EDITORIAL:
Au nom de la raison / Cameroun — Guinée équatoriale :
Réouverture de la frontière à Kyé-Ossi
(Cameroon-Tribune
13/04/2007)
La célérité avec laquelle la frontière entre
le Cameroun et la Guinée équatoriale a été
réouverte avant-hier est tout à fait
salutaire pour les populations des deux pays
et même pour l’ensemble de la sous-région
d’Afrique centrale où le processus
d’intégration, de l’avis de nombreux
observateurs, est encore timide,
comparativement à la forte dynamique en
cours en Afrique de l’Ouest. Le
rétablissement de la circulation des
personnes et des biens est un événement
d’autant plus heureux qu’il intervient moins
de deux semaines seulement après la dernière
visite d’amitié et de travail au Cameroun du
président de la République de Guinée
équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
On se souvient en effet qu’au terme de cette
visite, le 30 mars dernier, le président
Paul Biya avait déclaré qu’" il n’y a pas de
problème politique entre la Guinée
équatoriale et le Cameroun ", tout en
promettant qu’" en ce qui concerne les
petits problèmes de frontières ou
consulaires, nous allons les résoudre au
mieux…Nous avons pris des mesures qui, nous
l’espérons, vont améliorer la circulation
des personnes et des biens entre les deux
pays ". Sur la même longueur d’onde, son
homologue de Guinée équatoriale, après avoir
affirmé qu’" il y a eu ces derniers temps
quelques incidents qui heureusement sont
réglés ", avait précisé : " au fond, je dois
dire que nous n’avons pas de problème majeur
avec ce pays frère ".
La normalisation rapide intervenue à la
frontière montre par ailleurs qu’il est de
l’intérêt réciproque des deux pays de "
cultiver des relations de bon voisinage ".
C’est avant tout une décision pragmatique
car l’économie camerounaise et celle de la
Guinée équatoriale ont un long chemin à
faire ensemble sur la voie du progrès. Il
suffit pour s’en convaincre de rappeler
juste deux projets en cours dont la
réalisation sera une source de croissance
bénéfique aux deux partenaires. Il s’agit
notamment de la construction programmée du
barrage hydroélectrique de Memve’ele dans le
Sud du Cameroun, qui approvisionnera en
énergie électrique bon marché une partie de
la Guinée équatoriale. Il y a également
l’accord gazier signé le 12 janvier 2007 à
Yaoundé par l’administrateur-directeur
général de la Société nationale des
hydrocarbures, Adolphe Moudiki, et un
émissaire de Malabo, le ministre des Mines
Atanasio Ela Ntugu Nsa, qui agissait pour le
compte de la Société nationale de gaz de son
pays. Le protocole d’accord porte sur un
projet d’exportation du gaz naturel du
Cameroun vers la Guinée équatoriale, les
études de faisabilité ayant confirmé la
faisabilité technique et financière d’un tel
projet.
Au-delà des enjeux économiques, ajouter à
cet argumentaire les liens culturels (langue
et traditions communes) qui continuent
d’unir les populations installées de part et
d’autre de la frontière héritée de la
colonisation, ne manque pas de pertinence.
C’est par conséquent au nom de la raison que
la frontière fermée en décembre dernier a
été réouverte. Cependant, si au plan
administratif des dispositions ont été
prises pour que les actes qui ont provoqué
cette fermeture ne se reproduisent plus, il
reste que les populations doivent davantage
faire preuve de civisme.
Rousseau-Joël FOUTE
[13/04/2007]
Cameroun — Guinée équatoriale : Réouverture
de la frontière à Kyé-Ossi
Le gouverneur de la province du Sud a
séjourné en Guinée -Equatoriale le 11 avril
dernier.
La liaison est rétablie entre les villes
frontalières de Kyé-Ossi et de Ebebeyin. Sur
instruction du président de la République de
Guinée Equatoriale, le poste frontalier de
Kyé-Ossi a été en effet réouvert le 11
avril. C’est le gouverneur de la province
équato-guinéenne de Kyé-Ntem, José Luis
Abega Nguema, qui a annoncé la bonne
nouvelle le 11 avril à Ebebeyin, capitale de
ladite province.
Au cours d’une séance de travail réunissant
les délégations camerounaise et
équato-guinéenne, le gouverneur de Kyé-Ntem
a rappelé les faits qui ont conduit les
autorités équato-guinéennes à ordonner en
décembre dernier la fermeture du poste
frontalier de Kyé-Ossi, notamment des cas de
vol et d’agression perpétrés à Ebebeyin et
qui seraient l’œuvre de Camerounais vivant à
Kyé-Ossi.
