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AU
CAMEROUN
Mise à jour à Yos Mimboman
Vallée du
Ntem Province du
Sud Cameroun
le
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Ge-Infonet web
Site, mise
à jour, le
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Échanges transfrontaliers: L’intégration
sous-régionale
par le Ntem
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Les populations
des trois pays ont les mêmes racines. L’engagement de
leurs municipalités à se mettre ensemble pour développer
les échanges transfrontaliers intercommunaux, découle du
souci d’un intérêt commun sur les plans social et
économique à préserver. |
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DOUALA - 10
MAI 2006 : Un protocole d’accord en vue du renforcement
de l’intégration régionale à travers la promotion des
échanges commerciaux entre le Gabon, la Guinée
équatoriale et le Cameroun a été signé la semaine
dernière à Yaoundé.Ce
protocole vise les acteurs et les collectivités locales
de la vallée du Ntem. Le document qui contient une
dizaine d’articles, fait une fixation sur les objectifs
de l’accord, les résultats attendus, les engagements des
parties, les principes de collaboration et autres. Les
différents partenaires signataires, ont convenu de
faciliter la concertation et de susciter l’harmonisation
des efforts de développement entre les communes situées
sur cette frontière ; par l’élaboration d’un plan
d’aménagement et de développement transfrontalier.
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L’organisation néerlandaise de développement (Snv)-Cameroun/bassin
du Congo, qui joue le rôle de facilitateur à travers son
bureau d’appui conseil, s’est engagé par la voie de
Pieter de Baan, son directeur national, à concevoir les
outils ou méthodologies adaptés au processus de
planification ; à former les enquêteurs impliqués dans
le processus de collecte des données, à assurer la
liaison avec le secrétariat exécutif de la Cémac et
d’autres partenaires au développement ; à organiser les
séances de restitutions avec la collaboration des autres
parties ; mais surtout à rechercher une partie du
financement pour la collecte des données sur le terrain
et la production du document final.
Les collectivités locales quant à elles ont une feuille
de route qui va de la facilitation du processus de planification dans leurs
localités respectives, à certaines prises en charge des rencontres, en passant
par la mise à la disposition des enquêteurs de toutes les informations
nécessaires.
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Il y a plusieurs choses à valoriser. On peut
citer l’agriculture, le fort potentiel commercial ;
qui sont d’énormes richesses et ressources dont
regorge cette zone frontalière. Il y a également le
potentiel en ressources humaines qu’il faut
accompagner ; et d’autres potentialités qui restent
méconnues des acteurs locaux et par conséquent, ne
contribuent pas encore au développement local. Il
sera regrettable que les acteurs impliqués et les
différentes administrations concernées ne puissent
s’approprier cette initiative. Pour le grand bien de
tous, les gouvernements, à travers leurs
collectivités territoriales locales ou
décentralisées, les populations et même les
opérateurs économiques doivent apporter leur
contribution afin que l’intégration régionale soit
une réalité effective dans cette zone ”, clame Raoul Ngueko,
qui sur le terrain, a coordonné le travail fait dans cet
espace de dialogue et d’échange.
La 1ère expérience de l’approche intercommunale avec la
Snv, avait déjà obtenu des résultats probants dans le
cadre du plan d’aménagement pour la bande côtière de
Kribi-Campo. Avec les quatre municipalités camerounaises
(Olamze, Ambam, Campo et Ma’an), le conseil
départemental de Bitam et les trois municipalités de la
Guinée équatoriale ; les objectifs généraux du plan
d’aménagement transfrontalier, vont s’établir autour de
la planification transfrontalière, la mobilisation des
ressources propres de la commune pour la mise en œuvre
du plan frontalier et la recherche conjointe et
individuelle des fonds extérieurs pour la mise en œuvre
du plan frontalier.
Halte aux tracasseries et diverses entraves
Jusqu’ici, les barrières policières et douanières, de
nombreux obstacles et des blocages divers ont souvent
empêché le développement de ces échanges
transfrontaliers et la libre-circulation des biens
.
Au-delà du manque de concertation entre les autorités
locales et les acteurs impliqués dans ces échanges qui a
toujours eu droit de cité dans cette zone du Ntem, le
chapelet des contraintes est effarant : la
marginalisation des communes de la zone ; le manque de
jumelage formel entre les villages frontaliers ;
l’insuffisance d’infrastructures de communication et
d’institutions financières ; les contraintes
administratives liées à la méconnaissance ou mauvaise
application des dispositions de la Cemac ; la déficience
du réseau routier surtout quand il s’agit
d’approvisionner les marchés frontaliers ; la contrainte
liée au fait que les administrations des trois pays et
les opérateurs économiques sont très peu informés des
dispositions de la Cémac…
Cette initiative qui entend être la voie du salut,
requiert l’adhésion des autorités gouvernementales mais
davantage l’appui des institutions d’accompagnement
directement concernées. Tout cela passe par la
facilitation de la concertation des collectivités
locales transfrontalières dans les trois pays ;
l’organisation des programmes de sensibilisation des
populations et opérateurs économiques sur la notion de
libre-échange ; la diminution des tracasseries
administratives, policières et douanières dans les
postes frontaliers et la création d’un environnement
favorable pour le développement du commerce
transfrontalier, générateur des revenus pour les
populations et les mairies.
