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LA PETROLCRATURE : ECONOMIE DE RENTIER
ET DEMOCRATURE.

   
         
         
   
     
  La Pétrolcrature est un système constitué d’une économie de rentiers, des Lobbys, des dictateurs et d’une démocrature.  
 

Elle se développe FACILEMENT dans une économie de rentier et appuyée d’une démocrature sauvage. Elle est souvent installée dans un pays riche en or noir. Une des caractéristiques de la pétrolcrature est le « Syndrome Hollandais ».
C’est le rentier qui exploite le pays étranger comme s’il était inhabitable, en même temps, c’est le Lobby qui installe un gouvernement fantôme dans ce pays.

Comme il s’agit d’un gouvernement impopulaire, c’est le Lobby qui propage par tout des fausses informations sur le bien fondé de ce gouvernement fantoche et sans le soutient du peuple.

 
  Le Lobby défend ce gouvernement et cherche à tout prix pour tenter de sauver son image  auprès des pays tiers et surtout des pays occidentaux. C’est le rentier  détenteur des riches qui exploite les pays tiers en même

 temps c’est le Lobby qui installe un gouvernement fantôme dans ce pays. Comme il s’agit d’un gouvernement impopulaire, c’est le Lobby qui propage par tout des fausses informations sur le bien fondé de ce gouvernement fantoche et sans le soutient du peuple.

C’est le rentier qui en bénéficie du taux de croissance à deux chiffres engendré par la mise en valeur de l’or noir et le pays  dictatorial et pétrolier reste exsangue sans aucun développement social. Plus la quantité de

 
 

 barils exploités augmente, plus l’économie de rentier se renforce et son profit augmente  considérablement , C’est le rentier qui en bénéficie du taux de croissance à deux chiffres engendré par la mise en valeur de l’or noir et le pays  dictatorial et pétrolier reste exsangue sans aucun développement social. Autrement dit, plus la quantité de barils exploités grâce à son capital augmente, plus les rentiers deviennent riches, plus la dictature atteignent les sommets pour faire taire à la population, plus les dictateurs pourraient pérenniser longtemps au pouvoir. C’est le Lobby qui détermine les linéaments stratégiques de la démocrature, c’est-à-dire d’une dictature camouflée dans une démocratie truquée. Le tripatouillage des procès verbaux des élections est l’essence même de la Pétrolcrature.

 
 

Ce sont les rentiers qui élaborent, planifient, désignent et mettent en marche la « Démocrature » et ils sont également destinés à financer les lobbys du dictateur sanguinaire. Il ne peut pas y avoir des Lobbys dans un régime démocratique . "LES LOBBYS SOUTIENNENT TOUJOURS DES GOUVERNEMENTS MAL ELUS ET SANS LE SOUTIEN DU PEUPLE ».

 
   
         
         
   

LA DEMOCRATIE EST UN SYSTEME ADAPTABLE ET ESSENTIEL A TOUT DEVELOPPEMENT SOCIAL ET SOUTENABLE

   
         
         
         
   
 

Nous pouvons confirmer que tout au long de l’histoire, il existe une corrélation entre démocratie et développement social. L'économie de rentier n'est pas un modèle rentable pour pays.

Le concept de démocratie est connu depuis des millénaires. Partout où elle a été mise en œuvre, elle s’est révélée être un système adaptable, doté d’un attrait intrinsèque, lié à des valeurs et à une éthique chères aux citoyens. La création de sociétés démocratiques en des temps prospères, ainsi que le combat pour les rétablir après, par exemple, une période de guerre ou un régime autocratique, sont des indications suffisantes de la valeur innée de la démocratie, ainsi que de ses liens avec le

 

La pétrolcrature est un système de misère, de la pauvreté et de la famine

     
   
   
 

progrès et le  développement humain. Des groupements prospères d’individus, vivant dans ce qu’aujourd’hui nous appelons des villes, furent les premiers signes de l’existence du lien entre démocratie, prospérité et progrès social.

Notre étude est basée sur une analyse très objective du fonctionnement de la pétrolcrature dans un pays. La pétrolcrature va de paire avec la pauvreté et la misère, reconnue par le nom " Syndrome Hollandais"

La pétrolcrature est structurée par un ensemble de mécanismes de fonctionnement du régime dictatorial et sanguinaire imposé à un peuple contre son gré. Il s’agissait d’un régime basé sur la démocrature imposée par un noyau dur constitué par les Lobbys regroupées dans le GIE d’une part et les membres du clan dirigeant couronnés par les amis de la dictature ce qui constitue l’essence même de cette sorte de régime.
 

 
   
         
         
   

ETUDE ET ANALYSE DE LA RENTE ET DU RENTIER

   
         
         
         
   
  DEFINITION DU MOT RENTE  
 

Etymologiquement le mot rente vient du latin « reddita », qui signifie choses rendues.

La rente est un revenu régulier provenant du placement d'un capital. C'est aussi le versement d'un revenu résultant d'un contrat (rente viagère, assurance décès), d'une décision de justice (pension alimentaire), d'un titre de créance. Une retraite peut être considérée comme une rente.