Le Gouverneur Abaga Nguema estime que ces
faits regrettables ne sauraient compromettre
la qualité des relations qui lient le
Cameroun à la Guinée équatoriale, mais
souhaite que les autorités camerounaises et
les Camerounais vivant à Ebebeyin
s’organisent pour renforcer la sécurité au
poste frontalier de Kyé-Ossi.
Le gouverneur de la province du Sud, Bernard
Wongolo a invité les populations
équato-guinéennes et camerounaises vivant de
part et d’autre de la frontière à tout
mettre en œuvre pour continuer à vivre
ensemble, dans la concorde.
Le séjour du gouverneur Bernard Wongolo à
Ebebeyin intervient au lendemain de la
visite du président Obiang Nguema au
Cameroun. A cette occasion, les échanges
entre les deux chefs d’Etat avaient
notamment porté sur les réformes au sein de
la CEMAC et les questions consulaires.
Réouverture hier (12.04.2006) de la
frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale.
Le
gouverneur du Sud Cameroun, Bernard Wongolo
s’est rendu hier en guinée Equatoriale sur
invitation de son homologue Equato Guinéen,
Rosé Louis ABAGA NGUEMA.
Au cours de cette visite, les deux hommes se
sont entretenus sur le problème frontalier
qui oppose leur deux pays ainsi que des
perspectives d’ouverture de la frontière
entre les deux pays frères.
La réouverture de cette frontière entre le
Cameroun et la Guinée Equatoriale est une
bonne nouvelle ceci après 4 mois de
fermeture due entre autres à l’insécurité
qui régnait dans cette zone. Jeudi, 12 Avril 2007:
Actualité nationale
http://www.crtv.cm/index2.php?link=actu_detail&code=2401
Malabo-Yaoundé, la barrière est tombée
(Camer.be
12/04/2007)
L’annonce a été faite par le gouverneur
Equato-Guinéen José Luis Abaga Nguema, au
cours d’une réunion d’apaisement qui s’est
tenue hier, avec son homologue Camerounais
Bernard Wongolo, gouverneur de la province
du Sud. La décision vient en fait de Malabo,
dont le locataire, on se souvient, en avait
donné l’assurance au président Paul Biya
lors de sa dernière visite à Yaoundé.
C’est donc dire que les populations
frontalières des deux pays s’attendaient à
ce que quelque chose de grandiose se passe,
pourtant elles n’ont pas pu retenir des cris
de joie à l’annonce du gouverneur Abega
Nguema. Ce soulagement est compréhensible
parce que les deux communautés ont beaucoup
de liens, qu’ils soient commerciaux, sociaux
ou linguistiques, et la fermeture de la
frontière était vécue comme un véritable
déchirement.
Les deux gouverneurs n’ont pourtant pas
manqué de revenir sur les causes de cette
situation, qui, ont-ils convenu, doit se
gérer de façon concertée.
La
frontière entre le Cameroun et la Guinée
Equatoriale, notamment au niveau de la ville
de Kye-Ossi, devrait rester fermée pour une
durée de 12 mois, pour raison d’insécurité
grandissante.
Cette insécurité serait due à la grande
prospérité du commerce frontalier entre les
deux pays. Néanmoins, des tractations
seraient en cours au niveau des autorités
équato-guinéennes pour réduire la période de
cette fermeture de 6mois.
Camerún -
Guinea Ecuatorial: Negociaciones secretas sobre la
crisis fronteriza
afrol
News / Mutations, 25 de Enero -
Según
fuentes del Ministerio camerunés de
Exteriores, la solución a la crisis
fronteriza entre Camerún y Guinea Ecuatorial
debería llegar después del regreso del
ministro camerunés Jean Marie Atangana
Mebara de Marruecos, donde se dirigió
después de haber discutido con el embajador
de Guinea Ecuatorial sobre el caso del
bloqueo fronterizo establecido por Malabo.
Una decisión brusca que vendría provocada
por un caso luctuoso. En efecto, es una
sospecha la que habría originado el último
cierre - el 30 de diciembre de 2006 - del
principal punto de paso comercial entre
Guinea Ecuatorial y Camerún, la ciudad
fronteriza de Kye-Ossi.
Todo habría empezado por un robo producido
en la obra de construcción de un inmueble
del responsable de Información en Bata a
finales del mes de noviembre. "Habría
perdido mucho dinero y sus sospechas se
centraron rápidamente en uno de sus
empleados de origen camerunés. En las
investigaciones realizadas en el lado
camerunés de la frontera, los policías
descubrieron en la residencia de la madre
del sospechoso una moto nueva y una suma de
cinco millones de francos cfa. Para los
investigadores, el delito estaba establecido
y varias personas fueron interrogadas y
detenidas en la cárcel de Ebebeyin, la
ciudad guineana", explica nuestra fuente.
