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BATA ET
SES ALENTOURS
Alors que
Malabo s’impose comme la capitale politique de la Guinée
Equatoriale, la ville de Bata s’affirme comme capitale de
l’activité économique. Elle tient sa richesse de l’exploitation
forestière.
Lorsque l’on
atterrit à l’aéroport international de Bata, rien
n’indique que la ville regorge de merveilles.
Pourtant c’est à Bata que l’on découvre la réalité
économique équato-guinéenne. Bata a été le principal
témoin des bouleversements politiques et sociaux qui
ont marqué l’ancienne colonie espagnole. Le paysage
urbain en porte témoignage. Partout les vieilles
bâtisses espagnoles jonchent la ville ; qui s’impose
aussi comme une ville historique. Bata écrit Morx
Liniger Goumaz, le meilleur spécialiste occidental
de la Guinée Equatoriale "était au début du XXe
siècle un petit poste militaire et commercial et ne
comptait en 1907 que 137 habitants, dont 37
Blancs 21
Espagnols, 9 Français,4 Allemands et 3 Britanniques" L’essentiel
de l’activité depuis l’interdiction de la traite et jusqu’à nos
jours est consacré à l’exploitation forestière
. En
quelques années, le paysage du pays a complètement changé.
"Aujourd’hui le centre ville commence même à être embouteillé" ;
plaisante Cissé Souhaibou. Ce Malien est parmi les tout premiers
francophones à s’installer à Bata au lendemain du coup de la
liberté du mois d’août 1979. Comme il le témoigne lui même :
" je suis le premier francophone à m’installer dans la ville de
Bata après le coup de liberté de 1979. Aujourd’hui, je vous le
dit, le pays a énormément changé. Avant on mangeait tout ici
jusqu’au pain. Les habitants se comptaient au bout des doigts.
Pour quitter la frontière du Cameroun en passant par Ebebiyin on
passait facilement trois semaines en route , aujourd’hui, c’est
une affaire de 3h de temps". Depuis 20 ans, il est le tout
puissant patron du grand comptoir de la FERRETERIA HAIRE, une
boutique de commerce général spécialisée dans le domaine de la
quincaillerie. Tous les autres Maliens qui exercent dans ce
domaine sont ses enfants qu’il a formés.
Le
port apparaît comme le poumon économique de la ville. C’est
le domaine d’Asemar, une entreprise
locale qui
appartient au groupe Santy. Mais Bata est aussi le
port d’attache de l’Acacio Mane Ela, le cargo mixte
de la compagnie nationale équato- guinéenne Amgesa
qui assure essentiellement le trafic maritime entre
les deux ports majeurs du pays : Bata et Malabo.
La zone portuaire est aussi vouée aux entreprises de
transformation du bois. Exinsa y assure la
fabrication des déroulés pour l’exportation, tout
comme l’usine des Coréens qui y est implantée. On y
trouve le parc à bois d’Alcosa, d’Añisok Mongola, d’Isoroy,
le plus important groupe français de transformation.
Tout autour de ces usines est installé un autre
marché.
Les
femmes à longueur de journée proposent aux ouvriers à l’heure de
la pause quelques rafraîchissements et de la restauration.
A la sortie du
port c’est le village des pêcheurs. Ici dès l’âge de
7 ans on devient pêcheur affirme notre guide. La
majorité de ces pêcheurs sont originaires du
Nigeria.Un investisseur français en a profité pour
installer au bord de la mer un restaurant bien
aménagé et qui porte le nom de Miramar. Ici, on
déguste du bon poisson à longueur de journée ;
tandis que les flots de la mer viennent se fracasser
sur le port qui abrite la salle du restaurant. Il en
est de même du restaurant Pizza Mar géré par un
Espagnol.
L’univers administratif qui se trouve à Malabo est
bien aussi représenté à Bata ; la plus importante
ville du pays. Ici, il existe une présidence, et la
ville accueille des délégations de tous les grands
ministères.
En
face de l’immeuble qui abrite la Guinea
Ecuatorial de télécommunications S.A. (GETESA),
construit par les Chinois ; se trouve
l’ancien palais du gouverneur, ex palais
de Francisco Macias Nguema qui abrite
les services du premier ministre, chef
du gouvernement.
A l’entrée-sud de la ville se trouve le
palais présidentiel, une importante
construction à laquelle on accède après
avoir parcouru quelques kilomètres.
