La
schizophrénie de Washington au sujet du clan Obiang
Le département de la Justice
américain s’en prend au pouvoir équato-guinéen, une
dictature riche en ressources naturelles. Au même
moment, le département d’Etat aide son dirigeant à polir
son image.
Le ministre
des Forêts de
Guinée équatoriale refuserait d’accorder des permis
d’exportation de bois aux entreprises étrangères qui ne
lui verseraient pas de pot-de-vin. Il accepterait les
chèques ou les mallettes remplies de billets.
Les compagnies qui s’exécutent
peuvent abattre du bois où ça leur chante, y compris
dans des réserves forestières nationales normalement
protégées, selon les lois du pays. Les entreprises
refusant de soudoyer le ministre seraient chassées et se
verraient confisquer leurs propriétés et leurs
équipements.
Ces allégations sont relatées dans
une plainte modifiée, déposée au civil, le lundi
11 juin, par le département de la Justice américain, qui
cherche à récupérer des dizaines de millions de dollars
de biens appartenant à
Teodorin Obiang, le fils notoirement soupçonné de
corruption du président de la Guinée équatoriale.
Selon le gouvernement américain,
ces biens —qui comprennent un
somptueux domaine à Malibu, en Californie, et pour
plus d’un million de dollars d’objets ayant appartenu à
Michael Jackson, notamment un «gant blanc couvert de
cristaux “Bad Tour”»— ont été achetés avec de l’argent
sale blanchi aux Etats-Unis.
Le département de la Justice a
déposé sa
première plainte en octobre 2011. Les avocats d’Obiang
ont rétorqué que la plainte devait être rejetée
faute de preuves de corruption; le 12 avril, le juge de
district américain George Wu déclarait qu’il classerait
l’affaire si le département de la Justice ne fournissait
pas davantage de preuves dans un délai de 60 jours.
La plainte déposée le 11 juin est
la réponse du gouvernement. Si la corruption de Teodorin
est flagrante depuis longtemps, la plainte du 11 juin y
apporte des détails substantiels inconnus jusqu’ici.
Enquêtes pour corruption massive
Le père de Teodorin,
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dirige la Guinée
équatoriale depuis sa prise de pouvoir à la suite d’un
coup d’Etat en 1979. Le pays, riche en pétrole,
revendique un revenu annuel de
19.300 dollars par habitant, comparable à celui de
la Hongrie, mais la plus grande partie de la population
vit dans une
misère noire.
Ce qui n’a pas empêché le
président Obiang de se remplir les poches: en 2006, il a
réussi à se classer
huitième dans la liste établie par Forbes
des
dirigeants les plus riches du monde, avec une
fortune estimée à 600 millions de dollars.
Obiang a nommé son fils Teodorin
vice-président du pays et a clairement l’intention de
lui transmettre le pouvoir quand il aura décidé de
prendre sa retraite. La famille Obiang fait l’objet
d’enquêtes pour corruption massive en France et Espagne,
ainsi qu’aux Etats-Unis.
En Espagne, un tribunal enquête
sur l’achat par onze des proches et associés du
président équato-guinéen de propriétés à Madrid et aux
Canaries, pour 26,5 millions de dollars, de l’argent qui
aurait été blanchi.
Teodorin est au cœur de l’enquête
française. En septembre 2011, la police a saisi
onze véhicules de luxe dans sa résidence parisienne, à
côté de l'avenue des Champs-Elysées.
Selon le département américain de
la Justice, en 1993, Obiang aurait accordé à Teodorin
—24 ans à l’époque— une concession d’exploitation de
bois sur presque 36.400 hectares de forêt tropicale
humide.
L’année suivante, Teodorin fut
nommé ministre de l’Agriculture et des Forêts. En tant
que ministre, Teodorin reçoit un modeste salaire
d’environ 5.000 dollars mensuels, ce qui, selon le
département de la Justice, est «incohérent»
avec ses dispendieuses habitudes.
Outre sa demeure de Malibu,
Teodorin possède un avion Gulfstream V à 38,5 millions
de dollars et un petit
parc de voitures de luxe, comprenant des Ferrari,
Bugatti, Maserati et des Porsche.