Todo esto habría sucedido sin grandes
problemas si, en reacción a lo que
consideraban como una justicia ejecutiva y
privada, los parientes cercanos de los
detenidos no hubieran decidido ir a explicar
su descontento de viva voz al puesto
fronterizo de Kye-Ossi a las autoridades
locales ecuatoguineanas. "La tensión era
tanto más grande cuanto que las expulsiones
se había sucedido en este caso de robo y,
como de costumbre, los testimonios de los
repatriados sobre las exacciones y las
violencias no arreglaron las cosas. Y cuando
se añade que son siempre las mismas familias
que se encuentran en esta región, sea cual
sea el país donde nos encontremos…", añade
el diplomático del ministerio de Asuntos
Exteriores.
Sin embargo, las relaciones diplomáticas no
fueron interrumpidas entre Camerún y Guinea
Ecuatorial. Dos convocatorias del embajador
de Malabo en Yaoundé, por el ministro Jean
Marie Atangana Mebara, la última el pasado
fin de semana, han permitido hacer saber que
el gobierno ecuatoguineano no había "decidido"
el cierre del puesto fronterizo de Kye-Ossi
y que se trataba de una medida adoptada por
las autoridades locales que no informaron a
Malabo.
"A principios del año, el ministro de
Exteriores se dirigió también a Malabo,
portador de un mensaje del jefe del estado
Paul Biya, destinado a su homólogo Obiang
Nguema, para discutir la resolución del
problema", explica la misma fuente del
Ministerio, donde se oyen voces que lamentan
la larga hibernación de la Comisión Mixta
entre Guinea Ecuatorial y Camerún que no se
ha celebrado desde 1987.
Golpe
¿La reunión regular de esta comisión habría
permitido arreglar las repetidas diferencias
en la frontera entre los dos países, así
como detener las exacciones contra la
comunidad camerunesa en las ciudades
ecuatoguineanas? En marzo de 2004, en efecto,
un millar de cameruneses habían sido
expulsados de Guinea Ecuatorial, dejando
tras de sí bienes y empleos. Para el
gobierno camerunés, se trataba de una "situación
[…] contraria a los ideales de solidaridad y
de integración subregional que se esfuerza
en promover en sus relaciones con los países
vecinos y hermanos".
Asimismo, Yaoundé había recordado a su
embajador en Malabo que invocaba, para
justificar estas expulsiones, una "tentativa
de golpe" según palabras de su ministro de
Asuntos Exteriores, de Cooperación
Internacional y de la Francofonía, Pastor
Micha Ondo Bilé, recibido en aquella época
por el presidente Biya en Yaoundé.
En Yaoundé, en el momento en el que esta
crisis parecía estar resuelta, los trabajos
de la décimo séptima sesión de la Comisión
Mixta Camerún-Nigeria comienzan ese día,
mientras que el pasado 20 de enero, en
Bibemi, en la frontera entre Chad y Camerún,
las autoridades de N’Djamena y de Yaoundé
abrían una serie de concertaciones sobre la
seguridad en sus regiones fronterizas. Tanto
en un caso como en el otro, la presencia
efectiva del Estado parece la solución a la
prevención y a la resolución de los
diferentes conflictos.
Bakassi, península restituida por el
Tribunal Internacional de Justicia de la
Haya, espera todavía la puesta en marcha del
plan de inversión anunciado por el gobierno
para "marcar" la camerunidad de este
territorio, mientras que a lo largo de las
fronteras septentrionales, es la
colaboración de las autoridades
tradicionales, que apoyan normalmente la
administración a la que ambos estados han
recurrido. En estas condiciones, "no estamos
a salvo de otras crisis en al frontera con
Guinea Ecuatorial o en otras fronteras con
nuestros vecinos", señala un diplomático en
Yaoundé.
Des
discussions secrètes avec Guinée équatoriale pour régler
la nouvelle crise
(Camer.be
25/01/2007)
Le ministre des Relations extérieures et
l’ambassadeur de Malabo se sont rencontrés.
Selon des sources au ministère des Relations
extérieures, la solution à ce différend
devrait être trouvée après le retour du
ministre Jean Marie Atangana Mebara du Maroc
où il s’est rendu après avoir discuté avec
l’ambassadeur de Guinée équatoriale au sujet
du blocus subit par Malabo de la frontière.
Une décision brusque qui serait basée sur un
fait divers. C’est en effet un… soupçon qui
serait finalement à l’origine de la dernière
fermeture (le 30 décembre 2006) du principal
point de passage commercial entre la Guinée
équatoriale et le Cameroun, la ville
frontalière de Kye-Ossi.
