de la société
civile (et, notamment, des groupes
d'Afrique, d'Asie, d'Europe de l'Est,
d'Amérique latine et du Moyen-Orient) a
averti la direction de l'UNESCO que la
controverse relative à ce prix risquait
de causer un tort irréparable à la
réputation de l'organisation. Outre les
groupes de défense des droits humains,
les critiques regroupent des
organisations de liberté de la presse,
des universitaires, des représentants de
la santé publique et des scientifiques
du monde entier.
Obiang a personnellement répondu à la
controverse en postant une vidéo sur
YouTube. Il y déclare que les fonds
consacrés à la création de ce prix
UNESCO visent à promouvoir la recherche
scientifique qui contribue à «
préserver des vies humaines ».
« Le
prix UNESCO-Obiang est censé récompenser
des progrès scientifiques qui améliorent
la qualité de la vie de tous », a
ajouté Jon Elliott. « Mais le véritable
but du président Obiang est de masquer
un règne des plus corrompus et
répressifs. Il ferait mieux d'améliorer
les conditions de vie misérables du
peuple équato-guinéen. »
Les richesses pétrolières de la Guinée
équatoriale, associées à une population
peu nombreuse, lui confèrent un PIB par
habitant approximativement équivalent à
celui de l'Espagne ou de la Corée du
Sud. Les indicateurs socio-économiques
révèlent pourtant que la population
souffre de conditions de vie pires que
dans de nombreuses régions déchirées par
la guerre. Une étude récente illustre
par exemple que la Guinée équatoriale
affiche les plus mauvaises statistiques
du monde en matière de mortalité
infantile.
Obiang Nguema
répond aux critiques sur le prix de l'Unesco...
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 08/06/2010)
Par l'intermédiaire de l'agence de lobbying américaine
Qorvis Communications, le régime équato-guinéen a
diffusé sur YouTube une brève vidéo (1 mn 11 s.) dans
laquelle le dictateur Teodoro Obiang Nguema s'exprime
sur le prix de l'UNESCO qui porte son nom et qui devrait
être prochainement remis à la fin de ce mois de juin.
Dans ce document, Obiang Nguema déclare que « Le prix a
été créé pour trouver les remèdes qui préserveront la
vie humaine... pour que les scientifiques entreprennent
des recherches et qu'ainsi ils aient les ressources pour
trouver un remède contre les maladies (incurables)...
Comme c'est le cas pour le HIV/SIDA, les scientifiques
qui ont découvert la maladie doivent également pouvoir
trouver un remède contre lui. »
Par ailleurs, sur le site gouvernemental, Obiang Nguema
déclare : « L'opposition à ce prix n'est pas due au fait
que ce prix est mauvais. Elle ne s'explique que parce
que la Communauté internationale ne veut pas qu'il soit
remis sous le nom du président de la Guinea Équatoriale.
Mais ils n'ont aucune raison pour s'opposer à ce prix.
Nous l'avons créé dans le but de préserver la vie
humaine. Nous lui avons assigné un financement
significatif afin de mener à bien des études
scientifiques et pour apporter des ressources qui
permettront de trouver des solutions pour améliorer la
santé et le bien-être des personnes dans toutes parties
du monde, et même en Guinée Équatoriale. Le Gouvernement
de la Guinée Équatoriale comprend qu'il est loin d'être
parfait et qu'il a encore beaucoup de travail à faire
pour améliorer encore davantage la vie de son peuple. Le
prix de l'UNESCO est une partie de ce travail. »
Sources : http://www.youtube.com/watch?v=o5IPeX4A5L0 et
: http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=587
Prix Obiang
à l'Unesco: Paris souligne un "risque d'incompréhension
(Cyberpresse
10/06/2010)
PARIS — La France a fait part mercredi du "risque
d'incompréhension" que pourrait susciter l'attribution
d'un prix scientifique de l'Unesco au nom du dirigeant
de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, un
"scandale" pour les défenseurs des droits de l'Homme.
"En tant qu'Etat membre, nous estimons que les prix
décernés par l'Unesco doivent répondre aux idéaux portés
par l'Organisation. A ce titre, nous avions, au nom de
l'Union européenne, exprimé notre inquiétude devant le
risque d'incompréhension que pourrait soulever sa
création", a déclaré le porte-parole du ministère des
Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé mercredi.
Le prix, institué en 2008, doit être financé à hauteur
de 1,5 million de dollars sur 5 ans par la Guinée
Equatoriale, petit Etat d'Afrique centrale, riche en
pétrole et dirigé d'une main de fer depuis 1979 par
Teodoro Obiang Nguéma, qui prit le pouvoir par un coup
d'Etat.
L'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et
la culture affronte depuis plusieurs semaines une vive
campagne des défenseurs des droits de l'Homme et
d'universitaires, dont plusieurs prix Nobel, qui
appellent l'organisation à revenir sur sa décision.
"La réputation de l'Unesco ne peut qu'être
irrémédiablement ternie lorsque l'organisation ignore
les terribles conditions qui sont celles du peuple
équato-guinéen et permet à un tyran d'utiliser
l'organisation pour polir son image", ont mis en garde
le mois dernier 44 organisations, dont Human Rights
Watch, Global Witness ou l'association française Sherpa.
Dans une lettre adressée à Human Rights Watch, le 5 mai,
la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova
soulignait que toute décision revenait au Conseil
exécutif de l'organisation. Elle soulignait que la
création du prix avait reçu "un fort soutien" des pays
africains.
Le jury du prix, qui vise à aider les scientifiques à
trouver "des remèdes qui préserveront la vie humaine"
selon le président équato-guinéen, s'est réuni en mai,
mais n'a désigné aucun lauréat.
Le Conseil exécutif de l'Unesco doit se réunir le 15
juin pour essayer de trouver une issue à cette
controverse.
El gobierno francés expresa su "inquietud" por el premio
UNESCO- Obiang Nguema Mbasogo
8 de junio de 2010
"París, 9 jun (EFE).- El Gobierno francés reiteró hoy su "inquietud" por el proyecto de la UNESCO de conceder un premio científico que lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema.
"Como Estado miembro (de la Organización de Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura) estimamos que los premios concedidos por la UNESCO tienen que responder a los ideales de la organización", manifestó el portavoz del Ministerio de Exteriores Bernard Valéro.
"En relación con esto, en nombre de la Unión Europea habíamos expresado nuestra inquietud ante el riesgo de incomprensión que podría suscitar su creación", recordó el portavoz en relación con ese galardón y preguntado por la idoneidad de su concesión.
"La creación y la atribución de ese premio le corresponden en primer lugar a las instancias de la UNESCO", completó el portavoz.
Las declaraciones del Gobierno francés se conocen después de que un grupo de organizaciones de derechos humanos pidieran el mes pasado a la UNESCO la eliminación del premio científico internacional Obiang Nguema Mbasogo de investigación en ciencias de la vida.
En una carta a la directora general de la UNESCO, Irina Bokova, esas entidades expresaron su "decepción" por la decisión del organismo de Naciones Unidas de conceder este mes de junio el galardón, patrocinado por el presidente de Guinea Ecuatorial.
Aseguraron que otorgar un premio vinculado a "un presidente cuyos 30 años en el poder se han caracterizado por la pobreza brutal, el temor de su pueblo y una reputación global de corrupto, avergonzará a la UNESCO".
Las 28 organizaciones de derechos humanos que firmaron la carta señalaron que otras agencias de la ONU han denunciado las violaciones de derechos humanos que se cometen en la ex colonia española, así como la falta de libertades y las condiciones de pobreza "innecesaria" en que viven sus habitantes.
