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L'australopithèque Lucy partira en 2007 pour les Etats-Unis et Une "fille" de l'australopithèque Lucy découverte en Ethiopie

L'australopithèque Lucy partira en 2007 pour les Etats-Unis

 

ADDIS ABEBA (AFP) - jeudi 21 septembre 2006 - 9h20 - Lucy, le célèbre squelette d'australopithèque découvert en Ethiopie en 1974, sera pour la première fois exposé hors de son pays en 2007, dans plusieurs musées américains, a-t-on appris mercredi à Addis Abeba de sources éthiopiennes.

"En septembre 2007, Lucy sera pour la première fois transporté à l'étranger pour les besoins d'une exposition", a indiqué à l'AFP le consul honoraire en Ethiopie de la ville de Houston (Etats-Unis), Gazehgen Kebede, dont les propos ont été confirmés par le ministère du Tourisme et de la Culture éthiopien.

 

Reconstitution de Lucy, la femme préhistorique remontant à 3,5 millions d'années, découverte en 1974 dans la vallée du Rift en Ethiopie
© AFP

 

"Lucy et 200 éléments retraçant l'histoire de l'Ethiopie feront le tour d'une dizaine de musées aux Etats-Unis pendant environ quatre ans", a poursuivi M. Gezahgen, joint par téléphone. "L'idée est de promouvoir l'Ethiopie de façon positive. Nous avons beaucoup d'attractions mais ce n'est pas connu à l'étranger, où les images de sécheresse et de pauvreté dominent", a ajouté M. Gezahgen, également président d'un comité américano-éthiopien d'échanges et d'investissement. Le squelette de Lucy, vieux de 3,2 millions d'années, des croix orthodoxes, ou encore des objets ayant appartenu à l'ex-empereur d'Ethiopie Haile Selassie seront exposés notamment à Chicago, Dallas, Houston, New York et Washington, selon M. Gezahgen.
L'accord final sur cette exposition itinérante sera signé fin septembre par les autorités éthiopiennes, selon la même source. L'Ethiopie, considérée comme l'un des berceaux de l'humanité, abrite de nombreux ossements retraçant l'histoire de l'homme.

Longtemps considérée comme "mère" de l'humanité, Lucy est placée aujourd'hui, par de nombreux paléontologues, avec l'ensemble des australopithèques, plutôt sur une branche morte de l'arbre généalogique des hominidés. Mais cela n'enlève rien à l'importance scientifique de ce squelette découvert le 24 novembre 1974 par le chercheur américain Tom Gray  dans le cadre d'une mission internationale dirigée

  par l'Américain Donald Johanson et le Français Yves Coppens dans la région de l'Afar (est). Cet "Australopithecus afarensis" doit son surnom au tube des Beatles "Lucy in the sky with diamonds", écouté par les chercheurs dans les camp.

Le squelette avait été transporté peu de temps après sa découverte aux Etats-Unis pour les besoins de la recherche scientifique puis ramené en Ethiopie.
Une "fille" de l'australopithèque Lucy découverte en Ethiopie
PARIS (AFP) - jeudi 21 septembre 2006 - 9h19 - Le squelette exceptionnellement préservé d'un bébé australopithèque, bipède et vraisemblablement grimpeur, mort à l'âge de trois ans il y a 3,3 millions

Une vitrine exposant la réplique des ossements de Lucy, le 10 juillet 2004 à Carnac
© AFP/Archives Fred Tanneau

Photo du crâne d'un bébé australopithèque bipède rendue publique le 19 septembre 2006
© AFP Vilem Bischof

d'années, a été découvert dans le nord-est de l'Ethiopie, annonce une équipe scientifique dans la revue Nature de jeudi. 
Ces restes, allant du crâne aux os de pied en passant par des phalanges, des fragments de tibias et de côtes et un rarissime hyoïde (os de la gorge), ont été mis au jour sur le site de Dikika, situé sur la rive droite du fleuve Aouache. Ce lieu est proche d'Hadar, connu pour avoir livré, en 1974, le squelette de la célèbre australopithèque Lucy.
Selon le paléoanthropologue éthiopien Zeresenay Alemseged, de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire à Leipzig (Allemagne), et ses collègues américains et français, le bébé, probablement de sexe féminin, appartient à la même espèce que Lucy, "Australopithecus afarensis" (australopithèque de l'Afar). Ses dents lui donnent environ trois ans. Ce squelette quasi complet est considéré comme sans égal, tant pour son état de conservation que pour les éléments anatomiques inconnus jusqu'ici chez les australopithèques en général et chez un individu juvénile en particulier.
"Le pied et d'autres éléments des membres inférieurs, résument-ils, correspondent clairement à une locomotion bipède, alors que l'omoplate

ressemblant à celle d'un gorille et les phalanges des mains longues et courbées (typiques des grands singes grimpeurs) inspirent des questions nouvelles sur l'importance du comportement arboricole dans le répertoire locomoteur d'Australopithecus afarensis." L'étude du paléoenvironnement de la localité de la découverte de la "fille" de Lucy, une "poupée" de 40 cm environ - plus âgée que sa mère symbolique de deux centaines de milliers d'années -, a révélé qu'elle vivait dans une savane boisée avec des deltas de petites rivières. "C'est une crue qui a sans doute permis le transport et l'ensevelissement rapide du squelette, évitant à ce dernier d'être dévoré par les charognards", commente le coauteur français de l'étude, Denis Geraads (CNRS).

Très fragiles, les restes de jeunes hominidés se fossilisent rarement. A ce jour, des ossements les plus anciens d'ampleur comparables provenaient de néandertaliens de moins de 10.000 ans. Mais le bébé de Dikika n'en est pas moins le deuxième enfant australopithèque connu.

Le premier, dont seul le crâne a "survécu", a été trouvé en 1924 dans une carrière calcaire à Taung, en Afrique du Sud. C'est lui qui a permis à l'anatomiste Raymond Dart de décrire - déjà dans la revue Nature - un intermédiaire entre singes et hommes, qu'il a baptisé Australopithecus africanus ("singe africain du sud"). 

Le monde savant a réservé à l'"enfant de Taung" un accueil sceptique, voyant en lui plutôt un vulgaire singe préhistorique. Ensuite, pendant des décennies, les australopithèques, dont de nombreux ossements attribués à des espèces variées ont été déterrés ailleurs en Afrique, ont été associés à la lignée humaine, avant que des examens plus poussés n'aient révélé des similitudes troublantes avec les primates non-humains.

L'"enfant de Dikika" n'est pas encore complètement libéré de la gangue de sédiment. "Il faudra attendre quelques années avant sa description détaillée qui devrait largement améliorer nos connaissances sur la croissance des australopithèques", souligne Denis Geraads. Le chercheur note cependant que les os déjà étudiés "sont étonnamment plus proches" de ceux des grands singes que de l'homme.

Sources:AFP::http://www.izf.net/izf/AFP2/francais/special/afrique/060920153554.320w6qav.html
  
http://www.izf.net/izf/AFP2/francais/special/afrique/060920153554.320w6qav.html
   Date:
  21.09.2006

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