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DOSSIER
COMPLETO SOBRE
"MBAÑEGATE"
====0====
DOSSIER COMPLET SUR
"MBAGNEGATE" |
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L’affaire Mbanié n’est nullement un mystère : cette île n’est ni gabonaise, ni équato-guinéenne. |
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(Le Post.fr 19/03/2011)
Le différend inutile et réchauffé qui oppose le Gabon à la Guinée
Equatoriale en ces temps où le mot paix inonde pourtant les discours de
nos hommes d’état est la fameuse affaire de l’île Mbanié. Celle-ci,
pour la plupart des citoyens gabonais et pour nos frères
équato-guinéens, vient à nouveau réveiller le climat tendu pour ne pas
dire morose qui infestait les milieux médiatico-politique opposant
ainsi le candidat président Ali Bongo Ondimba et le vieux Théodoro
Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée voisine.
Le premier citoyen de la Guinée Equatoriale était accusé, à tort ou à
raison, d’alimenter financièrement le candidat Mba Obame André devenu
plus que redoutable du fait de l’incapacité du PDG et du gouvernement à
pouvoir canaliser les énergies débordantes de cet ancien hiérarque du
parti au pouvoir. D’ailleurs, nous déplorons que se soit lui qui décide
de l’agenda politique de notre pays. Il suffit que Mba Obame André
parle pour que l’ensemble de la classe politique du Gabon s’agite. Et
quand il ne dit mot, il règne un silence imperturbable semblable aux
heures perdues de Missele Eba, ce petit village situé au nord du Gabon.
Cela doit prendre fin.
C’est dire qu’au-delà du simple conflit territorial qui oppose nos deux
pays, nous ne devons surtout pas oublier cette vieille animosité
politique pesante qui peut faire dégénérer les tentatives de dialogue
orchestrées depuis de nombreuses décennies.
Il est assez souvent intéressant d’entendre Louis Gaston Mayila
s’exprimer publiquement quand évidemment le temps a su le vider
complètement des effets secondaire de l’iboga car il sait dire des
choses qui ont du sens. Il disait ceci : « Au Gabon, nous avons une
drôle de manière d’aborder les problèmes. Nous allons souvent
décortiquer les conséquences engendrées par une situation quelconque
sans d’abord regarder les causes ».
Et, dans l’affaire Mbanié, le Gabon comme la Guinée Equatoriale, ne se sont pas inscrits en marge de ce schéma de pensée.
A qui appartient le Gabon ? A qui appartient la Guinée Equatoriale ? A qui appartient Mbanié ? A qui appartient l’Afrique ?
Ces quatre questions semblent être banales, pourtant se sont elles qui
pourront nous aider à mieux comprendre le mystère Mbanié.
En effet, pour tenter de réfléchir sur ce qui parait être une évidence
au sujet de la paternité de Mbanié, nous devons retourner plusieurs
années en arrière et nous arrêter à la fameuse conférence de Berlin qui
débuta le 15 novembre 1884 et s’acheva le 26 février 1885. Ses
conclusions ne sont plus un secret pour des milliards d’africains qui
veulent toujours se comporter comme des vassaux.
Sans vouloir entrer dans les détails de cette rencontre regroupant
uniquement les occidentaux, l’homme africain n’étant qu’un sous homme
ou un esclave, il a été décidé de la division et du partage abusif,
révoltant et injuste de son territoire tel un gâteau.
En agissant ainsi, nous restons convaincus que les occidentaux présents
à cette rencontre avaient proprement mûri leur politique celle qui
prône la théorie « diviser pour mieux régner ». Leur priorité n’était
nullement la recherche d’une quelconque cohésion sociale des peuples
africains mais l’acquisition sans conditions de leurs intérêts
matériels et financiers. Charles De Gaulles résuma on ne peut plus
clair cette conception de la relation à autrui : « la France n’a pas
d’amis mais des intérêts ». Et dans le film de Patrick Benquet «
Francafrique, 50 ans sous le sceau de secret », Maurice Delaunay, un
esclavagiste de premier niveau déclara : « je pense que la politique
passe avant la morale ».
En des termes plus brutes cela veut dire que quelque soit le nombre de
victimes que peuvent causer nos politiques en Afrique, tant que le
pétrole et d’autres ressources couleront à flots, le reste relève du
secondaire. Donc, vos vies n’ont pas plus d’importance que nos désirs.
C’est pourquoi, face à de telles révélations claires faites par les
auteurs de ces crimes organisés et l’attitude affichée par le Gabon et
la Guinée Equatoriale, nous nous indignons profondément.
Il est difficilement concevable pour ne pas dire incompréhensible que
se soit auprès de nos bourreaux que nous allions demander de la
compassion, la solution au problème qu’ils veulent entretenir. Voici
que les auteurs du crime vont juger leurs victimes. Beaux jeux, hommes
« libres » de l’Afrique. Vous passerez et l’Afrique restera, il ne vous
reste qu’à laisser votre marque pour que l’Afrique ne vous oublie
jamais.
Jadis, nos ancêtres qui n’étaient ni gabonais ni équato-guinéens
avaient combattu de toutes leurs forces cette volonté délibérée de
l’Occident de nous diviser, de s’attribuer grossièrement et avec force
nos terres, mais aujourd’hui, tels des esclaves ayant trop bien appris
du maître, nous sommes devenu les auteurs et les chantres de cette
division en cherchant une soit disante paternité sur une île qui est à
nous, habitants de l’Afrique. Oui, où est passée l’unité Africaine ?
Comment l’Africain est-il arrivé à développer de la xénophobie envers
d’autres africains ?
Le mal est profond et le problème est très grave.
Face à ce constat déplorable, nous n’épargnons personne mais nous
condamnons triplement le président de la Guinée Equatoriale. Tout
d’abord, il aurait dû se comporter en sage africain car si avec Omar
Bongo qui était de sa génération leur ego injustifié et inutile prenait
le dessus, il va s’en dire qu’avec Ali Bongo, il aurait pu instaurer un
dialogue et des accords qui n’auraient rien d’assimilable à une forme
d’échec ou de subordination.
Même si l’homme africain a subi les inhumanités les plus atroces, il ne
doit pas oublier qu’il a un cœur qui sait aimer et respecter autrui. On
ne peut pas tout faire pour des intérêts matériels ou financiers
passagers.
Puis nous condamnons à nouveau le vieux Obiang parce que sa longévité
au pouvoir aurait dû lui faire prendre conscience d’une vraie réalité :
les réseaux occultes de l’Occident n’ont pas d’amis. Omar Bongo, Mobutu
Sese Seko, Ben Ali, Moubarak Hosni et Kadhafi Mouammar en savent
quelque chose.
Enfin, nous condamnons le président de la Guinée Equatoriale car
actuellement il est le président en exercice de l’Union Africaine et
son attitude n’est nullement exemplaire.
Peut on nous dire quel est le sage africain qui a déjà été invité à
résoudre un problème en Occident ? Ni Houphouët Boigny, ni Nelson
Mandela, ni Omar Bongo n’ont un jour été invités à donner leur point de
vue sur la plus petite des crises qui a pu survoler le ciel occidental.
Prenez en de la graine, Messieurs les Présidents.
En guise d’équité, nous souhaitons rappeler au président Ali Bongo
Ondimba les engagements inscrits dans son projet de société l’Avenir en
confiance.
En effet, l’axe 4 intitulé : « Préservation de l’intégrité du
territoire et consolidation des rapports avec les pays voisins et amis
» nous invite à regretter le choix de résoudre le différend avec la
Guinée Equatoriale sous d’autres cieux que la terre africaine. En même
temps nous dénonçons l’incohérence de Pierre Mamboundou Mamboundou,
membre de la délégation ayant effectué le déplacement pour les
Etats-Unis d’Amérique, qui déclara il y a peu: « ce n’est pas en France
qu’on devrait parler des problèmes du Gabon ». Est-ce alors aux
Etats-Unis que les problèmes de l’Afrique devraient se régler, Monsieur
Pierre Mamboundou Mamboundou ? Cela nous amène à conclure que nombreux
sont les citoyens gabonais qui ne veulent pas aider Ali Bongo, et le
Gabon encore plus, mais qui s'offrent librement le profil de courtisans
très intéressés.
Dans l’axe 4 de son projet, le candidat président Ali Bongo dit : «
Dans un monde où les pays sur tous les continents se regroupent dans
des ensembles plus grands, un Gabon fort, ce sera aussi une Afrique
centrale plus forte, et vice versa ».
Le chef de l’Etat aurait il oublié cette déclaration qui fut un des arguments phares de sa campagne présidentielle ?
Ou encore celle qui affirmait : « Sur la scène internationale,
particulièrement en Afrique, le Gabon s’est imposé comme un acteur
écouté et respecté, un militant actif de la paix et de la compréhension
mutuelle entre les peuples ».
Il est difficilement concevable que l’on puisse croire que le vêtement
présidentiel suscite des reniements ou des désengagements d’une aussi
grande intensité.
Par conséquent nous soutiendrons et au prix fort que Mbanié restera une terre africaine.
Cependant, pour rester réaliste, nous constatons avec regret que Mbanié
soit devenu aujourd’hui un réel problème, l’objet d’un potentiel
conflit peut être armé entre nos deux pays qui disposent pourtant des
mêmes peuples. C’est pourquoi, dans un esprit unificateur, pacifiste et
africaniste, pour le bien de nos peuples et dans un souci de ne pas
ignorer l’histoire de notre continent, nous suggérons que Mbanié soit
le seul territoire au monde qui appartienne à tout un continent.
Par sa position géographique, située au cœur de l’Afrique, les
présidents Ali Bongo et Obiang Nguema Mbasogo pourront en faire le
paradis africain, le laboratoire de l’Afrique où seront basées toutes
les institutions africaines qui auront pour mission de réconcilier les
africains avec leur Histoire et avec leur Culture au lieu d’offrir à
Mbanié la triste réputation dont elle souffre actuellement.
Au lendemain du cinquantenaire de nos indépendances nous pouvons faire
de cette île le symbole même du dialogue, de la paix, de l’unité et de
la prospérité. Il est totalement incohérent d’avoir à la tête de
l’Union Africaine le président de la Guinée Equatoriale, et à la
présidence de la commission de cette institution, le gabonais Jean
Ping, puis être incapable de trouver une issue pacifique à un tel
problème. Quel exemple ou quels conseils pourront-ils alors prodiguer à
d’autres Etats en crise si ce n’est entendre d’eux: « médecin guéris
toi, toi-même ».
Nos ancêtres ont toujours rêvé d’unité et de prospérité. Et c’est un
rêve comme par miracle qui se transmet de générations en générations.
Allons nous l’oublier ? Notre génération a-t-il le droit de briser la
chaîne sinon d’être fière d’avoir accompli ce rêve ?
Alfred de Musset disait : « Qu’est ce donc oublier si ce n’est pas mourir ? ».
N’oublions pas la conférence de Berlin, ses objectifs et ses conclusions. Ne l’oublions jamais.
« Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre
race, et notre race vit en nous » nous rappelle à juste Gérard de
Nerval.
Par Télesphore OBAME NGOMO
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Le Post.fr
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Gabon : La position sur l’Île Mbanié
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En vue de
s’entendre sur la définition du différend frontalier entre leurs
deux pays, les présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Teodoro
Obiang Nguema Mbazogho de la Guinée-Equatoriale se retrouvent à
l’ONU les 24 et 25 février prochains. Dans cette perspective, Ali
Bongo a eu, avec les différentes composantes de la nation gabonaise,
une large consultation qui s’est terminée par un point presse le 18
février. A New-York, le président gabonais va donc défendre une
position partagée par ses compatriotes. |
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La série de
concertations lancée depuis le 8 février par Ali Bongo en vue de
recueillir les avis sur la question du différend frontalier entre le
Gabon et la Guinée Equatoriale au sujet de l’Ile Mbanié, s’est
achevée le 18 février par un point presse animé par Guy Rossatanga-Rignault,
chef du département juridique de la présidence de la République.
Les journalistes qui n’ont eu droit ni à la concertation comme avec
les autres corps reçus avant eux, ni au jeu question-réponse, sont
restés sur leur faim. Au point que certains d’entre eux ont lâché,
en off, les questions qui taraudent leurs esprits. Notamment, «que
cache ce ramdam national autour de l’Île Mbanié ?», « Ne nous
prépare-t-on pas à une perte ou à un partage de cette portion du
territoire gabonais et peut-être même à un conflit armé ?», «quel
avis peut bien donner, par exemple, un président de Conseil
départemental ou un membre de la Commission nationale de lutte
contre l’enrichissement illicite sur un problème dont la
quintessence est consignée dans un mémoire, remis au médiateur à
New-York depuis le 22 août 2003, qui présentait déjà les faits, les
revendications et les suggestions de solution ?»
Le rencontre du 18 février dernier n’a donc donné lieu qu’à un
exposé par Guy Rossatanga-Rignault portant sur l’historique et
l’état d’avancement du différend de l’île Mbanié. Le conférencier a
décliné un véritable cours d’histoire sur les frontières entre le
Gabon et la Guinée.
On retiendra, en l’occurrence, sa relation du différend depuis août
2003 lorsque le Canadien Yves Fortier, juriste international et
ancien ambassadeur du Canada auprès de l’ONU, a été chargé de la
médiation entre les deux pays du fait de la résurgence du démêlé.
Yves Fortier a mené le dossier de 2003 à 2006, sans résultats.
Cette médiation était purement diplomatique. Les instruments
juridiques, les arguments de droit n’y avaient nullement été
utilisés. Il s’agissait alors d’aider les deux parties à trouver une
solution négociée à leur différend, une solution gagnant-gagnant
permettant de sauver la face à l’une et l’autre des parties.
En 2008, avec l’arrivée de Ban Ki Moon aux Nations unies, celui-ci
propose aux deux capitales une nouvelle négociation. Celle-ci
comportait deux étapes : une étape diplomatique, de six mois à un
an, faisant la continuité de la première médiation et visant
toujours à trouver un arrangement. Et, une deuxième phase
n’intervenant qu’en cas d’échec de la première. Strictement
juridique, cette deuxième étape doit permettre la négociation et la
conclusion d’un compromis juridictionnel. Ce qui signifie que les
deux Etats doivent signer un traité permettant qu’ils soient jugés
sur le plan international. Ce qui est presque fait.
Le Blocage
En juin 2008, à l’ouverture des négociations à New-York, la Guinée
Equatoriale demande de passer outre la première phase et d’aller
directement à la deuxième. La conduite de cette médiation est alors
confiée au suisse Nicolas Michel, ancien secrétaire général adjoint
des Nations unies en charge des affaires juridiques. Elle se
poursuit jusqu’à ce jour avec 90% de réalisation du traité. Il ne
reste qu’un seul article objet d’un blocage depuis juillet 2010. Ce
qui a amené le médiateur à suspendre temporairement les sessions de
la médiation et à solliciter le Secrétaire général de l’ONU pour
l’organisation du sommet qui aura lieu les 24 et 25 février à
New-York, mettant face à face les deux chefs d’Etats et écartant
pour un moment les experts en vue du déblocage de la situation pour
la rédaction terminale du compromis juridictionnel.
Selon Guy Rossatanga Rignault, l’article premier de ce compromis
juridictionnel comporte la question fondamentale que pose chacun des
antagonistes au juge ou à la Cour dont ils vont reconnaitre la
compétence. Chacune des parties doit en effet définir l’objet du
litige. Plus simplement, elle formule, dans cet article 1, la
question à la quelle elle voudrait voir le juge répondre. De la
définition de cette question du litige dépendra tout le reste de la
procédure.
En substance, la Guinée Equatoriale demande "À qui appartient l’île
Mbanié ?" Et Guy Rossatanga Rignault de marquer son étonnement :
«Pourquoi, lorsqu’on est propriétaire d’un bien, demander si on est
propriétaire de ce bien. Si on pose cette question, c’est qu’on
doute soi-même de sa propriété. Or, pour ce qui concerne le Gabon,
il n’y a pas de doute sur cette propriété qui est établie par le
traité de 1900 et la convention de 1974.»
Le Gabon n’accepte ni ne pose cette question. «Nous ne doutons pas
que Mbanié est une île gabonaise. Nous n’allons pas demander à un
tiers à qui appartient notre bien.» La question que pose le Gabon
est celle-ci : « La convention de 1900 et celle de 1974 ne
répondent-elles donc pas à la question posée par les Equato-guinéens
?»
Ceux-ci ne veulent évidemment pas de cette question, de même que la
partie gabonaise ne veut pas de la question formulée par les
Guinéens. «D’autant plus que, explique Guy Rossatanga Rignault, s’il
s’agit de faire un pas l’un vers l’autre, c’est à celui qui conteste
la souveraineté de l’autre de faire ce pas. Ce sont les
Equato-guinéens qui ont un problème et non les Gabonais. Ce sont les
Equato-guinéens qui ont voulu porter ce différend devant la Cour
internationale de justice et pas les Gabonais. Ils doivent donc
accepter d’aller à la Haye sur la base que nous posons, parce que
nous, nous n’avons pas de problème. Mbanié n’est pas un problème
gabonais, Mbanié est un problème guinéen.»
L’île problématique n’est distante que de 16 km de Bolokoboué
(pointe terrestre gabonaise situé au Cap Estérias) et de 36 km de
l’aéroport de Libreville alors que son point le plus proche de la
Guinée Equatoriale est à 66 Km d’elle.
Nouveaux
tracés et pétrole
Un décret signé par le président Obiang Nguéma Mbazogho en 1999 fixe
unilatéralement la frontière de son pays avec le Gabon. Ceci vient
remettre en question le traité de 1900 complété par celui de 1974.
Or, la coutume dans le droit international interdit à un Etat de
fixer unilatéralement ses frontières. Celles-ci doivent être le
produit de la rencontre de la volonté de deux Etats par le biais
d’un traité. De plus, en redessinant unilatéralement leurs
frontières, les Equato-guinéens ont tracé, à leur convenance, une
courbe passant par le large de Cocobeach (Gabon) et de Libreville
avant de gagner la haute mer à la frontière du Gabon et de Sao-Tomé
et Principe.
L’exposé de Guy Rossatanga Rignault révèle par ailleurs qu’en 50 ans
d’exploration, personne ni aucune compagnie n’a jamais découvert la
moindre trace d’huile sur ou autour de Mbanié. Il n’y a donc «pas
une seule goutte de pétrole sur Mbanié.» Economiquement, la zone
n’est que relativement poissonneuse. Alors que seuls les Etats
insulaires sont autorisés à fixer leurs frontières à partir d’îles,
la Guinée Equatoriale qui n’est pas un Etat insulaire, considère
Mbanié comme la dernière partie de son territoire et a tracé sa
frontière à équidistance entre cette île et le Cap Estérias. Le pays
d’Obiang Nguema Mbazogho s’accapare ainsi un vaste espace couvrant
la zone économique exclusive du Gabon entre le Gabon et Sao-Tomé. Il
est à préciser que la zone exclusive économique commence à 250 km
après la côte et l’île Mbanié se trouve à 16 km de la côte
gabonaise, donc dans les eaux gabonaises.
Au début des années 2000, le ministère gabonais des Mines et du
Pétrole a accordé un contrat d’exploration et d’exploitation sur le
permis Igoumou à Shell Gabon. Cette compagnie a découvert par la
suite qu’un concurrent américain dispose également d’un permis sur
le même espace délivré par la Guinée-Equatoriale. Ce n’est qu’à ce
moment que le Gabon se voit exhiber le nouveau tracé des frontières
arbitraires de son voisin du Nord-est. Et ce n’est qu’à ce moment,
selon Rossatanga-Rignault , qu’on commence à parler de pétrole dans
ce différend. «S’il y a du pétrole, il se trouve entre Libreville et
Sao-Tomé dans la zone économique exclusive du Gabon», souligne le
chef du département juridique de la présidence de la République
gabonaise.
Il faut garder à l’esprit que le Gabon se situe dans le golfe de
Guinée qui compte 24 milliards de barils de pétrole de réserves et
qui devrait devenir dans les prochaines années le premier pôle
mondial de production en offshore très profond. La forte
attractivité de cette région suscite des convoitises de plus en plus
grandes de la part des pays consommateurs : des Européens, qui ont
une influence traditionnelle dans la région, mais aussi, de plus en
plus, des Américains et même des Chinois. On est visiblement, là, en
présence d’un litige pétrolier provisoirement occulté.
Désormais, les regards sont tournés vers New-York, où Ali Bongo
Ondimba et Teodoro Obiang Nguema Mbazogho, vont se retrouver les 24
et 25 février prochain aux côtés de Ban-Ki Moon. |
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18-02-2011
Gaboneco
Gaboneco |
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VOS
RÉACTIONS |
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Ouais
Ouais
@ M. Nguema, quand on a une bande d'incompétents au pouvoir, on
arrive forcément à ce genre de situation ubuesque. D'autre part,
j'aimerais qu'on donne à tout le monde des preuves sur la vente de
l'Ile Mbanié par Mba Obame. Si Vraiment, on détient ces preuves là,
pourquoi est-ce que l'Etat gabonais ne pas plainte contre lui? Il
n'est plus au PDG, ni aux affaires que je sache!! Ce serait un bon
moyen pour le disqualifier politiquement, vous ne trouvez pas? Si il
a réellement l'intention de vendre ou qu'il a déjà vendu cette ile à
la Guinée équatoriale et que l'Etat gabonais ne fait rien contre Mba
Obame qui circule librement, c'est que ceux qui sont à la tête de
l'Etat gabonais sont aussi complices. A ce moment, il faut vider le
Gabon de toute sa classe politique actuelle!! Sinon, cette une
affaire montée de toute pièce pour le disqualifier et comme ceux qui
ont monté cette affaire n'ont pas de preuves suffisantes pour le
noyer, alors on reste dans l'intoxication. Qui peut croire qu'un
pays qui se dit démocratique et qui dit respecter l'Etat de droit
laisse un vendeur d'une portion du territoire national en liberté,
se présenter aux élections, avoir un parti politique, gagner des
législatives, circuler tranquillement comme si de rien était. A un
moment donné, faut arrêter de prendre les gabonais pour des cons!!