Une rente de situation est un avantage donné par le seul fait d'occuper une situation privilégiée ou stratégique. En économie, la rente est un surplus de revenu induit par l'inélasticité du marché (Possession d'un bien rare ou d'une aptitude particulière non reproductible, inadaptation de l'offre à la demande).

Le rentier est celui à qui une rente est versée. Le mot "rentier" désigne plutôt de manière péjorative une personne qui ne travaille pas et qui vit des revenus de son capital, en particulier lorsqu'il s'agit de placements sans risques comme les emprunts publics. Pour être rentier, il est nécessaire de disposer d'un capital suffisant dont les revenus fournissent une rente équivalente à un salaire.

UN RENTIER EST UN INDIVIDU QUI VIT DE SES RENTES.

Phénomène assez important en Occident au cours du XIXe siècle, le phénomène avait quasiment disparu avec les vagues d'inflation liées aux guerres mondiales et à la Grande Dépression, et à l'augmentation des impôts : les rentes suffisent plus rarement à assurer un train de vie.

L'image classique du rentier est celle d'une personne qui détient un patrimoine important, immobilier ou/et mobilier, générant des rentes.
Il existe toutefois d'autres types de rentiers, par exemple les rentiers qui perçoivent les droits d'auteurs d'une œuvre (chanson, livre, film), ou les rentiers qui perçoivent les royalties d'un brevet.

 
 
Les retraités sont à tort considérés comme des rentiers percevant une rente d'État. La retraite des salariés dans un système par répartition n'est pas une rente : c'est un revenu provenant d'un droit acquis par le travail d'une vie (parfois considéré comme salaire continué), et pas le revenu du patrimoine de l'individu. Par contre, dans un système de retraite par capitalisation, les retraites sont effectivement des rentes

COMMENT DEVENIR RENTIER ?

Être rentier et vivre sans travailler ou presque… le rêve de beaucoup d’employés ! Quelles

L'argent accumulé par un rentier pendant le temps que la population croupisse des misères et de la faim

 
 

sont les recettes, mais aussi les contraintes, pour vivre de votre patrimoine ?

Prenons l'exemple suivant: Comment une démocrature peut créer ses propres réseaux de rentiers dérivés des assassinats politiques?

"Mr. Ondo Monefang, illettré, polygame  et avec  ses nombreux  enfants, frères, sœurs  et cousins tribaux, ne travaillent plus depuis que le Services du terrorisme d’état de leur pays les a octroyés un Don de 500 000 000 d’euros pour avoir  assassiné par empoissonnement leurs cousin tribal Mr, MOTO Ela, un OPPOSANT  de leur régime sanguinaire depuis l’étranger contre son gré.  Il convient de préciser que Mr, MOTO Ella  était un exilé politique vivant en Europe. Il est décédé d'un empoissonnement à l'hôpital Georges Pompidou de Paris. C'est l'empoissonnement qui a permis à Mr. Ondo Monefang de toucher cette somme colossale. Avec cet argent généré par une sorte de terrorisme d’Etat, ils ont acheté un immeuble à Paris (France) ce qui les permet d’avoir un important patrimoine immobilier au profit de leur tribu. Cet immeuble est devenu un grand patrimoine pour eux. Aujourd’hui, ils vivent des loyers générés par les appartements (300 appartements), Un hôtel de 120 chambres, une Boite de Nuits, Salon de coiffure, Cabine téléphonique et les boutiques qui sont également en location. Mr. Ondo Monefang raconte à leurs compatriotes qu'ils ont faite une très bonne affaire car l'empoissonnement  et la séquestration (Kidnapping)  des citoyens vivant à l'étranger restent pour le gouvernement, la manière la plus facile pour tirer des profits des rentes pétrolier afin de devenir un vrai rentier, riche sans rien faire. Mais tout le monde n’a pas un Ondo Monefang dans sa  tribu pour jouer ce rôle de terroriste et assassin! "

Alors, toi Mr. Ella Moneangok, Cadre supérieur (Bac+5),  fonctionnaire d'un Etat rentier et pétrolier, avec un salaire mensuel de 200 euros, comment peux-tu devenir un rentier sans le détournement de biens publics?.  C'est impossible, avec ton salaire de 200 euros, tu es condamné à vivre et à rester pauvre toute ta vie. Car devenir un vrai rentier  est un chemin de longue haleine. Le plus souvent, il faudrait dans un premier temps avoir un  capital. Capital qui vous permettra de vous verser une rente le moment venu. Attention, vous ne deviendrez pas rentier du jour au lendemain. La constitution d’un capital prend du temps et demande… du travail.

Dans un régime  fondé sur un Etat rentier, ce sont les élites dirigeantes qui pillent l'argent de l'Etat en leur permettant de devenir rentiers en très peu du temps. C'est la corruption et la kleptocratie qui constituent la base même d'une économie de rentier dans une pétrolcrature.

