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Les attentes de la CEMAC

  Les pays de la sous-région voudraient un accord de partenariat qui intègre à la fois le volet commerce et le volet développement.

Dans l’ensemble, les négociateurs de l’Afrique centrale sont unanimes sur le bien-fondé de l’Accord de partenariat économique (APE) qui se présente comme un levier du développement. Les pays de la sous-région veulent un accord de partenariat qui intègre à la fois le volet commerce et le volet développement. Le ministre de l’Economie et des Finances, Polycarpe Abah Abah, président en exercice du Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui représentait également le gouvernement camerounais hier, l’a réitéré dans son allocution d’ouverture : l’Afrique centrale souhaite un accord de partenariat économique perçu comme un outil d’impulsion économique et un instrument de développement.

L’un des principes essentiels de l’APE est de promouvoir l’intégration régionale. On attend de l’Accord qu’il contribue à l’éradication de la pauvreté et qu’il soit le vecteur de la compétitivité des produits de l’Afrique centrale dans les marchés internationaux. Pour y parvenir, il s’agira par exemple de mettre en synergie les engagements mutuels agréés dans l’accord de partenariat économique et les instruments de coopération en vue de soutenir un accroissement quantitatif et qualitatif des biens et services produits et exportés par l’Afrique centrale. Cet objectif peut être promu dans les domaines suivants : développement des infrastructures, modernisation de l’agriculture, consolidation de la sécurité alimentaire, amélioration du climat des affaires, financement du partenariat, etc.

Les experts de la sous-région souhaitent dans cette optique que des moyens soient libérés pour renforcer les capacités des industries sous-régionales afin de les rendre compétitives et capables d’affronter le marché international. Ils souhaitent que la levée des barrières douanières soit progressive, afin que des mécanismes fiscaux internes se renforcent pour générer davantage des ressources financières. Il reste à identifier les besoins et les programmes d’appui, d’en évaluer la faisabilité et de proposer les modalités de mise en œuvre appropriées.

Un fonds dit Fonds régional de l’APE (Forape) va être mis sur pied et qui sera logé auprès de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale et dont le ministre de l’Economie et des Finances assure qu’il aura " des procédures de fonctionnement et de gestion souples et flexibles ".

Cameroun Tribune
http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j17072007&idart=4079&olarch=

Jeanine Fankam
 [17/07/2007]
 

CEMAC: Des avancées significatives

  Les inerties sont bousculées, certaines décisions se mettent en place.
Incontestablement, le visage de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est en train de changer. Peut-être pas à la vitesse souhaitée par tout le monde. Mais, ce qui est sûr, c’est que ça bouge. Les faits sont suffisamment têtus pour démontrer que l’ère de l’inertie dans la sous-région est en train d’être révolue. En témoigne, la série de réunions sous-régionales que Yaoundé abrite depuis lundi dernier pour donner un coup d’accélérateur aux réformes institutionnelles en cours en Afrique centrale. Figurent au menu, l’assemblée générale de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ; la réunion du Comité de pilotage des réformes institutionnelles de la CEMAC ; la réunion extraordinaire de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) ; l’installation du nouveau gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), et la réunion du Comité ministériel commercial conjoint élargi aux ordonnateurs nationaux du Fonds européen de développement (FED) et aux commissaires européens, Louis Michel en charge du développement et de l’aide humanitaire, et Peter Mandelson en charge du commerce.

On se souvient que lors de leur 8e sommet tenu du 24 au 25 avril 2007 à N’Djamena au Tchad, les chefs d’Etat ont pris des décisions qui montrent qu’un vent nouveau souffle sur la communauté. La première grande décision, c’est la transformation du secrétariat exécutif de la CEMAC en commission. Cette réforme a déjà pris effet car l’acte additionnel y relatif a été signé par tous les chefs d’Etat et ceux-ci ont également décidé que la commission est composée d’un commissaire par Etat-membre. Cette commission est dirigée par un président assisté d’un vice-président. Le Camerounais Antoine Ntsimi a été nommé président de la commission le 25 avril 2007. Jean Marie Maguena, de nationalité gabonaise, occupe quant à lui le poste de vice-président de la commission.