Además, pidieron que se investigue el origen de los 3 millones de dólares que otorga el premio, que en principio provienen de la Fundación Obiang Ngema Mbasogo para la Preservación de la Vida, una entidad vinculada al Gobierno guineano. EFE"
Obiang afirma que
el premio de la UNESCO que lleva su nombre contribuirá a
la "mejora de la vida" en Guinea.La Ejecutiva de la
UNESCO podría reunirse el próximo 15 de junio para tomar
una decisión definitiva sobre el premio
8 de junio de 2010
MADRID, 8 (EUROPA PRESS).- El presidente de la Republica
de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ha
asegurado que el premio de la UNESCO que lleva su
nombre, y que ha sido duramente criticado por las
organizaciones no gubernamentales y los círculos
científicos internacionales, forma parte del proceso de
"mejora de la vida" del pueblo guineano. La Comisión
Ejecutiva de la organización podría reunirse el próximo
15 de junio para tomar una decisión definitiva sobre la
continuidad o la retirada del premio.
Según el presidente, la oposición al Premio
Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo de
Investigación en Ciencias de la Vida "no se debe a que
el premio no sea positivo". "Es sencillamente porque la
comunidad internacional no quiere que se entregue bajo
el nombre del presidente Obiang Nguema de Guinea
Ecuatorial", declaró, citado por la página de Internet
del Ministerio de Información ecuatoguineano.
"Pero no tienen ninguna razón para oponerse al premio",
aseveró Obiang. "Hemos creado este premio con el
objetivo de preservar la vida humana, hemos asignado una
financiación significativa para este premio con el fin
de llevar a cabo estudios científicos y para aportar
recursos que permitan encontrar soluciones para mejorar
la salud y el bienestar de las personas en todas partes,
incluso en Guinea Ecuatorial", prosiguió.
"El Gobierno de Guinea Ecuatorial entiende que está
lejos de ser perfecto y que aún tiene mucho trabajo por
hacer para mejorar aún más la vida de su pueblo. El
premio de la UNESCO es una parte de ese trabajo", señaló.
"El esfuerzo que el Gobierno de Guinea Ecuatorial está
realizando en los últimos años incluye grandes proyectos
de desarrollo en las áreas de salud y educación, así
como también en el énfasis de promover la agricultura y
el turismo como dos de las posibles formas de
diversificar la economía del país", prosiguió. "Al mismo
tiempo, el Gobierno está trabajando en la actualización
de estadísticas y de los indicadores de calidad de vida
del país", concluyó.
EL PREMIO
El 17 de noviembre de 2008, la Ejecutiva de la UNESCO
decidió crear el Premio Obiang Nguema Mbasogo "en
reconocimiento a los logros científicos que mejoran la
calidad de la vida humana".
El pasado mes de mayo, un grupo de prestigiosas
organizaciones internacionales de Derechos Humanos
denunciaron que el premio tiene como objetivo "mejorar
la mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y
reclamaron que se utilicen los tres millones de dólares
del premio "para mejorar la educación y bienestar de la
gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de
su presidente".
Un mes antes, un centenar de académicos, profesionales e
intelectuales ecuatoguineanos --residentes en el exilio
y en la propia Guinea Ecuatorial--, así como de
profesores y profesionales de distintos países, partidos,
sindicatos y organizaciones de defensa de los Derechos
Humanos, reclamaron a la directora general de la UNESCO,
la diplomática búlgara Irina Bokova, que se retire el
premio, por suponer "una burla de los nobles valores de
su organización".
La propia Irina Bokova ha manifestado recientemente su "seria
preocupación" por las repercusiones que tendrá el premio
en el "prestigio de la UNESCO". "Mantiene consultas
permanentes con los Estados miembros para encontrar una
solución a las dificultades creadas por este premio",
declaró este pasado fin de semana su portavoz, Sue
Williams, a 'The New York Times'.
Según la edición digital de la prestigiosa revista
norteamericana 'Science', que en sus últimas ediciones
ha prestado mucha atención al tema, la Comisión
Ejecutiva de la UNESCO podría reunirse el próximo 15 de
junio para tomar una decisión definitiva sobre el premio,
pese a que el jurado del premio probablemente ya ha
comunicado su veredicto y a que, en su página de
Internet, la UNESCO insiste en que el galardón se
entregará a finales de junio.
En su reunión del pasado mes de abril, la UNESCO decidió
seguir adelante con el premio. Según informó este pasado
domingo 'The New York Times', muchos países occidentales
--entre ellos Francia y Estados Unidos-- se oponen al
premio pero no se pronunciaron en contra en la reunión
de abril para evitar tensiones, mientras que los países
africanos se mostraron "poco dispuestos a recibir
lecciones morales por parte de los países occidentales"
y apoyaron "por unanimidad el premio".
Las organizaciones de Derechos Humanos están presionando
a los 58 países --13 de ellos africanos-- que tomarán la
decisión el próximo día 15 de junio. Lisa Misol, de
Human Rights Watch, declaró a 'Science' que "no todos
los africanos apoyan este premio". Entre los rumores que
corren entre bastidores destaca la posibilidad de que se
mantenga el premio con otro nombre, posiblemente el de
un científico, pero en tal caso la UNESCO debería
devolver los tres millones de dólares donados por
Obiang.
A finales de mayo, un grupo de científicos
estadounidenses y de otros países dedicados a la salud
pública, entre ellos dos Premios Nobel, pidió en una
carta a Irina Bokova que "reconsidere y suprima" el
premio y advirtió de que, a pesar de los importantes
ingresos que obtiene del petróleo, los indicadores de
salud de Guinea Ecuatorial "reflejan con mucha claridad
el mal gobierno y el sufrimiento de la población".
Editado y distribuido por ASODEGUE
Remise du Prix
Unesco-Obiang Nguema : Le Conseil exécutif de l'Unesco
décidera le15 juin prochain...
Hier, la
page web de "Science"
a confirmé l'information déjà
diffusée par "Harper´s"
selon laquelle, le 15 juin prochain,
aura lieu une réunion du Conseil
exécutif de l'Unesco qui devrait
trancher définitivement la question du
Prix international Unesco-Obiang Nguema
Mbasogo.
La
note d'information de "Science",
signée comme précédemment par Martin
Enserink, affirme d'abord que l'Agence
des Nations Unies a freiné les
préparatifs pour la remise du Prix
jusqu'à la prochaine réunion de son
Conseil exécutif qui aura lieu dans dix
jours. Les Organisations de défense des
Droits de l'homme estiment que cette
réunion pourrait être une dernière
occasion de faire entendre leur avis
pour les États membres qui s'opposent au
prix.
Le
jury du prix paraît avoir déjà fait le
choix du (ou des) lauréat(s) et la page
web de l'Unesco continue à annoncer
qu'il sera remis fin juin, même si
des militants des Droits de l'homme,
spécialistes de la santé et des
scientifiques continuent à penser le
contraire et même si la Directrice
générale, Irina Bokova, a récemment
déclaré être "préoccupée" par les
répercussions que la remise de ce Prix
pourrait avoir pour le prestige de
l'Unesco.
La
décision finale revient au Conseil
exécutif qui a approuvé la création de
ce prix en 2008. Beaucoup de pays
occidentaux y sont opposés, mais ne se
sont pas manifestés, semble-t-il, lors
de la réunion d'avril passé pour ne pas
faire de surenchère... car le bloc
africain, peu disposé à recevoir des
leçons morales par les pays occidentaux,
a soutenu à l'unanimité le prix.... Les
militants défenseurs des Droits de
l'Homme ont fait pression sur les 58
pays (dont 13 Etats africains) qui
prendront part à la décision, le 15 juin
prochain. Lisa Misol, de l'ONG "Human
Rights Watch", a affirmé pour sa
part, qu'au sein de la Commission
exécutive de l'Unesco, «
tous
les pays africains ne soutiennent pas ce
prix... »
Des
rumeurs ont évoqué de possibles
compromis, on a envisagé de changer le
nom du Prix (où le nom du dictateur
équato-guinéen cesserait d'apparaître)
et de lui donner le nom d'un
scientifique mais cela impliquerait que
l'UNESCO doive restituer les 3 millions
de dollars offerts par la Fondation
Obiang Nguema pour le financement de
cette récompense. A ce sujet, Lisa Misol
a répliqué que «
modifier le nom du prix en maintenant sa
dotation ne suffirait pas... »
Dos posiciones opuestas ante el premio UNESCO-Obiang
Nguema Mbasogo
3 de
junio de 2010
La publicación Harper´s Magazine
incluye en su edición de ayer un
artículo de Ken Silverstein sobre el
premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo con
el título "La UNESCO en venta: por el
precio adecuando los dictadores pueden
comprarse sus propios premios". El
periodista norteamericano comienza
señalando los factores que vienen
condicionando la actualidad del premio
UNESCO-Obiang, la presión de las
organizaciones de derechos humanos para
que el premio no se conceda y la
indecisión del núcleo central de la
Agencia de Naciones Unidas.