Tout serait parti d’un vol survenu sur le
chantier de construction d’un immeuble du
patron des Renseignements généraux à Bata à
la fin du mois de novembre. " Il aurait
perdu beaucoup d’argent et ses soupçons se
sont rapidement portés sur un de ses
employés d’origine camerounaise. Dans les
recherches entreprises du côté camerounais
de la frontière, des policiers ont découvert
dans la demeure de la mère du suspect une
moto neuve et une somme de cinq millions de
Fcfa. Pour les enquêteurs, le crime était
signé et plusieurs personnes ont été
interpellées et retenues à la prison de
Ebebeyin, la ville guinéenne ", explique
notre source.
Tout ce serait passé sans gros problème si,
en réaction à ce qu’ils considéraient comme
une justice exécutive et privée, des proches
parents des personnes arrêtées n’avaient
entrepris d’aller exprimer leur
mécontentement de vive voix au
poste-frontière de Kye-Ossi aux autorités
locales équato-guinéennes. " La tension
était d’autant plus grande que des
expulsions avaient suivi cette affaire de
vol et comme à l’accoutumée les témoignages
des rapatriés [25 expulsés selon la
Panapress] sur les exactions et les
violences subies n’ont pas arrangé les
choses. Et quand on y ajoute que ce sont les
mêmes familles qui se retrouvent dans cette
région, quelque soit le pays où l’on se
trouve… ", ajoute ce diplomate du ministère
des Relations extérieures.
Cependant, les relations diplomatiques n’ont
pas été interrompues entre le Cameroun et la
Guinée équatoriale. Deux convocations de
l’ambassadeur de Malabo à Yaoundé, par le
ministre Jean Marie Atangana Mebara, dont la
dernière est survenue en fin de semaine
dernière, ont permis de faire savoir que le
gouvernement équato-guinéen n’avait point "
décidé " de la fermeture du poste-frontière
de Kye-Ossi et qu’il s’agissait d’une mesure
prise par les autorités locales qui n’ont
pas daigné en informer Malabo. "Au début de
l’année, le ministre [des Relations
extérieures] s’est également rendu à Malabo,
porteur d’un message du chef de l’Etat Paul
Biya, destiné à son homologue Obiang Nguema,
pour discuter de la résolution du problème
", explique encore notre source au ministère
où l’on trouve des voix pour regretter la
longue hibernation de la Commission mixte
entre la Guinée équatoriale et le Cameroun
qui ne s’est plus tenue depuis 1987.
Putsch
La réunion régulière de cette commission
aurait-elle permis de régler les différends
répétés à la frontière entre les deux pays,
ainsi que l’arrêt des exactions contre la
communauté émigrée camerounaise dans les
villes équato-guinéennes ? En mars 2004 en
effet, un millier de Camerounais avaient été
expulsés de la Guinée équatoriale, laissant
derrière eux biens et emplois. Pour le
gouvernement camerounais, il s’agissait
d’une " situation […] contraire aux idéaux
de solidarité et d'intégration
sous-régionales qu'il s'efforce de
promouvoir dans ses relations avec les pays
voisins et frères ". Par la même occasion,
Yaoundé avait rappelé son ambassadeur à
Malabo qui invoquait, pour justifier ces
expulsions, une "tentative de putsch " selon
le mot de son ministre des Affaires
étrangères, de la Coopération internationale
et de la Francophonie, Pastor Micha Ondo
Bilé, reçu en ce temps là par le président
Biya à Yaoundé.
A Yaoundé, au moment où cette crise semble
devoir être résolue, les travaux de la 17ème
session de la Commission mixte
Cameroun-Nigeria s’ouvrent ce jour, alors
que le 20 janvier dernier, à Bibemi, à la
frontière tchado-camerounaise, les autorités
de N’Djamena et de Yaoundé ouvraient une
série de concertation sur la sécurité dans
leurs régions frontalières. Dans l’un et
l’autre cas, la présence effective de l’Etat
semble la solution à la prévention et à la
résolution des différents conflits. Bakassi,
presqu’île restituée par la Cour
internationale de justice de La Haye attend
toujours la mise en œuvre du plan
d’investissements annoncé par le
gouvernement pour " marquer " la camerounité
de ce territoire, tandis que le long des
frontières septentrionales, c’est à la
collaboration des autorités traditionnelles,
qui appuient normalement l’administration
que les deux Etats ont eu recours. Dans ces
conditions, " on n’est toujours pas à l’abri
d’autres crises, à la frontière avec la
Guinée équatoriale ou dans d’autres
frontières avec nos voisins ", relève un
diplomate à Yaoundé.
