www.guineequatoriale-info.net  Le portail de la Guinée Equatoriale d'informations (Ge-Infonet). Ce site est à la porté de tous les internautes qui veulent publier leurs articles et/ou travaux sur l'Internet

 
 
       
   


WELCOME TO EQUATORIAL
GUINEA
 

Guide  touristique de
Guinée Équatoriale


Choisissez votre information


 

 
 
       
   

Ge-Infonet web Site,  mise à jour à Aléncity,  le   

 
 
 
         
   

QU'EST CE QUE C'EST UNE COUR DES COMPTES ?
BIENTOT UNE COUR DES COMPTES EN GUINEE EQUATORIALE

   
         

Tous droits de traduction et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Conformément à l’article 534 bis du code pénal en vigueur, pourront être punis sous une amende et privation de liberté toute personne qui reproduira ou plagiera toute ou une partie de cet ouvrage sans  le consentement de l’auteur ou de ses usufruitiers.

   
 

DEFINITION

 
   
 
     
 

La Cour des comptes est une juridiction financière de l'ordre administratif, chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, de l'État, des établissements publics nationaux, des entreprises publiques, de la sécurité sociale, ainsi que des organismes privés bénéficiant d'une aide de l'État ou faisant appel à la générosité du public.

Elle informe le Parlement, le Gouvernement et l'opinion publique sur la régularité des comptes de la nation.

Autrement dit, à la fin de chaque année, le commerçant, l’industriel, dressent un bilan de son entreprises.  L’argent dépensé l’a t-l été de façon efficace? La somme prévue pour telle dépense n’a-t-elle pas été dépensée ? La comptabilité est une technique délicate où seuls les spécialistes évoluent facilement. Ce contrôle est encore plus indispensable pour l’énorme budget de l’Etat.

Les rapports de la Cour des comptes n'ont pas de caractère contraignant. Une évolution positive (non neutre) est le suivi des actions entreprises de façon glissante d'un rapport au suivant.

 
     
 
   
 

I.- L’ORGANISATION DE LA COUR DES COMPTES

 
   
 
     
 

La Cour des comptes est à la fois :

  • Cour de jugements des comptes administratifs ;
  • Corps de contrôle administratif

En principe, une Cour des comptes comprend sept chambres composées d'un président de chambre, de conseillers maîtres, de conseillers référendaires, d'auditeurs, de rapporteurs et d'experts. Chaque chambre se voit attribuer des domaines de compétences. La Cour est présidée par un Premier président.

Le parquet est constitué d'un procureur général assisté d'avocats généraux.

Tous les membres de la Cour ont qualité de magistrats inamovibles régis par les dispositions statutaires de la fonction publique de l'État et non par le statut de la magistrature, recrutés notamment parmi les experts dans les différents domaines ayant achevés leurs cursus universitaires mais aussi des cadres de l'administration expérimentés.

Dans le cadre de sa mission de certification des comptes de l'État, la Cour peut recruter par voie contractuelle des experts qui sont généralement issus des grands cabinets d'audit privés.

  • 1ère chambre : ministère des finances et du budget, ensemble des circuits financiers publics
  • 2ème chambre : ministères chargés de la défense, de l'industrie, de l'énergie, du tourisme, du commerce extérieur, du commerce et de l'artisanat, entreprises et organismes publics industriels
  • 3ème chambre : ministères chargés de l'éducation, de la culture et de la recherche, de la jeunesse et des sports, secteur public de l'audiovisuel
  • 4ème chambre : ministères chargés des activités régaliennes de l'État (justice, intérieur, affaires étrangères), jugement des appels des chambres régionales des comptes
  • 5ème chambre : ministères chargés de l'emploi, du travail, de la formation professionnelle, du logement et des affaires sociales, organismes faisant appel à la générosité publique
  • 6ème chambre : ministères chargés de la santé et de la sécurité sociale, organismes de sécurité sociale
  • 7ème chambre : ministères chargés de l'équipement, des transports et de l'aménagement du territoire, de l'agriculture et de la pêche, de l'environnement
 
     
 
   
 

II.- LES MISSIONS DE LA COUR DES COMPTES

 
   
 
     
 

a).- Le jugement des comptes des comptables publics

La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics chargés d’effectuer les paiements et les recouvrements et de tenir la comptabilité de ces opérations.

Elle contrôle si l’emploi des deniers publics a bien été conforme à la volonté du législateur, et leur maniement en rapport avec une saine comptabilité

Les comptables régulièrement nommés par le ministre des Finances sont appelés « comptables patents ». La juridiction financière a pour mission de juger les comptes de ces comptables, c'est-à-dire de s'assurer qu'ils ont correctement recouvré les recettes dont le recouvrement leur incombe et que le paiement des dépenses qu'ils ont exécutées a été effectué selon les règles de la comptabilité publique. Lorsque le compte est régulier, la Cour donne le quitus au comptable de sa gestion et lui accorde la décharge.