L’urbanisation de Bata est relativement
récente. Pour l’essentiel, des bâtiments
postérieurs aux années cinquante.
C’est par exemple le cas de l’hôpital
général. Sur son fronton on peut lire
l’année de construction : 1951. La
Guinée Equatoriale est manifestement la
terre la plus silencieuse du continent
africain. On y trouve peu de
quartiers
bruyants. En face de l’hôtel Cristal se trouve l’édifice du
dernier né du groupe EGTC (Ecuato guinea Trading company).
Supermercado EGTC. Non loin de là se trouve un grand café aux
allures touristiques. Il porte le nom de Acropole. Ici c’est le
point de rencontre des touristes, des cadres d’administration et
des hommes d’affaires. On mange exclusivement du poisson braisé
et des brochettes. Le maître des lieux est un Béninois, qui ne
ménage aucun effort pour satisfaire sa clientèle. A quelques
deux cents mètres de là se trouve la tour de l’horloge.
Autrefois, elle s’appelait " la place d’horloge " aujourd’hui
c’est la place de la liberté, précise notre guide. La mairie,
face au consulat du Gabon est construite quasiment à l’identique
de la poste centrale qui a été rénovée et ne manque pas
d’évoquer les propriétés andalouses.
En face de
l’imposant bâtiment de la BEAC (Banque de États de
l’Afrique centrale) se trouve le monument érigé à la
gloire des soldats tombés le 3 août 1979 pendant le
coup de la liberté. Face au soldat de la liberté se
trouve de l’autre côté la stèle qui symbolise la
visite d’un jour du pape Jean Paul II le 12 février
1982. C’est toujours dans ces lieux que se déroulait
la Foire ce que les francophones appellent
communément la foire.
A Bata on appelle ainsi l’allée piétonnière où
chaque année, du 25 juillet jusqu’au 6 janvier, on
érige, de part et d’autre de petits kiosques
couverts de chaume qui, la journée terminée,
accueillent jusque tard dans la nuit buveurs et
ambianceurs. Cette année c’est au bord de la mer que
la Foire a lieu et ira jusqu’au mois de décembre.
Derrière la place de la liberté se trouve le marché
central de Bata.
Le cœur du marché occupé par les fripiers. Ici on
peut se chausser et s’habiller à moindre coût. Sur
l’autre flanc de la colline se trouve le village de
la défunte UDEAC dont le sommet avait eu lieu à Bata
en 1986
. L’autre
grand marché est celui de Mendoassi situé sur la route de
l’aéroport. Là-bas, le commerce est exercé pour l’essentiel par
les ressortissants camerounais. Le charme de Bata vient aussi de
son implantation au bord de la mer depuis l’hôtel Panafricana,
construit sur la plage, non loin du centre culturel français et
de la résidence du Directeur de la BEAC s’étire une longue
promenade construite par les Espagnols. L’hôtel Panafricana est
à ce jour le plus grand réceptif hôtelier à Bata après que
Medina Luna ait été fermé.
LES PLAGES
DE BATA ET SES ALENTOURS
A Bata, le sable blanc de la plage
s’étend jusqu’à l’horizon sans moustiques, un endroit idéal
pour les touristes. De nombreuses personnes flânent sur cette
plage agréable à partir de 13 heures TU. Entre la plage et la
ville, il y a des passages maritimes bien aménagés
pour que la cité soit plus propre et accueillante.
La plage de Bata est parmi les plus belles du monde, le sable
blanc où on peut circuler avec des véhicules pendant
plusieurs Km. surtout de 8 heure à 14 heures TU. UTONDE
On va à Utonde souvent en excursion pour voir la belle plage,
les crocodiles, animaux sauvages, oiseaux, etc. Une autre
activité que
l’on peut pratiquer à Utonde est la chasse. On trouve aussi des
barques pour la recréation ou pour pratiquer la pêche sportive
L’île
de Corisco
avec ses plages fascinantes de sables totalement blancs.
¨La
Pierre «CAMPAÑA DE AFANA»,
c’est une merveille et produit de bruits fantastiques à chaque
fois que l’on la touche avec une autre pierre.
¨Les
«Rapidos de Sendje»
se trouvent dans le fleuve Wele, vers la ville de Mbini.
¨Monte
Bata C’est un endroit merveilleuxavec de nombreuses collines et de grandes falaises qui
rendent le lieu d’un carrefour d’attraction et d’aventures .
(*).