La deuxième décision majeure concerne la BEAC, qui est l’institut d’émission, à ne pas confondre avec l’organe financier qui est la BDEAC. Cela dit, les chefs d’Etat ont décidé de deux types d’élargissement au niveau de la BEAC. Le premier concerne les directions générales. En effet, le gouvernement de la BEAC a été transformé, avec la création de trois directions générales. Ensuite, on est passé, toujours au niveau de la BEAC, de neuf à douze directions centrales.

En revanche, ce qu’il convient de souligner à grands traits, c’est le maintien lors du sommet de N’Djamena, jusqu’à nouvel ordre, du fameux " consensus de Fort-Lamy ". Il s’agit du principe qui régit actuellement la répartition des sièges et des postes au sein de la CEMAC. Il ressort de ce consensus que le premier responsable d’une institution ne doit pas être ressortissant du pays du siège. Autrement dit, jusqu’à ce que ce consensus vienne à être changé, le gouverneur de la BEAC, pour ne citer qu’un exemple édifiant, restera un ressortissant du Gabon. C’est sur cette base que le nouveau gouverneur a été proposé par le gouvernement gabonais et il vient d’être nommé. Philibert Andzembe, pour ne pas le nommer, sera d’ailleurs installé ce jour à Yaoundé, en remplacement de son compatriote Jean-Félix Mamalepot.

Qu’à cela ne tienne, au terme de leur dernière rencontre à N’Djamena, les chefs d’Etat ont décidé la mise en œuvre effective du principe de la libre-circulation des personnes et des biens à partir de ce mois de juillet. C’est sur ce dernier aspect que les récriminations des populations de la sous-région sont les plus nombreuses. Chaque citoyen de la communauté aimerait parcourir sans visa le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RCA et le Tchad, sans montrer absolument patte blanche. Ainsi, les avancées observées depuis un certain temps iraient au-delà de l’architecture institutionnelle en mutation. Ce faisant, les réformes engagées s’attaqueraient aux barrières érigées pour freiner l’intégration.
Rousseau-Joël FOUTE YAOUNDE - 12 JUILLET 2007 
Cameroon Tribune
 

CEMAC : Talks on Reforms Enter Decisive Phase

  The Steering committee met yesterday in Yaounde to fine tune draft laws and situate them within context.

The draft treaty of the Central African Economic and Monetary Community (CEMAC), the laws governing the Bank of Central African States (BEAC) and the contribution of Equatorial Guinea to BEAC’s savings, were among the spiky issues tackled yesterday in Yaounde by members of the CEMAC institutional reforms steering committee.

Meeting in their seventh session under the committee’s chairperson, Marcelino Owono Edu, Minister of Planning and Economic Development for Equatorial Guinea, committee members scrupulously scrutinized the laws governing CEMAC within the spirit of the orientations of the Heads of State of the six member countries as decided upon in April this year at the N’Djamena summit. By press time yesterday, deliberations were still at their embryonic stage but the issue concerning the CEMAC treaty and the monetary union of the sub region had been thrashed. The two structures were amended to include the Commission which has replaced the Executive Secretariat in the CEMAC organisational chart as prescribed by the Heads of State.

"What we are doing here today is to implement the instructions of the Heads of State. We started with a cross examination of the treaty of CEMAC to which we made amendments. After this, we finished with the monetary union of the sub region. In the afternoon, we will move forward with the BEAC provision", Polycarpe Abah Abah, Cameroon’s Minister of the Economy and Finance, told pressmen.

"The meeting consists in studying the different laws: statute, internal regulations, conventions etc", Marcelino Owono Edu said, stating inter alia that the discussions will be followed by the installation today, of the new BEAC governor, Philibert Andzembe, the appointment of other members of government of the BEAC as well as those of the commission. "Initially, BEAC had three members of government. Today, the number has risen to six including, the governor, vice governor and four director generals", he said.