Cita la carta
dirigida por el senador norteamericano
Patrick Leahy a la señora Bokova (http://www.asodegue.org/mayo27101.htm),
el artículo de
The Economist
en el que se sugiere que otros
organismos internacionales creen el
premio Mugabe sobre producción agrícola,
el premio Silvio Berlusconi sobre
educación sexual y el premio
Mahmoud Ahmadinejad para el uso pacífico
de la energía nuclear y también la
sugerencia de la coalición de oenegés ("desde
Human Rights Watch a EGJusticia") de que
el importe del premio se entregue a las
escuelas ecuatoguineanas para mejorar su
dotación.
Según Ken Silverstein la señora Bokova
va a plantear la decisión final en una
"reunión informativa" que tendrá lugar
el próximo 15 de junio en París. La
directora general estaría buscando la
fórmula para distanciarse del premio
pero estaría dispuesta a darle vía libre
si no se produce una clara indicación en
otro sentido por parte de los Estados
miembros de la UNESCO.
Termina el artículo señalando la
ambigüedad de la administración Obama (y
algunos otros gobiernos europeos) que se
oponen al premio "detrás de las cámaras"
pero callan en público. "Si los
gobiernos de Estados Unidos y estos
otros países no adoptan posiciones más
agresivas antes del 15 de junio, es
probable que la UNESCO siga adelante con
esta farsa y confirme su reputación en
tanto que institución que se vende al
mejor postor".
Por su parte la publicación
Afrique-Asia ha publicado una
entrevista con Agapito Mba-Mokuy
convertido en portavoz de la dictadura
ecuatoguineana sobre este asunto.
Dice así:
¿Puede usted precisar las razones de la
oposición de varios países occidentales
a la creación de este premio?
El objetivo de este premio es "recompensar
los proyectos y las actividades de
personas o de grupos de personas o de
instituciones científicas, de un
organismo o de una organización no
gubernamental que hayan contribuido, por
sus investigaciones en ciencias de la
vida, a mejorar la calidad de la vida
humana". Representa una contribución a
la investigación científica. Se haya
realizado en beneficio de Guinea
Ecuatorial, como de África y del mundo
entero. En lugar de bloquear las
iniciativas de este tipo procedentes de
países africanos, los ex-colonizadores
deberían más bien a sus antiguas
posesiones a contribuir a los avances de
la ciencia. Es sabido que África
necesita más de la ciencia que los
países desarrollados. Sin ella, el
continente continuarán en el vagon de
cola del tren que transporta al mundo
hacia la modernidad.
Parece que la directora general de la
UNESCO, Irina Bokova, se niega a
proclamar los premios pese a las
recomendaciones del Jurado. ¿Qué puede
hacer Guinea Ecuatorial?
Hay que reformular el problema. El
nudo central del problema está en que el
Consejo Ejecutivo de la UNESCO debe
garantizar que la directora general
ejecuta sus decisiones.
La
palabra "decisión" es importante en todo
el sistema de Naciones Unidas. Tiene
carácter obligatorio. El Consejo
Ejecutivo de la UNESCO, durante su 180
sesión, aprobó nuestro premio y dio
instrucciones a la directora general
para que ejecutase su decisión lo más
rápidamente posible. Ahora bien, dos
años más tarde, la UNESCO no ha
anunciado todavía los nombres de los
premiados, pese a la notificación que le
han enviado los miembros del jurado. Se
plantea un problema serio entre el
Consejo Ejecutivo, cuya credibilidad
está en juego, y la directora general.
¿Cree usted que la directora general de
la UNESCO va a anular el premio?
Ha dicho que este asunto era
competencia del Consejo Ejecutivo de la
UNESCO, creo que tiene razón.
¿Qué piensa usted de las acusaciones de
violación de los derechos humanos que se
dirigen contra Guinea Ecuatorial?
Para conceder el premio, sea por
parte de la UNESCO o de otra institución,
hay que cumplir con determinados
criterios. Es obligatorio porque si no
se convierten en la puerta abierta a no
se sabe qué. La cuestión de los derechos
humanos es muy importante y la UNESCO
debe tomarla en cuenta pero, en la
actualidad, no forma parte de las
condiciones previas.
Se
pueden plantear todas las que se quiera
y, a este respecto, yo tengo propuestas
que hacer: por ejemplo, que la UNESCO no
aparezca ligada a países o donantes que
practiquen la discriminación racial,
religiosa, sexual, o los que están
acusados de crímenes masivos, o los que
no tienen buenos resultados en la lucha
contra la pobreza, o que no consiguen
mejorar la salud de sus ciudadanos, o
incluso aquellos que se sabe que están
financiando conflictos. Yo propongo que
la UNESCO no se implique en ninguna
operación con países en los que el
presupuesto dedicado a educación no
alcance un mínimo del 40% del
presupuesto nacional, o aquellos en los
que el presupuesto militar supere al de
educación. Podría continuar así durante
horas...
La
táctica de quienes se oponen a este
premio africano es sumar un máximo de
criterios para distraer la atención. La
UNESCO otorga una treintena de premios,
¿por qué no se somete a todos a este
tipo de selección? ¿Por qué se quiere
hacer con un premio científico, creado
por un país-miembro africano?
¿Quiere usted decir que la UNESCO
endurece sus normas porque se trata de
una participación africana en el avance
de la ciencia y de la humanidad?
Si, lo ha adivinado usted. Pero la
nueva dirección de la UNESCO debe
hacerse a la idea de que no estamos
todavía en los años 1960.
¿Qué va a hacer Guinea Ecuatorial?
Vamos a esperar que la UNESCO
resuelva esta situación sin precedentes.
Algunos de vuestros detractores han
hecho un llamamiento para que vuestro
gobierno utilice los 3 millones de
dólares en la educación de su país. ¿Qué
piensa usted?
¡Qué ironia! La dotación
de la que se habla está
destinada a financiar la
investigación científica.
¿No es una inversión
destinada a la educación?
Dando estos fondos a la
UNESCO el país muestra su
voluntad de contribuir a los
esfuerzos de la comunidad
internacional en este
ámbito, en su propio
beneficio, en el del
continente y en el de toda
la humanidad. ¿Por qué
algunos son alergicos a la
llegada de un país africano
a esta esfera?
El ámbito científico
es quizás propiedad de
Occidente...
La ciencia no
tiene fronteras. Por esta
razón, habría que animar al
presidente Obiang Nguema
Mbasogo y a sus homólogos
africanos a que invirtieran
en investigación científica
y tecnológica al menos en la
misma medida en la que se
hace en la agricultura.
¿Cree usted que el
problema de Guinea
Ecuatorial está ligado a la
actual directora general?
¿Su país ha decidido
invertir en otros ámbitos,
como la danza?
Nada permite decir,
en este momento, que la
directora general practique
la discriminación contra los
países africanos. En lo que
hace a su segunda pregunta,
me pregunto si el premio
hubiera hecho tanto ruido si
se dirigiera a compensar al
mejor bailarín. Lo ignoro.
Es la primera vez en la
historia de la UNESCO en la
que un país africano decide
financiar un premio
científico. Ya ve usted el
resultado.
Senador norteamericano
pide la anulación del premio UNESCO-Obiang Nguema
Mbasogo
27 de mayo de 2010
La página ForeingPolicy ha publicado con fecha del
pasado martes una noticia según la cual el senador
Patrick Leahy, "el poderoso presidente de la Subcomisión
del Senado sobre el Departamento de Estado y Operaciones
Exteriores", ha expresado su preocupación por los planes
de la UNESCO de entregar un controvertido premio
científico con el nombre del presidente Teodoro Obiang
Nguema Mbasogo, el represor y corrupto hombre fuerte de
Guinea Ecuatorial".