Dans toutes les democratures du monde, on trouve toujours des véritables rentiers incapables de justifier l'origine de leurs biens. Par exemple, en France, plusieurs rentiers détenteurs de "Biens mal Acquis" ont été traduits dans les tribunaux. Mais l'argent volé par ces rentiers dirigeants ne pourra pas être restitué à leurs pays d'origine. Il y aura là encore d'autres nouveaux rentiers qui pourraient en bénéficier de cet argent mal acquis. Devant la complexité d'origines des fonds détenus par les rentiers, on peut se demander si  l'Euthanasie de rentier ne serait pas une condition indispensable permettant  de lutter contre les "Biens mal acquis" générateurs des fonds détenus par les vrai faux rentiers?.
 

 
   
         
         
   

LES CONCEPTS DE DEMOCRATURE ET DE STABILITE POLITIQUE

   
         
         
   
 


Nous utilisons les concepts de démocrature et de stabilité politique dans leur acception la plus courante en science politique. Par démocrature nous entendons un système politique qui n’est pas démocratique. Il s’agit d’une dictature camouflée dans une démocratie truquée et bloquée. L’espace public est limité, l’usage de la force permis et fréquemment utilisé pour le verrouiller. Le pouvoir politique reste aux mains d’un seul groupe et l’opposition politique n’est que de façade, elle ne parvient pas à  accéder au pouvoir de l’État  qui est «concentré dans les mains d’une petite élite dirigeante corrompue, kleptocrates ou de groupement d’intérêt économique (GIE) qui se préoccupent avant toute chose, de soustraire leur sort politique aux aléas d’un jeu concurrentiel qu’ils ne contrôleraient pas de bout en bout ». Par ailleurs, la société civile est verrouillée et reste presqu’inexistante.

La notion de stabilité politique, quant à elle, fait référence au maintien des institutions politiques, dans un système politique qui ne change pas. Le Régime et le système sont réputés stables quand ils ne sont pas menacés dans leurs fondements, ce qui n’exclut pas des changements d’équipe au pouvoir. La stabilité se constate par l’absence de coup d’État, de révolution, de guérilla, d’assassinat politique ou de toutes autres menaces sérieuses aux institutions politiques d’un pays. Un système politique stable est un système dans lequel les membres de la société « …restrict themselves to the behavior patterns that fall within the limits imposed by political role expectations» (Ake. 1975 : 273).

Par contre, l’instabilité politique se caractérise par des changements majeurs dans la vie politique, non seulement par des coups d’État, mais également par des changements fréquents et imprévisibles de gouvernements. En l’absence de tels changements, le système est qualifié de stable.

Stabilité également dans la continuité du modèle de régime politique de type britannique. Le chef du gouvernement, le premier ministre, est le chef de la majorité en chambre. Les militaires et les policiers, de leur côté, assurent l’ordre sous la directive des autorités publiques et conformément à la loi; ils n’ont jamais interféré avec le pouvoir exécutif.

En se référant au concept de démocratie, tel que défini par Robert Dahl (1971) et largement repris dans les études portant sur le développement politique  et en se basant sur les critères de la démocratie procédurale, tout régime de démocrature  ne peut être qualifié d’un régime démocratique. La démocratie doit réunir des composantes minimales permettant l’expression des libertés civiles et la compétition politique, donc des élections régulières sans tripatouillage, une participation effective de la population, l’accès à l’information et la liberté d’expression et d’association. En d’autres termes, au sein d’un régime politique démocratique, l’accession au pouvoir est basée sur la concurrence et la compétition, la participation des citoyens, le respect des droits et libertés et la primauté de la règle de la loi. Cette définition du concept de démocratie continue de faire consensus chez nombre de chercheurs.

Plusieurs composantes du système politique dans une démocrature ne permettent pas de le qualifier de démocratie, même procédurale. L’organisation Freedom House, dont la classification des régimes politiques de la planète est régulièrement reprise, qualifie les régimes du partit Etat de vraies démocratures.  Dans une démocrature, les institutions ne permettent pas de compétition libre et ouverte entre les partis pour l’obtention des votes des électeurs. Une vaste panoplie de lois et règlements bâillonne les partis d’opposition. Enfreindre ces règlements expose les contrevenants à des amendes sévères ou des peines d’emprisonnement. L’État a régulièrement recours à l’emprisonnement arbitraire et à la détention sans procès, son l’appareil législatif le lui permet. Des élections avec les procès verbaux tripatouillés sont tenues régulièrement, mais le système électoral et politique est  entassé d’irrégularités et aménagé de façon à empêcher l’opposition de les remporter. Même si la constitution impose que les élections soient libres, transparentes et secrets mais, certains dictateurs imposent à leurs population des élections sans isoloir, en plein ciel, pour que cela  permet aux électeurs de voter ces dictateurs car celui qui tenterait de voter l’opposition est jugé comme étant un ennemi du peuple, voter contre le régime en place, est considéré comme étant un délai dans un système de démocrature qui utilise la délation, les écoutes téléphoniques, les multiples contrôles qui limitent le déplacement des citoyens, comme étant un ensemble de mécanismes permettant d’intimider à la population qui est toujours traumatisé et stigmatisé par l’application des mécanismes de la démocrature.