The major issues examined yesterday include: the convention of the Central African Monetary Union, Statute of the Bank of Central African States, internal regulations of the Central African Monetary Union Ministerial Committee, board of directors, monetary policy committee, BEAC government, national monetary and financial committee, and BEAC audit committee.

Already, the commission is fast taking roots with Cameroon’s Antoine Tsimi designated to occupy post of president while Jean Marie Maguena from Gabon takes position of vice.

LUKONG Pius NYUYLIME
 

La FAD accorde 165 millions de dollars à la CEMAC pour appuyer
son programme routier dans trois pays

 

Bulletin-CEMAC
Mardi 10 Juillet 2007 à 15:00:00
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La FAD accorde 165 millions de dollars à la CEMAC pour appuyer son programme routier dans trois pays

Le Conseil d'administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé le Programme de facilitation du transport sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N'Djamena initié par la Communauté économique et visant à améliorer l'efficacité des transports entre les Etats de la sous-région, notamment au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique.

Pour concrétiser son engagement, l'institution financière a accordé le 5 juillet, à Tunis (Tunisie), un prêt et un don d'un montant total de 164,89 millions de dollars qui permettront de financer ce vaste programme. Elle a également approuvé un prêt de 72,74 millions de dollars et un don de 92,14 millions de dollars afin de faciliter la circulation des biens et des services au sein de la CEMAC.

Ce programme vise à renforcer l'efficacité de la chaîne logistique des transports et plus particulièrement les infrastructures routières, le chemin de fer et l'accessibilité le long des corridors Douala-N'Djamena et Douala-Bangui. Il permettra par ailleurs d'accroître les échanges communautaires tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la zone.

Il comprend plusieurs composantes regroupées sous des volets distincts : l'aménagement et la réhabilitation des routes, l'amélioration des services du chemin de fer Douala-Ngaoundéré, les aménagements connexes, des actions et mesures de facilitation des transports ainsi que l'appui institutionnel et la gestion du programme.

En matière de routes, ce projet, qui renforcera l'intégration régionale par des liaisons directes entre le Cameroun, la Centrafrique et le Tchad, suscitera de nombreux avantages socioéconomiques. Sa réalisation contribuera à améliorer la sécurité routière et le confort des passagers, à réduire le coût des transports et le temps de parcours entre les localités. L'accroissement des opportunités d'emplois pour la population locale et la revitalisation de micro entreprises (ateliers de réparation de véhicules, points de vente de produits vivriers, restaurants, garages) devraient également découler de ces réalisations.

Ce programme améliorera aussi les facilités d'accès aux marchés périodiques des produits vivriers, la prévention des maladies et la santé des riverains, sans oublier l'accessibilité aux principaux pôles d'emplois ou d'activités économiques dans les six pays de la sous-région (le Cameroun, le Tchad, le Gabon, la Centrafrique, le Congo et la Guinée équatoriale).

L'accès du Tchad et de la République centrafricaine au port de Douala (Cameroun) sera rendu possible grâce à ce projet qui, dans son ensemble, contribuera à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration du cadre et des conditions de vie des populations.

Le coût estimé hors taxes et droits de douane de l'ensemble de ce programme financé par le FAD, les opérateurs privés du secteur des transports inter-états, le Secrétariat exécutif de la CEMAC, les gouvernements du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad ainsi que par des bailleurs de fonds tels que l'UE, l'IDA et l'AFD, est fixé à 620 millions de dollars.