La plainte modifiée du département
de la Justice comporte des détails stupéfiants sur la
gestion corrompue par Teodorin des forêts nationales de
son pays.
On y lit qu’il a demandé à des
entreprises de lui verser 27 dollars par rondin exporté
et que ces «taxes personnelles étaient calculées par
des techniciens» de son équipe ministérielle.
La plainte allègue qu’une
entreprise malaisienne appelée
Shimmer lui a versé des pots-de-vin particulièrement
élevés et que, en retour, elle s’est vue «offrir un
accès illimité» aux forêts du pays, y compris aux
réserves protégées.
En Guinée Équatoriale, la loi
exige de chaque compagnie d’exploitation forestière de
contribuer à la régénération de la forêt et d’investir
dans des équipements sanitaires pour les communautés,
dans les écoles et les églises.
Mais, selon la plainte, Teodorin
n’a pas demandé aux entreprises que lui ou sa mère
possèdent, «qui toutes ont des concessions
forestières substantielles en Guinée équartoriale,
d’obéir à ces règles».
La plainte cite un ressortissant
de Guinée équatoriale resté anonyme, propriétaire d’une
exploitation de bois, disant que les entreprises de
Teodorin «n’avaient d’autre fonction que d’ouvrir
des comptes en banque et de recevoir des versements
illégaux».
La plainte rapporte également que
Teodorin avait confié à un cadre d’une entreprise
étrangère que ce dirigeant allait «souffrir»,
car il refusait de le soudoyer.
Ce dernier fut arrêté et
emprisonné. A sa libération, il quitta le pays, suivant
le conseil d’un «Equato-guinéen qui connaissait
Teodorin» et qui lui avait recommandé de fuir
immédiatement, «s’il ne voulait pas que ses enfants
en Europe deviennent orphelins».
Plan de communication bien huilé
Mais alors même que le département
de la Justice se décide à traquer les biens américains
mal acquis d’Obiang, le département d’Etat participe à
une table ronde ultrasecrète, organisée le 15 juin, avec
des groupes de défense des droits de l’homme, des
universitaires et du personnel du Congrès, avec rien
moins que le président Obiang en attraction vedette.
Les médias n’ont pas le droit
d’assister à cet événement, et le
Wilson Center, qui accueille cette rencontre, a
indiqué aux participants qu'ils ne devaient pas parler
aux journalistes (pour tout vous dire: parmi les ONG
invitées figure l’Open Society Foundations, à laquelle
j’appartiens). Mais la liste des invités et le programme
sont secrets.
Voici ce que dit l’invitation:
«Le Programme Afrique du
Wilson Center vous invite à participer à un
événement unique, «Différences de points de vue sur
la Guinée équatoriale—dialogue avec S. E. le
président Obiang Nguema Mbasogo.» Cette conversation
aura lieu en privé et en petit comité, uniquement
sur invitation, le vendredi 15 juin à 11h au 6e
étage, salle de réunion, avec une assemblée choisie
d’universitaires, d’ONG, de leaders d’opinion et de
membres du Congrès. Nous commencerons par une
intervention du sous-secrétaire aux Affaires
africaines du département d’Etat, monsieur
l’ambassadeur Johnnie Carson, suivie par un court
exposé par le président et par un échange ouvert.
L’événement sera fermé à la presse et observera la
règle de Chatham House. Veuillez
noter que cette invitation est nominative.»
Interrogé sur cet événement, Steve
McDonald, du Wilson Center, a déclaré qu’il
accueillait cette réunion à la demande du département
d’Etat. Avant d'ajouter:
«Il ne s’agissait que
d’une conversation en petit comité et d’ordre privé,
sur invitation, entre Obiang et Carson, plus
quelques leaders d’opinion d’ONG, du Congrès et du
monde universitaire... Nous ne disons à personne de
ne pas dire que cette réunion va avoir lieu. C’est
simplement un événement privé... Nous n’avons reçu
aucune incitation financière ou autre pour
l’organiser, mais nous le faisons dans le cadre d’un
engagement soutenu visant à faciliter un dialogue
susceptible de déboucher sur un changement
démocratique et paisible dans des pays où ces idéaux
n’ont pas cours.»