Douala,
Cameroon, 01/20 - Equatorial Guinea
unilaterally closed its land border with
Cameroon at Kye-Ossi since 31 December 2006
after Cameroonians attacked a nun, angry
traders told PANA here.
"Equatorial Guinea has beefed up its
security forces in Kye-Ossi. Some
Equato-Guinean police officers are
preventing us from taking our goods to their
country," complained Marcel Nguebediang, one
of the traders stranded at the border.
Goods belonging to Cameroonian traders
notably food items piled in on the ground in
Kye-Ossi for three weeks are rotting while
there is a dearth of fresh supplies of farm
produce from Cameroon, another eyewitness
said.
Meanwhile, some cunning Equato-Guineans are
trying to buy fraudulently the goods from
Cameroonian farmers to resell same in their
country, but several Cameroonian traders
have refused such deals in protest against
the measure taken by Malabo.
The border between Equatorial Guinea and
Cameroon is closed only at Kye-Ossi as
supply points are still open in Douala and
Campo, which means that relations between
the two countries are not broken.
A good part of Cameroon`s food production
contributes to feed the Equato-Guinean
populations.
In return, Cameroon is deprived of the cheap
purchase of the Equato- Guinean fish due to
this unexpected closure at the Kye-Ossi
border.
In addition to the closure of this land
border, nearly 25 Cameroonians have already
been deported to their country, according to
corroborating sources.
A week ago, some Spanish-bound Cameroonian
illegal migrants who had been found off the
Equato-Guinean coast were reportedly thrown
at sea.
In March 2004, about one hundred
Cameroonians who had been deported from
Equatorial Guinea had arrived in Kyé-Ossi,
in Olamzé, southern Cameroon onboard an
Equato-Guinean army truck without bringing
their belongings along.
This new Equato-Guinean decision to close
the Kye-Ossi border comes at a time when a
sub-regional meeting meant to step up
integration within the Central African
Economic and Monetary Community (CAEMC) is
ending at the headquarters of the Bank of
the Central African States (BEAC) in Douala
http://www.angolapress-angop.ao/noticia-e.asp?ID=502855
En la
frontera cerrada entre Guinea Ecuatorial y Camerún
El
diario camerunés Le Messager publicaba ayer
el siguiente reportaje sobre la situación en
la frontera cerrada en Kye-Ossi. Publicamos
su traducción completa:
Integración regional
En la
frontera cerrada entre Camerún y Guinea
Ecuatorial
Desde la
tarde del 30 de diciembre, los habitantes de
Kye-Ossi están separados de sus vecinos
guineanos.
1- Un
cierre unilateral y controvertido. Son
todavía muchos los jóvenes que pasan las
noches al raso en la tierra de nadie de la
frontera entre Camerún y Guinea Ecuatorial,
en la ciudad de Kye-Ossi. Son malíes,
burquinabés, marfileños y chadianos en su
mayoría. Todos han sido repatriados manu
militari del país de Obiang Nguema a causa
del incidente. “El 30 de diciembre, hacia
las 17 horas, se cerró la frontera desde el
lado de Guinea Ecuatorial. Los soldados del
puesto nos explican que el día anterior,
unos cameruneses, han agredido, violado y
asesinado a una monja española de la iglesia
católica.
Se cerró la frontera para que no pudieran
escapar. Pero no sabemos porqué la situación
se mantiene todavía”, explica un inspector
de policía de la comisaría de fronteras. El
jefe del puesto, el oficial Awong Jean
Désiré, no quiere hablar del asunto.
En el cuartel de la gendarmería de la ciudad
de Kye-Ossi, se desatan las lenguas.
Se acusa, bajo cobertura de anonimato, a los
policías del puesto fronterizo. “Es una
argumentación demasiado simple para
justificar el cierre de una frontera. Es
cierto el incidente de Guinea Ecuatorial.
Pero el verdadero problema es que el 24 de
diciembre, el día en que se producen las
transacciones comerciales más importantes,
los policías reunieron la cantidad de 2,4
millones de francos. No se entendieron a la
hora de repartírselos y uno de ellos, con el
que no se había contado, cogió 400.000
antes de huir. La refriega llamó la atención
de los militares guineanos que acudieron a
separarlos. Ahí fue donde comenzó todo”,
indica un gendarme. Este parece ser también
el punto de vista mantenido de forma casi
unánime por los comerciantes cameruneses
instalados en Kye-Ossi. “Hace tiempo que los
gaboneses no compran ya aquí por culpa de
esos policías. Cuando un ecuatoguineano
compra una caja de tomates a 6.000 Fcfa,
debe pagar 2000 Fcfa a la aduana y otros
2.000 Fcfa a la policía. La caja se
le pone en 10.000 Fcfa sin contar el
transporte.