Dans une démocrature, il existe belle et bien des simulacres des constituées.  La Constitution dans une démocrature ne reconnaît pas l’inégalité des citoyens, souvent, la constitution reconnait tous les droits et obligations aux citoyens. Ces droits sont systématiquement bafoués par les autorités, en quelque sorte, les citoyens détiennent des droits spéciaux inscrits en toutes lettres dans la Constitution. Soulignons aussi que la liberté d’expression est restreinte au point d’interdire, sous peine d’emprisonnement pour acte de sédition, toute critique, voire toute discussion, au sujet de ces droits spéciaux et des dispositions constitutionnelles qui en traitent. Cette interdiction s’applique même aux Parlementaires lorsqu’ils siègent en chambre.
 

 
   
         
         
   

DANS LA DEMOCRATURE L’AUTORITE EMANE DU PARLEMENT S’EST EXERCEE PAR LE POUVOIR EXECUTIF.

   
         
         
   

 

   
   
 

Contrastant avec les autres caractéristiques héritées du modèle de Westminster, des pratiques de démocrature sont bien installées dans de nombreux  pays du monde. Les droits et libertés, civils et politiques, dont devraient jouir les citoyens sont bafoués ou/et limités. Dans une démocrature, la population sait  qu’il est périlleux de contester le pouvoir politique et les institutions du pays. Le tripatouillage électoral et les manipulations législatives visant à bâillonner toute forme d’opposition, conjuguées aux multiples amendements constitutionnels et aux nombreuses arrestations sans procès, montrent à l’évidence les limites de l’espace public et des droits de la personne. Ces pratiques sont ancrées dans les processus politiques et codifiées dans les institutions nationales. Le contrôle des médias, le fonctionnement du système électoral, les mécanismes du régime parlementaire, les amendements constitutionnels qui limitent la liberté d’expression même au sein des assemblées législatives, toutes ces pratiques sont autant de freins à la représentation et à l’expression démocratique des citoyens. Non seulement une victoire électorale de l’opposition est-elle impossible, mais le rôle même de l’opposition en chambre est limité de manière à l’empêcher de faire contrepoids au pouvoir exécutif. Mêmes les parlementaires en fonction, ont peu d’exercer leur pouvoir reconnu dans la constitution. Les parlementaires sont soumis aux directives du pouvoir exécutif qui contrôle presque tous les trois pouvoirs : législatif,  judicaire et exécutif. Parfois, ce sont les membres de l’élite dirigeante au pouvoir qui dictent les lois non écrites et leurs autorités qui sont sur leurs responsabilités, sont contrainte de les appliquer. Les femmes des dictateurs, leurs familles et toute personne ayant un lien de parenté avec eux, est considéré comme un détenteur du pouvoir et de l’autorité de diriger la population qui est scindée en plusieurs microgroupes manipulés et surveillés par les petits chefs de villages ou de centres urbains qui ont le droits mêmes de menacer les élus du peuple, c’est-a-dire les députés.

Les députés ne sont pas élus selon les directives de la démocrature, c’est le parti état au pouvoir qui nomme les députés du parti au pouvoir. Ce même parti peut donner quelques députés à l’opposition pour faire semblant qu’il existe une opposition parlementaire de façade. Ces députés ainsi nommés par le parti Etat, ne peuvent rien dire au parlement. Ils sont là exclusivement pour gagner leur vie en touchant leurs salaires.
 

 
   
         
         
   

COMMENT LA PETROLCRATURE SE MANIFESTE DANS UNE ECONOMIE DE RENTIER FONDEE SUR  LA  DEMOCRATURE?

   
         
         
   
 


L’idée d’un certain sens de l’histoire en marche vers la démocratie libérale – seule forme d’organisation politique pouvant générer stabilité et prospérité – imprègne la plupart des discours politiques et de nombreux travaux de science politique. Peu d’études sur le développement politique explorent la question de la persistance de la démocrature, si ce n’est que pour en souligner le caractère inévitablement instable ou transitoire. Sans remettre en question la relation entre démocratie et stabilité, nous pouvons souligner  aujourd’hui que la stabilité peut découler d’autres facteurs. La stabilité de la démocrature peut reposer sur le caractère rentier de l’économie et la configuration des institutions du pays.

En pétrolcrature, les États rentiers induisent une gouvernance qui les singularise. Ils puisent la majeure partie de leurs revenus à l’étranger, sous forme de rentes. Les dépenses publiques représentent une part importante de l’économie nationale de ces États qui sont redistributeurs et non pas extracteurs de ressources. Les États rentiers sont réputés autonomes et peu dépendants de la société dont ils sont issus, parce que leurs revenus, abondants, ne proviennent pas de la taxation de la population mais des exportations de leurs ressources naturelles sur le marché international. La gouvernance en est directement affectée; ces États sont moins sollicités pour davantage de transparence ou de représentation. Beaucoup d’études prédisent de graves lacunes dans la construction institutionnelle et les stratégies de développement de ce type de d’État. Toutefois, un gouvernement peut utiliser la rente pour financer et consolider ses institutions étatiques – autant ses politiques sociales et économiques que son appareil coercitif.