Nestor N'Gampoula

Siège: Les Manguiers, 76 avenue Paul Doumer, Brazzaville, République du Congo - Bureaux en Europe: 2 Place Joffre, Paris 7ème, France - Bureaux aux Etats-Unis : 1250 24th Street, Washington DC 20037 - Tél. : + 33 (1) 45 51 09 80 - Fax : + 33 (1) 45 51 03 06 - Site Internet : http://www.brazzaville-adiac.com/ - E.mail : redaction@brazzaville-adiac.com

 

Intégration: Le passeport Cemac est là

  YAOUNDE - 04 JUIL. 2007
© Innocent Ebodé, Repères


C'est en principe dimanche 1er juillet dernier que le passeport cemac est officiellement entré en vigueur. Le précieux document est déjà disponible, de l'avis même des officiels de la commission de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (cemac).

Cette opération cadre avec la volonté exprimée par les chefs d'Etat de l'Afrique centrale lors du sommet de Ndjamena (Tchad) du 25 avril 2007 : les dirigeants de la sous-région ont notamment pris la décision de rendre effectives la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire et l'entrée en vigueur du passeport CEMAC dès ce mois de juillet. Le président de la Commission de la cemac, M. Antoine Ntsimi, a confirmé la disponibilité du passeport cemac au sortir d'une audience que lui a accordée M. Dénis Sassou Nguesso, le président congolais le 18 juin 2007 à Brazzaville : "Le passeport CEMAC est déjà disponible et sa configuration obéit à toutes les exigences en matière de sécurité. Il reste à asseoir l'aspect pratique de sa distribution et sa mise en exécution".

La conséquence de l'entrée en vigueur du passeport Cemac devrait être l'effectivité de la libre circulation des hommes et des biens dans les six pays de la communauté. M. Ntsimi s'est aussi prononcé sur cette importante question : "Les textes relatifs à la mise en place de la libre circulation sont déjà en place. Il suffit maintenant de passer de la parole à l'acte. Sur les six Etats membres, quatre pratiquent plus ou moins déjà cette libre circulation. La décision avait été prise de passer à une phase progressive au niveau des deux autres Etats. Ces Etats sont déterminés à ne pas rester en marge et faire effectivement partie de cette intégration. Ils sont prêts à ouvrir leurs frontières".

Le passeport cemac est un " instrument de libre circulation de personnes " qui a été adopté lors d'un conseil de ministres de la Communauté le 21 juillet 2001 à Bagui (Centrafrique). Il est délivré aux ressortissants des Etats membres de la Communauté dans " les conditions habituelles de leur délivrance dans les pays membres ". L'impression, la gestion et la délivrance de ce passeport, incombent à chaque Etat membre.

Descriptif: Présentation du Passeport CEMAC

Le Passeport se présente sous la forme d'un carnet de 32 pages aux dimensions standard (120 mm x 80 mm).

La couverture rigide de couleur orange est frappée du logo de la CEMAC et des inscriptions " Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale " au dessus du logo ; passeport CEMAC et dénomination du pays d'établissement sur le logo.

Les deux pages de garde qui font corps avec la couverture sont de même couleur que les pages intérieures. La première page de gauche contient la réquisition de l'autorité compétente de l'Etat membre (p2).

Au milieu de chaque page est représenté le logo de la CEMAC placé dans un cadre aux motifs guillochés.

La page 3 est réservée à l'identité du requérant, à la validité, au lieu d'établissement et à la signature de l'autorité qui aura délivré le passeport (page identitaire).

La page 4 contient les mentions de prorogation de validité et la page 5 sera réservée aux photographies des enfants qui accompagnent le titulaire du passeport.

Les pages allant de 6 à 32 sont réservées aux visas Emi-Immigration
Sur la dernière page de garde sont portées les recommandations importantes.

La page identitaire est protégée par un film sécuritaire comportant des Inscriptions invisibles et re activantes en fluorescence. Il adhère par lamination à chaud. Des mesures spécifiques de sécurité sont imprimés depuis la couverture jusqu'aux pages intérieures. Celles-ci feront l'objet d'une diffusion restreinte à l'endroit des responsables chargés des questions des passeports et des frontières dans chaque état membre.

Source: Commission de la CEMAC
http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=19718&cid=22
 

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