Double stratégie des Etats-Unis
Pendant ce temps, une autre
institution de Washington, la
Leon H. Sullivan Foundation, prépare un projet de
relations publiques plus direct encore pour le clan
Obiang.
Elle organise un
sommet, au mois d’août, en Guinée
équatoriale, «pour promouvoir un dialogue ouvert et
une communication de bas en haut entre le peuple
d’Afrique, les organisations locales et internationales
et les institutions gouvernementales.»
La fondation propose une formule
tout compris, vol inclus, au prix de 2.012 dollars.
En décembre 2011, Obiang
a reçu la récompense «Beacon for Africa»
(guide pour l’Afrique) lors d’un dîner de la Sullivan
Foundation à Washington. Fondation qui «donne plus
de pouvoir aux moins privilégiés du monde», à en
croire son
site Internet.
Mike DeGeurin, l’avocat de
Teodorin, n’a pas répondu à une demande de réaction
officielle.
Le département d’Etat a promis de
répondre à une demande de réaction officielle, réponse
qui ne nous était pas parvenue lors de la publication de
cet article.
Mise à jour:
Réponse du département d’Etat américain:
«L’idée de cette réunion
est née d’une discussion entre le président Obiang
et le sous-secrétaire aux Affaires africaines,
Johnnie Carson. Le département d’Etat a travaillé
avec le Wilson Center sur cette réunion à laquelle
participera le sous-secrétaire Carson.
Un échange ouvert et franc
entre un gouvernement et les représentants des
organisations de la société civile et les autres
groupes intéressés et possédant un certain savoir
sur la Guinée équatoriale, et l’Afrique en général,
peut fournir de précieuses perspectives à tous les
participants.»
Más sobre la
reunión del dictador guineoecuatoriano con
representantes de oenegés norteamericanas
19 de junio de 2012
Ken Silverstein publica en la
página SlateAfrique, con fecha de
hoy, un largo artículo sobre el
viaje de Obiang a Estados Unidos que
acaba así:
"Un plan de
comunicación bien urdido
Sin
embargo, al mismo tiempo que el
departamento de Justicia se interesa por
los bienes norteamericanos "mal
adquiridos" por Obiang, el departamento
de Estado participa en una mesa redonda
ultrasecreta, organizada el 15 de junio,
con grupos de defensa de los derechos
humanos, universitarios y personal del
Congreso, con nada menos que el
presidente Obiang como atracción
estrella.
Los medios no han
sido autorizados a asistir a este acto,
y el
Wilson Center, que acogía al
encuentro, ha indicado a los
participantes que no debían hablar con
los periodistas (para que lo sepan:
entre las ONG invitadas figura Open
Society Foundations, a la que pertenezco).
La lista de los invitados y el programa
son secretos.
La invitación
decía:
«El Programa
África del Wilson Center le invita a
participar en un acontecimiento
único, «Distintos puntos de vista
sobre Guinea Ecuatorial—dialogo con
S. E. el presidente Obiang Nguema
Mbasogo.» La conversación tendrá
lugar en privado y en petit comité,
sólo por invitación, el viernes 15
de junio a las 11h en el 6º piso,
con un selecto grupo de
universitarios, de ONG, de líderes
de opinión y de miembros del
Congreso. Empezaremos con un
intervención del subsecretario para
Asuntos Africanos del departamento
de Estado, el embajador Johnnie
Carson, seguida de una breve
exposición por parte del presidente
y por un diálogo abierto. El acto
estará cerrado a la prensa y se
observará la règle de Chatham House.
Se advierte que la invitación es
nominal.»