Dans la pétrolcrature, la réflexion sur l’État rentier s’est développée d’abord par l’étude des pays exportateurs de pétrole. La source principale de leurs revenus (des rentes générées sur les marchés étrangers) distingue les États rentiers. Leurs revenus sont peu dépendants de la production domestique. Le rôle des autorités publiques n’est donc pas d’extraire des ressources de la population. On peut souligner en outre que  dans la pétrolcrature, le gouvernement est un acteur important dans l’économie nationale. Il réalise des dépenses et des investissements publics substantiels. Le rôle de l’État dans le marché pourrait être considérable, par ses dépenses ou ses propriétés mais à condition d’injecter les revenus dans la gestion publique. Plus en amont, cette piste de recherche permet de s’intéresser aux sources du pouvoir, c'est-à-dire aux revenus qui rendent possibles les choix gouvernementaux et le financement de son appareil institutionnel, législatif et coercitif. Il convient de souligner que la pétrocrature est un bon élément dans une démocrature car elle n’est qu’un moyen permettant aux dirigeants de mieux piller le pays. Elle engendre trop la corruption et les kleptocrates atteignent les sommets.
 

 
   
         
         
   

LES THEORIES DE L’ÉTAT RENTIER FONDEES SUR UN SYSTEME
DE  DEMOCRATURE 

   
         
         
         
   
 

Afin d’analyser la stabilité d’un régime politique autoritaire, les théories de l’État rentier permettent un éclairage nouveau et pertinent. L’État rentier a pour caractéristique d’être un pays exportateur de matières premières. Les revenus de l’État réalisés grâce au commerce des matières premières excédent les revenus générés par la taxation des individus.

Le gouvernement de ce genre d’État est un acteur important dans l’économie nationale et réalise des dépenses et des investissements publics qui touchent autant la classe d’affaires que la population en général. Cette configuration a des impacts sur la société qui exerce alors moins de pression pour plus de représentation ou de redistribution mais aussi sur la classe d’affaires qui développe une relation de dépendance avec l’État propriétaire de la rente en tout ou en partie. Les choix politiques qui seront faits par l’élite au pouvoir seront fonction de cette position avantageuse mais également seront modelés par les institutions du pays qui rendent possibles des stratégies différentes selon leur configuration.

Soulignons aussi que l’analyse des régimes politiques doit distinguer deux phénomènes engendrés par une économie de type rentier : la stabilité politique imposée par la dictature camouflée dans une démocratie truquée, d’une part et le type de régime politique autoritaire et sanguinaire d’autre part.

Comme nous l’avons mentionné plus haut, les revenus générés par les ressources naturelles a un impact sur la gouvernance. Les États rentiers sont réputés autonomes et peu dépendants de la société dont ils sont issus, parce que leurs revenus ne proviennent pas de la taxation de leur population, Le lien entre le développement de la démocratie libérale comme mode d’organisation politique et le besoin de l’État d’extraire des ressources de sa population a fait l’objet de nombreuses études. L’absence de taxation, ou le faible taux de taxation, dans un pays en mesure de livrer des services publics, est un des éléments clés de la réflexion sur l’État rentier. C’est le no taxation without representation inversé. L’État rentier est dispensé de rendre compte de ses actes; son autonomie politique découle de son autonomie économico-financière. Ses politiques de redistribution tendent à dépolitiser la population qui revendique moins de participation ou de représentation politique.

Découle de cette situation une idée corollaire qui lie État rentier et autoritarisme. Cette situation produirait un pouvoir politique autonome, autoritaire et instable. De plus en plus de travaux remettent toutefois en cause ces conclusions déterministes pour réintroduire les facteurs politiques de l’équation, et particulièrement les institutions, qui ne sont pas sans impact sur les États rentiers.

Au cours de notre étude et recherche, nous avons constaté que les pays rentiers travaillent sur les impacts de la rente pétrolière, toutefois, l’État rentier peut tirer ses rentes d’autres sources. C’est l’existence et non la nature de la rente qui a un impact sur la vie politique, sociale et économique d’un pays.

Jusqu’à présent, les études ont majoritairement porté sur les impacts négatifs d’une telle situation : les freins à la croissance économique, l’instabilité politique due à des institutions faibles, et la tendance à l’autoritarisme, conséquences d’un pouvoir qui peut se tenir à distance d’une population qu’il ne taxe pas. Les gouvernements autoritaires se serviraient de la rente pour financer la répression et ainsi assurer leur longévité par la force. Dans la sphère économique, on évoque aussi le problème endémique de l’instabilité.

Différents facteurs y contribueraient : les mauvaises décisions des élites dans un tel contexte économique; les problèmes causés par des demandes et des actions des classes favorisées par ce type d’économie ou encore; le « syndrome hollandais» cette maladie qui affecte de myopie administrative les gouvernements momentanément trop riches.

Cependant, les études empiriques démontrent de plus en plus que les impacts économiques et politiques de la rente varient selon la configuration institutionnelle des pays étudiés. Le caractère rentier d’un État peut favoriser le compromis et le renforcement des institutions politiques. Les choix politiques entre répartition, production, consommation et investissement peuvent être facilités par l’abondance des ressources à la disposition du gouvernement.