Demasiado… ”, dice Sangou Salifou, el jefe
de sector en el mercado de Akombang.
En Ebebeyin, la ciudad de entrada en
Guinea Ecuatorial, la decisión no parece
aceptarse con unanimidad. Grupos furiosos se
han hecho notar en la prefectura exigiendo
la reapertura de la frontera. “Los alimentos
que se consumen aquí se compran en un 95% en
Kye-Ossi. Desde el 30 de diciembre no
podemos comer de manera normal y no es por
falta de dinero. Hay que abrir las fronteras
y punto, eso es todo”, afirma en español una
mujer joven. La situación es seguida con
interés por las principales autoridades de
esta ciudad fronteriza. “Lamentamos
enormemente que esto haya sucedido, porque
esta situación penaliza a los dos pueblos.
El problema es que el 30 de diciembre
cerramos la frontera por la agresión mortal
perpetrada por unos cameruneses en una
misión católica. Pero la frontera debería
abrirse el 6 de enero. Poco antes, sin
embargo, unos cameruneses atacaron otra vez
a la comunidad china en nuestro país.
Decidimos por esa razón cerrar la frontera
hasta nueva orden…”, explica Delfín Ndong
Avono, fiscal en el tribunal de primera
instancia de Ebebeyin.
2- Marfileños, burquinabés, malienses
y beninenses encerrados entre las dos
fronteras. Inmediatamente después del
cierre de la frontera, las autoridades
ecuatoguineanas iniciaron una operación de
repatriación de todos los extranjeros de
origen africano. El principal destino
elegido fue el de Camerún. El viernes, el
pasado 19 de enero, un centenar de
extranjeros esperaban desesperados en la
tierra de nadie entre Camerún y Guinea
Ecuatorial. Han puesto en marcha una acción
conjunta para que algunas personas
bondadosas les proporcionen algo para beber.
“Camerún no es un cubo de basura en el que
pueda arrojarse cualquier cosa. No podemos
autorizar que estos extranjeros entren en
Camerún. Se quedarán aquí hasta nueva orden.
Hay burquinabés, marfileños y benineses. Los
de Malí están en la comisaría en virtud de
un convenio firmado entre los dos países.
Los chadianos por su parte son libres de ir
donde quieran…” explica un inspector de
policía encargado de la vigilancia de los
extranjeros. Algunos tienen sus papeles en
regla, otros están en situación irregular.
“Llegué a Guinea Ecuatorial por medio de una
autoridad para realizar un trabajo. Más
tarde me consiguió los papeles. Después de
ese trabajo, me separé de él antes de
encontrar otro trabajo. Pero hace dos
semanas que los militares me detuvieron y me
dijeron que no querían más extranjeros
porque no les causan más que problemas. Como
es un país bajo gobierno militar, no se
discuten sus órdenes. Me han traído a
Ebebeyin donde he estado detenido siete días
antes de que me trajeran aquí a la
frontera”, relata Simplice Ndjongwa de
nacionalidad chadiana, enseñando sus
papeles. Según fuentes próximas a estos
repatriados, en Guinea Ecuatorial hasta los
paisanos están autorizados a molestar a los
extranjeros, en especial a los clandestinos.
“Guinea Ecuatorial es un país en el que los
derechos humanos no existen. Fui para allí
por mediación de un señor que quería que
cuidara a su esposa a base de plantas
naturales. No llegué a Ebebeyin hasta el 2
de noviembre de 2006, pero el 7 de enero me
detuvieron unos policías ecuatoguineanos.
Cuando quieren repatriar extranjeros, le dan
los taxis a los policías que cuando los
cogen como clientes los llevan directamente
al campamento, es decir a la cárcel. He
estado siete días en una celda en
condiciones inadmisibles aunque tengo
papeles. Es inhumano”, denuncia Etéta
Stanislas de nacionalidad camerunesa. Este
hombre joven, de 31 años, está decidido a
volver a Guinea Ecuatorial en cuanto se
reabra la frontera. “Mi gente esta allá
abajo y pueden ayudarme a volver. Sólo
quiero que la frontera vuelva a abrirse
cuanto antes”, explica.
3- El infierno de los comerciantes
cameruneses. Las actividades comerciales en
la ciudad de Kye-Ossi funcionan a ritmo
lento desde el cierre de la frontera con
Guinea Ecuatorial. Los mercados están
desiertos, sus principales clientes tienen
prohibida la entrada en Camerun desde el 30
de diciembre. En el mercado de Akombang
están cerradas la mayoría de las tiendas.