"Me preocupa que al
patrocinar este premio, la UNESCO queda asociada a un
dictador que durante treinta años ha hecho poco más que
consolidar su poder y enriquecerse él mismo y su familia",
ha escrito el senador, el pasado día 20, a la directora
general de la Organización de las Naciones Unidas para
la Ciencia y la Cultura. "Parece muy probable que los 3
millones de dólares donados a la UNESCO por el
presidente Obiang para ese Premio Internacional procedan
de corrupciones, sobornos y otros robos del tesoro
público".
El testimonio de Lehay es el primero de una persona
políticamente significada de los Estados Unidos en el
que se critica abiertamente la intención de la UNESCO de
conceder el citado premio. En su carta a la señora
Bokova, Leahy señala que Guinea Ecuatorial "es uno de
los mayores productores de petróleo de África, con unos
ingresos per cápita de más de 30.000 dólares, pero que
ocupa los últimos puestos en los que hace a los
indicadores de salud, educación y en los relativos a los
derechos humanos".
La carta de Leahy coincide con una nueva petición a la
Comisión que preside para que autorice una partida de 80
millones de dólares para financiar a la UNESCO
FP repasa también las
posiciones de HRW y del Committee to Protect Jounalist sobre este premio. La organización
humanitaria acusa a la señora Bokova de haber llevar a cabo una
tramitación dudosa y de no haber pedido la opinión a los gobiernos
que tienen representación en esta agencia de Naciones Unidas. Por
último, el artículo incluye la opinión de Agapito Mba Mokuy, "asesor
presidencial" ecuatoguineano. Según el señor Mba Mokuy las denuncias
sobre corrupción y represión que se hacen contra Obiang,
son "distorsiones" que no tienen en cuenta las grandes
inversiones "en servicios sociales e infraestructuras"
que se estarían realizando en el país. Dice también que
es la primera vez que un gobierno africano patrocina un
premio de este tipo. "Hay personas que no se acostumbran
a que los países africanos donen fondos para la ciencia",
comentó.
Ultime
effort pour empêcher l'attribution du Prix international
Unesco-Obiang Nguema Mbasogo
26/05/2010 -
Malgré les nombreuses polémiques autour du Prix
international pour la Recherche dans les Sciences de la
Vie, créé par l'Unesco et financé par le dictateur de
Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema, l'agence de
l'ONU pour l'Education, les Sciences et la Culture a
décidé de maintenir cette récompense et de l'attribuer
en juin prochain, et très probablement en présence du
généreux donateur.
Car le principal mérite d'Obiang dans cette affaire est
de mettre sur la table la somme alléchante de 6 millions
de dollars pour doter ce prix et en couvrir les frais
administratifs durant les 5 premières années. Une offre
visiblement difficile à refuser pour l'Unesco. Même si
en matière d'éducation, le régime d'Obiang ne fait rien
et même si la recherche scientifique est inexistante
dans le pays. Même si le dictateur est épinglé dans tous
les rapports d'ONG, d'organismes internationaux, et de
l'ONU elle-même (!), comme un des dirigeants du monde
les plus corrompus et pourfendeur des Droits de l'homme.
Même si dans tous les secteurs sociaux, les indicateurs
sont au rouge... Et même si, chacun le sait, cette offre
généreuse n'a pour seul but que d'offrir une image plus
acceptable d'un régime violent et corrompu. Rien ne
semble faire obstacle à l'attribution par l'Unesco de ce
Prix inique...
Cette initiative de l'Unesco ne peut que choquer toute
personne humaniste, attachée aux droits de l'Homme et
désireuse d'un ordre mondial plus juste. Si tel est
votre cas et si vous souhaitez exprimer votre
désapprobation, il est possible de signer la pétition en
ligne, qui sera adressée à la Directrice générale de
l'Unesco, Mme Irina Bokova.
La UNESCO no
debería conceder un premio científico con el nombre del
dictador Teodoro Obiang Nguema
25 de mayo de
2010
Desde hace meses viene dándose una polémica importante
en torno a la creación (y concesión por primera vez) del
Premio Internacional de Investigación en Ciencias de la
Vida UNESCO - Obiang Nguema Mbasogo.
El premio fue aprobado inicialmente en 2008 pero hubo de
enfrentarse inmediatamente con la oposición de distintas
organizaciones sociales y defensoras de los derechos
humanos. Se ha pasado por distintas etapas que
parecieron conducir a la anulación del premio aunque las
últimas noticias indican que podría ser otorgado a
finales del próximo mes de junio.
La publicación ScienceInsider ha publicado el pasado 21
de mayo un buen resumen de la historia y la situación
actual del premio. http://news.sciencemag.org/scienceinsider/2010/05/can-unescos-tainted-science-priz.html.[La
traducción al castellano puede verse en
http://www.asodegue.org/mayo2410.htm]
Las primeras protestas se produjeron en 2008. El 5 de
septiembre de ese año los sindicatos españoles CCOO y
UGT dirigeron un carta al entonces Director General de
la UNESCO, Koïchiro Matsuura,
[http://www.asodegue.org/septiembre05081.htm] que tuvo
una notable influencia en las primeras discusiones
dentro de la propia Agencia de Naciones Unidas.
El 5 de marzo de 2010 un centenar de académicos,
profesionales e intelectuales ecuatoguineanos --residentes
en el exilio y en la propia Guinea Ecuatorial--, así
como de profesores y profesionales de distintos países,
partidos, sindicatos y organizaciones de defensa de los
Derechos Humanos, reclamaron a la directora general de
la Organización de Naciones Unidas para la Ciencia, la
Educación y la Cultura (UNESCO), Irina Bokova, la
retirada del Premio Internacional que lleva el nombre
del presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang
Nguema, por suponer "una burla de los nobles valores de
su organización".
[http://www.asodegue.org/marzo0510.htm]
El pasado 10 de mayo Human Rights Watch envió a la
señora Bokova una nueva carta en este mismo sentido
firmada por oenegés de todo el mundo
[http://www.asodegue.org/mayo1010.htm]. El día 20
también del presente mes de mayo han sido organizaciónes
de periodistas los que han exigido a la UNESCO que
rompiera su alianza con el regimen dictatorial de Guinea
Ecuatorial del que denunciaban su caracter liberticida.
El regimen ecuatoguineano figura desde hace años entre
los que más limitan la libertad de expresión y los que
más dificultades ponen a la acción de los periodistas.
Su texto puede leerse en
http://cpj.org/2010/05/post-2.php.
De acuerdo con todas las anteriores declaraciones te
invitamos a leer y a suscribir la Carta a la Directora
General de la Unesco.
La más importante asociación de científicos del mundo
opina sobre el premio UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo
24 de mayo de 2010
La Asociación Norteamericana para el Progreso de la
Ciencia (AAAS, por sus siglas en inglés) es la
asociación de científicos más numerosa del mundo.
Publica además la revista Sciencie, probablemente una de
las dos revistas científicas más prestigiosas, y se
pronunció el pasado viernes sobre el premio
UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo. El artículo apareció en la
página ScienceInsider, dedicada por la Asociación a
noticias de actualidad, está firmado por Martin Enserink
y se titula ¿Puede pararse el más que dudoso premio
científico de la UNESCO? ["Can UNESCO's Tainted Science
Prize Be Stopped?"]. Su texto completo (traducido por
nosotros) dice así:
¿Puede pararse el más que dudoso premio de ciencia de la
UNESCO?
Martin Enserink
Science Insider. 21 de mayo de 2010
"Ganar un premio de la UNESCO por un trabajo en ciencias
de la vida, incluyendo un viaje a París, una medalla y
un cheque de 300.000 dólares, suena a algo con bastante
prestigioso. Pero ¿y si el premio lleva el nombre de un
dictador corrupto, que asiste a la ceremonia de entrega
para felicitar al ganador? Esa es la situación en la que
uno o más científicos podrían encontrarse a finales de
junio, cuando está previsto que sea concedido el Premio
Internacional de Investigación en Ciencias de la Vida
UNESCO - Obiang Nguema Mbasogo.