D'ailleurs, si les journalistes de gaboneco faisait une enquête
sérieuse sur cette affaire Mbanié, ce serait pas mal. »Publié
le 27-01-2011 à 13:20 par Patriote |
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«
Tais toi
Reponse à Arcade Nguema,
Finalement je retrouve cet individu sur cet article,et pourtant je
lui avais de mis à sa place sur l'article "la mort de l'UN" Tu es
vraiment un vampire a la recherche de sang.je t'ais informé dans
l'autre article que la Guinée Equatoriale prendra bientot la
présidence de l'UA, et tu utilise cette information pour apparaitre
ridicule sur un panel public.Vraiment il devait avoir un autre jour
ou Dieu a créé des gens comme toi ,si c'est vraiment lui qui est ton
créateur.Tu es vraiment bizard comme personne et une grande honte
pour le Gabon.Pourquoi attaque tu les autres pays pour les problèmes
du Gabon ? Chaque pays a ses problèmes mais ce n'est pas suffisant
pour rendre les autres responsable de ses maux.D'ou te mènera ce
sentiment de xénophobie? Comprend tu meme ce que la présidence de l'UA
veut dire? il ne devient pas le président des présidents, il ne
devient pas le décideur dans les affaires du continent, il est juste
le coordinateur des décisions communes, il est le porte parole de
l'organisation. Alors cela ne fait pas de lui celui qui va décider
au Gabon et ailleurs, les décisions sur qui doit etre président au
Gabon appartiennent au peuple Gabonais ,apparemment tu ne le sais
pas,alors arrete de distraire les gens, arrete de nous salir
villageois!!! Mba Obame a été ministre pendant je ne sais combien de
temps, il a les moyens pour faire sa propre politique, l'argent de
la G.E ne sert pas a ca, il sert pour la construction de notre
pays.Mba Obame n'est pas un illetré,il peut décider de lui meme.
Vraiment toi ignorant dis moi un peu ce que la G.E gagne a vouloir
destabiliser le Gabon? au contaire toute personne sensée(chose qui
te manque) sait que toute situation de destabilisation au Gabon nous
affectera aussi . Fais des commentaires constructifs sur ce panel et
si tu ne peux pas, juste "tais toi"
Publié le
27-01-2011 à 16:40 par EL PATRIOTISTA
A titre de rappel le président Obiang est un Mr, il aime son pays,
viens un peu visiter la G.E et tu verras ce que l'argent du pétrol
fait, il construit,il dévéloppe,il ne finance pas les guerres ou les
conflicts,stp si tu viens , ne reste pas,sinon tu vas nous corrompre
avec ta mentalité et ton ignorance.Aux vrais et respectables
Gaboinais comme ceux que je connais svp fermé la bouche des gens
comme ce Arcade Nguema,il ne font pas votre fierté.
J'espère ne plus lire tes betises » |
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«
reponse a El
Patriotista
tu te caches derrière un sobriquet "el patriotista de mierda". qui
êtes vous Equato a vouloir vous mesurer au GABON? il ya plus de
40000 Equato au GABON; dites moi combien il ya des Gabonais chez
votre petit pays qui ne fait même pas la superficie d'une province
du GABON? arrêtez de vous opposer au GABON sinon nous allons chasser
tous vos frères vivant ici. qui a mis Obiang au pouvoir en 1979 ?
qui a protégé sa famille pendant le golpe ? où etait refugié sa
famille? qui a payé la caution de la Guinée ^pour son entrée dans la
zone Franc CFA? vous parlez de Mbanié; dites moi quelle est la force
de défense qui est à Mbanié? si cette Mbanié vous appartient,
pourquoi vous n'y êtes pas présent labas? VOUS N'ETES QUE DES
LACHES. vous vivez de vol et corruption et ne representez rien a l'echelle
continental. savez-vous réellement qui est MBA OBAME? pensez vous
qui peut respecter un Equato? le GABON est un Etat Pétrolier depuis
60 Années, alors que la Guinée vient a peine de connaitre l'argent.
Obiang Nguema et sa famille vous prennent pour des animaux. bande de
con. »Publié
le 26-01-2011 à 18:42 par arcade nguema |
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«
Tais toi
Reponse à Arcade Nguema,
je ne sais meme pas pourquoi je répond à cet ignorant.Qui es tu pour
juger les Equato-Guineens.Tu es une honte pour le Gabon et pour les
Gabonais avec qui je travails ici et que je reconnais pas par
toi.D'ou tire tu les stats de la répresentativité de nos deux
peuples dans nos pays respectifs?certainement de la rue vu ton
language. Mais je discute pas avec quelqu'un qui tire ses infos de
radio trottoir. Tu me parais frustré et tu vis dans le passé,
actualise toi si tu en as les moyens. Quelle est la raison de la
baisse en nombre des Equato-guineens du Gabon? Ou encore quelle est
la raison de l'arrivée des Gabonais ici?Le monde est un et les gens
comme toi ne savent pas que chaque citoyen du monde peut se rendre
ou il veut s'il remplit les conditions, ca ne m'etonnerait pas de
savoir que t'es jamais aller hors du Gabon.je n'attend pas de toi
que tu connaisse l'histoire de la G.E, vu que tu connais meme pas
celle de ton pays, mais sache qu'une personne qui parle sans
référence parle comme un fou,et meme ce fou aura plus de mérite car
son attitude peut etre justifié. Nous n'avons pas besoin de nous
comparer au Gabon, car cela ne nous sert pas, le Gabon n'est pas
notre référence, c'est juste un pays qui essaye aussi de s'en sortir
et qui a ses problemes.Chacun fais de son pays ce qu'il veut,chacun
le fait a sa manière et je ne veux pas juger le Gabon et sa
politique,car ce qui s'y passe n'engage que les gabonais.Equato
n'est pas une injure ignorant,petit pays n'est pas une injure
ignorant(le japon n'est pas un pays continent pour etre parmi les
grands).La G.E est un petit pays bien sure mais qui prend du volume
sur le plan regional (BEAC),Africain (bientot à la presidence de l'UA)
et meme international (proposition d'un prix à l'unesco).C'est
devenu le carrefour de l'afrique,des chefs d'états d'afrique
attérissent a Malabo chaque semaine.C'est l'un des rares pays
africain a ne pas trainer de dettes,l'un des rares a financer à 100%
ses projets et a les délivrer à temps.L'histoire ne fais pas vivre
meme si elle nous aide a construire le futur,c'est le 3eme
producteur de petrol en Afrique sub.et un leader dans la production
de gaz.C'est un model de developpement qui avance à son rythme sans
etre poussé par les puissance occidentaux,sans etre la marionntte
des puissance coloniales.Tu ne peux pas aimer notre pays plus que
nous memes, tu ne peux pas te plaindre à notre place,soit plutot
utile pour le developpement de ton pays.Notre president est un Mr,
il aime son pays et le construit (aeroports,ports,routes,hopitals,écoles,logements,batiments
publics et autres infrastructures,sans compter ce qu'il promet dans
son plan de developpement jusqu'en 2020).Il promet des choses et ils
les realise,ce n'est pas un menteur,ce qu'il ne peut pas faire il ne
le promet pas.Pour tout ce qu'il fait de positif pour la nation,nous
lui pardonnons ses défauts car nul n'est parfait.
Le respect se mérite et nous montrons que nous le méritons,ne nous
le vole pas ignorant. Nous ne sommes pas encore arrivé,mais nous
savons ce que nous voulons et ou nous allons , nous y arriverons.
Si tu ne le savais pas garcon de la rue, il existe des couts de main
entre pays amis et freres dans la diplomatie internationale,alors
arrete de faire ton listing bidon pour illustrer des faiblesses et
des points forts car si tu ne le sais pas nous avons aussi payé les
fonctionnaires Gabonais à un moment donné du reigne d'OBO.Si tu
n'étais pas au chommage(choses quasi inexistente ici) ton salaire
aussi, alors tais toi
Publié le
27-01-2011 à 12:21 par EL PATRIOTISTA |
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Honte aux hommes
politiques et dirigeants gabonais
Chers Gabonais, vraiment vous devrez avoir honde de vos hommes
politiques et de vos dirigeants. le Gabon a bénéficié des rentes
pétrolières et d'autres ressources naturelles, vous n'avez rien fait
et le monde entié connais votre stupidité. Vous êtes un peuple "gaté"
et "berné" par la France, et c'est un euphémisme. Tout vos
dirigeants, truffés d'orgueil, enfoncés dans l'irresponsabilité
notoire, le tribalisme, la xénophobie, la gabégie, la kleptomanie,
vous ont fait croire que vous étiez les meilleurs en Afrique, sinon
au monde! Vous étiez l'un des pays les plus chers au monde, vous
aviez le plus long téléphérique du monde, Mbolo était le plus grand
hypermarché d'Afrique, Libreville était la plus belle ville
d'Afrique, Bongo était l'un des plus riche du monde, vous aviez le
plus gran gisement de manganaise du monde, etc. Résultat de tous ces
mensonges aujourd'hui, vous n´êtes rien et vous n'avez rien en
Afrique. Ceux qui viennent chez vous se moquent de vous. Votre
France le sait bien et c'est pour cela qu'elle vous aime. La Guinée
Équatoriale vous dépasse de loin. Son Peuple est responsable et
constructeur.
Vous dites que Mba Obame est soutenu par la Guinée Équatoriale.
C'est que vous manquez de souvenir. Mba Obame n'aime pas la Guinée
et a souvent honte qu'on le traite d'équato, alors qu'il devrait en
être fier, tout comme le font beaucoup de gens de Médouneu et de
Cocobeah. Médouneu appartient à la Guinée Équatoriale et google maps
peut vous le confirmer sans détour, tout comme Mbanié et autres
îles. Si vous doutez cherchez dans vos livres de géographie et
d'histoire pour voir si ces territoires y sont mentionnés (Médouneu
n'a été reconnu par vos dirigeants comme appartenant au Gabon qu'en
1972, alors à que appartenait il avant?). La France vous a bernés
depuis la création, de toutes pièces, du Gabon. A qui appartient le
Haut-Ogooué?
Le Gabon est un pays fictif et on vous empêche de la savoir. Vous
n'êtes rien et ne le serez jamais. Vous n'êtes qu'un gros gisement
de la France, avec 267 677 Km2. Vos problèmes vous viennent de la
France, en complicité avec vos dirigents franmaçons. Ils veulent
désormais du sang, donc vous sacrifier. ils sont tous complices et
vous mourez à petit feu.
Laissez la paisible Guinée Équatoriale jouir de son progrès. Nous
sommes fierts de nous-mêmes et n'avons pas besoin de nous mêler des
affaires de pays irresponsables.
VIVES LES ÉQUATOS. À NOUS L'AFRIQUE »Publié
le 27-01-2011 à 20:09 par mbebe |
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Gabon / Politique : Ali Bongo et Obiang Nguema les 24 et 25 février
à New-York pour l’Ile Mbanié |
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Poursuite des concertations
hier au palais présidentiel sur l’ile Mbanié avec les
journaliste, celui-ci a permis au chef du département juridique
à la présidence de la Ré publique. Guy Rossatanga Rignault, de
faire le point de la situation du conflit vieux de quarante ans
entre la Guinée-Equatoriale et le Gabon.
S’appuyant sur
des supports visuels qui présentaient le découpage terrestre et
maritime des frontières entre nos deux pays héritées de la
coloniale, le chef du département juridique s’est employé à
démontrer à la presse que l’ile appartient bel et bien au Gabon. Il
en veut pour preuve la proximité de cette ile par rapport aux cotes
gabonaises et son éloignement des cotes équato-guinéennes. En effet,
l’ile Mbanié n’est distance de la pointe terrestre la plus proche, à
Bolokoboué, que de 16 kilomètre et de seulement 36 kilomètre de
l’aéroport de Libreville.
Alors que du coté
équato-guinéen, le point le plus proche est estimé à 66
kilomètres. Pour la présidence de la République gabonaise, qui
s’appuie sur le Traité de Paris de 1900 entre la France et
l’Espagne et sur la Convention de Bata, entre le Gabon et la
Guinée en 1974, le Gabon ne peut accepter que sa souveraineté
sur l’ilot soit l’objet du différend, selon le conseiller
Rossatanga Rignault.
Le Gabon souhaite que la Cour
internationale justice (CIJ) tranche sur la validité de ces
conventions qui réaffirment l’appartenance des iles Corisco et
Elobey à la Guinée-Equatoriale, tandis que les iles Mbanié,
Conga et Cocotier sont bel et bien gabonaises. Ainsi donc pour
la Gabon, il n’existe pas de différend territorial avec la
Guinée-Equatoriale, d’autant plus que les conventions et autres
traités qui existent ne souffrent d’aucune ambigüité. S’il y a
différend, c’est du coté équato-guinéen, indique le conseiller
juridique à la présidence de la République.
Qui n’a pas non plus manqué
de préciser que 90% du texte négocié. Seul un point reste en
suspend, à savoir l’article 1. Du coté de la Guinée-Equatoriale,
on voudrait que l’on réponde à la question : à qui appartient
l’ile Mbanié ? Ce qui n’est nullement la préoccupation du Gabon
qui, selon Guy Rossatanga Rigault, n’a pas à répondre à cette
question, étant donné que pour lui il n’y a aucune ambigüité sur
l’appartenance de cet ilot.
En tous cas, les présidents
gabonais et équato-guinéen se trouveront les 24 et 25 février à
New-York lors d’un sommet sous l’égide de l’Onu pour débloquer
les discutions sur la souveraineté de l’Ile Mbanié. D’une
trentaine d’hectares, l’ilot de Mbanié, ainsi que deux autres,
Cocotier et Conga, sont pourtant toujours au centre d’un conflit
de paternité depuis le début des années 1970. Pour de nombreuses
sources, cette dispute cacherait des intérêts pétroliers entre
la Guinée et le Gabon, aujourd’hui respectivement 3e et 4e
producteurs subsahariens de pétrole.
Selon Rossatanga Rignault, le
président Obiang Nguema utilise comme « prétexte » la
revendication de l’ile Mbanié pour fixer « unilatéralement sa
frontière avec le Gabon » et ainsi étendre sa zone économique
exclusive (ZEE) sur des régions potentiellement riches en
pétrole situées à 150-200 km des cotes africaines.
Source :
Génération Nouvelle
Auteur :
Génération Nouvelle
Réplique:
Si la distance était un argument valable, les îles Canaries n'allaient pas appartenir à l'Espagne,
puisqu'elles sont plus proche du Maroc que de
l'Espagne. Il faudrait que l'Etat Gabonais
trouve donc un argument valable et soutenable
pour y prétendre être le propriétaire de l'île
de Mbagné. La Guinée Equatoriale a un dossier compléte et
soutenable
(Ge-Infonet).
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Présumée
vente de l'île Mbanié: une affaire oubliée |
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(L'Express 15/04/2009)
En 2006, la presse Gabonaise révélait un scandale sur l’affaire née
du différend sur l’île MBANIE. Les journaux dénonçaient trois
membres du gouvernement soupçonnés d’avoir voulu vendre cette île,
proposant de fait, la cession d’une partie du territoire gabonais à
un pays étranger.
Au cours d’une conférence de presse tenu le 10 février 2007, Le
président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) Pierre Mamboundou
avait pris référence à la fois sur l’histoire, sur la géographie et
sur le droit international, pour démontrer que la souveraineté du
GABON sur cette île ne souffrait d’aucune ambiguïté.
Ayant ensemble, pris l’engagement de nous réapproprier notre avenir,
qui passe notamment par la consolidation de nos acquis séculaires,
le devoir patriotique nous commande aujourd’hui encore de vous en
faire un bref résumé.
A ce propos, il faut savoir que pour régler le différend territorial
dans le golfe de Guinée, en prise à plusieurs convoitises, la France
et l’Espagne ont signé une convention, le 27 juin 1900, convention
régulièrement ratifiée par le Parlement français, le 20 mars 1901,
au terme de laquelle les îles Mbanié, Conga et Cocotier ont été
attribuées à la France, et par le fait de l’héritage colonial, elles
ont été rétrocédées au Gabon à partir du 17 août 1960, date de notre
accession à l’indépendance.
Devenue pour sa part indépendante, le 12 octobre 1968, la Guinée
équatoriale a cru devoir remettre en cause ce legs historique en
1972.
Les négociations ouvertes à cette occasion pour régler ce différend,
ont débouché sur un accord intervenu le 12 septembre 1974, signé par
les Président Don Francisco MACIAS NGUEMA et Albert Bernard BONGO,
lequel accord a abouti à la conclusion déjà consacrée par la
convention passée entre les puissances colonisatrice, le 27 juin
1900.
Sous la foi du droit international, notamment la convention de
Vienne en son article 45, qui confère autorité absolue aux accords
conclu entre les pays, avec renoncement implicite pour toute
contestation ultérieure, la territorialité de Mbanié au Gabon a été
définitivement scellée par le processus du 27 juin 1900,
régulièrement ratifié, le 20 mars 1901 par la chambre des députés et
le Sénat français, toutes choses qui ont été confortées et
actualisées, le 12 septembre 1974 à BATA, par les parties gabonaise
et équato-guinéenne.
Pourtant dépositaires de ces instruments de souveraineté, qui
engagent le devenir de la Nation, il s’est quand même trouvé des
membres du gouvernement pour estimer, que toutes ces formalités ne
leur sont nullement opposables, et que de ce fait, ils pouvaient
s’en affranchir.
Ainsi libérés de ces contraintes supérieures, trois Ministres,
notamment Messieurs André MBA OBAME, René NDEMEZO’O OBIANG et Paul
TOUNGUI, selon des modalités pratiques qu’il s’agit d’établir, se
seraient employés à soutenir, à conseiller, à encourager et à
faciliter l’aboutissement d’une opération conduite par une
émissaire, mandatée par la GUINEE EQUATORIALE.
Cette émissaire, en l’occurrence Madame BERTHOMIEUX, qui agissait
pour la société d’exercice libérale à responsabilité limitée
identifiée sous le numéro FR 804 789 501 65, était porteuse de
plusieurs propositions, parmi lesquelles la rétrocession totale de
l’île MBANIE, en contrepartie d’une indemnisation, qui est la
manière pudique pour parler en réalité de la vente pure et simple de
l’île.
A ce niveau du débat, deux principes consacrés aux articles 7 et 114
de la constitution doivent être revisités.
Le premier principe, tiré de l’article 7, consacre la forme
républicaine, l’unité, la laïcité, la souveraineté et l’indépendance
de l’Etat.
Ainsi, la cession ou la tentative de cession de tout ou partie du
territoire, sans consultation du peuple par voie référendaire, est
une atteinte à la forme unitaire de l’Etat. C’est un crime.
En droit pénal, les crimes sont punis de peines afflictives et
infamantes, et de ce fait, le crime de haute trahison est soumis au
même régime.
Le second principe, place la cession, l’échange et l’adjonction du
territoire sous l’autorisation directe du peuple comme condition de
validité.
Au vu de tout ce qui précède, il suit que la liberté qu’auraient
prise trois membres du gouvernement à l’égard de ces valeurs
sacrées, est une légèreté pour le moins blâmable, inconcevable à ce
niveau de responsabilité.
Ces attitudes pernicieuses, qui touchent au fondement du consensus
national, rendent leurs auteurs passibles de poursuites pénales
devant la haute Cour de Justice, sur l’initiative du Chef de l’Etat,
sur celle du Président de chaque chambre du parlement, sur celle du
Procureur Général, agissant d’office ou sur saisine de toute
personne intéressée.
Il faut saluer ici l’attitude patriotique de la presse, et tout
particulièrement celle du quotidien national l’UNION. D’ordinaire
stigmatisé comme le relais du Pouvoir, y compris dans ses travers,
le quotidien national l’UNION n’a pas hésité devant le devoir, pour
dénoncer les membres du gouvernement impliqués dans cette affaire.
Mention particulière doit être décernée au journal LE CROCODILE,
qui, en toute indépendance, n’a pas ménagé ses colonnes, pour
informer l’opinion sur les déférentes évolutions de la question.
C’est donc pour montrer sa foi dans les plus hautes valeurs
républicaines que L’Union du Peuple Gabonais (UPG) à saisi la Haute
Cour de Justice.
Son action en justice a été bloquée par les atermoiements du parquet
général.
Il convient cependant de faire remarquer qu’on a fait disparaitre
cette affaire de l’actualité alors qu’elle relève de l’intégrité
territoriale et les présumés « vendeurs » de l’île demeurent au
Gouvernement de la République.
Elle indispose naturellement tous ceux qui, passibles des poursuites
devant la haute Cour de Justice, comptent sur l’amnésie du peuple
pour échapper à l’action de la justice.
Il dispose, par le plus curieux hasard, la frange la plus
réactionnaire du régime, qui caresse le rêve d’imposer l’hérédité
comme mode de transmission du pouvoir, et qui semble recruter ses
membres parmi les tenants de l’opération de cession de l’île MBANIE.
par Alfred Mba Asseko
Copyright http://www.upg-gabon.org
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Le médiateur
de l’ONU sur l’affaire Mbanié chez Bongo Ondimba |
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(Gabon Eco 18/11/2008)
Le chef de l’Etat gabonais a reçu en audience le 13 novembre à
Libreville le représentant spécial de l’Organisation des Nations
unies (ONU), Nicolas Michel, médiateur dans le conflit frontalier
entre la Guinée Equatoriale et le Gabon sur la paternité de l’île
Mbanié. Cette rencontre devait permettre de préparer la prochaine
séance multipartite de médiation afin de trouver une issue
consensuelle à ce différend frontalier qui oppose les deux pays
depuis 1974.
Chargée de la médiation dans le différend frontalier entre la Guinée
Equatoriale et le Gabon, l’Organisation des Nations unies (ONU)
poursuit ses efforts auprès des deux chefs d’Etat pour le dénouement
pacifique et consensuel de cette affaire.
En provenance de Malabo où il a rencontré le président
équato-guinéen, la délégation de l’ONU a été reçue à Libreville par
le chef de l’Etat gabonais le 13 novembre pour préparer la prochaine
session de médiation entre les deux pays sous les auspices de
l’organisation.
Conduite par le nouveau médiateur dans l'"affaire Mbanié", le suisse
Nicolas Michel, la délégation compte également dans ses rangs Markus
Pallek, chargé des affaires juridiques auprès du secrétariat général
et Angèle Makombo, du département des affaires politiques.
La rencontre entre le président Bongo Ondimba et Nicolas Michel
s’est déroulée en présence de la présidente de la Cour
constitutionnelle gabonaise, Marie Madeleine Mbourantsouo, et a
permis de faire le point sur le processus de négociation engagé au
niveau de la Cour internationale de justice de la Haye, devant
laquelle cette affaire a été portée.
«Le but de ma visite était de faire progresser le processus, et de
programmer la prochaine session de la médiation, de telle manière
qu'elle puisse porter des fruits. Les deux parties ont convenu en
principe à ce stade, que l'affaire devrait être soumise à la cour
internationale de justice», a rappelé le médiateur de l’ONU au terme
de l’audience.
«Il n'y a pas encore la finalisation d'un accord ayant pour objet la
soumission de l'affaire à la cour. Pour l'instant nous sommes en
train de négocier un document cadre de la médiation, c'est-à-dire un
document qui fixe le processus de la médiation», a expliqué Nicolas
Michel
«Nous passerons ensuite à la négociation de ce qu'ils appellent un
compromis, c'est l'accord en vertu duquel l'affaire serait soumise à
la cour si les parties arrivent d'accord sur cette convention», a
annoncé le représentant de l’ONU.
Concernant le récent dérapage verbal du président équato-guinéen,
Teodoro Obiang Nguéma, au sujet de cette affaire, le médiateur de
l’ONU a rappelé qu’«une médiation doit pouvoir se dérouler dans un
climat serein avec l'apport constructif de toutes les parties».