Algunos de los comerciantes abiertos hacen
limpieza. En la parte dedicada a productos
frescos, las moscas reciben a los escasos
clientes que van de paso. Los productos
perecederos se pudren en el día, produciendo
pérdidas enormes valoradas en decenas de
millones. “Es el diluvio. La única actividad
de la ciudad de Kye-Ossi es el comercio.
Pero desde el 30 de diciembre nuestros
principales clientes no pueden cruzar la
frontera. Muchos cameruneses han abandonado
la ciudad para tomarse unas vacaciones. Las
pérdidas son enormes para los vendedores de
productos no perecederos. Pero el balance es
alarmante para los vendedores de productos
frescos. Algunos de ellos hicieron sus
pedidos sin estar al corriente de lo que
pasaba. Cuando llegan aquí con el camión
cargado de productos sólo les queda llorar…”
se lamenta El Hadj Fonzie Maurouda, el
presidente de los comerciantes del mercado
de Akombang. “Si no se hace algo, la ciudad
de Kye-Ossi va a vaciarse, porque vive de
los guineanos que pasan la frontera para
hacer sus compras”, profetiza Hapy Yves
Deschamps vendedor de productos medicinales
hechos a base de plantas. Hasta las
moto-taxis están paradas. Sus propietarios
vieron como sus ingresos caían tan solo dos
días después del cierre de la frontera.
Los comerciantes piensan, si no se hace nada
pronto para resolver el problema, exigir el
cierre de todas las fronteras con Guinea
Ecuatorial. “Hemos podido comprobar que
nuestros clientes ecuatoguineanos se
abastecen actualmente con las mercancías que
entran por Campo. Para no ser perjudicados
durante mucho tiempo, vamos a poner en
marcha una acción colectiva para pedir a las
autoridades que cierren la frontera de
Campo, de modo que Malabo se paralice. Creo
que en estas condiciones, se verán obligados
a reabrir porque nosotros abastecemos al 90%
del país vecino”, amenaza Hapy Yves
Deschamps”.
Joseph
Flavien KANKEU Enviado especial a Kye-Ossi (
22-01-2007)
http://www.asodegue.org/enero2307.htm
Editado y distribuido por ASODEGUE
23 de enero de 2007
Kye-Ossi,
samedi 20 janvier 2007, il est 10 heures. En
cette période de saison sèche, le soleil est
accablant bien qu’on soit en zone
forestière. Sur l’axe principal conduisant à
la frontière avec la Guinée Equatoriale et
le Gabon, des commerçants vont et viennent,
en se discutant le passage avec les
motos-taximen. Non loin de la principale
gare routière de la ville, se dresse un
joyau architectural. C’est le marché de
Kye-Ossi, construit par la mairie d’Olamzé
sur un financement du Fonds spécial
d’équipement et d’intervention intercommunal
(Feicom). Mais, lorsqu’on approche ce centre
commercial, c’est la désolation totale. Les
herbes y ont droit de cité. Commerçants et
clients viennent dans leurs besoins
pressants, s’y soulager au quotidien,
polluant ainsi l’environnement urbain.
Le marché en soi est constitué d’environ
cent comptoirs (étals) et quelques grands
magasins. Mais personne n’y est installé. “
Nous étions enthousiasmés lorsqu’on lançait
les travaux de construction de ce marché.
Mais le voilà aujourd’hui abandonné à cause
des querelles entre le maire et le directeur
du Feicom qui, à l’époque, avait engagé les
travaux à sa guise. Il valait mieux utiliser
cet argent pour construire une salle de
classe plutôt que de l’enterrer ici, pour
rien ”, regrette un commerçant. Le maire
lui, estime que le bailleur de fonds qui est
le Feicom, n’aurait pas respecté les termes
du contrat de construction. En attendant que
les incompréhensions soient levées, les
commerçants se contentent de vendre dans le
marché d’Akombang, construit en matériaux
provisoires, et ne donnant aucune garantie
de sécurité.
L’électrification fait défaut à Kye-Ossi
La ville de Kye-Ossi, en majorité occupée
par les ressortissants du département du
Noun, dans l’ouest Cameroun, a pour
principale activité le commerce. Bien
qu’elle soit une ville frontalière, elle
n’est pas alimentée en énergie électrique.
Pourtant, les câbles électriques traversent
toute la ville. Les maisons de commerce sont
alimentées grâce aux groupes électrogènes.