Algunas organizaciones de derechos humanos están
ejerciendo fuertes presiones para impedir que la UNESCO,
organismo de las Naciones Unidas para la educación, la
ciencia y la cultura, conceda el premio, que lleva el
nombre y la financiación de Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo, presidente de Guinea Ecuatorial desde 1979.
Pero parece que el tiempo se está acabando. El jurado ya
ha elegido al ganador o ganadores, cuyo máximo es de
tres y, según declaraciones de Susan Williams, portavoz
de la UNESCO, la Directora General de esta entidad Irina
Bokova podría anunciar el premio a finales de la próxima
semana.
Tras las puertas de los despachos de la Agencia con sede
en París están teniendo lugar todavía febriles
discusiones para encontrar una manera de aplazar o
anular un premio, que de acuerdo con los activistas
empañaría irremediablemente la credibilidad de la
UNESCO. Pero una cancelación ahora podría exacerbar el
enfrentamiento entre los países ricos y pobres dentro de
la UNESCO, especialmente entre África y Europa.
Guinea Ecuatorial propuso en 2008 el premio para "logros
científicos que mejoren la calidad de la vida humana" y
lo dotó con 6 millones de dólares para cubrir su importe
y los costes administrativos durante los primeros 5 años.
Estados Unidos y la mayoría de los países europeos,
encabezados por Francia, que ejercía la Presidencia de
turno de la UE en ese momento, se opusieron a causa del
triste récord de Guinea Ecuatorial en materia de
derechos humanos y corrupción.
A partir del descubrimiento en la década de 1990 de
petróleo en sus aguas territoriales, Guinea Ecuatorial,
un país de África Occidental del tamaño de Bélgica, se
hizo rico de la noche a la mañana. Con unos 5 mil
millones de dólares USA de ingresos anuales y una
población de menos de un millón de habitantes, su renta
per cápita es similar a la de Italia o Israel. Pero la
mayoría de la población vive en extremada pobreza,
mientras parece que la mayor parte del dinero del
petróleo se lo embolsa un clan en torno a Obiang y su
familia.
Una investigación del Senado de los EE.UU. en 2004
encontró evidencias de corrupción generalizada, y un
reciente informe de la organización de derechos humanos
Global Witness, titulado La vida secreta de un comprador
compulsivo, encontró que el hijo y supuesto sucesor del
presidente posee casas de precios multimillonarios en
Malibú, California, y África del Sur, un jet privado, y
una flota de coches de alta gama; algo que para Global
Witness es difícil de explicar teniendo en cuenta el
sueldo de 4000 a 5000 dólares mensuales del hijo de
Obiang, Teodoro Nguema Obiang, en su trabajo oficial
como Ministro de Silvicultura, Pesca y Medio Ambiente.
Teodoro Nguema está bajo investigación en varios países.
Además, el gobierno pisotea frecuentemente los derechos
humanos. Un informe de 2008 del Departamento de Estado
de EE.UU. informó de numerosos y graves problemas, como
homicidios ilegítimos por las fuerzas de seguridad,
secuestros gubernamentales, tortura sistemática a
prisioneros y detenidos, condiciones inhumanas en las
cárceles, detenciones arbitrarias y violencia y
discriminación contra las mujeres. Mientras tanto, la
mortalidad infantil, ya elevada, ha aumentado en los
últimos años.
Entonces ¿por qué insiste la UNESCO? Según el embajador
en la UNESCO de un país europeo, que pidió no ser
identificado, cuando la propuesta llegó en 2008 al
Comité Ejecutivo, en el que disponen de representante 58
de los 193 estados miembros de la organización, los
países occidentales que se oponían ni siquiera pidieron
una votación ya que sabían que serían derrotados. "Era
el primer premio de ciencia africano. Los países
africanos estaban todos a favor y tenían suficientes
apoyos en el G-77, la coalición de naciones en
desarrollo”, afirma el diplomático. “Solicitar una
votación en la UNESCO equivale a una declaración de
guerra", agregó el diplomático.
Varias ONG’s han presionado para frustrar el plan. "La
UNESCO debe actuar", dice Gavin Hayman, director de
campañas de Global Witness. "Un premio científico en
honor de Obiang es ridículo." Su organización y otras 45
han escrito varias veces a Bokova en la UNESCO para
expresar su consternación, la última el 10 de mayo. En
marzo, un grupo de académicos ecuatoguineanos e
internacionales reclamaron a Bokova que sugiriera que el
dinero del premio se destine a educación en el sistema
escolar de Guinea Ecuatorial que dijeron tiene un nivel
infimo a pesar de la riqueza del país.
Inicialmente, las protestas parecían haber tenido éxito.
Bokova dijo en enero, que iba a pedir la formación de
una comisión para la revisión de los premios de la
UNESCO. Según Williams, "Bokova quiere revisar el
procedimiento para asegurarse de que existe un consenso
real sobre la creación de los premios". Muchos creyeron
que esto significaba que el premio Obiang había quedado
en suspenso hasta que la comisión emita su informe el
próximo otoño. Pero el premio sigue adelante de todos
modos, dice Williams.
El plazo, retrasado varias veces debido a la falta de
presentación de candidaturas, se cerró el 30 de abril, y
el jurado de cinco miembros ha llegado a una decisión
todavía secreta, como la identidad de los miembros del
jurado, uno por cada continente. El reglamento prevé que
pueden compartir el premio hasta tres personas, grupos o
instituciones.
Bokova, diplomática búlgara elegida en 2009 en una
candidatura para reformar el excesivamente politizado
organismo, se encuentra en una posición espinosa; seguir
adelante con el premio podría socavar la credibilidad de
la UNESCO, pero su anulación sería herir la sensibilidad
de África. Bokova trata aún de limar asperezas con el
mundo árabe desde que venció al candidato de Egipto para
el puesto, en una polémica serie de votaciones.
Williams dice que Bokova expresó sus propias
preocupaciones acerca del premio en un discurso
pronunciado en abril al Consejo Ejecutivo, cuando dijo
que había "recibido críticas" sobre el premio, que ella
había trasladado al Consejo, que en última instancia es
el responsable de la decisión. "Como directora general
he hecho el mayor esfuerzo posible para cumplir con mi
papel, que es el de garantizar la credibilidad del
proceso", dijo Bokova. Williams opina que si los países
occidentales querían posponer o cancelar el premio,
podían haber hablado en la reunión de abril. Ninguno lo
hizo. Para Hayman, Bokova no fue clara y sugería que el
premio todavía estaba en vigor. "Parece que ella fracasó
en este asunto", opina Hayman.
Science Insider ha contactado hoy con las delegaciones
en la UNESCO de Francia, España, Bélgica, Dinamarca,
Alemania y Estados Unidos, todas ellas con representante
en el Consejo Ejecutivo, pero ninguna se ha mostrado
dispuesta hacer declaraciones sobre el tema o sobre la
reunión de abril. Ni siquiera lo ha hecho la presidenta
del Consejo Ejecutivo, Eleonora Mitrofanova de Rusia.
"No veo cómo podemos salir de esto", dice el diplomático
europeo. En teoría, Bokova podría bloquear la concesión
del premio rechazando la decisión del jurado, pero que "parece
muy poco probable", dice Williams.
Sylvie Rano, de la delegación de Guinea Ecuatorial ante
la UNESCO, dice que “teme" que las ONG estén tratando de
bloquear el premio. Pero no quiere hacer más comentarios
y remite a Science Insider a la oficina del Presidente
Obiang. Rano dice que Obiang planea viajar a París para
la ceremonia de junio, si su agenda se lo permite.
El premio parece ser parte de un esfuerzo más amplio de
Obiang de dar a su país, de escasa investigación, un
rostro más atractivo para la ciencia. Otra indicación es
su candidatura para albergar el nuevo Observatorio
Africano de Ciencia, Tecnología e Innovación, centro
propuesto por la Unión Africana con el fin de realizar
el seguimiento de los esfuerzos en investigación y
desarrollo a lo largo de todo el continente.