Preguntado por el
acto, Steve McDonald, del Wilson Center,
ha declarado que se celebraba a
petición del departamento de Estado
añadió:
«No es otra
cosa que una charla en petit comité
y de carácter privado, para la que
se necesita invitación, entre Obiang
y Carson más algunos lideres de
opinión de ONG, del Congreso y del
mundo universitario... No hemos
dicho a nadie que no cuente que esta
reunión va a tener lugar. Es
simplemente un acto privado... No
hemos recibido sugerencias de ningún
tipo, ni apoyo financiero, pero la
organizamos dentro del marco de
nuestro compromiso de facilitar el
diálogo para un cambio democrático y
pacífico en países en los que estos
ideales no son suficientemente
reconocidos.»
Doble
estrategia de los Estados Unidos
Al mismo tiempo,
otra institución de Washington, la
Leon H. Sullivan Foundation, prepara
un proyecto de relaciones públicas más
directo todavía para el clan Obiang.
Va a organizar una
cumbre, durante el
mes de agosto, en Guinea Ecuatorial,«para
promover el diálogo abierto y la
comunicación de abajo a arriba entre el
pueblo de África, las organizaciones
locales e internacionales y las
instituciones gubernamentales»
La fundación
plantea un paquete "todo incluido",
incluso vuelos, todo ella al precio de
2.012 dólares.
En diciembre de
2011, Obiang
recibió el premio «Beacon for
Africa» (guía para África ) durante
una cena en la Sullivan Foundation en
Washington. Una Fundación que «da
más poder a los menos privilegiados del
mundo», si hay que creer lo que
dice su página de
Internet.
Mike DeGeurin, el
abogado de Teodorin, no ha respondido a
nuestra solicitud que que se manifestara
de manera oficial sobre este tema.
El departamento de
Estado ha prometido responder a una
petición similar, aunque en el momento
de publicar este artículo, esa reacción
oficial no se ha producido.
Post
Data: Respuesta del
departamento de Estado norteamericano:
«La idea de
hacer esta reunión surgió de una
discusión entre le presidente Obiang
y el subsecretario para Asuntos
Africanos, Johnnie Carson. El
departamento de Estado ha trabajado
con el Wilson Center en su
preparación en la que participará el
subsecretario Carson.
Un
intercambio de ideas abierto y
franco entre un gobierno y los
representantes de organizaciones de
la sociedad civil y otros grupos
interesados y en posesión de un
cierto saber sobre Guinea Ecuatorial
y sobre África en general, puede
proporcionar importantes
perspectivas a todos los
participantes.»
- "La
reunión tuvo carácter
privado
(con algunos otros grupos presentes) y
confidencial, no por decisión nuestra".
- "El Departamento
de Estado no quiso invitar a periodistas
ni a los lobbys pro-Obiang. La reunión
se celebró bajo la reglas del Chatam
House según las cuales se puede difundir
lo que se dijo, pero no se puede
atribuir lo dicho a ninguna persona en
concreto. Sin embargo, parece que dijo
que no hay corrupción en Guinea dado que
él controla personalmente todos -absolutamente
todos- los gastos que hace el gobierno.
Dijo también que Teodorin era ya rico
antes de entrar a formar parte del
gobierno, que había hecho ya negocios
con los malayos. Dijo también que el no
tenía nada que ver con lo de Wenceslao,
Ponciano o Alfredo Okenve, puesto que el
sistema judicial de Guinea es
independiente y que el hecho de que el
sistema judicial sea independiente y no
haya investigado a Teodorin es una clara
prueba de que Teodorin no es corrupto.
Invitó a todas las ONG internacionales a
visitar Guinea. Ofreció garantías de que
les va a pasar nada y de que tendrán
acceso completo a todo lo que quieran...
Puede que se lleve una sorpresa porque
igual van la mayoría de la
organizaciones".
- "Se negó a que
asistiera EGJustice. Dijo que si
había algún representante de esta
organización, él no iría".
Editado y distribuido por ASODEGUE
The Leon H.
Sullivan Foundation Applauds President Barack Obama for
his extraordinary new partnership challenging the
pandemic of chronic hunger in Africa
President Obama,
USAID Administrator Dr. Raj Shah,
The Chairman of the Millennium
Challenge Corporation, Daniel
Yohannes, along with the Chairman of
the African Union, President Yayi
Boni of Benin, President Mills of
Ghana, President Kikwete of Tanzania,
and Prime Minister Meles of Ethiopia
made a bold stride to make food
security a priority for the tens of
thousands of children dying from the
agony of starvation, the
incalculable loss of life that
continues to mount despite the fact
that Africa holds most of the worlds
unused arable land.