Pour que vive
l’intégration sous-régionale
Réunis à Yaoundé en fin de semaine dernière, les
maires en charge des collectivités locales de la zone
transfrontalière du Cameroun, du Gabon et de la Guinée
équatoriale, motivés par la Snv, sont convenus de la
signature d’un protocole d’accord, en vue de la
meilleure fluidité dans leurs échanges commerciaux et du
renforcement de l’intégration régionale. Ils ont aussi
marqué leur détermination à mettre un terme sur les
dérives douanières et policières, mais surtout sur les
tracasseries qui constituent des blocages à
l’épanouissement de leurs populations. Du fait de la
proximité que ces collectivités locales ont en commun,
eu égard au patrimoine et à l’héritage qu’ils sont
condamnés à partager grâce à leurs destins qui sont liés
par leur enracinement dans les mêmes cultures et
traditions, le protocole d’accord à en croire les
maires, était la seule voie pour ouvrir les frontières,
éviter l’isolement, voire un suicide collectif. Le
Messager revient sur les contours du travail qui a été
effectué sur le terrain, sur les trésors agricoles, le
fort potentiel commercial, le potentiel en ressources
humaines qu’il faut accompagner et sur toutes les autres
richesses qui méritent d’être valorisées. Il s’agit
également dans ce dossier, de porter un regard
interrogateur sur cette nouvelle forme de coopération,
de dialogue et d’échange qui a abouti à la signature de
la convention entre ces différentes parties qui ont en
partage la zone frontalière de la vallée du Ntem.
Carte Postale: Les
trésors cachés de la vallée du Ntem
Les actions visant à jeter les bases pour une
intégration régionale améliorée au profit des
populations locales sont une aubaine. Elles s’inscrivent
dans le combat des collectivités locales contre la
pauvreté.
Les importants volumes d’échanges commerciaux qui se
déroulent dans cet espace qui en est par ailleurs devenu
non seulement une zone pilote et surtout le laboratoire
de l’intégration régionale, représentent plus de 70 % du
produit intérieur brut de la Cemac. On peut facilement
apprécier le brassage des populations des collectivités
locales du Sud du Cameroun, du Nord-est de la Guinée
équatoriale et du Nord-ouest du Gabon ; reliés par le
fleuve Ntem, draine une vallée qui porte le même nom.
La ville-carrefour de Kye Ossi, qui relie les trois pays
en est le point focal vallée ; grâce au grand marché
frontalier qui ravitaille les deux pays voisins en
vivres et beaucoup d’autres produits manufacturés et
vestimentaires. On peut aussi citer les trésors du
marché d’Abang Minko qui de par sa réputation, est
surnommé “ marché mondial ” et d’autres marchés
frontaliers, situés le long des frontières. L’initiative
intercommunale et transfrontalière qui se déroule dans
le cadre de la communauté économique et monétaire de
l’Afrique centrale (Cemac) en plus d’être le
prolongement du sommet des chefs d’Etat de la zone Cémac,
qui s’est tenu en mars 2006, dans la ville de Bata en
Guinée équatoriale, est aussi l’une des retombées de “
la Déclaration d’Ambam ” signée en avril 2006, par les
ministres du Commerce et de l’intégration régionale des
trois pays frontaliers. On peut appréciez le bon sens
des différents parties, qui s’efforceront de développer
une relation de travail franche et ouverte, afin
d’établir un climat de confiance mutuelle ; toutefois
chaque partie se chargera d’assurer la liaison
institutionnelle avec les autorités administratives
compétentes de son pays pour la bonne marche du
processus.
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Cartographie de la zone
Entre autres résultats attendus, on pourra compter avec
le renforcement des capacités des populations, la lutte
contre la pauvreté, et aussi les ambitions de
l’organisation néerlandaise de développement (Snv)-Cameroun/bassin
du Congo ; qui sont bâties sur deux domaines importants
: l’amélioration de l’accès aux réseaux routiers, et la
qualité des services de base (éducation, santé, eau et
assainissement) ; la promotion, l’incitation à la
création des emplois et l’amélioration des revenus, à
travers la vulgarisation des filières et le commerce
transfrontalier.
En plus des projets communautaires identifiés et
inscrits dans le plan de développement et d’aménagement,
l’élaboration d’une cartographie de la zone, illustrant
les infrastructures de chaque collectivité, sera une des
grandes retombées de ce protocole d’accord, au même
titre que les meilleures bases des données
socio-économiques clés, qui seront constituées pour
chaque commune. |
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Source:
© Souley ONOHIOLO, Le Messager
Source:Le
Messager// http://www.cameroon-info.net/cin_reactions.php?s_id=17613
Date: DOUALA - 10 MAI 2006
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