Guinea Ecuatorial ha prometido 3,6 millones dólares para
el observatorio, y los ministros africanos de ciencia
han aceptado el ofrecimiento en una reunión en Burundi
el pasado año. Pero la web SciDevNet informó
recientemente que el plan se ha retrasado, en parte
debido a que Guinea Ecuatorial no asistió a varias
reuniones clave”.
L'UNESCO scandalise les défenseurs des
droits humains en acceptant le
financement et l'instauration d'un prix
provenant d'un gouvernement dictatorial.
« Le
travail de l’UNESCO risque d’être
entaché par cette alliance contre-nature
avec l’un des dictateurs les plus
sinistres du monde » déclare la
lettre commune envoyée par les
associations au Directeur général de
l’UNESCO, la Bulgare Irena Bokova.
Tout commence en 2008 lorsque le Conseil
exécutif de l'UNESCO approuve et
instaure le prix UNESCO-Obiang Nguema
Mbasogo, proposé par le président Obiang
de la Guinée équatoriale (qui en toute
modestie a donné son nom au prix). Le
prix Obiang qui récompense les
recherches scientifiques contribuant à
améliorer la qualité de vie des êtres
humains, et qui a été financé par Obiang
lui-même pour la modique somme de 3
millions de dollars, a été ouvert aux
candidats en 2009. La limite de
candidature, fixée en septembre 2009 a
finalement été repoussée à décembre,
puis au 30 avril 2010, car les
associations et les groupes de défense
des droits humains ont réclamé une
enquête sur la provenance des fonds
destinés à financer ce prix. Sous la
pression, l'UNESCO a fait savoir, en
janvier dernier, qu'elle suspendait son
instauration. Finalement, fin avril,
l'UNESCO a annoncé que le prix Obiang
serait attribué en juin 2010.
Alors
que la plupart des habitants de Guinée
équatoriale (4ème producteur de pétrole
de l'Afrique sub-saharienne) n'ont pas
accès à l'eau potable, que les trois
quarts de la population vivent dans la
pauvreté et meurent avant 50 ans, on
peut effectivement s'interroger sur le
choix de l'UNESCO, tout en sachant que
l'ONU a condamné les pratiques du
gouvernement équato-guinéen en matière
de droits de l'homme (absence de procès
équitables, arrestations arbitraires,
torture).
«
L’UNESCO se laisse manipuler et sert à
rehausser la réputation désastreuse d’un
despote cruel et corrompu », a
déclaré Tutu Alicante, de l’organisation
de défense des droits humains EG
Justice. «
Les 3
millions de dollars US utilisés pour
garantir le prix devraient être affectés
à l’éducation et au bien-être du peuple
équato-guinéen, et non à la
glorification de leur président.
» (…) ‹‹
Le
statut lamentable des droits humains en
Guinée équatoriale s’accompagne d’une
corruption généralisée qui siphonne les
ressources qui permettraient de
satisfaire les besoins primaires de la
population. D’après des preuves avancées
en 2004 et 2010 par le sous-comité
permanent d’enquête du Sénat américain,
le président Obiang et les membres de sa
famille proche auraient détourné à leur
profit personnel des dizaines de
millions de dollars provenant des
ressources naturelles de leur pays. Des
poursuites judiciaires du même type sont
d’ailleurs en cours d’examen en Espagne.
›› L' UNESCO devrait mettre fin à son
alliance avec le président de la Guinée
équatoriale.
Las ONG
denuncian que el premio UNESCO-Obiang ayuda a mejorar la
reputación de un "déspota cruel y corrupto"
10 de mayo de 2010
Reclaman que los tres millones del premio se destinen a
ayudar a la población guineana y no a "glorificar" a su
presidente
MADRID, 10 May. (EUROPA PRESS) - Un grupo de
organizaciones internacionales de Derechos Humanos han
denunciado que el premio internacional de la UNESCO que
lleva el nombre del presidente de Guinea Ecuatorial,
Teodoro Obiang Nguema, tiene como objetivo "mejorar la
mala reputación de un déspota cruel y corrupto" y han
reclamado que se utilicen los tres millones de dólares
del premio "para mejorar la educación y bienestar de la
gente de Guinea Ecuatorial y no para la glorificación de
su presidente".
"La Organización de las Naciones Unidas para la
Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) ha decidido
entregar el Premio de Investigación en Ciencias de la
Vida, financiado por el dictador de Guinea Ecuatorial y
nombrado en su honor, pese a las suplicas de cientos de
indignados individuos y organizaciones de todo el mundo",
denunciaron este lunes las organizaciones.
En una carta conjunta a la UNESCO difundida por la
página de Internet de la organización humanitaria Human
Rights Watch (HRW), los grupos de Derechos Humanos y de
la sociedad civil firmantes demandaron hoy lunes una
investigación completa sobre las fuentes de este dinero.
"La UNESCO no ha cancelado este premio ni investigado su
procedencia, pese a haber recibido diversas solicitudes
de grupos de Derechos Humanos, académicos y otros",
afirmaron.
"La UNESCO está permitiendo que se la utilice para
mejorar la mala reputación de un déspota cruel y
corrupto", declaró Tutu Alicante, de la organización de
Derechos Humanos EG Justice. "El premio de tres millones
de dólares debiera ser utilizado para mejorar la
educación y bienestar de la gente de Guinea Ecuatorial,
y no para la glorificación de su presidente", añadió.
Pese al compromiso de la UNESCO de revisar las
circunstancias del premio, a finales del pasado mes de
abril la propia directora general del organismo, Irina
Bokova, anunció a los diversos gobiernos que la entrega
del premio estaba prevista para junio de 2010. El Premio
Internacional UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo de
investigación en ciencias de la vida fue creado en 2008
para reconocer "los avances científicos que hayan
contribuido al mejoramiento de la calidad de la vida
humana".
POBREZA, CORRUPCIÓN Y DERECHOS HUMANOS
"Aunque la riqueza del petróleo permite a Guinea
Ecuatorial tener un PIB 'per cápita' similar al de
Italia, Corea del Sur e Israel, su propio Gobierno
reconoce que más del 75 por ciento de la población vive
en la pobreza", aseguraron las organizaciones firmantes.
"La mayoría de los ecuatoguineanos no tienen acceso a
agua potable y, por lo general, mueren antes de cumplir
los 50 años", prosiguieron.
"Durante años, los observadores de Derechos Humanos de
Naciones Unidas han criticado el uso de juicios injustos,
detenciones arbitrarias, detenciones en régimen de
incomunicación y la tortura sistemática por parte del
Gobierno", añadieron.
"La falta de avances por Guinea Ecuatorial en materia de
Derechos Humanos está agravada por la corrupción oficial
que provoca el despilfarro de fondos que podrían ser
utilizados para cumplir con los derechos económicos y
sociales", denunciaron.
"Conforme a evidencias presentadas por la investigación
del Subcomité Permanente de Investigaciones del Senado
de Estados Unidos en 2004 y 2010, el presidente Obiang y
sus parientes cercanos han desviado decenas de millones
de dólares de las rentas de los recursos naturales del
país para beneficio personal", aseguraron. "Actualmente,
se están investigando cargos penales en España",
agregaron.
"La valiosa labor de la UNESCO corre el riesgo de ser
nublada por esta alianza mal concebida con uno de los
dictadores más infames del mundo", se lee en la carta
conjunta, enviada a Bovova y a las 58 delegaciones de
representantes ante el Consejo Ejecutivo de la UNESCO.
Por ello, las ONG instan a la UNESCO a cancelar este
premio.
Editado y distribuido por ASODEGUE
Le Prix pour
les sciences de la vie de l'homme fort de l'UNESCO
(Quel avenir pour la Guinée Equatoriale? 10/05/2010)
L'UNESCO est sous le feu de critiques d'organisations de
défense des droits de l'Homme et de militants
anti-corruption pour vouloir procéder à l'attribution du
prix UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo sur la recherche en
sciences de la vie. Ce prix serait financé et attribué
au nom du Président de la Guinée équatoriale, largement
soupçonné de corruption et d'atteintes aux libertés.