«C'est un message que j'ai donné aux deux parties dans les mêmes
termes, pour que chacune d'entre elle évite à tout prix tout propos
ou toute action qui puisse compliquer le processus de médiation», a
conclu le médiateur.
La délégation onusienne retournera ensuite sur Malabo pour
rencontrer de nouveau le président Obiang Nguema, avant de repartir
pour New York, au siège de l’ONU, pour rendre compte des résultats
de ces entretiens.
L’affaire Mbanié mine les relations diplomatiques entre les deux
pays depuis plusieurs années. En 1972, les deux voisins étaient sur
le pied de guerre après que le président Bongo se soit rendu sur
l’île pour y planter le drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée
Equatoriale était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato-guinéen.
Le différend entre les deux pays porte sur trois îlots, Corisco,
Mbanié et Cocotiers, situés dans la baie de Corisco, entre les côtes
des deux pays, dans des eaux potentiellement riches en pétrole.
Publié le 17-11-2008 Source : Gaboneco.com Auteur : Gaboneco.com
© Copyright Gabon Eco
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Obiang se
entrevista con el mediador de Naciones Unidas sobre Mbañe |
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14 de noviembre de 2008
"El presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang, y el mediador
de la ONU en la disputa fronteriza entre ese país y Gabón por la
soberanía del islote Mbañe, el suizo Nicolas Michel, se reunieron en
Malabo para buscar una solución pacífica a dicho conflicto.
Fuentes de la oficina del Programa de las Naciones Unidas para el
Desarrollo (PNUD) informaron hoy a Efe por teléfono desde Malabo de
la reunión celebrada ayer en la capital guineana.
También indicaron que Michel viajó hoy a Libreville, para
entrevistarse con el Jefe de Estado gabonés, Omar Bongo Ondimba.
El próximo sábado, el funcionario de la ONU, se reunirá nuevamente
con el mandatario ecuatoguineano antes de regresar al día siguiente
a la sede de esa institución, indicaron las mismas fuentes.
El viaje de Michel, primero que realiza desde su nombramiento el 17
de septiembre pasado, tiene como finalidad recabar información y
opinión de los dos presidentes, después de que ambos cancelaran la
reunión que debían celebrar del 2 al 4 de octubre de 2006.
En marzo de 2006, el Gobierno de Guinea Ecuatorial informó de haber
entregado a la ONU documentos que acreditaban la soberanía de su
país sobre ese islote y consideró que las autoridades de Gabón
carecían de documentos sobre su pretendida propiedad.
En abril de 2007, el jefe de la diplomacia ecuatoguineana, Pastor
Micha Ondo Bile, acusó a Gabón de no querer negociar la soberanía de
los islotes de Mbañé, Cocoteros y Conga situados en la bahía de
Corisco, en unas declaraciones que el Gobierno de Gabón calificó de
'irresponsables' y 'mentirosas'.
En aquella ocasión, Micha dijo en una comparecencia en la Asamblea
unicameral que, tanto el presidente gabonés como su ministro de
Asuntos Exteriores, 'no tuvieron el valor de viajar a la sede de las
Naciones Unidas en Nueva York para hablar de ello con la mediación
de la ONU'.
En los últimos años, Malabo y Libreville han mantenido quince
encuentros para tratar de solucionar el conflicto.
Guinea Ecuatorial y Gabón se disputan desde 1970 la soberanía de
Mbañé, al sur de la parte continental de Río Muni.
La soberanía de las islas Mbañé, Cocoteros y Conga quedó sin
resolver tras la independencia de Guinea Ecuatorial y Gabón, de
España y Francia, respectivamente, lo que ha dado lugar a tensiones
entre los dos vecinos de África occidental.
Los dos países reclaman los yacimientos petrolíferos al no estar
bien establecido el trazado de los límites por ninguna institución
internacional.
En 1972, la República Democrática del Congo medió entre ambos países
y definió a Mbañé, Cocotero y Conga como zona neutral.
El conflicto por el islote de Mbañe se agudizó en marzo de 2003,
cuando militares del ejército de Gabón ocuparon dicha isla.
Malabo, que reivindica el islote desde hace tiempo, y que considera
'ilegal' la ocupación, sostiene que ésta viola 'flagrantemente' el
estatus de Mbañe".
Fuente: Agencia EFE, 13 de noviembre de 2008.
En términos similares informa la agencia afrol News:
http://www.afrol.com/es/articulos/31677
Editado y distribuido por ASODEGUE
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http://www.asodegue.org/noviembre1408.htm |
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Un nouveau médiateur de l’ONU pour «l’affaire Mbanié» |
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(Gabon Eco 19/09/2008)
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a nommé le 17 septembre
l'ancien conseiller juridique de l'ONU, le suisse Nicolas Michel, au
poste de nouveau conseiller spécial et médiateur du différend
frontalier entre la Guinée Equatoriale et le Gabon. Sollicité depuis
2004 pour arbitrer ce différend au sujet de l'île potentiellement
pétrolifère de Mbanié, l’ONU avait initié le 11 juin dernier à
New-York une réunion de médiation entre les deux pays laquelle avait
débouché sur la décision consensuelle de soumettre l'affaire à la
Cour internationale de justice (CIJ).
S’achemine-t-on enfin vers une issue consensuelle du différend sur
la paternité de l’île Mbanié, qui oppose depuis 1974 le Gabon et la
Guinée équatoriale ?
Après la possibilité évoquée à New-York de confier l’arbitrage du
dossier à la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye, l’ONU
a nommé un nouveau conseiller pour assurer la médiation entre les
deux pays alors que se profile à l’horizon l’issue de ce laborieux
contentieux.
Suite aux recommandations issues des assises de New-York du 11
juillet dernier pour une médiation entre les deux pays sous les
auspices de l’ONU, le secrétaire général de l’institution, Ban Ki
Moon, a nommé le 17 septembre un nouveau conseiller spécial et
médiateur pour ce dossier en la personne du suisse Nicolas Michel,
ancien conseiller juridique de l’ONU à Genève.
«Nicolas Michel, qui a été Conseiller juridique des Nations Unies
entre août 2005 et 1er septembre 2008, apportera à ce poste une
expérience remarquable, tant dans les domaines diplomatique que
juridique ainsi qu'une impartialité et un engagement reconnus en
matière de règlement pacifique des différends» assure notamment la
porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
Le 14 avril dernier, Ban Ki Moon avait dépêché une délégation sur le
terrain pour recueillir des éléments complémentaires, conduite par
Nicolas Michel, qui s’était fait accompagner sur le terrain par le
directeur de la division Afrique au département des Affaires
politiques, Sammy Kum Buo, et du conseiller chargé des affaires
juridiques, Markus Pallek.
Avant d'être nommé à ce poste, monsieur Michel était conseiller
juridique du département fédéral des Affaires étrangères de la
Confédération helvétique. En 2003 et en 2004, il a été président du
Comité des conseillers juridiques en droit public international du
Conseil de l'Europe. Il a également présidé de nombreux comités et
réunions d’ordre international.
Nicolas Michel est également professeur de droit international à
l'Université de Genève et à l'Institut des hautes études
internationales et du développement de la cette ville. Il est
titulaire de plusieurs diplômes en droit de l'Université de
Fribourg, en Suisse, et d'une maîtrise en relations internationales
de l'Université de Georgetown, à Washington. Nicolas Michel est
avocat et auteur de nombreux livres et publications sur le droit
international et européen.
Dans un communiqué conjoint diffusé le 22 juillet dernier au terme
des assises de Genève, les représentants des deux pays voisins ont
déclaré avoir travaillé sur des documents clés pour une éventuelle
soumission conjointe du dossier à la CIJ.
Si le dossier était remis entre les mains de la CIJ, la décision
rendue trancherait sans équivoque sur la paternité de l’île. Dans
l’attente de la résolution du différend, les deux Etats ont convenu
d’exploiter conjointement la région.
Le Gabon et la Guinée équatoriale avaient affirmé dans ce communiqué
conjoint qu’ils se rencontreront à New York en ce mois de septembre
pour finaliser les documents qui seront soumis à la CIJ.
L’affaire Mbanié mine les relations diplomatiques entre les deux
pays depuis plusieurs années. En 1972, les deux voisins étaient sur
le pied de guerre après que le président Bongo se soit rendu sur
l’île pour y planter le drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée
Equatoriale était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato guinéen.
Le différend entre les deux pays porte sur trois îlots, Corisco,
Mbanié et Cocotiers, situés dans la baie de Corisco, entre les côtes
des deux pays, dans des eaux potentiellement riches en pétrole.
Publié le 19-09-2008 Source : Gaboneco.com Auteur : Gaboneco
© Copyright Gabon Eco |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=425200&no_categorie= |
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Mbañé, Perejil,
la foto de las Azores, el 11-M… |
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Eugenio Pordomingo
(20/9/2008)
En febrero de 2006, en Ginebra, los presidentes de
Guinea Ecuatorial, Teodoro Obiang Nguema,
y de Gabón, Omar Bongo Ondimba,
mantuvieron un encuentro oficial con el Secretario
General de Naciones Unidas, Kofi Annan.
La reunión tenía un solo objetivo: continuar las
discusiones acerca de la soberanía del islote de
Mbañé y tratar de que ambos presidentes llegaran a
un acuerdo.
Bueno, a decir
verdad, eso era un puro teatro; una filfa. Detrás
estaba, no ya los intereses de Estados occidentales,
como EE. UU., Reino Unido, Francia y, algo más lejos,
España, sino los verdaderos actores, las
multinacionales de los hidrocarburos.
Mbañé es un
islote de unas 30 hectáreas situado entre Gabón y
Guinea Ecuatorial, al sur de la isla de Corisco. La
zona es muy rica en hidrocarburos, que se disputan
en aparente armonía, EE.UU. y Europa, o mejor dicho,
entre las grandes empresas del gas y el petróleo.
La disputa
entre Guinea Ecuatorial y Gabón por la soberanía de
esa isla y los islotes adyacentes se remonta a la
etapa colonial. En el año 1955, Gabón toma
militarmente la isla de Mbañé, arriando la bandera
tricolor francesa -todo un símbolo-, pero poco
después una barcaza española, con tres o cuatro
soldados coloniales y un oficial de la Marina
española desaloja a los intrusos soldados gaboneses.
El oficial español fue lacónico: “Tienen dos
horas para desalojar, en caso contrario serán
fusilados”. Ni que decir cual fue el resultado
de la operación llevada a cabo “al alba, con el
viento…”.
En lugar de la
bandera tricolor se arrió de nuevo la bandera
española. Eran otros tiempos…
Los dos países
africanos, Gabón y Guinea Ecuatorial -detrás Francia
y España-, vienen litigando por esa rica zona desde
hace muchos años. Tras el incidente de 2003, en el
que soldados gaboneses volvieron a tomar la isla -en
este caso al mando de Alí Bongó,
hijo del presidente gabonés-, el Secretario General
de la ONU se tomó algo en serio este conflicto, y
encargó un informe al abogado Yves Portier.
Otro
tanto ha hecho EE. UU., a través de un importante
gabinete de abogados de la capital federal, que se
ha dedicado indirectamente a indagar en archivos,
hemerotecas y bibliotecas españoleas. Pero, quien
realmente puede aportar datos históricos y jurídicos,
además de documentación que avalan la soberanía de
esos islotes es España. Mapas, documentos y demás
material, elaborado por asociaciones
de Africanistas, el Ejército y otras entidades,
confirman la tesis de que la soberanía de esos
islotes pertenece a Guinea Ecuatorial.
Esa
documentación estuvo más de una vez en manos de la
entonces ministra de AA.EE., Ana de Palacio
y del Presidente José María Aznar,
cuando el PP gobernaba. El enfrentamiento con
Francia era evidente, aunque larvado, y había que
buscarse un aliado fuerte…
Cuando España
descolonizó Guinea Ecuatorial, dejó sin resolver ese
litigio, que ya por entonces trajo algún que otro
problema como hemos visto.
Guinea
Ecuatorial y Gabón aceptaron en su momento el
arbitraje de la ONU. Fue en el año 2003. Las
reuniones se celebraron en Nueva York, pero, desde
entonces el litigio sigue pendiente. En el año 2004,
Guinea Ecuatorial y Gabón llegaron a un principio de
acuerdo, a fin de explotar de forma conjunta los
yacimientos de las aguas que circunda los pequeños
islotes de Mbañe, Cocoteros y Conga.
En aquella
ocasión, el acuerdo logrado por la ONU, consistió
más o menos en lo mismo: explotar de forma conjunta
las riquezas de ese territorio. Pero no se llegó a
una solución definitiva sobre la soberanía.
Las relaciones
entre los dos países, a pesar de algunos altibajos,
han sido excelentes. Es más, incluso de colaboración.
No es la primera vez que Obiang Nguema
ha solicitado los servicios del presidente gabonés
para que sus hombres capturen a opositores
ecuatoguineanos y los traslade a Malabo. Algo que,
al parecer, le es imposible llevar a cabo en Nigeria
o Camerún, por ejemplo.
En una ocasión,
el presidente Bongó -con la
inestimable ayuda francesa- apoyó al opositor
guineano y candidato a la presidencia de la ex
colonia francesa, Manuel Rubén. Se
cuenta que el dinero que manejaba este opositor era
abundante, a tenor de los evidentes y visibles
signos externos. La operación estaba tan avanzada
que hasta se le había preparado a Rubén
un avión presidencial, debidamente pintado con los
colores nacionales, incluido escudo nacional…Las
cosas hay que hacerlas bien. Pero, se produjo un
nuevo aborto en el operativo.
Uno de
los últimos casos de colaboración entre
Bongó y Obiang fue
el relacionado con el opositor Aquilino
Nguema, que el 18 de mayo de 2000 era
raptado por miembros del CEDOC (servicio secreto
gabonés) y encerrado en sus mazmorras a la espera de
que el avión presidencial de Obiang Nguema
lo trasladase a Malabo. Pero un avispado y valiente
periodista de la agencia France Press y
otros de Radio Soleil tuvieron conocimiento
de la operación y lo denunciaron. Las embajadas
occidentales se movilizaron, especialmente la de
España, y el líder de UDDS (Unión para la Democracia
y el Desarrollo Social) Aquilino Nguema
volaba en Air Maroc al día
siguiente con destino a Madrid.
No es la
primera vez que Obiang ha pedido al
presidente de Francia, Jacques Chirac,
que medie ante el jefe del Estado de Gabón,
Omar Bongo Ondimba, para
encontrar una solución rápida al contencioso que
enfrenta a ambos países africanos por el islote de
Mbañe.
El Golfo de
Guinea, aparentemente en calma, puede transformarse
de la noche a la mañana en una zona conflictiva,
como también puede suceder en el Magreb. La toma y
posterior recuperación del islote de Perejil, el
desplazamiento de los dos barcos de guerra españoles
a Malabo, la “foto de las Azores” y hasta el 11-M,
tienen mucho que ver con esa rica zona en
hidrocarburos, además de territorio de excepcional
importancia desde el punto de vista geoestratégico.
Durante el
Gobierno de Aznar, en concreto en
el año 2004, dos barcos de guerra españoles, la
fragata “Canarias” y el buque de
aprovisionamiento “Patiño”, recibieron
orden de partir de forma urgente -con tan solo 60
horas de antelación- con destino al Golfo de Guinea.
Todavía no está claro si era para apoyar un golpe
contra Obiang Nguema o para
evitarlo. Dejémoslo así. En cualquier caso, lo
cierto es que la decisión fue firme, aunque algo
arriesgada.
Son muchos los
indicios que apuntan a que pudieron ser los
servicios secretos franceses los que alertaron de
esa operación, con ánimo de desbaratarla, haciéndola
pública. En consecuencia, el plan fue abortado, y la
firmeza se transformó en indecisión.
Los aliados en
ese tejemaneje son conocidos, pero es pronto todavía
para desenmascarar la compleja operación que, quizás,
iba a tener otras consecuencias no mucho después…
Y, ahora, de
nuevo, Mbañe…
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Différend frontalier Gabon- Guinée
Équatoriale : Ban Ki-Moon nomme
un médiateur international |
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(Les depeches de Brazzaville 18/09/2008)
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, a nommé l'ancien
conseiller juridique de l'ONU, Nicolas Michel, de la Suisse, au
poste de conseiller spécial et médiateur du différend frontalier
entre la Guinée équatoriale et le Gabon.
Nicolas Michel, 58 ans, connaît bien ce dossier, puisqu'il a eu à
diriger parmi ses nombreux dossiers, la médiation du règlement
frontalier entre la Guinée équatoriale et le Gabon, en tant que
conseiller juridique des Nations unies.
Rappelons que le différend entre les deux pays porte sur trois îlots
; Corisco, Mbanié et Cocotiers, situés dans la baie de Corisco,
entre les côtes des deux pays, dans des eaux potentiellement riches
en pétrole.
Épisodiquement revendiqué par la Guinée équatoriale, Mbanié aurait
été attribué au Gabon par une convention conclue entre les deux pays
en septembre 1974 et dont, aujourd'hui, les autorités
équato-guinéennes semblent contester la validité, accusant
Libreville d'occuper sans titre un territoire leur appartenant.
Les données à la fois juridiques et géographiques de ce contentieux
territorial sont certes très complexes, mais le fond du problème
réside, avant tout, dans la présence possible d'importants gisements
pétroliers à proximité de Mbanié.
Le Président gabonais, Omar Bongo Ondimba a indiqué à plusieurs
reprises qu'il était disposé à adopter une attitude conciliante,
suggérant à son homologue équato-guinéen une exploitation commune
des ressources de la région contestée.
La position du numéro un équato-guinéen semble plus nuancée, car
s'il se déclare prêt, lui aussi, à envisager, à titre transitoire,
une solution négociée, il n'exclut pas de faire reconnaître, le
moment venu, la légitimité de sa revendication par une instance
juridictionnelle internationale.
Les deux pays avaient signé en 2004, en marge d'un sommet de l'Union
africaine (UA) à Addis-Abeba, un protocole dans lequel ils
promettaient de négocier un accord. Mais ce document est resté
lettre morte. Le 27 février 2006 à Genève, ils s'étaient engagés à
procéder immédiatement à la négociation de la délimitation
définitive de leurs frontières maritimes et terrestres et à résoudre
la question de la souveraineté sur ces îlots d'ici la fin de
l'année.
Pas plus tard qu'au mois de juin, le secrétaire général de l'ONU
avait présidé à New York une réunion de haut niveau dédiée à
l'adoption d'un cadre formel pour la prochaine phase du processus de
médiation.
La nomination de Nicolas Michel qui possède une expérience tant
diplomatique que juridique aidera certainement à trouver une
solution négociée à cet épineux problème qui divise les deux pays
depuis de nombreuses années.
Boris Kharl Ebaka
© Copyright Les depeches de Brazzaville |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=424985&no_categorie= |
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El
islote de Mbañé enfrentan de nuevo a Gabón y Guinea Ecuatorial |
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espacioseuropeos.com (18/9/2008)
La portavoz de la ONU, Marie Okabe, hizo público que los gobiernos
de Gabón y Guinea Ecuatorial han sido informados sobre la decisión
del Secretario General de la ONU de nombrar a un nuevo mediador en
la disputa entre estos dos países por los islotes de Mbañé,
Cocoteros y Conga.
Ban Ki-moon, Secretario General de Naciones Unidas, ha nombrado hoy
al jurista suizo Nicolas Michel nuevo mediador en la disputa
territorial entre Guinea Ecuatorial y Gabón por la “soberanía de un
islote con potenciales reservas petroleras”, según la referencia
oficial.
El jurista Nicolas Michel ha venido desempeñando hasta el pasado 1
de septiembre el cargo de subsecretario general de la ONU para
Asuntos Legales.
La Portavoz de la ONU presentó al actual mediador, afirmando que
“Michel aportará a las negociaciones una distinguida carrera en la
que ha combinado sus conocimientos legales y diplomáticos, así como
su imparcialidad y su compromiso con la resolución pacífica de
conflictos”. Asimismo, señaló que la disputa territorial entre los
dos países africanos fue uno de los “muchos asuntos sensibles” que
Michel tuvo que afrontar durante “sus tres años como el máximo
responsable en materia jurídica de Naciones Unidas”, de acuerdo con
la información de EFE.
El islote de Mbañe, situado en la bahía de Corisco, al sur de la
parte continental de Río Muni, no supera las 30 hectáreas, pero
alberga en sus aguas jurisdiccionales importantes reservas de crudo.
La disputa por Mbañe tiene sus orígenes en el año 1970. El litigio
por Mbañé, Cocoteros y Conga quedó sin resolver después que Guinea
Ecuatorial y Gabón se independizara, respectivamente, de España y
Francia. El último incidente entre los dos países tuvo lugar en
2003, cuando el ejército gabonés ocupó el islote de Mbañé, que
Malabo calificó de ilegal.
La mayoría de los opositores guineanos tienen clara la pertenencia
de Mbañe a Guinea Ecuatorial. En esta línea, un comunicado de UDDS (formación
política que lidera Aquilino Nguema Ona), realizado durante el
mandato del anterior secretario general de la ONU, se manifestaba
así: “La llegada del maná petrolífero en manos del dictador no ha
servido más que para afianzar su capacidad de maniobrar, comprar
conciencias a nivel nacional e internacional y a callar a las
grandes potencias y en particular los gobiernos de turno en España,
que se han encrestado en una política de vista gorda delante de las
atrocidades diarias del dictador Obiang Nguema, su familia y sus
colaboradores, en detrimento de un pueblo reducido a la mendicidad,
desesperación, martirio e impotencia en su propia tierra”. Y
continúa: “Lo más lamentable está en que Kofi Annan, Secretario
General de la ONU, ha estado recientemente en Guinea Ecuatorial en
el marco de la mediación sobre la soberanía de la Isla de Mbañé y no
ha levantado el mínimo dedo ni siquiera para informarse sobre los
malos tratos a los presos políticos y las violaciones diarias y
sistemáticas de los derechos humanos en Guinea Ecuatorial, como si
el petróleo fuese más importante que las miles de vidas humanas
martirizadas y sacrificadas a diario por Teodoro Obiang Nguema”.
La irrupción de nuevo de este litigio puede ser un “balón de oxígeno”
para el dictador Obiang Nguema o, como nos comenta un opositor
guineano radicado en Madrid: “esta es la puntilla al sátrapa. El
tiempo se le acabó…” |
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http://espacioseuropeos.com/?p=1518 |
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La CIJ appelée à trancher sur l’affaire Mbanié |
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(Gabon Eco 24/07/2008)
A l’issue d’une réunion à Genève le 22 juillet dernier, les
représentants gabonais et équato-guinéens ont déclaré avoir
progressé vers un consensus pour la soumission à la Cour
internationale de justice (CIJ) des Nations-Unies du différend
frontalier qui oppose les deux pays. Sollicité depuis 2004 pour
arbitrer ce différend au sujet de l'île potentiellement pétrolifère
de Mbanié, l’ONU avait initié le 11 juin dernier à New-York une
réunion de médiation entre les deux pays.