Citing the fact
that just 50 years ago Africa was an
exporter of food, Obama stressed
that today, and Africa is importing
food to feed the people of the
Continent, a reality that is both
unreasonable and irrational.
Obama
announced a new alliance for food
security and nutrition to bring
together the world community to
bring an international focus on
developing the agricultural
potential of Africa.
Further, Obama
stressed that transformation in even
the most challenging environments in
Africa is possible by making tough
reforms and attracting new
investments. The donor community,
Obama stressed, must focus on the
future plans for reform of the
nations of Africa – a forward
looking articulation of US-African
policy which urges the private
sector, from small to large
multinationals to small African
cooperatives, NGOs, and civil
society groups to agree to make
concrete and continuing commitments
to align theses sectors with the
forward growth of African economies.
As the single
largest donor of aid in the Horn of
Africa, President Obama also
referenced the importance of
focusing development efforts on
providing trade and investment in
countries where people lack dignity
and self sufficiency, clearly
declaring the moral authority of
permitting the principles of human
rights and corporate social
responsibility in our efforts to
lift people out of poverty – not by
providing a hand out – but providing
a hand up.
Obama stated,”
when tens of thousands of children
die from the agony of starvation…
that sends us a message that we
still have a lot of work to do.
It’s unacceptable. It’s an
outrage. It’s an affront to who owe
are.”
The Ninth Leon
H. Sullivan Summit, a Summit of
world leaders will gather this
August 20 – 24, 2012 in Malabo,
Equatorial Guinea under the theme
“Africa Rising”. The overriding
theme of the Summit, which is
chaired by 2012 World Food Prize
Honoree, former President of Ghana,
John A. Kufuor, will be human rights
in an increasingly global society.
The Upcoming
Sullivan Summit is expected to be
attended by upwards of 4000
delegates from across the US and
Africa. Summit host President Obiang
has indicated he is inviting all 54
African Presidents to attend the
Sullivan Summit in the fully
equipped and tourist ready new city
of Malabo in Equatorial Guinea which
was built to create a state of the
art platform for the Summits of the
African Union, the continent wide
organization of African leaders.
In recent years, President Obiang
has made significant reforms in his
country and the Central African
region stressing the importance of
democratic ideals and creating an
enabling environment for new
investment and sustainable
development.
President
Obiang stepped down several months
ago as Chairman of the African Union
and passed his leadership post to
President Yayi Boni of Benin.
THE SUMMIT
OFFICE WASHINGTON
FOR
IMMEDIATE RELEASE
Former
Ghanaian President, John Kufuor
Challenges International
Corporations to Work Towards
Improving Their Standards in Africa
Washington D.C., May 16, 2012
– The Leon H. Sullivan Foundation
calls upon all international
companies that operate in Africa to
improve their standards and
investments in the development of
the continent. By launching the “100
Days of Change” campaign, the
Foundation is voicing the
inequalities related to doing
business in Africa, and the
dishonorable practices conducted by
foreign companies on African soil.
The challenge to corporations is to
create resolutions for sustainable
change and present those resolutions
at the Sullivan Summit IX, which
will be held in Malabo, Equatorial
Guinea from August 20-24th,
2012. The Foundation will also
celebrate those corporations whose
business practices are exceptionally
supporting the development of Africa.
“It’s time for
the international community to
understand that Africa cannot be
taken for granted. We as Africans
cannot stand by as our riches, our
land, and most of all, our dignity
are taken from us, especially for
the clear motive of profit above the
preservation of basic human rights,”
said the Summit IX Chairman, former
Ghanaian President John Kufuor.
Kufuor went on
to say, “Although there are various
injustices, there are also numerous
companies doing good, and we wish to
highlight them as role models.”