Même les structures hôtelières fonctionnent
ainsi. “ Nous mettons les groupes
électrogènes en marche de 18 heures à 23
heures. Dans chaque chambre, nous avons posé
des lampes-tempête qui permettent à nos
clients de dormir étant éclairé. Si nous ne
faisons pas comme cela, il sera difficile de
s’en sortir car les hôtels ne sont pas très
sollicités ici, sauf en période de fête ”,
explique la réceptionniste d’un hôtel de la
place. Les débits de boisson à Kye-Ossi font
autant.
Dans le plus célèbre bar de Kye-Ossi,
dénommé “ Trois Nations ”, le mémorable
match ayant opposé les Lions indomptables du
Cameroun à la sélection d’Argentine, lors de
la phase finale de la coupe du monde de
1990, est diffusé à longueur de journée.
Tout commence d’ailleurs par l’exécution de
l’hymne national. Et à chaque reprise, la
salle se remplit, un peu comme si le temps
avait suspendu son vol. “ Ça fait notre
fierté. Nous n’avons plus jamais ressenti le
plaisir qui nous avait habité en 1990.
Chaque fois qu’on diffuse ce match, tous les
étrangers qui se trouvent dans la salle ont
envie d’être Camerounais ”, se vante un
jeune homme. Mais tout cela se fait,
apprend-on, avec un peu de désinvolture,
depuis la fermeture de la frontière avec la
Guinée Equatoriale.
Par
Joseph Flavien KANKEU Envoyé spécial à
Kye-Ossi
Le 23-01-2007
La Guinée
équatoriale ferme sa frontière avec le Cameroun
Des marchandises
camerounaises, interdites d’entrée en Guinée
équatoriale, pourrissent à Kye Ossi. Des Camerounais
expulsés du pays d’Obiang Nguema
Une nouvelle fois, la Guinée équatoriale est fâchée
avec le Cameroun. Depuis le 31 décembre 2006, le
pays d’Obiang Nguema Mbazogo a unilatéralement
fermé, à Kye Ossi, sa frontière terrestre avec le
Cameroun. Pour conforter cette décision, la Guinée
équatoriale a procédé au renforcement de ses forces
de sécurité à Kye Ossi. Des policiers
équato-guinéens veillent au grain, empêchant aux
commerçants camerounais d’acheminer leurs
marchandises vers leur pays.
A l’origine de cette grave décision, l’agression
d’une religieuse en Guinée équatoriale. Des
marchandises de commerçants camerounais sont pour
l’instant parquées à Kye Ossi. Des produits vivriers
pourrissent par terre. Depuis trois semaines, les
marchés de Guinée équatoriale sont difficilement
approvisionnés en produits agricoles venus du
Cameroun. Des officiels équato-guinéens, attirés par
l’appât du gain, tentent d’acheter en fraude les
produits camerounais pour aller les revendre dans
leur pays. Anticipant des pertes sèches, plusieurs
commerçants camerounais se refusent de vendre, comme
en protestation à cette mesure pour le moins grave.
Pour l’instant, la fermeture de la frontière se
limite à Kye Ossi. Des points de ravitaillement
demeurent opérationnels à Douala et à Campo. La
rupture n’est pas encore totale entre les deux pays.
Une bonne partie de la production vivrière du
Cameroun contribue à nourrir les populations de
Guinée équatoriale. En retour, le Cameroun se trouve
privé de l’achat bon marché du poisson
équato-guinéen, du fait de cette fermeture inopinée
de la frontière de Kye Ossi. La Guinée équatoriale
ne s’est pas limitée à la fermeture de la frontière
terrestre. Des Camerounais seraient également
expulsés du pays d’Obiang Nguema. On parle de
plusieurs contingents de 25 Camerounais rapatriés en
moyenne chaque jour de force vers leur pays.
Cette hostilité de la Guinée équatoriale envers le
Cameroun n’est pas nouvelle. Il y a une semaine, des
clandestins camerounais en partance pour l’Espagne,
ont été découverts à bord d’un navire, au large des
côtes de la Guinée équatoriale. Ils ont tout
simplement été balancés à la mer, sans autre forme
de procès. En mars 2004, une centaine de Camerounais
expulsés de la Guinée équatoriale, s’étaient
retrouvés à Kyé-Ossi, dans l’arrondissement d’Olamzé
au Sud Cameroun. Les expulsés étaient parvenus à
Kyé-Ossi à bord d’un camion militaire de l’armée
équato-guinéenne, laissant derrière eux tous leurs
biens. Cette nouvelle décision équato-guinéenne de
fermer la frontière de Kye Ossi intervient au moment
où s’achève, au siège de la Beac à Douala, une
rencontre sous-régionale en vue d’accélérer
l’intégration en zone Cemac.