Une issue consensuelle se dessine pour le différend frontalier qui
oppose Libreville et Malabo au sujet de l’île potentiellement
pétrolifère de Mbanié depuis 2003. Au terme d’une réunion de deux
jours, les 21 et 22 juillet à Genève, sous la médiation de l’ONU,
les représentants du Gabon et de la Guinée équatoriale ont évoqué la
possibilité d’une soumission du dossier à la Cour internationale de
justice (CIJ) des Nations-Unies à La Haye.
Dans un communiqué conjoint diffusé le 22 juillet dernier au terme
des assises de Genève, les représentants des deux pays voisins ont
déclaré avoir travaillé sur des documents clés pour une éventuelle
soumission conjointe du dossier à la CIJ.
Si le dossier était remis entre les mains de la CIJ, la décision
rendue trancherait sans équivoque sur la paternité de l’île. Dans
l’attente de la résolution du différend, les deux Etats ont convenu
d’exploiter conjointement la région.
Le Gabon et la Guinée équatoriale ont affirmé dans ce communiqué
conjoint qu’ils se rencontreront à New York en septembre prochain
pour finaliser les documents qui seront soumis à la CIJ.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, avait ouvert le 11 juin
dernier à New-York une réunion de médiation entre le Gabon et la
Guinée Equatoriale pour parvenir à l'adoption d'un cadre formel pour
la prochaine phase du processus de médiation. A cette occasion, il
avait déclaré qu’il allait bientôt nommer un conseiller spécial et
médiateur pour faciliter le processus de règlement.
Le 14 avril dernier, le secrétaire général de l’ONU avait dépêché
une délégation sur le terrain pour recueillir des éléments
complémentaires. Celle-ci était conduite par Nicolas Michel,
secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des questions juridiques,
qui s’était fait accompagner sur le terrain par le directeur de la
division Afrique au département des Affaires politiques, Sammy Kum
Buo, et du conseiller chargé des affaires juridiques, Markus Pallek.
L’affaire Mbanié mine les relations diplomatiques entre les deux
pays depuis plusieurs années. En 1972, les deux voisins étaient sur
le pied de guerre après que le président Bongo se soit rendu sur
l’île pour y planter le drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée
Equatoriale était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato guinéen.
Publié le 24-07-2008 Source : Gaboneco.com Auteur : Gaboneco
© Copyright Gabon Eco |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=415666&no_categorie= |
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ONU: Le Gabon et la Guinée équatoriale ont fait
des progrès pour résoudre leur différend frontalier |
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(Xinhuanet 23/07/2008)
Le Gabon et la Guinée équatoriale ont fait des progrès substantiels
dans la résolution de leur différend frontalier par le biais de la
Cour internationale de justice (CIJ), le principal organe judicaire
des Nations Unies.
Selon un communiqué affiché mardi sur le site internet de l'ONU, les
représentants de ces deux pays africains ont déclaré qu'ils avaient
travaillé sur des documents-clés pour soumettre leur différend
frontalier à la CIJ.
Le Gabon et la Guinée équatoriale se disputent la souveraineté de
l'île de Mbanié où se trouvent des gisements de pétrole. Les deux
pays se sont accordés pour exploiter cette ressource conjointement
tout en oeuvrant pour résoudre leur différend.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui a ouvert le mois
dernier une réunion de haut niveau entre le Gabon et la Guinée
équatoriale, a déclaré qu'il nommerait bientôt un médiateur pour
aider les deux pays à résoudre leur différend frontalier.
© Copyright Xinhuanet
Visiter le site de: Xinhuanet
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=415488&no_categorie= |
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L’ONU amorce
à New-York le dénouement de l’affaire Mbanié |
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(Gabon Eco 13/06/2008)
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a ouvert le 11 juin
dernier à New-York une réunion de médiation entre le Gabon et la
Guinée Equatoriale pour résoudre le différend frontalier qui les
oppose au sujet de l'île potentiellement pétrolifère de Mbanié.
L’ONU dont l’arbitrage a été requis dans cette affaire depuis 2004,
avait dépêché une mission sur le terrain le 14 avril dernier pour
recueillir des éléments complémentaires.
La discorde entre le Gabon et la Guinée Equatoriale à propos de la
paternité de l’île Mbanié, réputée riche en pétrole, pourrait enfin
trouver un consensus à New-York, aux Etats-Unis, où le secrétaire
général de l’ONU, Ban Ki Moon, a ouvert le 11 juin dernier une
réunion de médiation entre les deux parties.
Dépositaire du dossier pour arbitrage depuis 2004, l’ONU avait
entrepris des missions sur le terrain pour compléter le dossier au
mois d’avril dernier.
«Le secrétaire général a félicité les deux parties pour leur
engagement continu à trouver une solution à leur différend et les a
assurées du soutien des Nations Unies ainsi que de son engagement
personnel afin de les assister dans ce processus» a rapporté le
porte-parole de l’ONU, Michèle Montas.
Les assises new-yorkaises étaient consacrées à «l'adoption d'un
cadre formel pour la prochaine phase du processus de médiation» a
rappelé Ban Ki Moon à l’ouverture des travaux.
Les deux délégations en présence étaient dirigées par Don Pastor
Micha Ondo Bile, ministre des relations extérieures de Guinée
Equatoriale, et Marie-Madeleine Mbourantsouo, présidente de la Cour
Constitutionnelle du Gabon.
Cette réunion de haut niveau entre les deux pays frères pourrait
amorcer un consensus entre Libreville et Malabo, qui se disputent
depuis les années 1970 la souveraineté des îles Mbanié, Cocotiers et
Conga, trois îlots du golfe de Guinée supposés riches en pétrole.
Le 14 avril dernier, le secrétaire général de l’ONU avait dépêché
une délégation sur le terrain pour recueillir des éléments
complémentaires, conduite par Nicolas Michel, secrétaire général
adjoint de l’ONU chargé des questions juridiques, qui s’était fait
accompagner sur le terrain par le directeur de la division Afrique
au département des Affaires politiques, Sammy Kum Buo, et du
conseiller chargé des affaires juridiques, Markus Pallek.
L’affaire Mbanié mine les relations diplomatiques entre les deux
pays depuis plusieurs années. En 1972, les deux voisins étaient sur
le pied de guerre après que le président Bongo se soit rendu sur
l’île pour y planter le drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée
Equatoriale était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato guinéen.
Après plusieurs épisodes tendus entre les deux pays marqué également
par un enlisement de la procédure juridique, les deux parties
avaient accepté de confier le dossier à l’ONU pour une médiation en
janvier 2004.
Publié le 12-06-2008 Source : Gaboneco.com Auteur : gaboneco
© Copyright Gabon Eco
Visiter le site de: Gabon Eco
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=407087&no_categorie= |
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Reunión a alto nivel en Nueva
York sobre el contencioso de Mbañé |
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12 de junio de 2008 |
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Ban Ki-moon y Obiang Nguema |
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Naciones Unidas
publicó ayer desde Nueva York la siguiente nota
informativa: "El Secretario General ha inaugurado hoy
una reunión a alto nivel entre Gabón y Guinea Ecuatorial,
organizada para lanzar la próxima fase de un proceso de
negociación tendente a resolver las diferencias
fronterizas entre los dos países.
En su intervención, el Secretario General ha felicitado
a ambas partes por su persistente implicación en la
búsqueda de una solución pacífica a sus diferencias y ha
garantizado el apoyo de Naciones Unidas, así como su
compromiso personal para asistirlos en este proceso.
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Ban Ki-moon ha tomado la
palabra esta mañana ante el presidente de Gabón,
Omar Bongo, y el presidente de Guinea Ecuatorial,
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
La reunión de hoy ha estado
dedicada a la adopción de un marco formal para la
próxima fase del proceso de mediación, indica un
mensaje transmitido por el portavoz del Secretario
General.
Ban Ki-moon ha recomendado a
las partes "adoptar una política de apertura" en sus
comunicaciones con la mediación de Naciones Unidas y
"evitar recriminaciones mutuas de cualquier tipo".
Según la prensa, Guinea
Ecuatorial y Gabón se disputan la soberanía de la
isla de Mbañé, donde habría yacimientos petroleros.
En 2004 ambos países estaban de acuerdo en explotar
estos recursos conjuntamente al tiempo que
trabajaban para resolver el contencioso que los
enfrenta".
La agencia France Press,
por su parte, recuerda los anteriores intentos de
mediación hechos por Naciones Unidas (todos ellos
fracasados) e informa que las delegaciones que
participarán en las negociaciones estarán
encabezadas por "Pastor Micha Ondó Bile, Ministro de
Asuntos Exteriores de Guinea Ecuatorial y
Marie-Madeleine Mborantsuo, presidenta del Tribunal
Constitucional de Gabón".
Editado y distribuido por
ASODEGUE
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http://www.asodegue.org/junio1208.htm |
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Gabon et Guinée Equatoriale remettent le dossier Mbanié à l’ordre du
jour |
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(Infosplusgabon
16/04/2008)
LIBREVILLE, (Infosplusgabon) - Le dossier portant sur le
différend territorial entre le gabon et la Guinée
Equatoriale au sujet de l’Ile Mbanié a fait l’objet d’un
entretien à Libreville entre le secrétaire général
adjoint et conseiller juridique de l’Organisation des
nations Unies (ONU), Nicolas Michel, et le président
Omar Bongo Ondimba.
L’île Mbanié est au centre d’un différend qui oppose les
deux pays voisins depuis plusieurs décennies. Une
Commission du Golfe de Guinée créée en 1999 avait eu
pour mission de régler ce différend afin que la
situation ne dégénère pas dans une zone où les
frontières du Gabon et de la Guinée Equatoriale ne sont
pas bien définies.
En juillet 2003 à Maputo, au Mozambique, les chefs d’Etat
des deux pays avaient réaffirmé leur engagement en
faveur d’un règlement pacifique de leur différend. C’est
l’ancien secrétaire général de l’ONU, Koffi Anan, qui
avait été désigné comme médiateur dans ce dossier.
Ce différend porte en fait sur trois îlots, Corisco,
Mbanié et Cocotiers, situés dans la baie de Corisco,
entre les côtes des deux pays, dans des eaux
potentiellement riches en pétrole.
Épisodiquement revendiqué par la Guinée équatoriale,
Mbanié aurait été attribué au Gabon par une convention
conclue entre les deux pays en septembre 1974 et dont,
aujourd’hui, les autorités équatoguinéennes semblent
contester la validité, accusant Libreville d’occuper
sans titre un territoire leur appartenant.
Le Président Omar Bongo Ondimba avait suggéré à son
homologue équatoguinéen Obiang Nguema Mbasogo une
exploitation commune des ressources de la zone
contestée.
FIN/IPG/GGF/2008 15 avril
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Infosplusgabon
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L'ONU
débarque à l'Ile Mbanié |
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(Gabon Eco
15/04/2008)
L’Organisation des Nations unies, qui s’est vu remettre
en 2004 le dossier sur le différend frontalier sur l'Ile
Mbanié, qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale
depuis plusieurs années, a délégué une mission sur le
terrain pour recueillir des éléments supplémentaires
pour mieux statuer sur ce litige frontalier.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dépêché
le 14 avril une mission à Libreville pour statuer sur le
litige frontalier qui oppose le Gabon à la Guinée
Equatoriale à propos de la paternité de l’île Mbanié
réputée riche en pétrole.
La délégation onusienne est conduite par Nicolas Michel,
secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des questions
juridiques, qui se fait accompagner sur le terrain par
le directeur de la division Afrique au département des
Affaires politiques, Sammy Kum Buo, et du conseiller
chargé des affaires juridiques, Markus Pallek.
La délégation a commencé sa mission de terrain en
prenant contact avec les acteurs de la partie gabonaise,
notamment le ministre gabonais délégué aux Affaires
étrangères, Nelson M’Essone, avec qui il se sont
entretenus dans la matinée tandis que le secrétaire
adjoint de l’ONU était reçu dans la soirée par le chef
de l’Etat gabonais Bongo Ondimba pour faire le point sur
l’avancement du dossier juridique.
Après l’escale de Libreville, la délégation onusienne
doit se rendre à Malabo, en Guinée Equatoriale, pour
rencontrer le président équato guinéen, Theodoro Obiang
Nguéma Mbasogho pour prendre connaissances des positions
de la partie adverse.
L’affaire Mbanié mine les relations diplomatiques entre
les deux pays depuis plusieurs années. En 1972, les deux
voisins étaient sur le pied de guerre après que le
président Bongo se soit rendu sur l’île pour y planter
le drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée Equatoriale
était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato guinéen.
Après plusieurs épisodes tendus entre les deux pays
marqué également par un enlisement de la procédure
juridique, les deux parties avaient accepté de confier
le dossier à l’ONU pour une médiation en janvier 2004.
L’avocat canadien Yves Fortier, représentant permanent
auprès de l’ONU, avait alors était désigné pour assurer
cette médiation mais après plusieurs tentatives de
négociations, le dossier n’est toujours pas clos.
© Copyright Gabon Eco
Visiter le site de: Gabon Eco |
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Publié le 15-04-2008 Source : Gaboneco.com Auteur :
gaboneco |
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Vuelve Mbañé
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15 de abril de 2008
La agencia APA difundió ayer desde Libreville el
siguiente despacho: "El Secretario General de la ONU,
Ban Ki-moon, ha enviado a Libreville una misión
encabezada por Nicolas Michel, Secretario General
Adjunto de la ONU responsable de los temas jurídicos,
para tratar sobre el litigio fronterizo que enfrenta a
Gabón con Guinea Ecuatorial respecto a la isla de Mbañé
a la que se supone rica en petróleo.
Acompañado por el Director para África del Departamento
de Asuntos Políticos, Sammy Kum Buo, y del asesor
encargado de asuntos jurídicos, Markus Pallek, el señor
Michel debe encontrarse este lunes [ayer] en Libreville
con el Jefe del Estado gabonés, Omar Bongo Ondimba.
A primeras horas de la mañana, Michel y su delegación
han sido recibidos en audiencia por el ministro delegado
gabonés para Asuntos Exteriores, Nelson M’Essone.
A la salida de este encuentro, el señor Michel ha
rechazado hacer declaraciones antes de que concluya esta
"delicada misión", dijo.
Después de Libreville, la delegación de Naciones Unidas
se trasladará a Malabo, en Guinea Ecuatorial, para
reunirse con el número uno ecuatoguineano Teodoro Obiang
Nguéma Mbasogho.
El asunto Mbañé envenena desde hace varios años las
relaciones entre Gabón y Guinea Ecuatorial, dos países
vecinos que estuvieron en pié de guerra en 1972 cuando
el presidente Omar Bongó, jefe supremo de los ejércitos
[gaboneses] se trasladó a Mbañé para plantar allí la
bandera gabonesa, en una época en la que Guinea
Ecuatorial estaba dirigida por Macías Nguema, tío del
actual presidente ecuatoguineano.
Con una superficie de unas 30 hectáreas, la isla de
Mbañé podría contener importantes yacimientos petroleros.
De ahí el enfrentamiento entre estos dos países vecinos
que aceptaron en enero de 2004 confiar el dossier a la
ONU para que mediara entre ellos.
El abogado canadiense Yves Fortier representante
permanente de Naciones Unidas, fue designado para
realizar esa mediación. Después de varios periodos de
negociación el dossier no se ha cerrado".
http://www.apanews.net/apa.php?page=show_article&id_article=60607
Editado y distribuido por ASODEGUE |
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http://www.asodegue.org/abril15081.htm |
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Gabon-Guinée-Equatoriale-Mbanié . Ban Ki-moon dépêche une mission
à Libreville pour l’affaire Mbanié |
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APA – Libreville
(Gabon) Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a
dépêché à Libreville une mission conduite par Nicolas
Michel, Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des
questions juridiques, au sujet du litige frontalier qui
oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale sur l’île Mbanié
réputée riche en pétrole.
Accompagné par le Directeur de la division Afrique au
département des Affaires politiques, Sammy Kum Buo, et
du conseiller chargé des affaires juridiques, Markus
Pallek, M Michel doit rencontrer ce lundi à Libreville
le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba.
Très tôt le matin, M. Michel et sa délégation ont été
reçus en audience par le ministre gabonais délégué aux
Affaires étrangères, Nelson M’Essone.
A la sortie de cette rencontre, M. Michel s’est refusé à
toute déclaration avant la fin de cette «délicate
mission», a-t-il dit.
Après Libreville, la délégation onusienne se rendra à
Malabo en Guinée Equatoriale pour rencontrer le numéro
un équato-guinéen, Theodor Obiang Nguéma Mbasogho.
L’affaire Mbanié empoisonne depuis plusieurs années les
relations entre le Gabon et la Guinée-équatoriale, deux
pays voisins qui étaient sur le pied de guerre en 1972
lorsque le président Omar Bongo, chef suprême des
armées, s’était rendu sur l’île Mbanié pour y planter le
drapeau gabonais, à l’époque où la Guinée Equatoriale
était dirigée par Macias Nguema, oncle de l’actuel
président équato-guinéen.
D’une superficie de quelque 30 hectares, l’île Mbanié
pourrait renfermer d’importants gisements de pétrole.
D’où la convoitise des deux Etats voisins qui ont
accepté en janvier 2004 de confier le dossier à l’ONU
pour une médiation.
L’avocat canadien Yves Fortier représentant permanent
auprès de l’ONU était désigné pour assurer cette
médiation. Après plusieurs négociations, le dossier
n’est toujours pas clos.
AE/lmm APA
14-04-2008
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http://www.apanews.net/apa.php?page=show_article&id_article=60607 |
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¿Sarkozy mediará en el contencioso de Mbañé? |
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La agencia AFP difundió ayer el siguiente despacho:
"Libreville es favorable a una posible mediación del presidente
francés Nicolás Sarkozy en el contencioso fronterizo que
mantiene con Guinea Ecuatorial por el control del islote
de Mbañé, declaró el jueves el portavoz del gobierno
gabonés René Ndemezo Obiang. "No podemos poner ninguna
objeción (...) a una iniciativa como podría ser la de
una mediación, si viene además del presidente Nicolás
Sarkozy solo podemos acogerla positivamente puesto que
es un amigo de Gabón" manifestó a los periodistas el
ministro [gabonés] de Comunicación.
"Esta mediación, caso de producirse, no podrían molestar
de ninguna manera a Gabón, todo lo contrario", añadió. "Caso
de producirse esta iniciativa sería bien acogida por
Gabón".
Rene Ndemezo Obiang señaló que la hipótesis de una
mediación francesa había sido "sugerida" en los últimos
días por el presidente ecuatoguineano Teodoro Obiang
Nguema Ha considerado que se trataba de un "paso
positivo".
El ministro gabonés ha vuelto a insistir en "la idea de
una explotación conjunta (del petróleo) de la zona
cercana a la isla de Mbañé" defendida desde hace años,
según él, por el presidente Omar Bongo Ondimba.
"Si ahora esta idea es compartida por los dirigentes
ecuatoguineanos, esto podría (...) constituir un avance
importante en la búsqueda de una solución negociada a
este problema".
A: La posible mediación de Sarkozy estaría en la base
del adelanto de la visita de Obiang a París prevista, en
principio, para el mes de diciembre. Los rumores sobre
este adelanto proceden precisamente de Malabo.
Editado y distribuido por ASODEGUE 5
de octubre de 2007
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http://www.guinea-ecuatorial.net/ms/main.asp?cd=ni5530 |
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Gabon:SARKOZY EN FACILITATEUR |
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Libreville est favorable à une éventuelle médiation du
président français Nicolas Sarkozy dans le différend
frontalier qui l'oppose à la Guinée équatoriale pour le
contrôle de l'îlot de Mbanié, a déclaré jeudi le
porte-parole du gouvernement gabonais René Ndemezo
Obiang. "Nous ne pouvons voir aucune objection (...) à
une initiative qui pourrait être celle d'une médiation,
si elle devait venir du président Nicolas Sarkozy nous
ne pourrions que la saluer puisque c'est un ami du
Gabon", a affirmé le ministre de la Communication à des
journalistes.
"Les efforts de médiation, s'il les acceptait, ne
pourraient en aucune manière gêner le Gabon, bien au
contraire", a-t-il ajouté. "L'initiative que le
président français pourrait éventuellement prendre est
une initiative qui serait saluée par le Gabon".
René Ndemezo Obiang a souligné que l'hypothèse d'une
médiation française avait été "évoquée" ces derniers
jours par le président équato-guinéen Teodoro Obiang
Nguema. Il a jugé qu'il s'agissait de la part de Malabo
d'une "démarche positive".
Le Gabon et la Guinée Equatoriale se disputent depuis
les années 1970 la souveraineté sur Mbanié, Cocotiers et
Conga, trois îlots du golfe de Guinée supposés riches en
pétrole. Après l'échec de plusieurs médiations, Kofi
Annan, alors secrétaire général de l'ONU, avait pris le
dossier en main début 2006, mais aucune avancée n'a été
enregistrée depuis.
Le ministre gabonais est par ailleurs revenu sur "l'idée
d'une exploitation commune (du pétrole) de la zone
concernée sur l'île Mbanié et aux alentours", défendue
depuis plusieurs années selon lui par le président
gabonais Omar Bongo Ondimba.
"Si maintenant cette idée est partagée par les
dirigeants équato-guinéens, cela pourrait (...)
constituer une avancée importante dans la recherche
d'une solution négociée à ce problème", a-t-il estimé.
Afriquecentrale.info//05/10.2007 |
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Afriquecentrale.info |
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El nuevo secretario
general de Naciones Unidas se
pone al día sobre Mbañé |
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21 de junio
de 2007
La Lettre
du Continent en su número 520, de 21 de
junio, informa que el dossier Mbañé habría
llegado ya a manos del nuevo Secretario
General de Naciones Unidas Ban Ki-moon: "Según
nuestras noticias, el ministro gabonés de
Asuntos Exteriores, Jean Ping, debía
reunirse el sábado 16 de junio en una
entrevista personal en Nueva York con el
Secretario General de Naciones Unidas Ban
Ki-moon para darle a conocer la posición de
Gabón sobre el litigio de la isla de Mbañé
con Guinea Ecuatorial. El presidente Bongo
ha rechazado la mediación en este conflicto
del canadiense Yves Fortier. El asunto Mbañé
se ha convertido en un tema muy delicado en
Libreville tras las acusaciones del "periódico
nacional" L´Union contra algunos ministros
del gobierno sospechosos de ¡haber "vendido"
Mbañé a Guinea Ecuatorial! El conflicto
fronterizo se ha convertido así en un
problema de política interior con la nombre
de Mbañegate.