Cette configuration a des impacts sur la société civile, celle-ci exerce moins de pression pour plus de représentation ou de redistribution, mais aussi sur la classe d’affaires qui développe une relation de dépendance avec l’État propriétaire de la rente en tout ou en partie. Les choix politiques qui seront faits par l’élite au pouvoir seront fonction de cette position avantageuse tout en étant modelés par les institutions du pays.
 

 
   
         
         
   

L’ÉTAT RENTIER ET LA GOUVERNANCE DANS
UNE DEMOCRATURE

   
         
   

 

   
   
 


Le rôle de redistributeur marque toute l’organisation de la vie économique et politique des États. Pour avoir accès à la rente, les stratégies ne sont pas nombreuses, il faut passer par les institutions de l’État. La rente induit trois tendances, suivantes : une au niveau de la population, une deuxième au niveau de la classe d’affaires et finalement une troisième au niveau de l’État : la population non taxée exerce moins de pressions sur son gouvernement; l’élite d’affaires est dépendante de l’État qui joue un rôle dominant dans l’économie nationale; et l’élite à la tête de l’État a les moyens de financer un appareil coercitif qui la sert  et peut combattre n’importe quelle pression de l’opposition, il suffit de les acheter l’argent provenant de la rente.

Étant riches et autonomes, les États rentiers sont donc moins sensibles aux demandes qui émanent de la société, et celles-ci sont limitées. La création d’une élite dépendante de l’État (souvent kleptocrates) semble être une des  caractéristiques importantes des États rentiers. La redistribution de la rente orchestrée par les détenteurs de pouvoirs et non le marché, rend les entrepreneurs, les ONG, les opposants, etc dépendants des décisions de l’élite a dirigeant au pouvoir pour survivre.

En puisant aux théories qui ont examiné les liens entre représentation, taxation, et formation des États, on jette un nouvel éclairage sur la situation des États rentiers, ce qui permet d’étudier le cas d’un Etat en mettant à l’avant-scène les deux facteurs qui nous semblent déterminants : la configuration institutionnelle et les ressources de l’État.
 

 
   
         
         
   

L’ARTICULATION D’UN ÉTAT RENTIER ET SES INSTITUTIONS
POLITIQUES

   
         
         
         
   
 

On peut appeler un  Etat rentier à l’intérieur lorsque la relation État-société n’est pas soumise à une tension de dépendance réciproque qui caractérise la majorité des systèmes politiques aujourd’hui. De plus, le régime politique d’un système de démocrature a toujours su garder une apparente légitimité grâce à la tenue régulière d’élections; grâce à la poursuite de politiques développementalistes; et grâce à une croissance économique souvent exemplaire.

Dans une trajectoire similaire à celle qu’avaient suivie à leur naissance les pays occidentaux, un Etat a dû mobiliser des ressources et développer ses institutions lors de son indépendance pour assurer sa sécurité. Sa configuration institutionnelle est liée aux trajectoires historiques et influencée par le besoin de ressources pour gérer ses problèmes de sécurité, sa cohésion sociale et son développement économique. La rente peut permettre de mobiliser les ressources nécessaires à l’État pour assurer son pouvoir et le développement économique et social du pays, à condition que l’élite dirigeant l’accepte ainsi.

Ce qui permet de qualifier un Etat comme État rentier redistributeur, outre ses revenus importants générés par les exportations de matières premières, c’est la faible proportion des ressources de l’État provenant de la taxation des citoyens et la part importante de dépenses publiques dans le revenu national. Le rôle de l’État est davantage de redistribuer que d’extraire des revenus de sa population.

Les institutions et les activités du gouvernement ont été financées par la taxation des exportations, d’abord limitée aux ressources naturelles telles que le pétrole, le diamant, etc.

Après certaines années, les exportations de pétrole viennent garnir les coffres de l’État.

Même l’industrialisation du pays perpétue cette organisation rentière, on taxe les exportations et les activités industrielles certes, mais elles sont encore fortement contrôlées par des capitaux étrangers. La part des recettes non fiscales dans les revenus de l’État est toujours demeurée élevée, ainsi que la taxation des activités liées au commerce international, alors que les individus demeurent peu taxés et pauvre à cause de leur revenus très bas. Cette structure de revenus se perpétue même à l’aube des années  du Boom pétrolier dans le pays.

Les rentes n’ont pas servi à l’élite politique pour acheter directement sa légitimité : les rentes ont permis de développer une structure institutionnelle et de financer des programmes de développement ambitieux. On a aussi créé une classe d’une élite corrompue  et kleptocrate dépendante de l’État.

Les politiques développementalistes de ce type  d’État l’on amené, entre autres, à investir massivement dans les infrastructures du pays, dans l’ouverture et la mise en production de terres, et non pas dans l’éducation, la santé, le bien être social, etc et ses politiques publiques sont financées par des budgets substantiels.