Over the
course of the “100 Days of Change”
campaign, the Sullivan Foundation,
through tweets (#100daysofchange,
Twitter handle @SullivanFound),
Facebook (www.facebook.com/SullivanFoundation),
and the Sullivan Foundation website
(www.sullivansummit.org)
will present the opportunity for
individuals, Non-profits, and NGO’s
to blog, to share photos, and to
speak out with numerous Heads of
States and CEO’s at Sullivan Summit
IX. This Summit stands as a unique
venue for communicating and drawing
on the economic inequalities created
by corporations on African soil; we
will focus on ten distinct
industries operating on the
continent.
Ms. Hope
Sullivan Masters, the President and
CEO of the Foundation stated, “This
is an opportunity for foreign firms
working in Africa to demonstrate
their solutions for building
enabling environments in the
communities of which they have taken
advantage. Created by my late father,
the Global Sullivan Principles,
stand as a tool for human rights,
the basis for corporate social
responsibility, and will be a
platform to command the equality
Africans deserve.”
Summit
Chairman H.E. Kufuor has written a
statement to world leaders and CEO’s
of international firms inviting them
to attend the Summit and to partake
in the 100 Days of Change campaign.
His announcement, released today and
found on the Summit website, is the
call to action for those who have
questioned the need for change and
for those who have questioned the
issue of Human Rights and good
governance in Africa.
“Africa is
seen today as the new investment
destination of the entire world,
however we must be cognizant that
Africans are not taken advantage of
in the process. We know the endless
economic opportunities that the
continent has to offer, but we
cannot afford to taint the continent
by remaining naïve to clear
injustices,” said Summit Chairman
H.E. John Kufuor.
The Leon
H. Sullivan Summit, an initiative of
the Leon H. Sullivan Foundation was
the first internationally recognized
Summit of world leaders, convened on
African soil, by a non-governmental
private foundation. Held biennially
in an African nation, the Summits
have hosted high-level U.S.
Government officials, including
former U.S. Presidents Bill Clinton
and George W. Bush, as well as
former U.S. Secretaries of State
Colin Powell and Condoleezza Rice.
Since 1991, more than 20,000 people
from the United States and across
Africa have attended the Summits and
more than $180 billion of debt
relief from developed nations has
been forgiven through the work of
the Summits. More information can be
found at www.SullivanSummit.org.
For
Media Inquiries, please contact
summitix@thesullivanfoundation.org 202-736-2239
SUMMIT IX 2012 MALABO EQUATORIAL GUINEA
My Dear Friends
and Family,
This coming
August in the city of Malabo,
Equatorial Guinea, the
Leon H. Sullivan Summit will
gather a remarkable group of world
leaders, chief executive officers,
pioneers, and regular, everyday
people just like you and me. In fact,
the Sullivan Summit is often
referred to as “The People’s Summit”
because, unlike every other Summit
of nations and world leaders, anyone
can attend the Sullivan Summit to
participate in dialog with the men
and women who are shaping the
policies and practices that will
give rise to Africa’s future.
Together we
will examine how the world is
becoming ever more rapidly digital,
mobile, virtual, and personal; yet
remote and impersonal. Our greatest
challenge as members of this
globalized society – what do these
changes mean for our leaders and
what will they mean for people like
you and me? And perhaps most
importantly, how can we protect the
infirmed, the poor, the defenseless,
and the isolated from a society
moving faster and faster away from
their grasp?
Technology and
globalization have created a
phenomenon that is accelerating
profound shifts in the way we
communicate, conduct business,
govern, innovate, and become
competitive. At the Ninth Leon H.
Sullivan Summit, we will learn from
each other about managing change,
and we will explore how the public
and the private sectors can manage a
changing society while not leaving
our most vulnerable members behind
without hope and without a way to
rise.
At the
Ninth Leon H. Sullivan Summit we
will benefit from the collective
wisdom of our leaders and our peers
as we innovate in these uncertain
times. The leaders of Africa, and
indeed the entire world, are all
challenged to use the capabilities
of this age to drive a world economy
that will benefit all.
There is a
Continent waiting to be developed!
Join us on the most exciting journey
of this Century, the journey of
Africa Rising.
See you in
Malabo.