En un
informe que acaba de hacer público el Groupe
d´amitié France-Afrique centrale del Senado
[francés], presidido por Jean-Pierre
Cantegrit, se alude a "los desafíos
politicos y sociales" de este islote de 30
hectáreas". En el viaje de estos senadores
por la región en el mes de marzo, recogieron
en vivo la posición del presidente Obiang
sobre este asunto. Interesante...El
presidente ecuatoguineano considera que "es
el entorno del presidente Bongó el que
impide que se llegue a un acuerdo
satisfactorio para las dos partes". Teodoro
Obiang sigue siendo favorable "a un nuevo
intento de mediación bajo la dirección de
Naciones Unidas". Si fracasaran "se plantea
llevar el problema al Tribunal Internacional
de Justicia de La Haya".
El
presidente Bongo, que habría sido favorable
en 2003 a la explotación conjunta de los
yacimientos petroleros en torno al islote,
opina hoy que el acuerdo de septiembre de
1974 firmado por los dos países- pero no
ratificado, según Malabo- otorga la
propiedad de Mbañé a Gabón. Sin mediación...".
El informe del
grupo del Senado francés al que se alude
puede encontrarse en
http://www.senat.fr/ga/ga71/ga710.html.
No
traducimos la parte relativa a Mbañé porque
está bien resumida en la información de La
Lettre...
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Editado y distribuido por ASODEGUE |
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¿Mbañé es un problema de política interna en Gabón
y en
Guinea Ecuatorial? |
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25 de abril de 2007
La Lettre du Continent
publica en su número 516, de
25 de abril, el artículo
siguiente: "Fuerte « subida
de la tensión » la pasada
semana entre Malabo y
Libreville en el litigio que
les enfrenta por la isla de
Mbañé de la que ambos países
reivindican la paternidad.
Ante el Parlamento reunido
en Bata el 10 de abril el
ministro ecuatoguineano de
asuntos exteriores, Pastor
Micha Ondo Bilé, ha
denunciado “la actitud de
bloqueo” de Gabón. El
boomerang llegó pronto
desde Libreville el 17 de
abril con un comunicado
vitriólico del gobierno que
"expresa su sorpresa y su
indignación ante el carácter
irresponsable y mentiroso de
las citadas afirmaciones”.
Gabón afirma buscar "una
solución pacífica" por
intermedio del Secretario
General de Naciones Unidas,
"a pesar de la existencia
de títulos jurídicos que
acreditan con toda claridad
la soberanía de Gabón sobre
las islas en disputa".
Tanto en Malabo como en
Libreville, el conflicto de
Mbañé se ha convertido en un
serio problema de política
interna. Uno de los líderes
de la oposición, Pierre
Mamboundou, dirigente de la
'Union du peuple gabonais
(UPG) – con el apoyo en la
sombra de un buen número de
barones del régimen -, ha
acusado a tres ministros
(Paul Toungui, André Mba
Obame y René Demezo Obiang)
¡de haber querido vender la
isla a Guinea Ecuatorial! Es
un tema muy comentado en
Libreville. Se ha
constituido una comisión de
investigación al respecto
integrada por
Marie-Madeleine Mborantsuo
(presidenta del Tribunal
Constitucional), los
profesores de derecho
público Guillaume Pambou
Tchivounda y Guy Rossatanga,
abogados como Jean-Paul
Mouembembe y Norbert Issialh,
el bufete Eversheds (Rodman
Bundy y Nannette Pilkington)
y expertos como Jean-Pierre
Queneudec (derecho
internacional) y Michel
Robertou (cartografía). Y
sin embargo, las dos partes
afirman no querer llevar el
asunto ante el Tribunal
Internacional de Justicia de
La Haya…
En lo que hace a los
presidentes Omar Bongo y
Teodoro Obiang, estuvieron a
partir un piñón en Dakar, el
pasado 3 de abril, durante
la investidura de su
homólogo Abdoulaye Wade.
¡Es entonces Mbañé, un mero
asunto de política interna ?
Por si acaso el presidente
Obiang acaba de comprarse
cuatro MIG 23 para
responder a los cuatro
Mirage F1 recientemente
adquiridos por Gabón en
África del Sur..."
Por su parte Afrique
Energy Intelligence (nº
556, 25 abril) informa de la
creación en Suráfrica de una
delegación del Tribunal
Internacional de La Haya que
se encargará de dictaminar
sobre los conflictos
Estado-Estado y
Estado-empresas que se le
planteen desde el continente
africano. "Uno de los
primeros dossiers de los que
se encargará el nuevo
tribunal podría ser el de
los islotes Mbañé, Cocoteros
y Conga que se disputan
Gabón y Guinea Ecuatorial.
Hasta ahora el presidente
gabonés Omar Bongo, ha
rechazado que el contencioso
fuera resuelto por el
Tribunal de La Haya,
contrariamente a lo que
quiere su homologo
ecuatoguineano Teodoro
Obiang Nguema".
A. ¿El contencioso de
Mbañé es un problema de
política interna en Gabón y
en Guinea Ecuatorial?
Lo es, sin duda, en el
caso de Gabón. Los
enfrentamientos a los que ha
dado lugar dentro del
régimen gabonés (en el seno
del gobierno y entre el
gobierno y la oposición)
ofrecen pocas dudas. Mbañé
se ha convertido en la
expresión de todo el
malestar político, de la
creciente atonía del régimen
gabonés. Como muchos otros
países africanos, Gabón vive
en una democracia mortecina
en la que cada vez con más
frecuencia, aparecen signos
dictatoriales. Bongo es el
decano de los presidentes de
todo el continente y se hace
reelegir en elecciones cada
vez más dudosas. Las mismas
dudas que producen los
reiterados triunfos de su
partido. El sistema político
de Bongo se muestra incapaz
para expresar toda la
diversidad y la complejidad
de sociedad gabonesa. La
riqueza petrolera se ha
demostrado incapaz, a su vez,
de resolver los problemas de
la mayoría de la población,
pero ha enriquecido a una
clase política que contempla
las islas de Mbañé,
Cocoteros y Conga como una
posibilidad de continuar con
el mismo modelo de hacer
política, de aplazar una
crisis inevitable que podría
poner en serio peligro el
Estado creado tras la
independencia...
La política en torno a
estas islas se ha convertido
en un arma arrojadiza entre
los distintos grupos que se
disputan la sucesión de
Bongo [véase
La familia Bongó y el
conflicto de Mbañé].
Una parte de ellos no ha
dudado en movilizar a
partidos, sindicatos y
onegés en un movimiento "patriótico"
que de momento ha conseguido
privar de capacidad de
maniobra a Bongó en sus
conversaciones con Obiang y
atascar el proceso
negociador.
No parece que las cosas
vayan a cambiar a corto
plazo.
¿Mbañé es un problema
político en Guinea
Ecuatorial? No lo es. Obiang
lo gestiona sin dar cuenta
de lo que hace. La
comparecencia de Pastor
Micha ante el Parlamento
ecuatoguineano (a petición
de CPDS) ha permitido por
primera vez conocer la
política oficial de Malabo.[Hemos
podido saber, por ejemplo,
que el ejercito
ecuatoguineano ha intentado
por tres veces hacerse
presente en los islotes, en
cumplimiento de acuerdos
establecidos por los dos
presidentes, y las tres
veces se lo han impedido el
ejercito gabonés que las
ocupa hace más de cuatro
años]. El régimen de Obiang
va a mantener el conflicto
en las vías pacíficas como
lo ha hecho hasta ahora. No
está en los hábitos de
Obiang recurrir a
movilizaciones de la
población con objetivos que
no sean los del culto a su
persona. Tampoco está en
ellos el dar lugar a
tensiones internacionales
que justificasen la
presencia en la zona de
fuerzas armadas de otros
países (norteamericanas,
francesas y españolas...)
Lo dijimos hace unos días:
los MIG comprados por Obiang
tienen objetivos internos. [Por
cierto, algunos de ellos son
ya visibles en el aeropuerto
de Malabo]. Obiang sigue
obsesionado con los riesgos
de una posible invasión y
Mbañé le da el pretexto para
armarse. Aunque todos los
países del entorno
interpreten, con razón, que
se trata de un gesto
inamistosos, como en tantos
regímenes dictatoriales, los
verdaderos enemigos, los
objetivos del rearme son
siempre los enemigos
internos...
Editado y distribuido por
ASODEGUE |
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http://www.asodegue.org/abril25071.htm |
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LA DICTADURA DE GUINEA ECUATORIAL MOVILIZA PARCIALMENTE
EL EJÉRCITO
Y OMAR BONGO ONDIMBA SE REUNE CON SUS GENERALES. |
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(publicado por: MBO OBA)
La solución del conflicto fronterizo por la
soberanía de las Islas de Mbañe, Conga y
Cocoteros entre Guinea Ecuatorial y Gabón,
se aleja cada día de la vía jurídica y del
diálogo.
El dictador Obiang Nguema Mbasogo, se
encuentra en Ndjamena, Tchad, junto a otros
dictadores-Jefes de Estados, de los seís
países que conforman la CEMAC ( Comunidad
Económica y Monetaria de Africa Central ),
Tchad, Gabón, Camerún, Congo Brazzaville,
Guinea Ecuatorial y República
Centroafricana.
En Ndjamena, capital de Tchad, país
sumergido en una guerra civil no declarada
oficialmente y cuyo gobierno dictatorial
está abiertamente sostenido por Francia,
alberga la 8ª Cumbe de dictadores-Jefes de
Estado de la CEMAC para discutir sobre las
reformas institucionales de dicha
organización. En dicha cumbre se tendrá que
aprobar el informe del comité encargado del
estudio de las reformas a llevar a cabo en
dicha organización, y cuya presidencia ”
ostenta”, el dictador de Malabo.
La reformas que se quieren llevar a cabo
deberán instituir un equilibrio en el
reparto de la presidencia y dirección de las
diversas instituciones ( simbólicas, ya que
son carentes de operatividad real ) y
organismos que componen la CEMAC , así como
el reparto equitativo de las sedes de dichas
instituciones y organismos.
El tema de las reformas de la CEMAC es otra
de las tantas cuestiones ” artificiales ”,
origen de diferencias, rencillas y disputas
entre los dictadores de Africa Central,
fundamentalmente, entre el dictador
hispanoparlante, Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo y sus pares francófonos, que no
aguantan las maneras prepotentes y las
pretensiones de ” reformador histórico ” del
” ecuato ”.
En relación a la cuestión de la Isla de
Mbañe , Conga y Cocoteros, el dictador
Obiang Nguema Mbasogo, antes de partir a
Ndjamena ha decretado una movilización
parcial del ejército y el dictador gabonés,
OMAR BONGO ONDIMBA, se reunió en la noche
del lunes con su hijo y Ministro de Estado
de Defensa y con todos los generales del y
altos mandos del Estado Mayor: Jean NTORI
LONGHO, General y Jefe de Estado Mayor
General; Teniente Coronel Jean Claude ELLA
EKOGHA, Jefe del Estado Mayor del Ejercito
de Tierra; Agaustin DENDE, General de
Brigada, Jefe del Estado Mayor del Ejército
del Aire; Marc SOSSA SIMAWONGA, Capitan de
Corbeta, Jefe de la Marina Nacional
Gabonesa; André OYINI, General de Brigada y
Jefe de la Guardia Republicana; y el
Director de la Aviación Militar Ligera,
André BOUSSAMBA, Coronel. El contenido de
las conclusiones del encuentro no ha
trascendido a la opinión pública, pero se
sabe que el tema central y monográfico era
sobre la situación de Mbañe.
Con fecha 24 de abril 2007, un tribunal de
Libreville, por instrucciones políticas, ha
sobreseido la querrella criminal presentada
por el Ministro del Interior gabonés, André
Mba Obame contra el periódico oficial del
régimen gabonés, L´UNION, por difamación, al
haber publicado dicho periódico el año
pasado la lista de los tres Ministros que
estaban ” negociando la venta de las Islas
de Mbañe , Conga y Cocoteros a Guinea
Ecuatorial, por 294.000 millones de Francos
cfas( 449 millones de euros). También
estaban incluidos en dicha lista, el
Ministro de Economía y Finanzas, Paul
Toungui y el Ministro de Comunicación y
Portavoz del Gobierno, René Ndemezo´o
Obiang. Estos dos últimos se han salvado de
las iras de OMAR BONGO ONDIMBA ya que
explicaron que fueron informados por el
Ministro del Interior, y pensaban que la
decisión venía de la autoridad presidencial,
dada la gran amistad política y personal que
une dicho Ministro del Interior con el
Ministro de Estado de Defensa ALI BEN BONGO.
Indicar, que un consejero del Director de
Presupuesto del Ministerio de Economía y
Finanzas, M Marcelin Agaya,( con toda
probabilidad animado por el Ministro de
Economía y Finanzas, Paul Toungui ) también
presentó otra querrella criminal contra el
Ministro del Interior, André Mba Obame (
algo inaudito y fuera de lo común en las
dictaduras africanas ) por abuso de poder y
persecución a la prensa oficial.
La jueza, Mme. Blanche Bambini, ha
sobreseido el caso de la querrella del
Ministro del Interior, André Mba Obame
contra el diario oficial del régimen
gabonés, L UNION, pero va proseguir con las
diligencias y los procedimientos para
procesar al Ministro del Interior por abuso
de poder y obstrucción a la libertad de
prensa.
Otra particularidad de ese ” juicio ” a la
africana es que los abogados del Ministro
del Interior, ( Ntoutoume y Nkéa ) no
pudieron asistir a las vistas ni al juicio
mismo, pero sí los abogados del Consejero
del Diretor de Presupuesto (Nzassi Mickala y
Jean Pierre Moumbembé).
Con estos hechos, se ve claramente las
intenciones del dictador gabonés y su
círculo duro en castigar y humillar a su
Ministro del Interior, André Mba Obame, por
haber dudado de la ” soberanía ” de Gabón
sobre las Islas en disputa y haberse lanzado
en la aventura de negociar un pago (294.000
millones de Francos Cfas) por dichas Islas
para resolver el conflicto histórico.
La prensa oficial gabonesa ha vuelto a sacar
a la luz las ” revelaciones ” del alto
representante del jefe de Estado gabonés y
encargado de misiones, MICHEL ESSONGHUÉ, que
pasamos a transcribir:
TESTIMONIO DE MICHEL ESSONGHÉ .
A su vuelta de la Habana, Paris y Bucarest
el Presidente de la República, OMAR BONGO
ONDIMBA, en su respuesta a la prensa a
propósito del conflicto de la Isla de Mbañe,
recordó que uno de sus más estrechos
colaboradores, el Ministro Michel ESSONGHÉ,
quien habla correctamente la lengua de
Cervantes, le asistía en todos los
encuentros en los que se discutía el asunto
de Mbañe entre el país hermano de Guinea
Ecuatorial y Gabón. Por eso, publicamos
ampliamente el testimonio elaborado por
escrito por ese alto representante personal
del Presidente de la República.
El mes de julio del año 2004 estaba en su
sexto día. Estamos en Addis-Abeba donde se
celebra la Cumbre de la Unión Africana (UA),
que había sustituido, por obligaciones de
época, a la Organizacón para la Unidad
Africana (OUA)
En una de las muchas salas del Palacio de
Conferencias, donde se aperturaron los
trabajos por la mañana, una Ceremonia, bajo
la presidencia del Secreario General de las
Naciones Unidas, SE Koffi Annan reune,
alrededor de este, el Presidente de la
República Gabonesa, SE EL Hadj OMAR BONGO
ONDIMBA, y el Presidente de Guinea
Ecuatorial, SE M Obiang Nguema Mbasogo,
rodeados de las delegaciones respectivas de
los dos países asistentes a la Cumbre.
Los dos Jefes de Estados están en esa
reunión, para, en el marco del diferendo
fronterizo entre Gabón y Guinea Ecuatorial,
firmar un Protocolo de Acuerdo sobre una
Convención relativa a la EXPLOTACIÓN
CONJUNTA de los Recursos Petrolíferos y
otros, de algunos sectores de zonas
económicas exclusivas de los dos Estados.
Antes de la firma, el Secretario General de
la ONU, los Presidentes OMAR BONGO ONDIMBA y
OBIANG NGUEMA MBASOGO, toman sucesivamente
la palabra. Hay una intérprete del
francés/inglés que traduce las
intervenciones de SE Koffi Annan y del
Presidente OMAR BONGO ONDIMBA.
Cuando el Presidente Obiang Nguema Mbasogo
toma la palabra, no hay nadie para traducir
al Presidente OMAR BONGO ONDIMBA la
intervención de su homólogo ecuatoguineano
del español al francés.
Sin pensarmelo, me acerco entonces al Jefe
de Estado, OMAR BONGO ONDIMBA y le sirvo de
intérprete. Cuando los dos Jefes de Estado
estamparon sus firmas sobres los textos del
Acuerdo de Explotación Conjunta, se
intercambian los Documentos. El Presidente
OMAR BONGO ONDIMBA , me entrega entonces el
suyo, el de la parte Gabonesa.
Tener ese Documento entre mis manos, me
hacía recordar la misma escena en septiembre
de1974, cuando después de una ardua jornada
de negociaciones, Guinea Ecuatorial,
representada por el Presidente Macías Nguema
y Gabón representado por el Presidente El
Hadj OMAR BONGO ONDIMBA habían firmado la
Convención qui reconocía, de manera
inequívoca, la soberanía de la República
Gabonesa sobre las Islas de Mbañe, Conga y
Cocoteros.
Yo era, en la época, Ministro de Aguas y
Bosques, pero mi conocimiento de la lengua
de Cervantes por haber hecho una
licenciatura de Español en STRASBURGO y
haber sido alumno de la Escuela Diplomática
española en Madrid de 1968-1970, hizo de mí
el intérprete de la parte gabonesa en las
relaciones Gabón-Guinea Ecuatorial.
A la vista de toda la delegación, Paul
Okoumba D Okwatsegue, diplomático untuoso y
orador, entonces Ministro de Asuntos
Exteriores; Idriss Ngari, Director General
de los Ayudantes de Campo del Jefe d Estado;
Fidel Tchenda, recién retornado de una larga
formaicón en el Palacio de El Elíseo de
Francia, es reponsable de comunicación de la
Presidencia de la República; Jacques
Adiahenot, hombre de los medios de
comunicación, activo y omnipresente en el
seno de la prensa presidencial; Jean Ovono
Esono, periodista pasionado, mi estatus me
daba un papel particular cerca del
Presidente de la República. Y estaba muy
orgulloso de mi trabajo, ya que además,
traducía perfectamente del francés al
español y viceversa.
El encuentro de Bata marcaba el resultado de
las negociacione llevadas a cabo desde 1972
cuando surgió, entre los dos países, el
conflicto sobre las fronteras marítimas y la
soberanía de Gabón
sobre las Islas de Mbañe, Conga y Cocoteros.
Muchas etapas se habían agotado, en efecto,
con una bastante relevante, como punto
fuerte, la Conferencia Sub Regional de
Reconciliación celebrada en Brazzaville,
Congo durante tres días, del 10-13 de
septiembre de 1972 en presencia de los Jefes
de Estado del Congo Brazzaville(Marien
Ngouabi ), del Zaire ( Mobutu ), de Guinea
Ecuatorial (Francisco Macías Nguema Biyogo)
y de Gabón ( El Hadj Omar Bongo ), y con la
presencia del Secretario general de la OUA,
Nzo Ekangati, había precedido el encuentro
de Bata.
Estas negociaciones de Bata habían exigido
al Presidente gabonés, mucha energía y
determinación, paciencia y habilidad. Debía,
en efecto, el Jefe de Estado gabonés, al
mismo tiemo que no cedía ni perdía una parte
integrante del territorio gabonés, preservar
las relaciones de buena vecindad con Guinea
Ecuatorial
¿ Cómo habíamos pasado esta última jornada
en Bata ? ¿ Qué día era ? ¿ Es que en tales
circunstancias, un intérprete disponía de
tiempo para comer algo ? ...y además ¿ Qué
importancia tenía para mi comer o no ? Para
mí, lo importante era traducir y para ello,
necesitaba una fuerte concentración en todo
momento. Un bloc de notas, un bolígrafo en
la mano y no tenía otra cosa que hacer que
traducir.
En un chalet ubicado frente a la playa, no
muy lejos del Hotel Panafrica, los dos Jefes
de Estado estamparon sus firmas en pie de
página de dicha CONVENCIÓN que reconciliaba
los dos países vecinos y hermanos.
Después de la firma, nos precipitamos
inmediatamente al aeropuerto de Bata. Bata
no era entonces lo que ya a es hoy, en plena
transformación, y el aeropuerto vetusto y
ruinoso, no tenía entonces sistema de
balizaje nocturno. Para que pudieran
despegar nuestros aviones, habían alineado
los vehículos a lo largo y a cada lado de la
pista y con sus faros, iluminaban de manera
grotesca la pista. Nos metimos como pudimos
en el falcon mystere 20 de S.E el presidente
OMAR BONGO ONDIMBA. Cuando este se despidió
de su homólogo, se dirigió directamente al
aeropuerto, subió al avión , y despejamos de
inmediato, rumbo a Libreville.
Me acuerdo que los periodistas y técnicos de
la prensa presidencial viajaron en un avión
marca ” NORD 262 ”, del ejército de aire
gabonés, cuyo piloto era el comandante MVÉ.
Después de unos dos o tres minutos de
silencio durante el despeje, un poco movido,
le dirigimos, todos, nuestras más sinceras y
cálidas felicitaciones a S.E. El Presidente
OMAR BONGO ONDIMBA, por el éxito de las
negociaciones.
Tres décadas después, por pura arte de
magia, los acontecimientos concretos, con
personajes auténticos y reales, la firma de
un Acuerdo histórico y vivido ¿ se ha pasado
del campo de la realidad , al campo virtual
? Muy extraña africa y los africanos.
En esa Sala del Palacio de Conferencias de
Addis-Abeba, donde se había celebrado la
ceremona de la firma del Acuerdo de
Explotación Conjunta de los Recursos
Petrolíferos, le extendí al Ministro de
Estado Jean Ping, el Protocolo de Acuerdo,
firmado por los dos Jefes de Estado, que me
había entregado S.E. El Presidente OMAR
BONGO ONDIMBA. ”.
Este es el testimonio íntegro que el
traductor y alto representante del
Presidente Gabonés, MICHEL ESSONGUÉ, publicó
el 12 de octubre de 2006 y que la prensa
presidencial gabonesa acaba de re-editar y
poner en circulación y Ministerio de Asuntos
Exteriores Gabonés distribuir en todas las
Embajadas de países acreditados en Gabón,
menos la de Guinea Ecuatorial.