Au-delà des différences ethniques qui engendrent la démocratie consociative ou retardent l’avènement de la démocratie libérale, différences qui de surcroît ont été modelées et exacerbées par les élites au-delà des stratégies des élites ou des masses, le système politique de la démocrature est stable et se reproduit à toutes les élections parce que l’élite politique a des outils puissants : des ressources abondantes provenant d’autres sources que les revenus des citoyens, et des institutions solides émanant du parti Etat que l’on trouve dans tous les villages entrain de surveiller la population pris en otage par le régime qui posé sur la violation systématique des droits de l’homme. La légitimité du système est entretenue par la peur, la redistribution des revenus pétroliers qui est faite de la rente et la longévité de l’élite dirigeant à la tête de l’État est liée aux institutions que le pouvoir exécutif a pu modeler à son avantage : un parti Etat pour maintenir la population en otage sans aucune possibilité de dire un mot. La démocrature est un régime de terreur et de la peur qui font le fondement de la pérennisation du pouvoir en place.

On peut également remarquer que dans une démocrature, les institutions politiques du pays sont déjà dessinées de manière à octroyer un grand pouvoir aux membres de l’exécutif ainsi que à leurs familles qui pillent le pays.  Ils s’en servent pour faire adopter au Parlement les lois héritées non conforme à la volonté du peuple qui permet de garder l’espace public fermé, de combattre le rôle des opposants et de limiter le droit d’association des travailleurs ou de groupes de l’opposition. Le recours aux mesures d’urgence et à l’emprisonnement arbitraire est fréquent et la menace communiste toujours invoquée pour justifier ces actions coercitives. Le système politique est autoritaire et le pays remarquablement semble être stable, sans convulsions sociale car la population est prise en Otage.

On peut en outre constater que dans une démocrature, l’économie  de rentier vient renforcer les possibilités économique et financière de l’élite  au pouvoir. Où les élites puisent l’argent en provenant de la mise ne valeur des ressources naturelles. Ayant hérité d’un État exportateur de matières premières, le gouvernement fait le choix d’investir dans les secteurs générateurs de rentes et surtout au profit de l’élite. On favorise des politiques libérales et l’économie demeure ouverte, alors que le capital étranger domine toujours l’économie du pays. Essentiellement le pays vit de ses exportations de pétrole. Le gouvernement perçoit ses rentes et également ses impôts auprès des compagnies, qui elles demeurent majoritairement étrangères. Les revenus de l’État sont assez importants pour lui permettre d’éviter l’endettement extérieur.

Cette position favorable rend possible d’éviter de taxer la population du pays, tout en livrant des services publics. Les politiques économiques des premières années d’indépendance ne viseront pas à changer cette structure. Le gouvernement fait le choix d’accélérer le développement de l’économie rentière et non pas de la transformer.

Toutefois, à la fin de cette période, plusieurs citoyens veulent en finir avec la politique du « laissez-faire » qui ne répond pas aux attentes d’une proportion importante de la population du pays. Dans la communauté d’origine étrangère, des voix s’élèvent également pour critiquer les politiques gouvernementales. Pour plusieurs, les laissés pour compte sont trop nombreux. Ce mécontentement  risque d’être explosif et l’économie de rentier mis à sac

 
 
   
         
         
   

EN GUISE DE CONCLUSION

   
         
         
   
 

 Au cours de notre étude et analyse, nous avons globalement constaté que :
 

 
 
  • La démocrature est souvent appliquée dans les régimes de petrolcrature comme instrument de façade, un vrai simulacre de prospérité et bonheur national et elle dégage des caractéristiques communes.

 

  • Au niveau des politiques fiscales, la politique fiscale du gouvernement n’est pas rigoureuse puisque les  taxes sont presque insignifiantes et très peu des citoyens  sont contribuable au fisc.

 

  • Les membres de l’élite dirigeant, leurs familles et acolytes, sont presque tous privilégiés et exonérées à la taxation des activités liées au commerce international et particulièrement les ressources naturelles. Cette stratégie lui procure les sommes nécessaires pour jouer un rôle important dans l’économie afin de s’imposer sans la volonté du peuple qui se sent impuissant.

 

  • La démocrature aboutit souvent à un blocage total du fonctionnement des institutions du pays, d’une part et à la crise sociale susceptible de dégénérer des troubles et une explosion sociale est toujours présente dans la tête de la population qui veut le changement.

 

  • Au moment des crises provoquées par la mise en place de la démocrature, le gouvernement a systématiquement utilisé la coercition et la force, jamais le compromis ou la négociation.

 

  • Pendant que la démocrature  entraine les crises, l’État ne sert plus ses institutions prévu dans la constitution pour répondre à des demandes de l’opposition ou de la société civile, mais les renforce pour s’assurer de continuer à maîtriser malhonnêtement le jeu politique et prévenir de futures menaces à son autorité. Pour sortir rapidement le pays de la zone de turbulence, le gouvernement procède aussi à des investissements importants pour retrouver le chemin de la croissance, sans hausser le niveau de la taxation de la population.

 

  • Dans une démocrature, la rente rend possible le développement d’institutions qui permettent au régime de surmonter les crises quand elles surviennent, en retour, ces institutions permettent de redistribuer la rente selon les politiques publiques définies et mises en œuvre par le gouvernement. Les dispositions constitutionnelles, les lois autoritaires, le système électoral, le régime parlementaire, autant que les entreprises publiques, les plans de développement, les institutions financières publiques, et surtout la caisse de retraite, viennent supporter deux axes d’intervention de l’État, à savoir : imposer sa volonté et ses lois, et livrer le développement socio-économique du pays.