One love,
Teodorín
Obiang, l'enfant pourri gâté de la Guinée équatoriale
Le domicile
parisien du fils aîné du président équato-guinéen,
Teodoro Obiang Nguema, a été perquisitionné le 14
février 2012.
Le domicile parisien du fils aîné du
président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a été
perquisitionné le 14 février 2012 par l’Office central
pour la répression de la grande délinquance financière
sur instruction de juges français.
Cette opération, faut-il le rappeler, a été menée dans
le cadre d’une enquête sur les biens mal acquis en
France par des chefs d’Etat africains dont Teodoro
Obiang Nguema. On le sait, les Occidentaux ne badinent
pas avec la loi, notamment celle relative à la
délinquance financière.
Un monumental gâchis
Et à ce que l’on dit, le patrimoine de Teodoro Obiang
Nguema se serait agrandi car son fils bien aimé,
Teodorín Nguema Obiang, avait, en 2009, acquis plusieurs
œuvres d’art d’une valeur estimée à plus de 18 millions
d’euros, soit plus de 11 milliards de Francs CFA. Même
en terre africaine, une telle dépense aurait pu toucher
la sensibilité de certaines personnes, à plus forte
raison l’Europe où les autorités sont plus vigilantes
sur certains faits et gestes.
A travers cette perquisition du domicile du fils aîné du
président équato-guinéen, certains, notamment les faux
défenseurs du continent noir, diront probablement que
l’on s’acharne contre celui-ci. C’est d’ailleurs ce qu’a
fait son avocat, maître Olivier Pardo, qui a qualifié
l’acte de violation des principes diplomatiques du fait
que Teodorin Nguema est devenu depuis 2011, le
représentant permanent adjoint de son pays à l’Unesco.
Mais n’a-t-il pas donné les verges pour qu’on le
fouette? Combien d’hôpitaux ou d’écoles pouvait-on
construire avec les sommes dépensées?
Cet argent pouvait bien servir au développement de son
pays où bien des personnes croupissent sous le poids de
la misère. Et ce, malgré la production du pétrole qui
procure des revenus considérables au pays mais qui ne
sont détenus que par quelques individus. Tout cela à
cause de la mal gouvernance dans laquelle baigne le
pays. Cette manne n’est pourtant pas une ressource
intarissable. Tôt ou tard, qu’on le veuille ou pas,
telle une poule aux œufs d’or, elle mourra.
Le déshonneur de l'Afrique
D’où la nécessité de bien la gérer afin qu’elle profite
au peuple tout entier. En matière de ressources
pétrolières, affirmons-le sans barguigner, en dehors des
pays arabes où les populations profitent des revenus du
pétrole, en Afrique subsaharienne, c’est le désastre.
Le cas du Nigeria en est très illustratif. Malgré ses
nombreuses ressources pétrolières, près de 60% de la
population vit en dessous du seuil de pauvreté. En tout
état de cause, Obiang père et fils gagneraient à
développer une vision qui puisse leur permettre de
garantir un bien-être à leurs populations au lieu de
passer leur temps à dilapider les ressources du pays en
Occident avec tout ce que cela comporte comme
humiliation.
A ce que l’on sache, ce n’est pas la première fois que
Teodorín Nguema a affaire à la justice. L’on se rappelle
que celle-ci avait déjà saisi certains de ses véhicules
de luxe dont une Ferrari. Le moins que l’on puisse dire,
c’est que le comportement de ce dernier n’est ni plus ni
moins que des frasques qui n’honorent pas l’Afrique.
L’argent, a-t-on coutume de dire, est un bon serviteur
mais un mauvais maître. Cependant, il semble que
Teodorín Nguema ignore ce proverbe bien connu. Même si
les Français avaient ignoré la folie dans laquelle il
s’est lancé, sa propre conscience devrait l’interpeller.
Mais visiblement et à ce que l’on dit, ce garçon qui
mène une vie de pacha, est loin de se reprocher quelque
chose. Ce qui témoigne une fois de plus du comportement
qui caractérise la mal gouvernance devenue sport favori
de certains chefs d’Etat africains et de leurs proches.