Llama poderosamente la atención la ligereza
con la que el régimen de Malabo está
tratando el asunto de Mbañe. No se entiende
el por qué de la firma del Convenio de
Explotacón Conjunta de Recursos Petrolíferos
y Otros, y además, con la coletilla de que
esto se podría llevar a cabo en sectores de
las zonas económicas exclusivas de los dos
Estados. En palabras claras, es una especie
de ” póliza de seguro ”, esto significa lo
siguiente: Que aunque el Tribunal
Internacional de la Haya le dé la razón a
Guinea Ecuatorial y en consecuencia, exiga a
Gabón la evacuación de la Isla de Mbañe, ese
país podría ( y así lo hará) reclamar y
exigir la explotación conjunta de los
recursos petrolíferos y otros ( al no
especificarse, esto abarca a todos los
recursos posibles) contemplado en el
Protocolo de Acuerdo de Addis-Abeba.
También significa que en caso de una anexión
por la fuerza ( en preparación ) y la
ampliación de la zona de conflicto hasta la
Bahia de Corisco, incluyendo las Islas de
Corisco y Elobeyes, y la explotación ilegal
de los recursos petrolíferos ( y otros ) de
dicha Bahía, Gabón, podrá argumentar y
justificarse en el sentido de que en el
Protocolo de Acuerdo de Addis-Abeba, se
contempla también la explotación conjunta de
recursos ubicados en zonas económicas
exclusivas de los dos Estados.
Esta es una muestra de la ” gran maestría ”
negociadora del régimen imcopetente de
Malabo, que firma Acuerdos sin siquiera
haberlo leído, analizado y medido las
posibles consecuencias e implicaciones.
En el conflicto de Bakassi, el Estado
Camerunés, no firmó nunca Acuerdos,
Convenciones o Protocolos que pudiesen
comprometer su reclamación legítma de dichos
territorios. De hecho, a pocos meses antes
de la evacuación de dicho territorio por
parte del ejército de Nigeria y su entrega a
Camerún, procedieron a una tala masiva de
árboles y a una sobreexplotación de los
recursos de pesca, ante la mirada
indiferente de los militares cameruneses. Al
día de hoy toda la zona de Bakassi está bajo
soberanía camerunesa.
El régimen gabonés lleva 35 años enredando
el asunto de Mbañe con firmas de Acuerdos,
Protocolos y Convenciones, todos,
ciertamente con mucho valor político, pero
carentes de fuerza jurídica en Derecho
Internacional, ya que ninguno de dichos
Acuerdos, Protocolos y Convenciones ha sido
ratificado por una Asamblea Nacional,
legítima y representativa de la voluntad
popular, en consecuencia, no vincula al
PUEBLO de GUINEA ECUATORIAL, en donde reside
la soberanía. Tampoco se ha pronunciado el
Pueblo de Guinea Ecuatorial, mediante un
referéndum legítimo y conforme a la
legalidad democrática, sobre los mismos
Acuerdos, Protocolos y Convenciones.
Por tanto, dichos documentos sólo pueden
servir para incriminar y enjuiciar a los
autores de su negociación y firma, por alta
traición, y poner en peligro la integridad
territorial, enajenar o empeñar la
explotación de los recursos petrolíferos del
subsuelo patrio y poner en grave peligro y
exponer a la población a un escenario
bélico, por incumplimiento de ” tratos ”
secretos e ilegales con una Nación
extranjera, hostil y vecina.
El régimen de Malabo debe hacer público su
repudio a todos estos documentos de alta
traición firmados con Gabón, y manifestar
públicamente la reclamación irrenunciable de
la soberanía de las Islas de Mbañe, Conga y
Cocoteros así como la exigencia de la salida
inmediata e incondicional de las fuerzas
militares de ocupación estacionadas en
Mbañe.
mbo-oba@hotmail.com
Fuente: MBO OBA
Fecha: 25/04/2007 10:28:32
Autor: MBO OBA
Palabras: 2603 |
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http://www.guinea-ecuatorial.net/ms/main.asp?cd=ni5254 |
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INVASIÓN MILITAR PROGRAMADA POR EL RÉGIMEN GABONÉS, CON
EL APOYO DE FRANCIA,
DE LOS TERRITORIOS DE GUINEA ECUATORIAL. |
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(publicado
por: MBO OBA)
El conflicto de Mbañe, tomará en los
próximos años 2008-2009, un cariz
completamente diferente, dada la decisión ya
adoptada del régimen gabonés de El Hadj OMAR
BONGO ONDIMBA y su hijo y heredero (aún no
designado oficialmente), ALI BEN BONGO,
Ministro de Estado de Defensa con el
asesoramiento y apoyo de Francia en hacerse
por la fuerza, es decir, llevar a cabo una
invasión territorial de Guinea Ecuatorial,
en toda la bahia de Corisco ( apoderándose
por la fuerza militar de Mbañe, Conga y
Cocoteros, Corisco, Elobey Grande y Elobey
Chico) , los manglares fronterizos en la
zona marítima de Kogo, y una presencia
militar acentuada en las zonas de fronteras
desde Nsork, Akurenam, Akonibe y Mongomo.
Esto descarta por lo tanto la solución
negociada, o la intervención del Tribunal
Internacioan de la Haya, en la solución del
conflicto.
El comunicado del pasado 13 de abril, en
términos muy duros, poco amistosos y
ofensivos ( se califican las declaraciones
del Ministro de Asuntos Exteriores, Pastor
Micha Ondo Bile, en el Parlamento fantasma
de ” irresponsables y mentirosas ” ). Esta
vez, esas declaraciones son oficiales,
adoptadas con el visto bueno del mismo
Presidente Gabonés, OMAR BONGO ONDIMBA.
El comunicado del Ministerio de Asuntos
Exteriores Gabonés, leído por su Ministro y
ex presidente de la Asamblea General de la
ONU en su 59ª Sesión, y yerno de OMAR BONGO
ONDIMBA ( Jean Ping, tiene dos hijos con la
hija de Bongo, Pascaline Mferri Bongo, y
esta a su vez es hermana mayor de Ali Ben
Bongo ), va aún más lejos, afirmando de que
existen ” títulos jurídicos ” que conceden
claramente a Gabón la soberanía de las Islas
de Mbañe, Conga y Cocoteros. Y además,
acusan al gobierno incompetente de Guinea
Ecuatorial de ” actos de provocación ” y con
intenciones ” irresponsables ”.
El asunto de Mbañe ha tomado actualidad
desde 2003 con la visita inesperada del
Ministro de Defensa Ali
Ben Bongo, en dicha Isla y desde la cual,
afirmó ante las tropas allí presentes que
esa Isla es gabonesa y en breve empezaran a
desarrollar proyectos turísticos y autorizar
el inicio de prospecciones petroliferas a
las empresas SHELL GABON y ELF TOTAL FINA.
La reacción del gobierno de Guinea
Ecuatorial en este incidente fue más bien
tímida, limitándose, el 3 de abril de 2003 ,
el Ministro portavoz , Antonio Fernando Nve
Ngú, a restar importancia a dichas
declaraciones del Ministro de Defensa
gabonés, con el argumento de que su padre,
el presidente OMAR BONGO ONDIMBA, las había
desautorizado, en privado. Ante la pregunta
de los escasos periodistas, todos nacionales,
al Ministro Portavoz, si en 1979 hubo un
acuerdo secreto en el que el dictador Obiang
Nguema Mbasogo, cedía la soberanía de Mbañe
a Gabón o aceptaba su explotación conjunta,
el ministro contestó con divagaciones y en
tono autoritario, canceló la entrevista.
También fue enviado a Gabón, con una nota
oficial, el actual Primer Ministro, Ricardo
Mangué Obama Nfube. Lo que se le dijo en
Gabón, no ha trascendido a la opinión
pública.
En diciembre del mismo año 2003, en Ginebra,
fueron recibidas por separado las dos
delegaciones, por el representante del
entonces Secretario General de las Naciones
Unidas, Koffi Annan, el canadiense Yves
Fortier, del gabinete jurídico Ogilvy
Renault. Cada delegación tenía que presentar
al mediador toda la documentación en su
poder y explicar con todos los detalles sus
argumenos jurídicos e históricos que
justifican su soberanía sobre Mbañe, Conga y
Cocoteros. Lo más curioso es que, mientras
en la delegación de Guinea Ecuatorial estaba
el experimentado abogado, actual Primer
Ministro, Ricardo Mangué Obama Nfube,
miembro de la comisión de fronteras, en la
parte gabonesa, sólo estaban atribulados
altos representantes del régimen gabonés,
Antoine Mboumbou Miyakou , ex Ministro del
Interior y entonces Vice-Primer Ministro,
Guy Rossatanga, y M Mpira, confidente del
dictador gabonés, una prueba clara de que el
régimen gabonés no le interesaba la solución
del diferendo fronterizo por la vía jurídica
y del diálogo.
La delegación gabonesa fue aún más lejos
ante el mediador, llegando incluso a
insinuar que la Isla de Mbañe dista del
territorio de Guinea Ecuatorial 50
kilómetros, mientras que la distancia máxima
entre dicha Isla y el Cabo Esterías,
territorio gabonés, es sólo de 18 kilómetros.
Además, llegaron a cuestionar la soberanía
sobre la Isla de Annobón ( perteneciente,
según dichos delegados, a Sao Tomé y
Principe ) así como de la Isla de Bioko, al
que dijeron entre risas, que pertenecía a
Camerún.
La delegación gabonesa, llegó a mostrar
fotos, de la supuesta firma del tratado de
cesión por Macías Nguema Biyogo, en la que,
según ellos, estuvo presente el actual
dictador Obiang Nguema Mbasogo.
Los argumentos sostenidos de manera
reiterada por la parte gabonesa se basan en
un supuesto arreglo, documentado, con el ex
presidente Francisco Macías Nguema Biyogo,
en 1972, en Brazaville en el que el depuesto
presidente, les cedía la soberanía de las
Islas de Mbañe, Conga y Cocoteros , para
evitar una guerra abierta con Gabón, con el
apoyo de Francia. Dicho acuerdo sería
supuestamente, ratificado, según la parte
gabonesa, por el dictador Obiang Nguema
Mbasogo en su primer viaje oficial a Gabón.
Pero de las informaciones, escasas, que
disponemos de la postura del ex presidente
Francisco Macías Nguema Biyogo Ñegue Ndong,
es que este estaba dispuesto a ir a un
conflicto armado con Gabón, con la ayuda de
Vietnam, Cuba y China Popular. En ese
sentido, invitó al Ministro Vietnamita
NGUYEN OTO, a Nsangyong, para estudiar los
detalles de la ayuda militar de Vietnam a
Guinea Ecuatorial, ya que tanto el régimen
Cubano, como el régimen de China Popular,
estaban dando largas en ese tema, al que
consideraban de menor importancia, por sus
implicaciones en otros conflictos más
prioritarios en la lucha contra el
imperialismo: Angola, Mozambique, Guinea
Bissau, Argelia, Vietnam, Biafra, Rodesia....
El Ministro Vietnamita, aconsejó al ex
presidente Macías Nguema Biyogo, la
adquisición de misiles soviéticos y
artillería pesada que serían instalados en
las Islas adyacentes y en toda la franja
fronteriza con Gabón. Enterados los
soviéticos, amonestaron duramente al
Ministro Vietnamita, obligandole a recuperar,
como sea, un misil que se había enviado a
Guinea Ecuatorial como muestra.
La Unión Soviética, que entonces agradecía
el antiamericanismo promovido por el General
DE GAULE,( seguido por GEORGE POMPIDOU), y
su posición sobre el uso del arma nuclear en
el seno de la OTAN, no le interesaba entrar
en un conflicto interpuesto con Francia, ni
entrometerse en la zona de influencia
francesa. En el caso del conflicto entre
Argelia y Marruecos, los soviétcos tuvieron
que mandar a los Cubanos, para solucionar el
problema. Cuando los tangues soviéticos,
conducidos por cubanos y argelinos,
quisieron penetrar en el territorio Marrogui
y derrocar la Monarguía Alahuita, el
gobierno soviético les obligó dar media
vuelta, por petición expresa de Francia.
Está claramente demostrado y comprobado que
el ex dictador, Francisco Macías Nguema
Biyogo, no firmó nunca ninguna cesión de
Mbañe, Conga y Cocoteros a Gabón. Ahora
bien, de la supuesta ratificación por parte
del dictador Obiang Nguema Mbasogo, en la
que se aferran los gaboneses como documento
jurídico, nadie sabe nada. Ni el mismo
dictador lo desmiente de manera pública, a
través de un comunicado oficial.
Del 20 al 23 de marzo de 2006, una alta
misión militar francesa estuvó en
Libreville, Gabón, compuesto por el
almirante GIRAUD director de la cooperación
militar y de defensa, y el teniente TRICHET,
responsable de Africa Central en dicha
dirección general.
En dicha visita se revisaron en profundidad
las capacidades ofensivas del ejército
gabonés y se firmaron contratos para la
adquisición de material bélico.
Entre los acuerdos más relevantes se puede
destacar el apoyo de Francia en la formación
urgente y prioritaria de unidades especiales
de intervención nautica en el mar, con
ejercicios dirigidos fundamentalmente en
zona de Mbañe , la Bahia de Corisco y el
estuario del muni.
Habría que resaltar asimismo la gran amistad
y complicidad que une el régimen gabonés con
la jefatura del Estado Mayor de los
Ejércitos de Francia ( institución militar
de mucho poder en Francia, ya que asiste al
ministro de defensa para la preparación y
organización de los tres ejércitos, asume el
mando, bajo la direccón del Jefe de Estado
francés, de todas las operaciones militares
y propone las medidas militares a adoptar en
situación de crisis).
Todos los altos mandos militares que
ocuparon dicho cargo, mantuvieron excelentes
relaciones con OMAR BONGO ONDIMBA:
- General de la Fuerza Aerea: Michel
Fourquet, de abril d 1968 a 9 de junio de
1971.
- General de la Fuerza Aerea: François
Maurin, 10 de junio de 1971 a 30 de junio de
1975.
- General de la Armada: Guy Méy: julio 1975
a julio de 1980.
- General de la Armada: Claude Vanbremeersch,
20 de julio de 1980 a 31 de enero de 1981.
- General de la Fuerza Aerea: Jeannou Lacaze,
1 de febrero de 1981 a julio de 1985.
- General de Fuerza Aerea Jean Saulnier:
agost de 1985 a noviembre de 1991.
- Almirante Jacques Lanxade: 24 de abril de
1991 a 8 de septiembre de 1995.
- General de la Fuerza Aerea Jean Phillipe
Douin, 9 de septiembre de 1995 a 29 de abril
de 1998.
- General de la Armada Jean Pierre Kelche: 9
de abril de 1998 y 29 de octubre de 2002.
- General de la Armada Henri Bentégeat: 30
de octubre de 2002 3 de octubre de 2006.
- General del Ejército Jean Louis Georgelin:
desde el 4 de octubre de 2006.
Todos esos máximos responsables del Estado
Mayor del Ejército Francés han mantenido
unas estrechas relaciones personales con el
presidente gabonés, en todas las
intervenciones de Francia en Africa: Biafra,
Congo, Djibouti, Comores, Benin, Tchad,
Centroafrica, Guinea Bssau, Senegal, Angola,
Congo Brazzaville, Rwanda, y Costa de
Marfil.
Los responsables de inteligencia militar, no
se quedan a la zaga, están estrechamente
relacionados también con el régimen gabonés:
General André Manson y General Michel
Masson.
A nivel político, la influencia de Bongo en
la política francesa es de sombras conocida.
Llegando a niveles de ” aconsejarle ” a su
amigo JACQUE CHIRAC, la designación de tal o
cual miembro del gobierno. Todos los altos
cargos franceses que han visitado
previamente al presidente gabones OMAR BONGO
ONDIMBA han acabado ocupando los puestos que
aspiraban: PRIMEROS MINISTROS, MINISTROS DE
DEFENSA, MINISTRO DEL INTERIOR....
Los ” consejos ” y ” recomedaciones ” de
BONGO en el seno de la derecha francesa son
tomadas como orientaciones sabias de ” uno
de los notables ” de la ” familia. ”
De la financiación a los partidos políticos
franceses y otros muchos lobbys políticos,
por parte de OMAR BONGO ONDIMBA, hay una ”
montaña” de artículos y libros. En los
últimos 40 años, se calcula que dicha
financiación supera con creces los 900
millones de euros.
En el senado francés, en el Acta de la
sesión correspondiente a 30 de junio de
2006, se ratifica la política de
intervencionismo de Francia en Africa. En
esa sesión se presenta el informe de una
Comisión, de más de teinta miembros y
presidida por M. Serge Vinçon, y en la que
están presentes personajes tan peligrosos
como el corso Charles Pasqua y el bonachon
ex primer ministro Jean Pierre Raffarin.
En este informe se pone de manifiesto que
las intervenciones y presencia militar
francesa en africa son irrenunciables: con
11.000 efectivos en total, repartidos entre
Costa de Marfil, Senegal, Gabón, Djibouti y
Tchad. Esta presencia militar se justifica
por los Acuerdos Militares de Defensa
firmados, con dichos paises:
- Costa de Marfil: 24/04/1961.
- Senegal: 29/03/1974.
- Gabon: 1960.
- Tchad: 1976.
- Djibouti: 1977.
Todos esos antecedentes históricos, son muy
importantes para entender el Acuerdo entre
Gabón y Francia de invadir y ocupar
indefinidamente los territorios ricos en
hidrocarburos de Guinea Ecuatorial.
El régimen de Malabo, desde que se
descubriera y se empezara a explotar el
petróleo se ha estado comportando de manera
prepotente y arrogante respecto a sus
vecinos africanos. Ademas, los muchos
informes de los servicios de inteligencia
sobre Guinea Ecuatorial, lo describen como
un país con una alta desorganización, débil
e incapaz de garantizar su seguridad en caso
de una agresión exterior.
La entreviste entre NICOLAS SARKOZY el EL
HADJ OMAR BONGO ONDIMBA el 21 de marzo de
2007 en París, selló definitivamente la
suerte de una invasion programada. BONGO
dijo de manera clara y textual que está
harto des ” bétises” de su dictador homólogo,
en referencia explicita al intento del
dictador Obiang Nguema Mbasogo de sobornar
tres Ministros influyentes de Gabón, uno de
ellos amigo íntimo de ALI BEN BONGO, para
que Gabón renunciase a la soberanía sobre
MBAÑE. CHIRAC siempre fue reticente a las
intervencions militares. Por orden de él se
paró el avance de los rebeldes, procedentes
de BOURKINA FASO y que iban a derrocar a
Laurent Gbagbo, una operación organizada
desde el Estado Mayor, la DGSE, y la
inteligencia militar ( los encargados de
suministrar vehículos, armas y municiones )
sin conocimiento del Presidente de la
República Francesa. Ahora que se va JACQUE
CHIRAC, el escenario cambia completamente en
favor de otros conflictos latentes que verán
el día a corto plazo.
Para calibrar el nivel de consideración,
casi nulo, que tiene el régimen gabonés
al dictador de Malabo, podemos reseñar dos
incidentes inimaginables con otro país: El
paso rasante de dos mirages 2000, del
ejército gabonés en el Palacio Africa, con
el dictador dentro, que alarmó y creó un
pánico general en los servicios de seguridad
del dictador, siendo incapaz el ejército
guineano de reaccionar, no disponian de
ninguna artillería antiárea fiable. El
Ministro de Defensa gabonés, ALI BEN BONGO,
se presentó en la entrada del recinto del
Palacio 3 de agosto de Malabo en el año
2005, donde reside el dictador y exigió ser
recibido de inmedato por este, sin previo
anuncio de su visita y ! fue recibido ¡ ¿ de
qué hablaron ? Misterio. Dicho ministro de
Defensa con ademanes altivos, volvió al
aeropuerto de Malabo cogió su jet privado y
se fue para Libreville. No pagó ni las tasas
de aterrizaje ni de estacionamiento, tampoco
dió explicaciones del por qué una autoridad
militar de su rango, aparece en un país, sin
previo aviso y rechazando identificarse a la
torre de control.
JACQUE CHIRAC, enemigo político de NICOLAS
SARKOZY ha querido zanjar el conflicto de
Costa de Marfil antes de una posible toma de
posesión del candidato de la derecha de UMP.
Lo que ocurra en africa subsahariana de
influencia francesa a partir de ahora,
estará completamente ligado al modo de
pensar de SARKOZY y los compromisos y pactos
que mantiene con los dictadores africanos,
fundamentalmente con OMAR BONGO ONDIMBA, su
principal valedor, financiador y padrino en
el mundo de la derecha francesa.
En los viajes últimos a Gabón, efectuados
por altos mandos militares franceses y
políticos de relevancia, el tema de MBAÑE es
siempre evocado, con la misma conclusión:
ocupar por la fuerza toda esta zona marítima,
para garantizar las operaciones de
prospecciones y explotación petrolíferas.
Para ello, se han habilitado unas comisiones
militares especiales, en el Ministerio de
Defensa Gabonés y en la Presidencia de la
República, para ir dando forma a la
programada invasión territorial, procediendo
a la compra masiva de todo tipo de equipos,
armas y artilugios militares en Francia y en
Suráfrica; y al entrenamiento de unidades
militares especiales, en las que se
encuentran militares y milicias del Congo
Brazzaville.
El escenario político se vislumbra favorable
para dicha invasión: OLESHEGUN OBASANDJO,
presidente de NIGERIA y que mantiene
excelentes relaciones con el dictador Obiang
Nguema Mbasogo y ha sido siempre defensor de
la estabilidad de los Estados africanos se
va del poder y deja paso seguramente a un
civil. En Francia si gana SARKOZY,
intrigante y partidario de apoyar OMAR BONGO
ONDIMBA en esa peligrosa aventura. En caso
de que gane la socialista SEGOLENE ROYALE,
el estado mayor de los ejércitos de Francia,
llevará a cabo la invasión, alegando que ya
fue autorizada por JACQUE CHIRAC, quien
deberá guardar silencio, en ese asunto,
porque es una ley no escrita, que deben
seguir todos los ex presidentes y ex
primeros ministros, por el bien de los
intereses de Francia. Camerún, que todavía
recuerda el apoyo del gobierno dictatorial a
Nigeria en el conflicto de BAKASSI se
mantendrá indiferente, y seguramente,
movilice sus tropas en las fronteras con
Guinea Ecuatorial.
Los alcones de la invasión en el seno del
régimen gabonés son fundamentalmente el
mismo presidente gabonés, OMAR BONGO ONDIMBA,
su hijo ALI BEN BONGO y su yerno, Jean PING.
La decadencia, la imcopetencia y la nulidad
de los dirigentes del régimen dictatorial de
Malabo han conducido a Guinea Ecuatorial, en
una situación de guerra con Gabón. Ese país
no se atrevería a una aventura similar, el
Estado guineano de disponer de un ejército
real, fuerte y eficiente, dispuesto a
defender su soberanía. Lo que tenemos es una
amalgama de generales de opereta, que pasan
el tiempo entre copas y sus múltiples
queridas.
Un ejército tribalizado y que está destinado
a la represión de civiles. Vamos a ver ahora
cómo harán frente a la situación delicada y
complicada que se les avecina.