Le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a remis 3
millions de dollars à l'agence de l’ONU dont le siège
est à Paris pour que le nouveau Prix puisse être
attribué pendant les cinq prochaines années. La moitié
de l'argent, 1,5 millions de dollars, ira aux lauréats
tandis que l'autre moitié sera utilisée pour couvrir les
coûts de fonctionnement. Les fonds seront déposés par la
Fondation Obiang Nguema Mbasogo pour la Conservation de
Vie.
Les critiques soutiennent que les 30 ans du règne
d'Obiang ont été marqués par la corruption et le mépris
des droits de l'homme et que l'action de l'UNESCO nuira
à sa réputation au moment même où il cherche à renouer
une relation longtemps troublée avec les États-Unis, qui
se sont retirés de l'organisation en 1984. Le Président
américain George W. Bush avait annoncé en 2002 sa
décision de retourner dans l'UNESCO.
« S'il y a un moyen pour l'UNESCO de se tirer une balle
dans le pied, c’est bien en offrant sa crédibilité au
Président Obiang, dont le bilan entâché de corruption et
d'abus semble aller contre tout ce que l'organisation
représente précisément », a affirmé Kenneth Hurwitz, un
avocat spécialisé dans l'anticorruption avec Open
Society Justice Initiative, une de 25 organisations qui,
en janvier, ont invité l'UNESCO à annuler le prix.
« L'UNESCO devrait avoir retiré ce prix depuis
longtemps. Au lieu de cela, il agit comme une société de
relations publiques pour le régime brutal et
kleptocratique d'Obiang »
En mars, des dizaines d'Equato-guinéens en exil, des
savants internationaux et d'autres professionnels ont
écrit à l'UNESCO pour lui faire part de leur désaccord
au sujet du nouveau Prix. Le groupe – organisé par
l’organisation EG Justice – a alerté la Directrice
générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova (qui a été
élue en octobre dernier sur la base d’un programme de
réformes), afin d’obtenir la suppression du prix compte
tenu que le gouvernement équato-guinéen a consacré une
faible part de ses revenus pétroliers à l'amélioration
des conditions d’existence de ses propres citoyens dans
le pays. Ils ont recommandé que l'argent soit plutôt
utilisé pour acheter des livres, des bancs d’école et
d'autres fournitures de base en faveur du système
éducatif, mal subventionné, de l’Enseignement primaire
en Guinée Équatoriale.
La Guinée Équatoriale est le quatrième plus grand
producteur de pétrole de l'Afrique, avec un revenu par
habitant de 36 000 dollars en 2009, plus haut qu'Israël,
l'Italie, ou l'Arabie Saoudite, selon le CIA World
Factbook.. Mais la plupart des indicateurs de santé et
de qualité de la vie classent le pays dans les derniers
rangs mondiaux, avec une espérance de vie planant autour
de 50 ans. Le système éducatif du pays n’a fait
qu’empirer depuis que le pays a découvert d’importants
gisements de pétrole au large de ses côtes au milieu des
années 1990. L'inscription à l’école primaire est tombée
de plus de 90 % en 2001 à 70 % en 2007, selon les
chiffres de l'ONU.
L’ironie du sort est que ces "3 millions de dollars
pourrait servir à améliorer la qualité de la vie en
Guinée Équatoriale," a déclaré Lisa Misol, chercheuse à
l’ONG Human Rights Watch (Observatoire des droits de
l'homme), qui a rejoint les nombreux autres groupes
privés dans l'appel à l'UNESCO afin que le nouveau prix
soit abandonné.
Dans une lettre, envoyée le mois dernier à Bokova, le
groupe de défense des droits de l’homme a accusé le
leader de la Guinée Équatoriale d'imposer une pauvreté
inutile à ses citoyens par "la corruption généralisée et
la mauvaise gestion" et de les surveiller par un système
marqué par "une répression profondément installée."
"Nous espérons que vous admettrez qu'un leader politique
ayant un tel passif n'est pas digne du crédit positif de
l'UNESCO," a écrit Human Rights Watch(Observatoire des
droits de l'homme).
Obiang a offert de financer ce Prix en octobre 2007
pendant une assemblée générale annuelle de l'UNESCO. Le
Comité de direction de l'UNESCO, qui est composé des
représentants de 58 états, a approuvé le projet en 2008.
Le prix "est destiné à récompenser les projets de
recherche scientifiques et les activités d'un individu,
de plusieurs individus, d’une institution, d'une autre
entité ou d’une organisation non gouvernementale dans le
domaine des sciences de la vie, et qui mènent à
l'amélioration de la qualité de vie humaine," a écrit
l’an dernier Koïchiro Matsuura, l'ancien directeur
général d'UNESCO, dans une lettre aux gouvernements pour
les inviter à soumettre des candidatures. "Le prix
consiste en une médaille, un diplôme et un chèque d’un
montant de 300 000 dollars."
"Un leader politique ayant un tel passif ne mérite pas
le crédit de l'Unesco". Mais après l'exclusion de l'EITI
de la Guinée Equatoriale, la reconnaissance de l'Unesco
serait un triomphe pour le vieux dictateur...
Les États-Unis, l'Union Européenne et la Norvège ont
exprimé des réserves au sujet du nouveau prix en 2008,
mais ils n'ont pas interrompu le programme. "Nous
déplorons cette situation", a affirmé l'Union Européenne
dans une déclaration sur ce prix en octobre 2008. "Ce
n'est pas bon pour notre organisation, ce qui signifie
que ce n'est bon ni pour sa réputation ni pour son
fonctionnement."
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, une
ancienne femme politique et une diplomate bulgare, a
suspendu à plusieurs reprises le processus à cause des
oppositions et de la controverse au sujet du prix et à
cause du faible nombre de candidats. Le bureau de Bokova
a aussi promis de conduire un examen complet avant de
prendre une décision finale sur le prix UNESCO-OBIANG,
selon les groupes de défense des droits de l’Homme. Ces
groupes affirment qu'ils n'ont pas été informés que cet
examen ait été mené à son terme.
Cependant, le 22 avril dernier, Bokova a envoyé une
lettre aux gouvernements disant que l'UNESCO
maintiendrait le prix et que le délai pour des
nominations serait prolongé. Bokova, à la têted'un jury
international, choisira les gagnants en mai et on
devrait attribuer le prix fin juin.
La controverse au sujet du prix d'UNESCO s’élève alors
que la famille dirigeante de la Guinée Équatoriale doit
faire face à l'examen de son utilisation des fonds
publics. Le sous-comité Permanent des Investigations du
Sénat a allégué qu’une grande part des revenus
pétroliers du pays ont été transférées à des banques aux
États-Unis, en Espagne et au Luxembourg, ou ont été
gaspillés dans l’achat d’hôtels particuliers, de jets
privés et d’une collection voitures de luxe : Bentley,
Ferrari, Rolls Royce et Lamborghini.
Hurwitz déclare que Open Society Justice Initiative,
avec deux autres groupes de défense des droits de
l'homme, EG Justice et l’Association Pro Derechos
Humanos de Espana, basée en Espagne, conduit une vaste
enquête sur la corruption présumée des dirigeants de la
Guinée Équatoriale.
Agapito Mba Mokuy, un conseiller de la présidence en
Guinée Équatoriale, réfute les accusations de corruption
et de répression par son leader, déclarant que ce sont
des mensonges qui seraient facilement corrigés en
voyageant dans son pays pour être témoin des
investissement à grande échelle qui y sont faits.
"Ce président a beaucoup investi dans les infrastructure
s, les services sociaux, le système d'éducation, le
système de santé. Ce président a transformé le pays dont
le système scolaire était totalement détruit et qui a
maintenant une université qui délivre des diplômes aux
étudiants", a-t-il dit.
Mokuy déclare, en outre, que c'est la première fois
qu'un gouvernement africain finance un prix pour la
recherche scientifique à l'UNESCO. .."C'est une action
humanitaire de la part du président", a-t-il ajouté…
Protestations contre un prix Unesco au nom du président
équato-guinéen (AFP)
Une
trentaine d'organisations ont appelé
lundi l'Unesco à annuler l'attribution,
prévue en juin, d'un prix financé par le
président de Guinée équatoriale, Teodoro
Obiang Nguema, en dénonçant les
violations des droits de l'Homme dans ce
pays pétrolier d'Afrique centrale.