Les comptables sont personnellement responsables des opérations qui leur incombent. Si la juridiction financière constate un manquant en deniers (soit parce qu'une recette n'a pas été recouvrée alors qu'elle aurait dû l'être, soit parce qu'une dépense a été payée alors qu'elle n'aurait pas dû l'être, soit encore parce qu'il manque des deniers dans la caisse du comptable), elle déclare le comptable en débet : celui-ci doit alors rembourser sur ses deniers personnels la somme manquante.

La Cour ne juge pas directement l'ensemble des comptables publics, qui sont au nombre de plusieurs milliers. Certains comptables, dits « comptables secondaires », voient leurs opérations rattachées au compte d'un « comptable principal », qui répond de leurs opérations devant la Cour des comptes. Les comptables principaux, seuls justiciables de la Cour, sont essentiellement les trésoriers-payeurs généraux, installés dans chaque département, et les receveurs généraux.

Chacune des chambres saisit les comptes délivrés au moins une fois par an par les comptables publics de l'État. Les comptes des collectivités locales sont contrôlés par les différentes chambres régionales des comptes, la Cour ne statuant qu'en appel.

Les procédures sont dirigées par la Cour, et contradictoires (communication du dossier, audition du comptable dont la responsabilité semble devoir être mise en cause).

La procédure est principalement écrite et secrète, toutefois, les audiences publiques doivent être plus fréquentes et les arrêts de condamnation doivent être en revanche publics.

Les recours possibles doivent être faits en appel devant la Cour d'un jugement rendu par l'une des chambres régionales, la révision devant la Cour, ou le recours en cassation devant le Conseil d'État.

b).- Le jugement des comptes des comptables de fait

La procédure de jugement des comptes des comptables de fait doit être mise en place sur une base jurisprudentielle par la Cour des comptes. Elle permet d'appréhender le maniement de fonds qui, ayant été irrégulièrement soustraits d'une caisse publique, ont de ce fait échappé aux règles de la comptabilité publique

La Cour ne juge pas directement l'ensemble des comptables publics, qui sont au nombre de plusieurs milliers. Certains comptables, dits « comptables secondaires », voient leurs opérations rattachées au compte d'un « comptable principal », qui répond de leurs opérations devant la Cour des comptes. Les comptables principaux, seuls justiciables de la Cour, sont essentiellement les trésoriers-payeurs généraux, installés dans chaque département, et les receveurs généraux.

Chacune des chambres saisit les comptes délivrés au moins une fois par an par les comptables publics de l'État. Les comptes des collectivités locales sont contrôlés par les différentes  chambres régionales des comptes, la Cour ne statuant qu'en appel. Les procédures sont dirigées par la Cour, et contradictoires (communication du dossier, audition du comptable dont la responsabilité semble devoir être mise en cause). La procédure est principalement écrite et secrète, toutefois, les audiences publiques sont maintenant plus fréquentes et les arrêts de condamnation sont en revanche publics.

Les recours possibles sont l'appel devant la Cour d'un jugement rendu par l'une des chambres régionales, la révision devant la Cour, ou le recours en cassation devant le Conseil d'État.

La Cour peut déclarer les personnes qui ont manié ces fonds « comptables de fait ». La déclaration de gestion de fait revient, pour la Cour, à se déclarer compétente à l'égard de ces personnes et à leur enjoindre de lui rendre compte. Le compte est ensuite jugé selon les règles ordinaires.

La Cour peut en outre infliger aux comptables de fait une amende sanctionnant leur immixtion dans les fonctions de comptable public.

c).- Le « contrôle de gestion »

Chaque année, le premier président de la cour remet au président de la République un Rapport qui porte sur la régularité et l’opportunité des opérations financières des diverses administrations.

Si la Cour des Comptes n'a pas compétence pour juger des ordonnateurs, elle est amenée à connaître leur gestion au travers des pièces justificatives fournies par les comptables. Il convient de souligner qu’il doit y avoir une loi permettant un contrôle de la justesse et de la légalité de leurs choix, au travers d'un rapport d'instruction. Ce contrôle est non-juridictionnel et ne débouche pas sur une décision à l'encontre de l'ordonnateur, mais peut aboutir à des observations adressées aux administrateurs ou à une saisine de la Cour de discipline budgétaire et financière.

d).- La Vérification des comptes et de la gestion des services publics

Le contrôle des entreprises publiques ne donne pas lieu à des jugements mais à des rapports particuliers ou avis. En plus de la simple légalité ou régularité des opérations financières, il examine aussi l'efficacité des activités de l'administration ou de l'organisme contrôlé, dans un souci de bon emploi des fonds publics.