Estas son las consecuencias de debilitar las
Instituciones de un país, en favor de una
política tiránica de personalismo enfermizo,
donde no se mueve nada si no lo autoriza el
dictador.
Gabón ha sopesado las capacidades tanto de
infuencias políticas como de defensa militar,
y han llegado a la conclusión de que una
invasión es factible, sin ninguna
consecuencia para sus intereses y su
soberanía. De hecho en la visita de KOFFI
ANNAN en la zona para lograr un compromiso
de solución pacífica estuvo en Gabón 48
horas y en Guinea Ecuatorial, sólo 6 horas.
Fuente: MBO OBA
Fecha: 19/04/2007 21:07:55
Autor: MBO OBA
Palabras: 2891 |
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mbo-oba@hotmail.com |
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Mbanié
: « Etonnement et indignation » à Libreville |
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M.Jean
Ping, le ministre
des Affaires
étrangères du Gabon |
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Le Gabon s'est "indigné" samedi
des propos "irresponsables et
mensongers" du chef de la
diplomatie équato-guinéenne
dénonçant "l'attitude de
blocage" de Libreville dans le
règlement du différend
territorial l'opposant à Malabo
au sujet de l'île de Mbanié.
Dans un texte diffusé samedi, le
ministère gabonais des Affaires
étrangères, "exprime son
étonnement et son indignation
devant le caractère
irresponsable et mensonger" des
déclarations du ministre
équato-guinéen des Affaires
étrangères.
Le 10 avril, Pastor Michao Ondo
Bilé avait accusé le Gabon de
bloquer les discussions
notamment en ne se rendant pas
aux réunions autour du
secrétaire général de l'ONU à
Genève.
Le gouvernement gabonais, qui
n'avait initialement pas
souhaité réagir, a assuré samedi
avoir participé "à toutes les
réunions convoqué par le
médiateur".Il
souligne "s'être engagé de bonne
foi dans la recherche d'une
solution pacifique et en
acceptant la médiation du
secrétaire général des Nations
unies, malgré l'existence de
titres juridiques accordant très
clairement au Gabon la
souveraineté sur les îles en
cause". |
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Libreville accuse en retour la Guinée
équatoriale de n'avoir "cessé de jeter de
l'huile sur le feu" par "des actes de
provocation" et "des propos irresponsables".
Libreville et Malabo se disputent depuis les
années 1970 la souveraineté sur Mbanié,
Cocotiers et Conga, trois îlots du golfe de
Guinée supposés riches en pétrole.
Après l'échec de plusieurs médiations, Kofi
Annan, alors secrétaire général de l'ONU
avait pris le dossier en main début 2006.
En mars 2006, les présidents gabonais Omar
Bongo Ondimba et Teodoro Obiang Nguema
avaient convenu de "procéder immédiatement à
la négociation de la délimitation définitive
de leurs frontières maritimes et terrestres
et de résoudre la question de la
souveraineté" des trois îlots.
Publié le 14 avril 200 |
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http://www.afriquecentrale.info/central.php?o=1&s=0&d=3&i=366 |
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Les îlots de
la discorde |
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Pastor Micha Ondo et
Kofi Annan, le 9
décembre 2005 à New
York |
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Le ministre équato-guinéen
des Affaires étrangères
Pastor Micha Ondo Bilé a
stigmatisé "l'attitude de
blocage" du Gabon dans le
règlement du différend
territorial qui l'oppose à
Malabo au sujet de l'île de
Mbanié, a rapporté jeudi la
radio nationale.
Devant le Parlement réuni mardi
à Bata, deuxième ville du pays
sur sa partie continentale, M.
Micha a accusé Libreville de
bloquer les discussions par son
absence lors de réunions autour
du secrétaire général de l'ONU à
Genève et par son insistance sur
une "exploitation commune" des
ressources de Mbanié.Selon la
radio, le ministre a rappelé que
dès fin 2003, la Guinée
équatoriale avait "clairement
indiqué" que "sa position était
que la négociation avait pour
but de trouver une solution
définitive au problème et non
d'aboutir à des moitiés de
solution comme l'exploitation
conjointe". |
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Il a également affirmé, cité par
la radio, qu'"à deux reprises la
partie gabonaise n'a pas eu le
courage d'entendre et connaître
le verdict de la médiation"
onusienne.
Des pourparlers sous l'égide de
l'ONU devaient reprendre en
octobre 2006 à Genève en
présence des présidents gabonais
Omar Bongo Ondimba et
équato-guinéen Teodoro Obiang
Nguema, mais avaient été
reportés sine die,
officiellement en raison de
problèmes de calendrier côté
gabonais.
Le président Obiang avait
néanmoins lié ce report à "des
problèmes internes" gabonais,
alors que l'"affaire Mbanié"
agitait le Gabon, trois
ministres étant accusés par des
journaux d'avoir proposé de
vendre l'îlot à Malabo.
"Ces allégations sont non
seulement absurdes mais
constituent une aberration", a
déclaré M. Micha à ce sujet,
accusant le président Bongo
Ondimba et son homologue Jean
Ping d'avoir relayé publiquement
ces affirmations.
La Guinée équatoriale et le
Gabon se disputent depuis les
années 1970 la souveraineté sur
Mbanié, Cocotiers et Conga,
trois îlots supposés riches en
pétrole situés dans le Golfe de
Guinée.
Après l'échec de plusieurs
médiations, M. Annan, alors
secrétaire général de l'ONU
avait pris le dossier en main en
2006.
En mars 2006, les présidents
Bongo et Obiang avaient décidé à
l'issue d'une rencontre sous
l'égide de M. Annan de "procéder
immédiatement à la négociation
de la délimitation définitive de
leurs frontières maritimes et
terrestres et de résoudre la
question de la souveraineté" des
trois îlots afin de trouver une
issue "avant la fin de l'année"
2006.
Publié le 12 avril 2007.
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http://www.afriquecentrale.info/central.php?o=5&s=40&d=3&i=359 |
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GUINEA ECUATORIAL DESDE DENTRO LVIII (Bis):LOS PARTIDOS
POLITICOS REPRESENTADOS EN EL PARLAMENTO NACIONAL APOYAN
LA GESTION DIPLOMATICA DEL GOBIERNO PARA UNA SOLUCIÓN
PACIFICA AL CONTENCIOSO SOBRE LAS ISLAS DE MBAÑE.
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Los Partidos Políticos representados en la
Cámara de los Representantes del Pueblo, han
apoyado la gestión diplomática que lleva a
cabo el Gobierno de Guinea Ecuatorial, para
llegar a una solución pacifica y negociada
al contencioso fronterizo sobre las islas de
Mbañe que opone a Guinea Ecuatorial con
Gabón.
Esto es lo que se desprende de los debates
que se han desarrollado este lunes en el
pleno de la Cámara de los Representantes
del Pueblo, correspondiente al primer
periodo ordinario de sesiones del año 2007
cuyos trabajos tienen lugar en la ciudad de
Bata.
El Ministro de Asuntos Exteriores,
Cooperación Internacional y Francofonía, ha
rendido un amplio informe al Parlamento
sobre el desarrollo de las negociaciones
entre ambos países en torno a dicho
conflicto
Fuente de la Cámara de los Representantes
del Pueblo señala que los portavoces de
todos los grupos parlamentarios es decir: el
grupo del Partido Democrático de Guinea
Ecuatorial (PDGE), el grupo de la Coalición
Democrática,(UDS,CLD,UDENA,PSD,ADP) y el
Grupo mixto(CPDS) han manifestado su apoyo
unánime a la gestión diplomática del
Gobierno para la solución pacifica y
negociada del contencioso fronterizo, al
reafirmar la pertenencia de dichas Islas a
la Soberanía de Guinea Ecuatorial.
Durante su comparecencia, el Jefe de la
Diplomacia ecuatoguineana ha subrayado a
los cien diputados que ²a partir del 26 de
septiembre del año 2003 y en la sede de la
ONU en Nueva York, el mediador Ives Fortier,
nombrado por el Secretario General de las
Naciones Unidas indicó que una zona de
explotación conjunta podría ser una solución
del conflicto en la zona marítima en
litigio².
Según Michá Ondo Bilé, Guinea Ecuatorial
dejó claro en aquella reunión que el
propósito de la mediación era de solucionar
definitivamente el conflicto entre las
partes y no crear soluciones a medias como
la explotación conjunta.
²En Enero del 2004, durante otra reunión de
mediación celebrada en Nueva York, los
Ministros de Asuntos Exteriores, de Gabón y
Guinea Ecuatorial firmaron un comunicado
conjunto estableciendo los objetivos y
procedimientos para la mediación, en el cual
se comprometieron en buscar un acuerdo para
resolver definitivamente tres cuestione,
saber, la disputa sobre la soberanía de los
islotes, la delimitación de la frontera
marítima y las cuestiones abiertas respecto
a la frontera terrestre. No se mencionó,
añadió, la explotación conjunta².
El Ministro ecuatoguineano de Asuntos
Exteriores ha manifestado al Parlamento que
²los presidentes de Guinea Ecuatorial y
Gabón, firmaron el día 6 de Julio del 2004
en Addis Abeba, un protocolo que incluía
entre otros aspectos la presencia de las
tropas ecuatoguineanas en el islote de Mbañe
antes del primero de agosto del mismo año
junto con las tropas gabonesas que ya se
encuentran en el mismo, con lo que ambas
partes negociarían sobre una zona de
explotación conjunta, la soberanía de los
islotes y la delimitación de las fronteras,
conforme al Comunicado Conjunto del 19 de
Enero del 2004. En el mismo documento, ambas
partes se comprometían a apoyar dicho
proceso.
Sin embargo, según ha explicado el canciller
ecuatoguineano al parlamento, el 29 de Julio
del 2004, Guinea Ecuatorial envió una misión
de reconocimiento a Mbañe para la
preparación de la llegada de las tropas en
cumplimiento del protocolo de Addis Abeba,
pero las tropas gabonesas impidieron su
acceso al islote.
Por otra parte, Pastor Michá Ondo Bile ha
revelado ante la plenaria de la Asamblea
Nacional que se ha llevado a cabo 15
encuentros de esta mediación hasta que en
septiembre del pasado año 2006, la parte
gabonesa no solo dejó de acudir a la reunión
tripartita prevista en Ginebra y a la cual
iban a asistir también el presidente francés
Jaques Chirac y el Presidente del Gobierno
español José Luis Zapatero, sino que, la
parte gabonesa en declaraciones a la prensa,
alegó la implicación de algunos miembros de
su Gobierno en una supuesta venta del islote
a Guinea Ecuatorial.
Según el Ministro de Asuntos Exteriores,
Cooperación Internacional y Francofonía
estas alegaciones, no solo son absurdas,
sino aberrantes al considerar que se trataba
de una estrategia ridícula para obviar el
dictamen de mediación del Secretario General
de la ONU.
La situación actual sobre la soberanía de
los islotes de Mbañe, Cocoteros y Conga,
dijo Michá Ondo Bilé, se encuentra en un
estado de estancamiento toral; no se tiene
todavía el informe final de la misma, si
bien, el nuevo Secretario General de la ONU
se ha comprometido a remitirlo a las partes.
El Jefe de la Diplomacia ecuatoguineana
terminó informando al Parlamento que sobre
el litigio Guinea Ecuatorial posee un
expediente abultado que justifica la
pertenencia de dichos territorios y que
España es uno de los Países que apoyan a
Guinea Ecuatorial
Por su parte, el Presidente de la Cámara de
los Representantes del Pueblo Doctor Salomón
Nguema Owono ha recomendado al Ministro
ecuatoguineano de Asuntos Exteriores para
que prosiga negociando con la parte gabonesa
a fin de encontrar una solución pacifica al
tema de Mbañe y le ha asegurado que los 100
diputados de la Cámara apoyan al Ejecutivo,
afirmando que en Justicia y en documentos
históricos, los islotes de Mbañe, Cocoteros
y Conga, pertenecen a Guinea Ecuatorial
Fuente: Comentario difundido por RTVGE
(10-04-07)-Transcri |
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http://www.embarege-londres.org/NoticiaCompleta.cfm?noticiaID=60696891 |
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L'opposant Mamboundou invite les gabonais à multiplier
les plaintes sur l'affaire Mbanié |
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(Gabonews
10/02/2007)
Libreville, 10 février (GABONEWS) - Le
président de l'Union du peuple gabonais
(UPG, opposition), Pierre Mamboundou a
invité samedi dans une conférence de presse
les gabonais à multiplier la pression contre
le procureur général qu'il accuse de laxisme
dans le traitement de ses trois plaintes
contre les ministres soupçonnés par la
presse gabonaise d'avoir proposé au
président Omar Bongo Ondimba de vendre
l'îlot Mbanié à la Guinée Equatoriale
voisine.
Le chef de fil de l'opposition a fustigé le
comportement de madame le Procureur général
de la République , Mme Pierrette Ndjouassa
qui demande au leader de l'UPG de fournir
les preuves pour étayer ses 3 plaintes.
Mme Ndjouassa n'est pas juge d'instruction.
Elle n'a donc pas le droit d'exiger les
preuves, a pour sa part renchérit
l'opposant.
C'est le 2 novembre 2006 que M. Mamboundou
avait déposé sa plainte auprès du Procureur
général de la République par le biais de ses
avocats Jean-Rémi Bantsantsa et Homa
Moussavou.
Dans une lettre du 8 décembre, le procureur
général demandait à l'UPG de fournir les
preuves de sa plainte et depuis cette date,
le parti et son leader estiment que
l'affaire piétine.
D'où l'appel du leader de l'UPG au peuple
gabonais de multiplier les plaintes afin que
le procureur général hâte la procédure qui
vise trois membres du gouvernement
soupçonnés par la presse dans l'affaire de
la prétendue proposition de vente de l'île
Mbanié.
Les ministres incriminés par la presse dans
cette affaire sont celui de la
communication, René Ndemezo'Obiang, son
collègue de l'intérieur, André Mba Obame et
un troisième qui serait le ministre des
finances Paul Toungui.
Pierre Mamboundou a donc porté plainte
contre ces dirigeants pour « haute trahison
» en vertu de l'article 7 de la constitution
gabonaise.
L'opposant a déploré le mutisme des
ministres incriminés ainsi que celui du
gouvernement. M. Mamboundou se dit convaincu
que l'île Mbanié dont la souveraineté est
revendiquée par le Gabon et la Guinée
Equatoriale fait bien partie intégrante du
Gabon.
Selon des documents que détient cet
opposant, en 1843 la baie de Corisco était
une possession française. La France cède ce
territoire à L'Espagne à la suite d'une
convention signée en 1900. Mais un grand
silence est observé sur Conga, Mbanié et
Cocotier.
En juin 1970, le président Equato-guinéen
Mathias Nguema prend un décret 17/70 pour
s'auto approprier les îlots Conga, Mbanié et
Cocotier. Le Gabon se fâche et fait des
sommations à la Guinée Equatoriale avant
d'occuper militairement ces îlots.
« Au plan scientifique, ces îlots
appartiennent au Gabon. Mais on peut se
referer des exemples de l'Arabie Saoudite et
Bahrein en 1958, de la Guinée Bissau et le
Sénégal en 1995 pour que chaque Etat tire
profit», a à nouveau déclaré M. Mamboundou.
Les discussions, sous l'égide de l'ONU,
entre la Guinée Equatoriale et le Gabon
concernant la souveraineté sur cette île
piétinent toujours.
GN/YLG/YKM/07
© Copyright Gabonews
Visiter le site de: Gabonews |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=309178&no_categorie= |
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Îlot
de Mbanié : l'impasse |
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(L'Express
06/12/2006)
Dans le différend opposant le Gabon et la Guinée
Equatoriale à propos de l’îlot de Mbanié, l’heure
n’est plus à la discussion, ni à la médiation
assurée par l’Onu. Libreville veut désormais saisir
directement la Cour internationale de justice (Cij).
‘Nous sommes prêts à aller à une cour arbitrale
internationale, nos experts au Gabon y travaillent
et sont prêts à cette éventualité’, a expliqué il y
a quelques jours le président Bongo Ondimba. Pour le
leader gabonais, les négociations sont dans
l’impasse. Il faut donc trouver une alternative.
On indique à Libreville que des propositions avaient
été adressées à la Guinée Equatoriale comme celle
prévoyant une gestion commune de la zone litigieuse.
Offre rejetée par Malabo qui, bénéficiant du soutien
de l’Espagne et de la prudence de la France, estime
être en position de force.
« Ces îlots nous appartiennent, un point c’est tout
», assure un officiel équato-guinéen qui souligne
que le Gabon ne peut se prévaloir de titres de
propriété ou de gestion partagée de ces territoires
riches en pétrole.
L’îlot de Mbanié risque de connaître un destin
similaire à la péninsule de Bakassi (opposant le
Cameroun au Nigeria). Les discussions avaient duré
des années avant une conclusion finalement heureuse.
© Copyright L'Express
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=296224&no_categorie= |
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Le Gabon prêt
à saisir la CIJ pour trancher le conflit frontalier
l’opposant à la Guinée Equatoriale |
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(APA 01/12/2006)
APA - Libreville (Gabon) Le chef de l’Etat gabonais,
Omar Bongo Ondimba, a déclaré jeudi à Paris que le
Gabon était désormais prêt à saisir la Cour
internationale de justice (CIJ) de la Haye pour
trancher le conflit qui l’oppose à la Guinée
Equatoriale à propos de trois îlots situés au large
des côtes gabonaises.
Le président Bongo Ondimba a tenu ces propos face à
la presse à l’issue d’une audience que lui a
accordée son homologue français, Jacques Chirac.
‘’ Nous sommes prêt à aller à une cour arbitrale
internationale, nos experts au Gabon y travaillent
et sont prêts à cette éventualité’’, a-t-il affirmé.
Selon le président gabonais, toutes les négociations
menées en vue de trouver une solution à ce conflit
sont dans l’impasse, précisant que son pays avait
proposé une gestion commune de la zone litigieuse.
Depuis la résurgence en 2003 de ce différend
frontalier, vieux de 34 ans, les deux chefs d’Etat
se sont rencontrés de manière formelle à deux
reprises pour évoquer l’épineuse question.
En février dernier à Genève (Suisse) sous les
auspices du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan
et au sommet des chef d’Etat de l’Union africaine
(UA) tenu à Addis-Abeba en juillet 2004.
A l’issue de ces deux rencontres, les deux
présidents avaient convenu de régler définitivement
le dossier avant fin 2006.
Le président Bongo Ondimba qui a également évoqué
avec le chef de l’Etat français les tensions qui
prévalent au Darfour (Soudan), au Tchad et en
Centrafrique, a regagné Libreville ce vendredi après
un séjour privé de près d’une semaine en France.
PIM/of/APA
01-12-2006 |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=295271&no_categorie= |
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Mbañe: Bongo
quiere reunirse y Obiang no |
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"El 17 de octubre
de 2006, el secretario general de Naciones Unidas,
Kofi Annan, recibió un mensaje orar del presidente
Omar Bongo transmitido por el embajador Denis Dangue
Réwaka, representante permanente de Gabón en la ONU.
Según un informe de esta reunión al que ha tenido
acceso La Lettre du Continent, el presidente gabonés
pide a Kofi Annan que convoque una nueva cumbre con
Teodoro Obiang de aquí a fin de año para relanzar su
mediación en el conflicto de la isla de Mbañe, en
torno al que debería haberse celebrado una reunión
el pasado 2 de octubre que finalmente fue anulada.
El embajador precisa en ese mensaje que el abogado
canadiense Yves Fortier, encargado de la mediación
por Naciones Unidas, no está disponible, Gabón no
vería con malos ojos que fuera sustituido por su
colega Stephen L. Drymer, también del despacho
Ogilvy Renault. Lo cierto es que Omar Bongo no
soporta a Yves Fortier a quien considera parcial en
la disputa… Según nuestras informaciones, el
presidente gabonés, de visita a Paris, iba a
solicitar al presidente Jacques Chirac que
interviniera en este litigio junto con el primer
ministro español José Luis Rodríguez Zapatero.
Madrid se ha alineado claramente en este asunto al
lado de Malabo. Dirigida por el responsable de la
diplomacia española, Miguel Ángel Moratinos Cuyaube,
una delegación española de más de 80 personas, entre
ellas numerosos hombres de negocios, han visitado
Guinea Ecuatorial el 23 de octubre y el presidente
Obiang va a visitar Madrid de manera oficial, por
primera vez en quince años, el 15 de noviembre.
Por el contrario, según nuestras fuentes, el
presidente Teodoro Obiang no quiere más reuniones a
dos o a cuatro (con Chirac y Zapatero) sino que
quiere enviar el asunto al Tribunal Internacional de
Justicia de La Haya. Es lo que se indica, también en
una nota confidencial de la reunión celebrada el 25
de octubre en Nueva York entre Kofi Annan y el
presidente Obiang. Obiang ha presentado una nota
española dirigida al secretario general de la ONU en
la que se defiende su posición y ha pedido también
una entrevista personal con Kofi Annan.
En el ámbito jurídico, se ha producido una gran
movilización por parte gabonesa. Marie-Madeleine
Mborantsuo (presidenta del Tribunal Constitucional),
los profesores de derecho público Guillaume Pambou
Tchivounda y Guy Rossatanga, los abogados Jean-Paul
Mouembembe y Norbert Issialh, están asesorados por
el jurista Keba Mbaye, vicepresidente del Tribunal
Internacional de Justicia, del bufete Eversheds (Rodman
Bundy y Nannette Pilkington) y de los expertos
Jean-Pierre Queneudec (derecho internacional) y
Michel Robertou (cartografía). Por la parte
ecuatoguineana, el presidente Obiang ha encargado la
defensa del asunto a Lucie Bourthoumieux".
La Lettre du Continent, nº 505, 9 de noviembre 2006
Editado y
distribuido por ASODEGUE |
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http://www.asodegue.org/noviembre10061.htm |
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Obiang à New York pour défendre
Mbanié |
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26/10/2006
Le président de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang
Nguema se trouve depuis mardi à New York à la tête
d’une importante délégation pour défendre la
souveraineté de Malabo sur l’îlot de Mbanié.
Il veut convaincre Kofi Annan (photo) du bien fondé
de ses arguments concernant Mbanié mais également de
minuscules morceaux de territoires situés dans la
baie de Corisco.
Les Nations Unies sont chargées d’une médiation
entre la Guinée Equatoriale et le Gabon qui s’estime
lui aussi légitimement propriétaire de Mbanié
potentiellement riche en pétrole.
Une rencontre à Genève entre les présidents Obiang
Nguema et Omar Bongo Ondimba avait été annulée il y
a quelques semaines.
Chaque pays ressort de vieilles cartes de l’époque
coloniale pour justifier de son bon droit. Les
françaises pour le Gabon et les espagnoles pour la
Guinée. Problème, ces documents sont contradictoires
et attribuent Mbanié à l’un ou à l’autre.