 

  • Dans une démocrature, tous les gouvernements font le choix de développer le caractère rentier de l’économie. Le lien entre taxation et représentation ne peut donc se construire. L’État échappe au contrôle de la société parce que les autorités publiques, pour générer leurs revenus, s’appuient sur d’autres sources que les revenus de ses citoyens.

 

  • Dans une démocrature, si la rente permet de consolider les institutions du pays, elle aide aussi à mieux comprendre la démobilisation de segments entiers de la population. Certains citoyens revendiquent moins de participation ou de représentation politique grâce au profit qu’ils en tirent de la démocrature. C’est le cas notamment de la classe des élites détenteurs de « Biens mal acquis » complètement dépendante de l’État, le cas aussi des citoyens dont les revenus ne sont pas très élevés et qui néanmoins bénéficient du développement du pays et des services publics, parmi lesquels l’éducation, l’emploi, les services de santé, l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à un grand réseau routier, etc.

 

  • Dans une démocrature, la résilience du pouvoir exécutif est liée à la redistribution de la rente qu’il arbitre.

 

  • L’abondance des revenus généré par la pétrolcrature explique les marges de manœuvre dont disposent les instaurateurs de la démocrature pour gérer le pays, équilibrer les finances publiques, administrer des politiques redistributrices généreuses, éviter l’endettement extérieur et les crises inflationnistes.
 
     
  Nous pouvons souligner que nos réflexions ouvrent une nouvelle piste de réflexion sur la démocrature mais aussi sur l’État rentier pour démontrer la valeur heuristique du lien entre institutions politiques et rente qui permet de dépasser les théories qui lient : rente et instabilité; ou rente et problèmes économiques. Nous avons montré la valeur heuristique du concept d’État rentier lorsque défini non seulement en terme de pourcentage d’exportation de ressources naturelles, mais aussi en tenant compte de deux autres facteurs importants : la politique fiscale et l’importance des dépenses publiques.

Ce n’est pas la quantité de pétrole exportée qui permet d’expliquer les processus politiques de la pétrolcrature mais les marges de manœuvre que la rente procure au gouvernement et ce qu’il peut en faire. L’emploi et l’articulation d’une nouvelle approche, celle de la dynamique de l’État rentier et de ses institutions, fait mieux comprendre la stabilité du système politique d’un Etat et plus généralement, comment la stabilité d’un régime peut se conjuguer avec sa démocrature. Mis en face de phénomènes persistants d’une dictature camouflée dans une démocratie bloquée et truquée, nous disposons d’une interprétation qui rend mieux compte de la réalité et qui évite de postuler qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant que l’histoire ne poursuive sa marche manifeste vers sa destinée démocratique.

Dans une démocrature, l’élite dirigeant au pouvoir reconnaît que le pétrole est une source d’une "économie de rentier". Un rentier loue quelque chose et attend que la rente tombe. Lorsqu'il n'y aura plus rien à louer, que se passera-t-il ? Le régime de démocrature laisse les étrangers venir piller les richesses de l’Etat contre une rente comme la rente pétrolière. Sommes-nous condamnés à une économie de rentier? Ne pouvons-nous pas envisager de passer à une économie de production ? Est-il normal qu’un Etat pétrolier importe du poisson ou de la tomate - alors que ces terres sont si fertiles ? Regardez comment fonctionne ce monde qui est sous l'emprise du profit, c'est-à-dire du gain de productivité : l'Europe sous-traite à l'Asie - notamment la Chine - et celle-ci, depuis que les coûts de production augmente dans son économie, sous-traite vers le Maghreb et vient lorgner sur l'Afrique mais juste pour lui piquer ses matières
 
 
 

La misère des hommes est inscrite sur les chairs affamées et dégarnies par le manque de nourriture, celle des peuples se lit dans l'espace. Toutes les sociétés consomment un certain savoir qui fait la modernité mais peu de pays sont capables de le produire. Le savoir est un produit de consommation comme les autres et en prendre conscience change beaucoup de choses et la technologie elle-même n'est que du savoir matériellement appliquée. Internet est une vraie mine ouverte à tous mais comme m'a dit un ami : "si on veut dissimuler quelque chose à un Noir, il suffit de le mettre dans un livre. L’élite dirigeant au pouvoir nous promet l'industrialisation du pays mais est-il crédible quand il n'est même pas capable d'électrifier tout le pays qui ne ressemble en rien à un pays producteur de pétrole ?

On peut se demander si  l’Euthanasie de petrolcrature et de la démocrature n’est pas la condition indispensable pour lutter contre la Dictature sanguinaire, la misère, la pauvreté, etc. dans le monde afin de planifié un monde plus juste, démocratique et d’un développement social soutenable nous permettant de passer d’une économie de rentier à une économie de production?(*).
 

 
   
         
         
         
         
         
   

(*).- Extrait du Rapport Intitulé :
La Pétrolcrature: Economie de rentier et Démocrature
Auteur :  Manene Nsogo Juan
Economiste & Consultant International
Email: Ge-infonet@guineequatoriale-info.net

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