Une fois par an, la Cour rédige un rapport public d'ensemble destiné au Parlement et au président de la République. Il est publié au Journal officiel. Le rapport public annuel doit être décomposé en plusieurs publications qui interviennent à des moments différents : un rapport général et des rapports spécialisés sur un seul sujet.

La loi doit prévoir que la Cour dépose chaque année un rapport, conjoint au dépôt du rapport du Gouvernement, sur l'évolution de l'économie nationale et sur les orientations des finances publiques. Ce document, qualifié de « rapport préliminaire », doit constituer notamment une contribution au débat d'orientation budgétaire.

e).- La Certification des comptes de l'État

En application des dispositions légales, la Cour est investie de la mission de certification des comptes de l'État. L'acte de certification doit être annexé au projet de loi de règlement. Cette mission doit placer la Cour au cœur de la réforme des finances de l'État.

La Cour doit formuler sa position au sujet des comptes annuels, publiés par le ministère des Finances, au regard des règles et principes de la comptabilité de l'État. Les principes comptables visés sont la régularité, la sincérité et l'image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l'État à la fin de l'exercice.

Pour assumer cette mission confiée à elle par le législateur, la Cour s'est adjoint les compétences d'une trentaine d'experts. Elle a développé une organisation inter chambres ad hoc et une méthodologie spécifique s'inspirant des normes internationales d'audit.

f).- L’Assistance du Parlement

Dans chaque constitution, la Cour des comptes doit avoir également le rôle d’assister  au Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement. Puisque le Parlement doit disposer d'une mission d'évaluation des politiques publiques. Afin de concourir à l'exercice de cette mission, la Cour des comptes produit des rapports d'étude à la demande du Sénat et de l'Assemblée nationale en matière d'audits des politiques publiques. Cette action s'inscrit dans le cadre d'une collaboration renouvelée entre la Cour et le pouvoir législatif dans la perspective d'un contrôle accru des dépenses publiques et de l'évaluation de la performance des politiques publiques

g).- Le Patrimoine culturel

La Cour des Comptes possède, en propre ou en dépôt de l'État, un certain nombre d'œuvres d'art

 
     
 
   
 

III.- LA COMPOSITION DE LA COUR DES COMPTES

 
   
 
 

Dans la hiérarchie de la Cour des comptes, on peut trouver trois grades :

  • Les auditeurs ;
  • Les conseilleurs référendaires ;
  • Les conseillers maîtres.

Le gouvernement nomme les cinq présidents de chambre et le premier président, ainsi qu’un nombre fixe de conseilleurs au tour extérieur

Les membres de la cour ont la qualité de magistrats et sont inamovibles.

Trois organismes doivent être associés à la cour des comptes :

a).- La cour de discipline budgétaire

Elle a les attributions suivantes :

  • Elle juge tout fonctionnaire qui a commis une infraction aux règles d’exécution des recettes et des dépenses de l’Etat
  • Elle est présidée par le premier président de la cour des comptes.
  • Elle est composée d’un nombre égal de conseillers d’Etat et de conseillers maîtres.

b).- Le Comité Central d’enquête sur le coût et le rendement des services publics

Il a les attributions suivantes :

  • Il propose des mesures propres à réaliser des économies dans le fonctionnement des services de l’Etat et des collectivités locales.
  • Il est présidé par le premier président de la cour et comprend des parlementaires, des fonctionnaires, des syndicalistes.

c).- La Commission de vérification  des comptes des entreprises publiques et parapubliques

Elle a les attributions suivantes :

  • Elle joue le rôle de vérification  des comptes à l’égard des entreprises publiques et parapubliques
  • Elle est présidée par un président de chambre
  • Elle est comprend en majorité des membres de la cour des comptes(*).
 
 
   
 
 
 
     
 

(*).- Extrait de l’article Intitulé :
QU'EST CE QUE C'EST UNE COUR DES COMPTES ?
Auteur :  Manene Nsogo Juan
Economiste & Consultant International
Email: Ge-infonet@guineequatoriale-info.net

Autres publications
 
     

Mise en garde aux usagers de ce Site: Ge-Infonet est un portail, nous ne font que centraliser dans notre Site,  toutes les  nouvelles publiées  par les journaux et/ou ouvrages qui parlent  de la Guinée Equatoriale. Nous ne sommes pas responsables du contenu de chaque article puisque le dommage ne peut être réparé que par celui qui l'a commis. Merci.

Warning to the users of this site: This site is a portal,we only centralise in our site , all the news published by newspapers and/or work that talks about equatorial guinea. we are not responsible of the content of each article  because You are strictly liable for your act.thanks

     
   
     

Copyright (c) Guinéequatoriale-Info.Net (Ge-Infonet)               Tous droits réservésés