Dans cette affaire compliquée, l’Espagne semble
soutenir les revendications de Malabo tandis que la
France soutient avec prudence le Gabon. Avec
prudence car à Paris on veut éviter de se mettre à
dos le président Obiang dont le pays dispose d’un
potentiel économique formidable pour les grands
groupes français (construction, télécommunication,
etc…). Donc pas question de se griller avec cet
émirat tropical. Les responsables français ont
d’ailleurs été soulagés de voir le contentieux
désormais traité par l’Onu.
A Malabo, les officiels cherchent à dédramatiser la
situation. « Les Gabonais sont nos frères, le Gabon
fait partie de la famille. Nous devons régler cette
affaire entre nous dans la sérénité », confie à
afriquecentrale.info Santiago Nsobeya Efuman Nchama,
le ministre de l’Information et porte-parole du
gouvernement de Guinée Equatoriale |
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http://www.afriquecentrale.info/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=7&themeID=1&newsID=5089 |
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Mbanié, la gabonaise |
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GABON - 22
octobre 2006 - par LOUIS GASTON MAYILA, VICE-PREMIER
MINISTRE GABONAIS, MINISTRE DE LA SOLIDARITÉ, DES
AFFAIRES SOCIALES, DU BIEN-ÊTRE ET DE LA LUTTE
CONTRE LA PAUVRETÉ
Dans votre livraison n° 2387 du 8 octobre 2006, vous
avez publié une interview du président Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée
équatoriale. Je n’avance aucun titre ni aucun grade,
je suis un simple citoyen, fidèle lecteur de votre
journal et qui découvre avec étonnement, et non sans
une certaine émotion, que le président d’un pays
voisin revendique une partie de son territoire. Les
deux pays sont en train de négocier. Mais le peuple
gabonais, lui, aimerait savoir quels sont les
arguments de l’histoire, de la géographie, de la
politique, qui permettent au président Obiang
d’affirmer que Mbanié est territoire équatoguinéen.
Le principe en Afrique, principe plusieurs fois
réaffirmé par l’ONU et maintenant l’UA, est le
respect de l’intangibilité des frontières héritées
de la coloniale. Partant de ce principe, depuis
l’indépendance du Gabon, et celle de la Guinée
équatoriale, Mbanié a toujours été gabonais. Mbanié
n’est ni à vendre, ni à négocier.
Le Gabon a été colonisé par la France, la Guinée
équatoriale par l’Espagne. La France et l’Espagne
ont signé en 1900 un traité qui établit sans le
moindre doute que Mbanié est gabonais. En 1974, la
Guinée équatoriale a commencé à manifester ses
velléités sur l’île de Mbanié, les chefs d’État des
deux pays ont signé un traité qui établit, une fois
de plus, que Mbanié est gabonais. Ce traité a été
signé en présence de monsieur Obiang Nguema, alors
aide de camp du plénipotentiaire équatoguinéen de
l’époque, le président Macias Nguema. Dire que les
traités n’existent pas n’est pas un argument ! Ils
sont là ! Alors le monde entier, l’ONU en premier,
doit répondre aux questions suivantes :
- Qu’est-ce qui a changé depuis la signature des
documents précités ?
- Quels documents possède le président Obiang pour
affirmer sa souveraineté sur Mbanié ?
Nous savons que les amis des pays africains se
déterminent souvent en fonction de la fortune de ces
pays. Aujourd’hui, la Guinée équatoriale a du
pétrole, ce n’est un secret pour personne. Mais que
ces mêmes amis sachent que le sous-sol gabonais n’a
pas encore livré tous ses secrets. Que la Guinée
équatoriale très courtisée en ce moment ne l’était
pas hier. Sachez surtout que les Gabonais sont prêts
à mourir pour Mbanié.
Avant que les arguments du pétrole ne priment les
arguments de l’histoire, de la géographie et de la
politique, nous tenons à mettre en garde tous ceux
qui soufflent sur la braise que le peuple gabonais -
qui est un et indivisible - n’acceptera jamais que
Mbanié fasse l’objet de marchandage, avec des
arrière-pensées pétrolières.
Louis Gaston Mayila, vice-Premier ministre gabonais,
ministre de la Solidarité, des Affaires sociales, du
Bien-Être et de la Lutte contre la pauvreté
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http://www.jeuneafrique.com/pays/gabon/gabarit_art.asp?art_cle=LIN22106mbaniesiano0 |
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Le Patriote No. 2122 du Jeudi
26 Octobre 2006 |
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Lucie
Bourthoumieux. Extrêmement discrète, l’avocate
franco-camerounaise Lucie Bourthoumieux, qui a son
cabinet avenue Foche, est l’une des lobbyistes les
plus actives de Laurent Gbagbo à Paris dans les
cercles du pouvoir. Egalement avocate du président
équato-guinéen Teodore Obiang N’guéma- elle a plaidé
pour Malabo dans l’affaire des mercenaires -, cette
spécialiste des dossiers pétroliers est chargée de
défendre la position de la Guinée équatoriale dans
le conflit de l’Îles de Mbanié. C’est à ce titre
qu’elle avait été reçue par le président Omar Bongo,
il y a quelques semaines, avec le ministre de
l’Intérieur, André Mba Obame. Une intervention qui
est devenue une affaire de politique intérieure
gabonaise sous le nom de "Mbaniégate" |
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http://www.lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Accueil&id=30113
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Guinea Ec.- Obiang viaja a Nueva York para defender
la posesión de los islotes de Corisco con
documentación española |
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MADRID, 25 Oct. (EUROPA PRESS) -
El presidente de Guinea Ecuatorial, Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo, se encuentra desde ayer en
Nueva York al frente de una amplia delegación para
defender ante el secretario general de la ONU, Kofi
Annan, la postura de Malabo en su contencioso con
Gabón por la soberanía de varios islotes de la bahía
de Corisco, según informó a Europa Press el portavoz
del Gobierno de Guinea Ecuatorial, Miguel Oyono.
Guinea Ecuatorial ya presentó en fechas
anteriores a la mediación internacional las pruebas
sobre la pertenencia de las islas a Guinea, que,
según fuentes internas guineanas citadas por la
página de Internet 'guinea-ecuatorial.net', le han
sido aportadas por su antigua potencial colonial,
España, concretamente por el ministro de Asuntos
Exteriores y Cooperación, Miguel Ángel Moratinos.
Oyono no pudo precisar cuándo será la entrevista
entre Annan y Obiang. Asimismo, insistió en que los
argumentos de Gabón "no tienen ninguna consistencia"
y acusó a las autoridades del país vecino de
retrasar deliberadamente las negociaciones que se
llevan a cabo bajo la mediación de Naciones Unidas.
Las tres minúsculas islas en disputa (Mbañé,
Cocoteros, y Conga) se encuentran en la bahía de
Corisco, una zona potencialmente rica en
hidrocarburos. Guinea Ecuatorial y Gabón ocupan el
tercer y cuarto puesto respectivamente del África
subsahariana en lo que se refiere a la producción de
petróleo. No obstante, su soberanía ya había sido
objeto de disputas antes de que hubiera indicios de
yacimientos de oro negro.
El litigio estalló en 1972, cuando Malabo
argumentó que el Tratado de París firmado en 1900
entre Francia y España --antiguas potencias
coloniales-- situaba la islas en aguas españolas y,
por tanto, ecuatoguineanas. Cuando España
descolonizó Guinea Ecuatorial dejó sin resolver el
conflicto. En todo caso, fuentes guineanas han
recordado que España cuenta con la documentación
necesaria (mapas y documentos jurídicos) para
solucionar el conflicto de soberanía.
Según Gabón, un tratado firmado en 1974 por Omar
Bongó y el entonces presidente ecuatoguineano,
Francisco Macías Nguema, había solucionado
"definitivamente" la cuestión al traspasar la
soberanía a los gaboneses. No obstante, tras el
relanzamiento del conflicto en febrero de 2003
--cuando Gabón ocupó militarmente Mbañé en una
operación capitaneada por el hijo del presidente,
Alí Bongó--, el presidente Obiang Nguema rechazó
cualquier validez jurídica al tratado firmado por su
predecesor.
En 2004, Guinea Ecuatorial y Gabón llegaron a un
principio de acuerdo para explotar de forma conjunta
los yacimientos de Mbañé, Cocoteros y Conga y para
desplegar tropas de ambos países en Mbañé. No
obstante, a pesar de comprometerse a "negociar
formalmente un acuerdo" sobre la soberanía, desde
entonces no ha habido avances.
PETROLERAS
Fuentes opositoras creen que Obiang aprovechará
el viaje para intentar negociar con las petroleras
el contencioso que mantiene con ellas a propósito de
la participación del Estado guineano en los
resultados de la producción petrolífera. Obiang
intenta desde hace tiempo elevar al alza la parte
que debe recibir el Estado, que hasta la fecha no
supera no supera un porcentaje del 25 por ciento,
cuando en el resto de los países del entorno supera
el 70 por ciento.
Según la oposición, "lo que la gente se plantea
es que aun siendo exiguo ese 25 por ciento, es una
enorme riqueza que los guineanos hasta ahora no han
podido beneficiarse, sino que han servido para
consolidar una dictadura sangrienta".
Obiang desea retirar a los norteamericanos una
parte de la explotación y cederlo a los chinos y
aprovechar así tanto la escasa transparencia de
China como el hecho de que los chinos no tienen
interés sobre los Derechos Humanos de los guineanos,
indicaron las mismas fuentes.
OPOSICIÓN DEMOCRÁTICA
En este sentido, el secretario general de la
formación ilegal Unión para la Democracia y el
Desarrollo Social (UDDS), Aquilino Nguema Ona,
anunció hoy que "la oposición democrática" se ha
puesto en contacto con el Departamento de Estado y
el Departamento de Justicia estadounidenses para
reclamar "una solución satisfactoria para las
poblaciones amenazadas y el pueblo de Guinea
Ecuatorial en general".
En un breve comunicado, Nguema Ona denunció "la
intolerable situación de violaciones permanentes de
los Derechos Humanos, desvíos y despilfarros de
fondos públicos, detenciones arbitrarias, asesinatos
políticos, injusticias, intimidaciones a la
indefensa población guineoecuatoriana y toda clase
de abusos que están cometiendo a diario el dictador
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, su gobierno y
secuaces así como su guardia pretoriana y las
autoridades guineoecuatorianas en general".
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http://www.europapress.es/noticia.aspx?cod=20061025131433& |
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L'Espagne remet à l'ONU les documents pour le
règlement du différend territorial qui oppose le
Gabon et la Guinée Equatoriale |
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«L'Espagne a
remis aux Nations unies toute la documentation
juridique, dont elle dispose en tant qu'ancienne
puissance coloniale (...) sur la situation juridique
de ces îlots (...). L'important maintenant est de
trouver une solution. C'est pourquoi l'Espagne a
appuyé les efforts du secrétaire général de l'ONU,
Kofi Annan, pour qu'il trouve une solution (...) qui
en définitive puisse donner satisfaction à chacune
des parties (...)», a déclaré le ministre espagnol
des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, le
23 octobre en Guinée équatoriale.
«Nous considérons qu'il est encore possible
d'arriver à un accord et nous allons en conséquence
continuer à appuyer les parties et les efforts du
secrétaire général Kofi Annan pour que, avant son
départ, nous puissions trouver une solution», a
poursuivi le chef de la diplomatie espagnole.
Rappelons que la Guinée Equatoriale et le Gabon se
disputent depuis les années 1970 la souveraineté sur
Mbanié, Cocotiers et Conga, trois îlots supposés
riches en pétrole situés dans le Golfe de Guinée.
Après l'échec de plusieurs tentatives de médiation,
Kofi Annan s'est saisi du dossier en 2005 pour
tenter de lui trouver une issue. Les présidents des
deux Etats, le Gabonais Omar Bongo Ondimba, et l'Equato
guinéen Teodoro Obiang Nguema devaient se retrouver
autour du secrétaire général de l'ONU à Genève,
début octobre mais la réunion a été annulée.
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http://www.brazzaville-adiac.com/index.php?action=depeche&dep_id=13451&cat_id=2&oldaction=home®pay_id=0 |
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Des îlots convoités |
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Depuis plus de trente ans, la Guinée
équatoriale et le Gabon se disputent
l'îlot de Mbanié.
DRLa presse privée gabonaise a relancé
le débat de la souveraineté sur l’île de
Mbanié au large de la Guinée équatoriale
et du Gabon. Le litige est apparu peu
après l’accession de la Guinée
équatoriale à l’indépendance en 1968. En
1972, une intervention de feu Mobutu
Sese Seko, président du Zaïre, (actuel
République démocratique du Congo), avait
mis un terme à une vive tension entre
les deux pays. Ces derniers avaient
manifesté la volonté de s’en remettre à
une instance internationale pour
résoudre le litige. Mais aucune suite
n’a été donnée aux lettres d’intention
sur le sujet aujourd’hui relancé par la
presse privée.
A la
mi-septembre certains journaux gabonais
avaient accusé le ministre de
l’Intérieur du Gabon, André Mba Obame,
«de tenter de convaincre le président la
République, Omar Bongo, de
vendre l’île de Mbanié à la Guinée équatoriale».Ces
affirmations ont été démenties par le Premier
ministre Jean Eyéghé Ndong qui a déclaré que «le
président de la République ne saurait
brader une parcelle du territoire
national». |
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Le Premier
ministre gabonais a par ailleurs estimé que «la
polémique risquait d’affaiblir le pays dans les
négociations». En effet, les révélations faites dans la
presse privée ont très rapidement pris des allures de
règlement de compte politique entre patrons de presse.
Il n’a pas échappé au Conseil des ministres que la
plupart des journaux privés appartiennent ou sont
financés par des ministres. Alors, le Conseil des
ministres gabonais dans un communiqué daté du 13
octobre, a demandé aux ministres de l’Intérieur et
de la Communication «de prendre toutes les
dispositions nécessaires, pour que conformément à la
loi, des membres du gouvernement et d’autres hautes
institutions de la République ne soient plus, à
compter d’aujourd’hui, propriétaires ou sponsors de
journaux».
«Île aux rats» ou île de l’or noir ?
Le gouvernement gabonais a d’abord voulu calmer les
dissensions internes avant d’aborder le débat de
fond sur la souveraineté sur l’île de Mbanié, 30
hectares, qui fait partie d’un petit archipel
composé des îles de Conga, 20 kilomètres carrés et
de Corisco qualifié de «petit caillou» au vu de sa
très petite superficie. Pour les autorités
équato-guinéennes ces trois îlots n’appartiennent
pas au Gabon. Elles se réfèrent à l’histoire
coloniale pour rappeler que ces îlots appartenaient
à l’Espagne qui administrait également la Guinée
équatoriale. Mais il faut dire qu’en 1900, les deux
puissances coloniales, l’Espagne (en Guinée
équatoriale) et la France (au Gabon) n’avaient pu se
mettre d’accord sur l’affectation du petit archipel.
Au large des deux pays, ces îlots abandonnés aux
rats, (Mbanié était appelé île aux rats) et aux
crabes géants ne présentaient aucun intérêt.
Les convoitises sur ces îles se sont précisées dès
la fin des années 70, depuis qu’on sait que cette
partie du golfe de Guinée regorge d’hydrocarbures.
Dans le cadre de la relance des discussions, une
rencontre était prévue à Genève (Suisse) du 2 au 4
octobre, entre le président du Gabon, Omar Bongo et
son homologue équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Elle a été reportée à une date ultérieure. Pour
Teodoro Obiang Nguema «Mbanié appartient à la Guinée
équatoriale, c’est incontestable, il en a toujours
été ainsi». Il affiche également sa confiance dans
les instances de l’ONU «pour régler le problème».
Les cas échéant, il n’exclut pas de porter l’affaire
devant la Cour internationale de justice de La Haye.
par Didier Samson
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http://www.rfi.fr/actufr/articles/082/article_46979.asp |
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Malabo revendique sa souveraineté sur l’île Mbanié |
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(Infosplusgabon
22/10/2006)
MALABO, 22 octobre (Infosplusgabon) - La Guinée
Equatoriale a revendiqué dimanche à travers un
communiqué du Conseil des ministres lu à la
télévision et à la radio nationales, la souveraineté
sur l’île Mbanié.
Ce communiqué officiel accuse le Gabon "de retarder
les négociations menées sous l’égide des Nations
unies".
"L’îlot de Mbanié, comme ceux de Conga et Cocotiers,
appartiennent bien à la République de Guinée
équatoriale", déclare le communiqué du Conseil des
ministres lu dimanche à la radio nationale par le
porte-parole du gouvernement, Santiago Nsobeya
Efuman Nchama.
"La Guinée équatoriale dispose de plus d’arguments
de poids qui démontrent qu’elle a la souveraineté
sur ces îlots", ajoute-t-il, estimant que ces petits
territoires du Golfe de Guinée "appartenaient déjà à
l’Espagne" avant l’indépendance de l’ancienne
colonie espagnole, en 1968.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, "la
République gabonaise ne peut se prévaloir ni de
faits historiques ni de titres pour revendiquer
l’îlot de Mbanié, et c’est pour cela que sa
stratégie consiste à retarder la médiation des
Nations unies".
Mercredi à Libreville, le haut représentant
personnel du président de la République gabonaise,
Michel Essongué, avait affirmé que « l’accord de
1974 sur l’île Mbanié n’est ni un fantasme, ni une
vue de l’esprit ».
« Dans cette affaire, nous sommes forts de notre bon
droit, forts des médiations de Kinshasa,
Brazzaville, forts de ces conventions de 1900 et de
1974 et confiants dans l’engagement de notre
illustre chef d’Etat à défendre, comme le veut la
Constitution, l’intégrité territoriale du Gabon »,
avait plaidé M. Essongué.
Des pourparlers sous l’égide de l’ONU devaient
reprendre à Genève en présence des présidents
gabonais Omar Bongo Ondimba et équato-guinéen
Teodoro Obiang Nguema, mais ils avaient été reportés
sine die, officiellement en raison de problèmes de
calendrier du côté gabonais.
La rivalité entre les deux pays, sur le plan
économique notamment, date de plusieurs années. La
Guinée Equatoriale considérée à l’époque comme le
pays le plus pauvre dans la sous-région, est devenue
le troisième producteur de pétrole au sud du Sahara,
alors que les réserves pétrolières du Gabon
s’amenuisent.
L’affaire Mbanié agite la presse et les milieux
politiques gabonais depuis plusieurs semaines, trois
ministres étant soupçonnés par des journaux d’avoir
proposé de vendre l’îlot à Malabo. Ces journaux,
appartenant pour la plupart par des hautes
personnalités, se livrent à des joutes oratoires par
médias interposés.
A Libreville, les médias ont essuyé les foudres du
Conseil national de la Communication (CNC), organe
officiel de régulation des médias, qui a multiplié
suspension et mises en garde adressées aux
propriétaires de certains journaux indépendants.
FIN/IPG/JRG/2006
© Copyright Infosplusgabon |
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http://www.africatime.com/ge/nouvelle.asp?no_nouvelle=286943&no_categorie= |
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La Comunidad
Internacional debe frenar la política expansionista
y anexionista de Omar Bongo Odimba |
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(publicado por:
LD)
La invasión y ocupación de los territorios de Guinea
Ecuatorial por las fuerzas armadas gabonesas, es una
clara manifestación de la política expansionista y
anexionista del presidente gabonés, Omar Bongo
Odimba contra nuestro país que debe frenar la
Comunidad Internacional a fin de evitar un conflicto
que podria desestabilizar la subregión.
La política expansionista y anexionista de Omar
Bongo Odimba es inaceptable por cuanto que viola de
manera flagrante el principio de la intangibilidad
de las fronteras de los territorios heredados de la
colonización y reconocido internacionalmente.
La invasión y ocupación de las islas de Mbañe e
islotes adyacentes es comparable a la invasión de
Irak a Kuwait que conmocionó a la Comunidad
Internacional que no vaciló en condenar unánimente
al entonces dictador Sadam Husein provocando incluso
la conocida guerra del Golfo pérsico.
El gobierno de la República de Guinea Ecuatorial
debe tratar el asunto con la envergadura y
responsabilidad que exige nuestro pueblo y responder
con contundencia cualquier maniobra que pretenda
poner en tela de juicio la legitimidad de nuestro
pais sobre los territorios ilegalmente ocupados por
Gabón.
Todas las disposiciones deben ser tomadas para que
el asunto sea tratado por el máximo órgano
jurisdiccional internacional (la Corte Internacional
de Justicia) de la Haya con la comparecencia de las
dos expontencias colonizadoras (España y Francia).
El gobierno de la Republica de Guinea Ecuatorial
debe explicar de manera clara y si ambages, su
verdadera posicion sobre el « contencioso » asi como
su política de delimitación de fronteras tanto
terrestres como maritimas con los paises vecinos.
Con la absorción de nuestro territorio nacional por
los paises vecinos, es prácticamente imposible
determiar con exactitud la actual extensión
superficial de Guinea Ecuatorial aunque oficialmente
sigue siendo la de 1968, año de la accesion a la
sobernía nacional.
La invasión y ocupación en 1972 de no sólo la isla
de Mbañe e islotes adyacentes sino y de la zona
fronteriza de Kie-Osi por Gabón demuestra a todas
luces que dichos territorios nunca fueron gaboneses
porque no se puede recurrir a la fuerza para hacerse
con algo que te pertenece. Como botón de muestra,
Omar Bongo Odimba en su política expansionista y
anexionista envió tropas para ocupar la zona de
Kie-Osi violando la frontera natural con Guinea
Ecuatorial que es el río Kie hasta que las tropas
camerunesas echaron a los invasores gaboneses
ocupando a su vez esos territorios legal e
historicamente reconocidos a Guinea Ecuatorial. Si
la zona de Kie-Osi es gabonesa como pretendía su
presidente, ¿porqué no reclama hoy a Camerun su
devolucion ?
Es dentro de este contexto que hay situar la actual
ocupación ilegal por Gabón de las Islas de Mbañe,
Conga, Cocoteros e islotes adyacentes legalmente
pertenecientes a la República de Guinea Ecuatorial.
El mutismo del gobierno de la República de Guinea
Ecuatorial sobre la absorción de nuestros
territorios por los paises vecinos demuestra su
incapacidad manifiesta de dar respuestas puntuales a
los grandes temas de envergadura nacional. Pues el
gobierno debe romper su mutismo y pronunciarse sin
ambages su posición así como las disposiciones
tomadas para dar coto a esta situación de amputación
progresiva de nuestros territorios.
Hecho en exilio, a 22 dias del mes de octubre de
2006
Por la Unión de Demócratas Independientes,
Dr. Samuel Mba Mombe
Coordinador Nacional Interino
Fuente: UDI-Unión de Demócratas Independientes
Fecha: 23/10/2006 19:10:57
Autor: LD
Palabras: 530 |
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http://www.guinea-ecuatorial.net/ms/main.asp?cd=ni4947 |
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