Dans
une lettre adressée à Irina Bokova,
directrice générale de l'Organisation
des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture (Unesco), ces
organisations expriment leur "profonde
déception", "un
choc et une déception majeurs"
après le maintien du "prix
international Unesco-Obiang Nguema
Mbasogo pour la recherche en sciences de
la vie", doté de 3 millions de
dollars (2,35 millions d'euros).
Créé en 2008, ce prix "financé
par et nommé en l'honneur de" M.
Obiang Nguema, "serait
remis pour la première fois à la fin du
mois de juin" malgré des appels à
son annulation immédiate adressés à
l'Unesco par des "défenseurs
des droits humains équato-guinéens,
organisations de la société civile,
universitaires et autres",
écrivent-elle.
"Plusieurs
gouvernements membres du Conseil
exécutif (de l'Unesco)
avaient
également objecté à l'instauration de ce
prix au moment de sa création",
précisent ces ONG, parmi lesquelles
figurent Human Rights Watch (HRW), des
associations africaines (Afrique du Sud,
Cameroun, Erythrée, Malawi, Tanzanie,
Togo) mais aussi d'Europe, d'Amérique et
d'Asie.
Elles considèrent qu'en maintenant la
distinction, "l'Unesco
a gâché une occasion critique de
protéger sa réputation" en
permettant "à
un tyran d'utiliser l'organisation pour
polir son image".
Cette réputation "ne
peut être qu'irréparablement ternie
lorsque (l'Unesco)
ignore
les terribles conditions (...)
du peuple équato-guinéen",
soulignent les ONG.
"Nous
vous supplions de revoir votre position
avant qu'il ne soit trop tard",
lancent-elles à Mme Bokova, en invitant
l'Unesco à "enquêter
sur l'origine" de la dotation du
prix qu'elle a acceptée. Elles
l'exhortent à affecter les 3 millions
USD "à
l'éducation et au bien-être des
Equato-Guinéens plutôt qu'à la
glorification de leur président".
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat à
l'issue duquel il a fait fusiller
Francisco Macias Nguema, son oncle et le
premier président de cette ex-colonie
espagnole, Teodoro Obiang Nguema dirige
son pays d'une main de fer depuis 1979.
En
novembre 2008, le rapporteur spécial de
l'ONU sur la torture Manfred Nowak avait
conclu à l'issue d'une mission en Guinée
équatoriale que "la
torture (y)
est
systématiquement pratiquée".
La
Guinée équatoriale est le troisième
producteur de pétrole d'Afrique
subsaharienne mais l'essentiel de son
million d'habitants continue à vivre
dans la pauvreté. L'opposition estime
que les revenus pétroliers sont
illégalement utilisés par des
responsables de son régime.
Le président Obiang se fait sa pub grâce
à l'Unesco
(Liberation 10/05/2010)
Malgré les protestations outragées et véhémentes d'une
série d'ONG, l'Unesco (Organisation des Nations unies
pour l'éducation, la science et la culture) semble
décidée à accoler son nom à celui du président de Guinée
équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, pour la remise d'un
prix doté de 300 000 dollars. Au risque de compromettre
sa réputation déjà ternie par de nombreuses polémiques
par le passé.
Accusé depuis des années par ses opposants et par les
associations de lutte anti-corruption de détourner la
manne pétrolière à des fins personnelles, visé en France
dans l'affaire des biens mal acquis, le président Obiang
a décidé, en 2007, de financer un prix à son nom: "le
Prix Unesco-Obiang pour la recherche en sciences de la
vie". Au pouvoir à Malabo depuis 1979, le président
Obiang a consacré 3 millions de dollars pour mener bien
cette opération de promotion personnelle, derrière ses
atours philantropiques
Des ONG, telles que Sherpa en France, ont demandé à
l'agence onusienne, basée à Paris, de suspendre sa
participation et d'enquêter sur l'origine de ces fonds.
Mais, malgré ces appels, dont une lettre adressée à la
nouvelle patronne de l'Unesco, Irina Bokova, celle-ci
est sur le point de remettre le prix, vraisemblablement
en juin. "L'Unesco se laisse manipuler et sert à
rehausser la réputation désastreuse d'un despote cruel
et corrompu, affirme un responsable de l'association
pour les droit de l'Homme "EG Justice", Tutu Alicante.
Les trois millions de dollars utilisés pour garantir le
prix devraient être affectés à l'éducation et le bien
être du peuple équato-guinée, pas à la glorification de
leur président."
Il s'agit par le biais de ce prix, affirme le régime, de
récompenser "les recherches scientifiques destinées
contribuant à améliorer la qualité de la vie des êtres
humains." Mais le président Obiang n'a pas démontré, à
travers sa gestion, qu'il pouvait améliorer "la qualité
de vie" de ses concitoyens. Alors que l'exploitation
deses ressources en pétrole confère à la Guinée
équatoriale un PNB comparable à celui de l'Italie et de
la Corée du Sud, 75% de la population locale vit dans la
pauvreté, la majorité d'entre eux n'ont pas accès à
l'eau potable et l'espérance de vie y plafonne à 50 ans.
Le prix
Unesco-Obiang Nguema Mbasogo : Une idée "brillante" de
l'ONU...
("The Economist")
C'est
sur le ton de l'ironie que le célèbre
hebdomadaire britannique "The
Economist" a choisi de traiter
l'affaire du prix Unesco pour les
Sciences de la vie doté par le président
Obiang Nguema et qui est actuellement
suspendu en attendant une décision
définitive de cette agence de l'ONU,
dont le siège est à Paris.
L'article (en anglais) argumente qu' «
aucune
Cour de justice ne l'a reconnu coupable,
ni lui ni sa famille, d’empocher de
l’argent public, malgré les accusations
du Sénat américain et des ONG »
et que par ailleurs « il
gagne des élections régulières, aussi
libres et justes que dans d’autres Etats
d’Afrique centrale » (!). Il
vante ensuite sa «popularité»
comme le démontre son «excellent
score de 95 % dans l’élection
présidentielle de novembre dernier»,
sa «grande
longévité» et son
«impressionnante stabilité»
puisqu'il est depuis 30 ans au pouvoir
depuis son coup d'Etat de 1979, ainsi
que sa «
générosité » puisque «le
nouveau prix de l'UNESCO va lui coûter
quelque 3 millions de dollars (sans
compter les honoraires pour les groupes
de lobbying et les sociétés de relations
publiques qui l'ont conseillé)».
Et, si «
les
étrangers se plaignent de la répression,
de l'arrestation et du meurtre de
leaders d'opposition »,
l'article questionne : «Alfred
Nobel, qui a doté les prix portant son
nom,
n'était-il pas un fabricant d'armes ?»
Avec
une certaine malice, l'auteur de
l'article propose que d'autres
organisations suivent l'exemple de
l'Unesco : Que, par exemple, «l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) essaie
d'obtenir de l'argent du Premier
ministre de l'Italie pour décerner une
médaille Silvio Berlusconi en faveur de
l'éducation sexuelle...
L'Agence internationale de l'énergie
atomique pourrait s'adresser à l'Iran
pour un prix Mahmoud Ahmadinejad pour
l'utilisation pacifique de la puissance
nucléaire...
Saddam
Hussein pourrait se voir doter un prix
célébrant le multiculturalisme. Idi
Amin, le grand président "showman" de
l'Ouganda, pourrait avoir une récompense
pour la science culinaire d'avant-garde.
Beaucoup de conservateurs américains se
méfient de l'ONU; ils pourraient changer
d'avis si les amis de l'ancien
vice-président pouvaient doter un prix
Dick Cheney de la transparence
gouvernementale. Peut-être l'UNESCO
pourrait ensuite promouvoir l'élégance
vestimentaire avec un prix Kim Jong Il
pour le dictateur le mieux habillé, ou
bien fonder un prix pour la brièveté
dans les discours publics portant le nom
du président du Vénézuéla, Hugo Chávez.»